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  • Petite pause (sans kit kat )

     

     

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    Bonjour ou bonsoir mes loupiots.

     

    Je fais un passage rapide pour dire que je serais probablement assez indisponible les prochains jours. Donc pas de véritables notes ici cette semaine je pense. Et surtout ne me tenez pas rigueur de ne pas venir vous lire, je n'aurais vraiment pas le temps !Des petites choses à régler.

    J'espère ne pas m'absenter plus de quelques jours, c'est que vous me manquerez.

     

    Je vous laisse avec Cécile Sauvage :


    Le coeur tremblant, la joue en feu

    Le coeur tremblant, la joue en feu,
    J'emporte dans mes cheveux
    Tes lèvres encore tièdes.
    Tes baisers restent suspendus
    Sur mon front et mes bras nus
    Comme des papillons humides.
    Je garde aussi ton bras d'amant,
    Autoritaire enlacement,
    Comme une ceinture à ma taille.


    Et Véronique Sanson.

    Ma révérence:

    Quand j'n'aurai plus le temps
    De trouver tout l'temps du courage
    Quand j'aurai mis vingt ans
    A voir que tout était mirage
    Je tire ma révérence
    Ma révérence

    Quand mon fils sera grand
    Qu'il n'aura plus besoin de moi
    Quand les gens qui m'aimaient
    Seront emportés loin de moi
    Je leur tire ma révérence
    Ma révérence

    Et ma vie, endormie, doucement
    Et mon cœur sera froid
    Il ne saura même plus s'affoler
    Il ne deviendra
    Qu'une pauvre horloge à réparer
    Il n'aura plus de flamme
    Il n'aura plus de flamme
    Il n'y aura plus de femmes

    Et mes amis fidèles
    Auront disparu un à un
    Trouvant que j'étais belle
    Que j'aurais bien fait mon chemin
    Alors j'aurai honte de mes mains
    J'aurai honte de mes mains

    Quand j'n'aurai plus le temps
    De trouver tout l'temps du courage
    Quand j'aurai mis vingt ans.
    A voir que tout était mirage
    Alors j'entends au fond de moi
    Une petite voix qui sourd et gronde
    Que je suis seule au monde.





     

    Ne soyez pas sages surtout.


    Я люблю тебя (YA lyublyu tebya)

  • Orange County


    Prendre un fruit rond entre ses mains, l'éplucher, voir les spores éclater en mille gouttelettes, au parfum reconnaissable entre tous : manger une orange en hiver.

    Remuer la pâte à crêpes et verser une cuillère d'eau de fleur d'oranger, avec ma grand-mère qui surveille du coin de l'œil.

    Lire un poème, la Terre y est bleue comme une orange, et chercher à comprendre un peu, puis juste se laisser porter par la beauté des mots.

    Attendre son amoureux et mettre un peu de Fleur d'Oranger de Serge Lutens au creux des poignets, là où Il les embrassera.

    Le orange est une couleur, une odeur, un gout, c'est une sensation unique, la couleur ultime.

    C'est la couleur qu'a choisi pour moi Chrys, qui s'y connaît en sensations de toutes sortes !

    Le orange est une couleur qui attire mon œil et tout mes sens.

    J'aime me vêtir de cette couleur, elle me rend de bonne humeur !

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    Robe Episode
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    Jupe Boss Woman
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    Marinière Petit Bâteau

     

    J'aime boire de cette couleur : le thé des Moines m'avait d'abord attiré par cette jolie boite orangée.

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    Thé des Moines

     

    J'aime écrire dans des cahiers orange : je consacre ceux-là à mes élucubrations préférées.

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    Cahier Letterbox Alezan

     

    J'aime lire Christopher Buckley, découvert la première fois grâce à la couverture éclatante de ce roman !

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    Une satyre du système médiatico-politque américain, un régal à lire !

     

    On termine avec un poème d' Alfred de Musset ?

     

    Madrid


    Madrid, princesse des Espagnes,
    Il court par tes mille campagnes
    Bien des yeux bleus, bien des yeux noirs.
    La blanche ville aux sérénades,
    Il passe par tes promenades
    Bien des petits pieds tous les soirs.

