Les films - Page 3
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Pourquoi j'ai pas mangé mon père
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Cinquante nuances de Bob
J’aime bien Bob l’éponge carrée. C’est sympa comme accroche de billet non ? Mais putain oui pardon pour le gros mot mais que c’est bon un dessin animé avec comme héros une éponge oui mais CARRÉE ! J’avoue avoir jeté plus d’un œil à la série quand elle passait à la télévision. Et je ne vous dis pas la passion de Fiston pour l’éponge la plus drôle de l’univers et son pote Patrick. Enfin, si je vous dis, puisque Fiston et moi-même avons eu la chance d’aller jeter nos yeux ébahis et contents sur le nouveau film de notre héros.
Alors on le sait tous, le bonheur, c’est simplement habiter dans un ananas sous la mer, et passer du bon temps à manger des pâtés de crabe avec ses potes. Mais c’est comme ça, la nature est vilaine parfois, et trop de bonheur attise la jalousie.
Et Bikini Bottom va connaître le drame ! La perte de tous ses repères, l’envol du Graal : quelqu’un a volé LA recette du pâté au crabe, autant dire que l’épine dorsale de Bikini Bottom en prend un (sale) coup.
Mais Bob, Patrick et les autres ne resteront pas les bras ballants (ce qui pour une éponge de mer, même carrée, n’est pas simple).
Je me rappelle des rires de mon fils, de ses éclats de rire enchantés, de moi en train de me dire que je n’avais pas autant lâché prise depuis longtemps, et de la tronche de Patrick en train de dévorer des cornets de glace !
Un bon moment, à voir nos héros animés prendre vie parmi les humains d’une plage, à la recherche du vilain voleur de recette, et se transformer en véritable super héros !
Et oui, nous avons eu Bob et ses potes en cinquante nuances de rire et d’émotion, un très joli moment familial, avec une histoire prétexte aux gags les plus drôles.
Je le dis sans hésitation, allez-y, courez-y, et même moi qui ne suis pas fan de 3D, cette technologie est tout à fait la bienvenue dans ce film (en tout cas elle a fait son petit effet sur Fiston !).
Bob et ses potes débarquent le 18 février, c’est le film idéal à caser pendant ces vacances !
En attendant d’aller admirer les biceps de nos supers héros, vous pouvez toujours vous amuser avec ces petits jeux en ligne :
Alors dites moi tout, est ce que vous allez chanter avec moi en cœur ♪♫♪♫ BOB L’ÉPONGE CARRÉE BOB L’ÉPONGE CARRÉE ♪♫♪♫
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Un peu de Noël, un peu de Pingouins
Alors ce Noël ? J’espère qu’il est source de belles surprises et de douceur !
Ici, nous sommes en mode tranquille, avec dégustation de petites douceurs culinaires et constructions de Lego ! Il faudra que je vous parle de la passion Lego qui s’est emparé de mon fiston.
Je suis contente des blinis à la farine de maïs, que j’ai préparé sur un coup de tête, c’est une recette que je referai.
Bon, je ne sais pas encore ce que nous ferons ce week-end, peut-être une séance de cinéma, mais nous y sommes souvent allé les jours derniers : tous les blockbusters y sont passé, du Hobbit à Astérix en passant par les Pingouins de /Madagascar !
A propos des Pingouins, que mon fiston a adoré, je ne vous ai pas encore parlé de la folie qui s’est emparé de la patinoire sur le parvis de la mairie de Paris ! Car les pingouins de Madagascar ont assuré le spectacle lors de son inauguration, avec l’aide de Nathalie Péchalat, rien de moins !
C’était une façon géniale d’aborder l’hiver et les fêtes de fin d’année !
Le week-end qui a suivi, nous nous sommes précipité découvrir les nouvelles aventures de Commandant, Kowalski, Rico et Soldat : agents secrets, amitiés et rires, la recette parfaite pour passer un excellent moment en famille.
Pour le coup et sans scrupules je vous conseille de rire avec les pingouins de Madagascar, et de découvrir leurs nouvelles aventures.
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Le Chant de la Mer
Hier matin, j’ai accompagné mon fils, et sa classe au cinéma. C’est une chose que je fais très (trop) rarement, simplement parce que je travaille.
Nous sommes donc allés au cinéma le Louxor, à Paris, pour regarder le Chant de la Mer.
Bon, j’avoue que je suis une vilaine fille, parce que le premier truc que je me suis dit en voyant l’affiche : m%µ* Nolwenn Leroy chante dedans, beurk…
Je suis vraiment une vilaine fille.
Parce que finalement, on fait complètement abstraction de la susmentionnée chanteuse de télévision.
Ne retenez qu’une chose : le Chant de la Mer est un fabuleux, merveilleux, tendre, émouvant, poétique et superbe film, à voir seul, ou avec ses enfants, mais franchement c’est pas obligé : ce film parle à tous les âges.
