Le truc un peu fou en ce moment, c’est le temps infini que je peux passer à faire des listes de Noël par dizaine, avec hésitations, ratures et réflexions en tout genre.
Bon, les listes de cadeaux, c’est une chose, mais l’esprit de Noël en est une autre.
C’est idiot, à dire comme ça, non ? Pourtant, j’entends à longueur de journée parler de cadeaux, de fêtes, de menus (moi la première), en éludant presque complètement le cœur de l’affaire : l’aspect religieux de Noël.
De fait, les seuls propos que j’ai entendus sur le côté religieux de Noël, portent sur la polémique des crèches de Noël dans des espaces publics.
Sans forcément prendre position sur le sujet épineux de la laïcité de l’État, je ne vois rien d’anormal à associer Crèche, Sainte Famille et Noël. Oui je sais, je balance du scoop de première ^^ Noël serait une célébration religieuse :)
J’aborde ce sujet, car j’ai mis en place, comme chaque année, un calendrier de l’Avent, et que bien sûr mon fils est ravie comme tout de découvrir chaque matin la surprise du calendrier, mais celui-ci se nomme calendrier de l’Avent pour une raison précise. Religieuse, la raison. Du coup, me voilà confrontée à mon consumérisme forcené, et à l’oubli de ce qui fait le cœur de cette fête : l’amour et le partage.
J’essaie chaque jour de cette période particulière, d’expliquer un peu à mon fils ce qui est censé être le plus important (à savoir, pas les cadeaux…) Mais c’est loin d’être évident.
Surtout parce que je suis moi-même prise par ces histoires purement matérielles, avant de réfléchir à la substance de la chose.
J’aime Noël dans tout ses aspects : les cadeaux, l’amour des autres, se rappeler de la chance qui est la notre.