    Madrid, quand tes taureaux bondissent,

    Bien des mains blanches applaudissent,
    Bien des écharpes sont en jeux.
    Par tes belles nuits étoilées,
    Bien des senoras long voilées
    Descendent tes escaliers bleus.

    Madrid, Madrid, moi, je me raille

    De tes dames à fine taille
    Qui chaussent l'escarpin étroit ;
    Car j'en sais une par le monde
    Que jamais ni brune ni blonde
    N'ont valu le bout de son doigt !

    J'en sais une, et certes la duègne

    Qui la surveille et qui la peigne
    N'ouvre sa fenêtre qu'à moi ;
    Certes, qui veut qu'on le redresse,
    N'a qu'à l'approcher à la messe,
    Fût-ce l'archevêque ou le roi.

    Car c'est ma
    princesse andalouse !
    Mon amoureuse ! ma jalouse !
    Ma belle veuve au long réseau !
    C'est un vrai démon ! c'est un ange !
    Elle est jaune, comme une orange,
    Elle est vive comme un oiseau !

    Oh ! quand sur ma bouche idolâtre

    Elle se pâme, la folâtre,
    Il faut voir, dans nos grands combats,
    Ce corps si souple et si fragile,
    Ainsi qu'une couleuvre agile,
    Fuir et glisser entre mes bras !

    Or si d'aventure on s'enquête

    Qui m'a valu telle conquête,
    C'est l'allure de mon cheval,
    Un compliment sur sa mantille,
    Puis des bonbons à la vanille
    Par un beau soir de carnaval.

     

  • moĭ byvshiĭ knyazʹ


    Toute princesse doit avoir son prince, même un ex-prince.

    Et moi j'ai de l'ex de compétition, beau, intelligent et tutti quanti. Mais j'ai beau le flatter, il garde toujours un jugement bien sévère envers moi, le mufle. La preuve avec cette interview, faisant suite à un tag de ma douce biche de Banfora, aka Angie la suissesse.

    Cette aimable helvète nous interroge sur les relations couples-blog. Voilà donc.

    1. As-tu toujours connu ton conjoint blogueur ? "Non."

    Est-ce que ça a changé quelque chose : « ça lui ressemble, donc, non. »

    Sinon est ce qu'elle t'en a parlé dès le début ? "Oui, les ordi sont dans le salon, difficile de ne pas le remarquer. Et elle m'avait même demandé si c'était une bonne idée."

    2. Comment juges-tu le fait qu'elle raconte sa vie (entre autres) sur le net, et que des gens s'y intéressent et répondent ? «  J'ai toujours ressenti une fascination et c'est enrichissant. Fasciné que les gens s'intéressent ainsi à elle. »


    3. Qu'est ce qui t'énerve le plus dans sa pratique du blog ? « Le blog met en avant les défauts que je lui connais déjà : l'égotisme et l'auto-complaisance. » A l'inverse qu'est ce que tu apprécies ? " Son charisme littéraire, l'attraction qu'elle peut susciter, l'impression qu'elle arrive à donner aux gens qu'elle parle d'eux-mêmes. "


    4. Aimerais tu participer à ce blog ? « Ni oui, ni non. » Si oui, as-tu déjà eu le droit d'y écrire? « Pas d'idée en  fait, ce n'est pas mon univers. »


    5. As-tu un message à faire passer à des gens dans ta situation, et veux tu profiter de ce tag pour dire quelque chose à ta blogueuse ? »Moi aussi j'ai un blog et il est plus intéressant et les sujets sont moins racoleurs. »

    Lapidaire et sans pitié, non ?

    Bon là il n'a pas voulu que je mette le lien, ce qui est paradoxale car cet indulgent ex commente parfois ici en laissant son lien....


    Allez, à demain les gens.

     

  • La rumeur est la fumée du bruit

    Que seraient mes titres sans Victor Hugo, et son sens de la formule...


    La rumeur bruisse depuis des semaines. Marie Antoinette trompe Louis XVI avec Fersen.

    Outre le fait que Fersen est certainement plus séduisant que Louis XVI, cette rumeur présente d'autres intérêts, d'autres questionnements.

    J'en retiens un, essentiel : le respect.