Comme je suis à la fois une vilaine fille, et une flemmarde, je vous colle le synopsis officiel en guise de résumé :
« Ben et Maïna vivent avec leur père tout en haut d'un phare sur une petite île. Pour les protéger des dangers de la mer, leur grand-mère les emmène vivre à la ville. Ben découvre alors que sa petite sœur est une selkie, une fée de la mer dont le chant peut délivrer les êtres magiques du sort que leur a jeté la Sorcière aux hiboux. Au cours d'un fantastique voyage, Ben et Maïna vont devoir affronter peurs et dangers, et combattre la sorcière pour aider les êtres magiques à retrouver leur pouvoir. »
Pour en dire plus, quand même, ce film est une petite perle, d’abord d’un point de vue esthétique. Je me suis rappelée au cours de la projection, où j’avais déjà apprécié ce style : c’est que nous avions déjà adoré le film précédent du réalisateur Brendan et le Secret de Kells (que je vous encourage aussi à regarder !)
Certaines critiques voient l’influence de Myazaki dans ce film, c’est en effet assez proche, par le parti pris poétique, naturel et enfantin, qui nous donne justement plusieurs degré de lectures, de manière à parler aussi bien aux enfants qu’aux adultes.
La finesse du dessin, à l’ancienne si j’ose dire, facilite la transmission des émotions, et du message. J’ai aussi bien apprécié de découvrir un peu plus sur les traditions et légendes irlandaises. Et mon fils était tout fier de me dire qu’il savait déjà ce qu’était une selkie, alors que moi non ^^
Une jolie mélodie celtique accompagne les scènes les plus émouvantes.
Bref, on passe un bon moment, pendant le film, et après le film, car c’est l’occasion de parler des émotions, de ce qui les provoquent, des peurs, des angoisses, et des rêves aussi.
Allez voir ce film !!!!!!!!!
Sinon, il y a un livre disque, mais là je crois qu’on entend vraiment beaucoup Nolwenn Leroy…
Le Chant de la Mer - Tomm Moore
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Claude Sautet à la Cinémathèque
Mercredi, c’est le jour de sortie des films au cinéma, mais aujourd’hui on va un peu remonter le temps, si vous le voulez bien.
La Cinémathèque ouvre ce jour un cycle Claude Sauter, jusqu’au 4 janvier 2015. Si vous habitez la région parisienne, ou que vous avez l’occasion de faire un saut à Paris prochainement, offrez-vous un voyage empreint de beauté et de nostalgie, en visionnant un des films de Claude Sautet dans le cadre de la Cinémathèque Française. En lus des projections, il y a tout un calendrier de conférences, qui nous en apprendront plus sur ce cinéaste.
J’ai été bercée dans mon enfance par le cinéma de Sautet, parce que mes parents aimaient beaucoup Montand, Piccoli, Schneider, Frey, et moi aussi d’ailleurs. J’ai été bouleversée par la plupart de ses films, que ce soit César et Rosalie, les Choses de la Vie ou Max et les Ferrailleurs. Il y a dans chacun d’entre eux un petit truc qui me plisse le cœur et qui laisse une trace indélébile. Je crois que c’est intemporel, et qu’il n’y a rien de daté dans ces films.
Voilà, si vous passez par Paris à l’occasion des vacances de Noël, offrez-vous ce petit cadeau d’émotions.
Plus d’info sur le site de la Cinémathèque.
Pour prolonger le charme, il y a ce superbe CD des musiques de films de Sautet, par Sarde, que je ne me lasse pas d’écouter:
Je vous laisse avec un extrait que j’aime particulièrement.
"C'est une maison qu'on avait oubliée.
Carla dit qu'elle se rappelait la couleur des volets.
Moi, je suis sûre que ce n'est pas la même.
Mais tu sais comment sont les choses qu'on aime, on a beau les repeindre...
Le vent s'est levé lundi et je suis contente et je t'écris ma cinquième lettre et je m'attends à ton cinquième silence.
J'entends toute la famille qui vit et qui rit en bas et si je t'écris que je suis triste, c'est malhonnête et je le sais.
Je ne te reverrai pas et je le sais aussi et pourtant, je voudrais qu'on me dise où tu es.
Où tu es ? Tu vis et tu ne réponds pas.
Évidemment, Marie-Thé a failli se tuer en sautant d'un rocher.
Simon est amoureux.
J'ai acheté deux robes, une petite bleue et une petite blanche au marché du matin.
Maman a passé son permis de conduire, on se demande pourquoi tout à coup.
Antoine est venu nous voir.
Pour les robes, ce n'est pas vrai, je n'ai rien acheté, mais je dirais n'importe quoi pour te parler de moi.
Ce n'est pas ton indifférence qui me tourmente, c'est le nom que je lui donne : la rancune, l'oubli.
David,
César sera toujours César,
et toi, tu seras toujours David qui m'emmène sans m'emporter,
qui me tient sans me prendre
et qui m'aime sans me vouloir..."