    Comment fait-on pour en arriver à une situation où il est possible de voir au centre des revues de presses, des discussions, les coucheries supposées ou réelles de Madame ? Les cornes de Monsieur, la mauvaise humeur du Palais ?

    Nous avons eu des présidents un peu coureurs, un peu bigames, un peu séducteurs... Nous serait-il venu à l'idée simplement de rire du sujet nommément ? Non.

    Non pas que je cautionne les journalistes taiseux qui connaissait l'existence de certaine Dauphine née hors mariage...

    Non que je vienne renforcer les rumeurs qui prêtent à certain accordéoniste d'Auvergne de s'être fâché avec le Naïf du Béarn parce que celui-ci ne voulait pas présenter la maitresse (ou le fils de la maîtresse je ne sais plus) du dit Ex-Locataire du Palais sur une liste aux Européennes...

    Non que je ne veuille en avoir plus sur l'attrait de certaines beautés japonaises que ressent le grand gars de Corrèze.

    Non, je suis pour la transparence, la clarté et contre la Rumeur.

    Toutefois, jamais nous n'aurions osé demander à l'un des trois précédents si ce que l'on murmurait à son compte n'était vrai, pas vrai, blessant...

    Pourquoi : car ils inspiraient le respect, l'autorité et la dignité de chef d'Etat ? Oui, les trois, même le grand Escogriffe de Corrèze et l'Auvergnat auteur érotomane.

    Alors que notre locataire actuel du Palais inspire quoi ? Le rire, le mépris, le dépit ? Cette façon qu'il avait de revendiquer son absence de gout pour la Culture, la Beauté, l'Art, le Savoir. Son amour immodéré de ce qui brille, des apparences les plus vulgaires et les plus arrivistes. Tout cela procède d'un même personnage qu'on ne peut forcément prendre au séreux bien longtemps. Un personnage qui avilit sa propre personne et sa fonction au point qu'on ne craint de rire de lui et de supputer sur les coucheries de Madame.

    Là où Louis XIV n'aurait pas eu à subir ce type d'outrage, Louis XVI passe pour un bouffon nerveux et autoritariste.

    C'est ce qui me peine le plus. On a pu se moquer de W. le newborn néo-con des USA, ou de Berlu le Cavaliere qui ne cesse de me filer la berlue justement. Mais nous ne sommes plus en reste.

    Une nation avec une identité forte, monsieur l'Auvergnat, nécessite d'abord une figure à sa tête. Un homme ou une femme de stature, qui envisage la République et notre Histoire avec l'envergure nécessaire. Une vision pour une Nation, et non pas un malotru chicaneur et capricieux, voilà ce qu'il nous faut.


    Cette rumeur n'a de raison que par la médiocrité de celui qui l'inspire.


    La rumeur, cette vérité qui se promène comme un mensonge, de bouche à oreille, qui ne fait pas réfléchir les gens, qui passe comme un soupir au-dessus du vent. (Charles Soucy)

     

  • YA vsegda printsessa

     

    Et je continue mon voyage dans les profondeurs de l'âme slave, à travers la poésie. Aujourd'hui c'est Pouchkine qui nous offre la vision d'un soir d'hiver...


    Ciel de brume ; la tempête
    Tourbillonne en flocons blancs,
    Vient hurler comme une bête,
    Ou gémit comme un enfant,
    Et soufflant soudain pénètre
    Dans le vieux chaume avec bruit,
    Elle frappe à la fenêtre,
    Voyageur pris par la nuit.

    La chaumière est triste et sombre,
    Chère vieille, qu'as-tu donc
    A rester dans la pénombre,
    Sans plus dire ta chanson ?
    C'est la bise qui résonne
    Et, hurlant, t'abasourdit ?
    Ou la ronde monotone
    Du fuseau qui t'assoupit ?

    Mais buvons, compagne chère
    D'une enfance de malheur !
    Noyons tout chagrin ! qu'un verre
    Mette de la joie au cœur !
    Chante comme l'hirondelle,
    Doucement vivait au loin ;
    Chante-moi comme la belle
    Puisait l'eau chaque matin.

    Ciel de brume ; la tempête
    Tourbillonne en flocons blancs,
    Vient hurler comme une bête
    Ou gémit comme un enfant. 
    Mais buvons, compagne chère
    D'une enfance de malheur !
    Noyons tout chagrin ! qu'un verre
    Mette de la joie au cœur !


    Et je suis toujours une princesse, au moins à mes propres yeux, et certainement pas la plus antipathique....

    Un peu du genre à trépigner, à bouder, à fulminer.... Mais pas la plus antipathique...

    Et si Daydreamer a cru bon me (re) tagguer comme Fr@mboize l'avait spontanément fait sur mon insistance, c'est que je le vaux bien, hein ? Non ? Si ?


    Du coup je me replonge en moi, chouette !


    Un auteur que j'aime, et bien cette fois rendons hommage à Joseph Hansen, un des auteurs découverts grâce à Rivages Noir. Je vous ai dit que j'adorais les éditions Rivages et toutes leurs collections ? Je me dis qu'à force d'écrire Rivages Noir, Rivages Fantasy, Rivages Poche, Rivages, Rivages, Rivages, un mécène de chez Rivages m'enverra toutes les sorties de Rivages.... Rivages....Mais je m'égare. Joseph Hansen donc, et son héros si particulier, Dave Brandstetter, détective viril, lettré, fin, un peu solitaire et accessoirement homo, j'en suis tombée tout de suite amoureuse, et je crois avoir lu l'intégralité de l'œuvre de Hansen. Je trouve souvent réducteur de justement réduire une œuvre en la qualifiant de polar ou thriller, bref... Hansen est un grand écrivain, qui sait comme Ruth Rendell se servir du prétexte d'une intrigue policière pour creuser les galeries qui sous-tendent l'âme humaine...

    Lisez le s'il vous plait : Joseph Hansen chez Rivages Noir (faites moi penser à vous parler un jour de ma passion pour les éditions Rivages, je crains que cela ne passe inaperçu...)


    Un livre que j'aime : V. de Thomas Pynchon. Encore un auteur pas commun et pas commode, insaisissable, mystérieux, aucunes photos ne circule de lui, pas d'interview, pas de publicité et à chaque sortie, trop rare, d'une de ses œuvre, la magie et le magnifique opèrent ensemble. Thomas Pynchon et V. ma première rencontre avec lui : un tourbillon, une aventure extra-lucide, hors du temps et de la simple compréhension des mots. La lettre V. comme « héroïne » improbable, la lettre V. comme soutènement aux mystères de l'univers. V. ne se raconte pas, V. se lit. Lisez-le s'il vous plait.... Et tout les Thomas Pynchon d'ailleurs, il y en a si peu, trop peu.

     

    Les choses que j'aime : écouter de la musique, toute sorte de musique, les Planètes de Holst, ou Camélia Jordana, Arnaud Fleurant-Didier ou Tété, peu importe, les notes m'emportent. Et parfois danser sur des musiques improbables juste pour voir sourire mon petit garçon.


    Ce que je déteste : les sardines depuis 17 ans maintenant, entendre le mot G-E-N-O-U ou bien entendre quelqu'un raconter des chose sales ou vulgaire, mesquine. Je suis vraiment pénible, mais je ne supporte pas qu'on parle de v-o-m-i ou de c-r-o-t-t-e-s-d-e-n-e-z....


    On ne va pas finir comme ça avec ces horribles mots n'est ce pas !!

    Alors mes choupis d'amour, je vais faire ma pute et je vais linker 7 victimes qui devront faire ce tag, bah oui, la mode est au désingage de linkage, mais comme on dit en russe mne vse ravno grave de chez grave ^^ !


    Bref, passons aux victimes du jour :


    Manu, parce que c'est ma belle-mère, qu'elle va gueuler, dire non, mais m'en fiche.

    Pétula la pétulante (depuis le temps que je voulais le placer celui là...)

    Julie BBG si elle n'est pas encore noyée sous le boulot...

    Laurent parce que je l'aime, faut-il une autre raison ?

    Firemaman juste pour voir si ses réponses vont me plaire (et je sens que oui...)

    Nicolas pour qu'il me parle de lui, un peu, et c'est tout de même le e-mari de mon e-belle-mère.

    Gazelle, juste pour souligner à vos yeux sa subliminance sublimité.


    Voilà. Allez en paix mes frères et sœurs et à demain.