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Oh Océane - Page 105

  • Henry James, Agatha Christie et une intruse...

    L’image dans le tapis est une nouvelle de Henry James qui m’intriguait depuis longtemps. J’ai réussi à remettre la main sur le bouquin (paumé dans mes étagères…) et je ne le regrette pas. C’est un récit qui interroge le lecteur, sur la critique, l’écriture, la signification de l’un et de l’autre.

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    Un jeune critique vient de publier un article au sujet de Hugh Vereker, puis rencontre ce dernier lors d’une soirée. L’écrivain, qui a lu la critique en question, en vient  se confier au jeune homme. Il lui raconte que toutes ses critiques sur son œuvre passent à côté du plus important, de ce qui sous-tend celle-ci, de ce que pas un critique n’arrive à voir : « la raison particulière qui est à l'origine de chacun de ses livres, quelque chose qui appartient au plan d'ensemble primitif comme l'image compliquée d’un tapis persan » Piqué au vif, le jeune critique va se lancer dans la relecture de l’œuvre de Vereker pour percer ce secret, mais en vain. S’ensuivent alors des élucubrations entre critiques, et le lecteur ne peut s’empêcher de se demander si il y a vraiment quelque chose à trouver, autre que l’inanité de toute critique. Car finalement c’est ce qui ressort de ces quelques pages fascinantes : une œuvre recèle autant de degré de lecture qu’il y a de lecteurs, voire de moments de la vie d’un lecteur. Essayer de cadrer un auteur, voir la lecture comme un « commentaire composé » et essayer de parler pour l’œuvre, sont autant d’acte emprunt d’arrogance. Du moins c’est mon avis. Car la mise en abime est permanente avec la réflexion qu’autorise cette nouvelle de Henry James. Critiquer et interpréter une œuvre est vain, et même interpréter pour dire qu’on ne peut interpréter est vain finalement. J’aime cette nouvelle, car elle me conforte dans mon idée de la lecture : une aventure propre à chacun !

    Lecture parfaite pour le challenge Henry James de Cléanthe, challenge-henry-james.jpg

     

     

     

     

    et le challenge Nouvelles de Sabbio.challenge-la-nouvelle6.jpg

    Changement de décor, avec Une Poignée de Seigle, de notre chère Agatha Christie. Je l’ai relu tout récemment, juste après avoir vu sur TMC une adaptation du roman. 

     

    Copie de AUGIAS.gif

    Je suis vraiment fan des adaptations télé des romans de Christie, et quand je suis à la maison, je les regarde avec plaisir. Pour en revenir au roman lui-même, c’est un de mes préférés, qui met en scène Miss Marple. Mr Fortescue est un riche homme d’affaire, retrouvé mort dans son bureau, avec une poignée de grain de seigle dans la poche de son costume. Ensuite, on retrouve à Yewtree Lodge, la demeure familiale, la galerie hétéroclite des membres de la famille justement. Une jeune second épouse qui batifole avec son prof de tennis, le fils ainé infantilisé par le père malgré sa docilité ; le second fils, prodigue, sui s’en revient de voyage après une grosse brouille avec lui, la fille amoureuse en dehors du consentement paternel… Bref autant de bonnes raisons de couper la chique à Mr Fortescue. Il faudra toute la sagacité de Miss Marple pour débrouiller cet écheveau compliqué ! J’ai passé un bon moment comme toujours !

    Lu dans le cadre du challenge de George.challange-agatha-christie.jpg

     

     

     

     

    Pour finir, Lexi Smart a la mémoire qui flanche, de l’inénarrable Sophie Kinsella.

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    Bon, bah, j’ai hésité à en parler, mais enfin, c’est fait, c’est lu. Comme d’habitude une jeune trentenaire londonienne, pas franchement moche, mais pas un canon non plus, avec un boulot moyen et un petit ami pas terrible. Puis hop, il se passe un truc (dans le genre licence littéraire, Sophie Kinsella s’autorise bien des rebondissements…) et on se retrouve avec une fille canon, à un super poste, mariée à un millionnaire cannonnissime aussi. Et puis finalement, elle se rend compte que la vraie vie c’est les sorties au pub avec ses copines, et que l’argent ne fait pas tout (qu’elle me le donne bordel) et bien sûr elle rencontre l’amour le vrai, en la personne d’un architecte ( ce qui, d’expérience, me semble impossible..)

    Bref un livre à lire vite fait à la plage et à oublier aussitôt. Ou même à ne pas lire en fait.

    Lu dans le cadre de « je ne sais pas résister à une couverture pourrie de Chick Lit », challenge ultra personnel….

  • It's a small small world

    Dimanche, avec mon petit garçon, nous avons passée une journée faite de rêves, de magie, de courses, de grottes mystérieuses et de pirates sympathiques. J’ai fini par céder, et je l’ai accompagné à Disneyland Paris, pour lui faire plaisir.

    Les parcs d’attraction et moi, ce n’est pas trop ça. Mais allez savoir, on change… Et j’ai passé une journée fabuleuse à regarder mon fils s’émerveiller, sauter, grimper, hurler parfois d’une peur feinte et se jeter dans mes bras. J’ai adoré le voir poser avec un Jack Sparrow de fantaisie, s’émerveiller de voler comme Peter Pan et faire un score d’as intergalactique avec le vaisseau de Buzz l’éclair.

    Je crois que ce qui me manquait comme motivation jusque là, pour ce genre d’endroit, ce n’était que les rires de mon fils, sa joie et le bonheur d’être avec lui.

    Une belle journée, oui.

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  • Le Choix de la Lumière

    Le Choix de la Lumière est un livre à trois voix de Deepak Chopra, Debbie Ford et Marianne Williamson. Je ne sais pas trop comment me définir, parce que j’ai un côté très cartésien chez moi, très terrestre presque, mais je suis aussi fondamentalement intéressé par ce que d’aucun appelle l’irrationnel, ou l’émotionnel. Ce sont des termes fourre-tout que je n’aime pas, mais acceptons-les un court instant, juste pour indiquer quels rivages nous abordons aujourd’hui. La personnalité de chacun est fonction de sa vie, de ses expériences, et de ce qu’il est capable de faire de ses émotions aussi. La vie intérieure, la force qui nous appartient en propre, est aussi importante que méconnue, au quotidien. On vit dans une société de l’instant, de l’immédiat, de la rapidité, voire du bâclé. Difficile dans ses conditions de se connaître vraiment, et d’exploiter au mieux nos potentialités. Découvrir celle-ci est en soi toute une aventure.

    J’ai toujours été adepte du manichéisme. Non pas cette notion tronquée qui désigne de nos jours des choses opposées (le bien, le mal, le vrai, le faux etc...) Non : le Manichéisme est la philosophie professée par Mani (je vous laisse découvrir sa page wikipédia, ou mieux ce superbe récit par Amin Maalouf). Le manichéisme nous apprend d’abord qu’il y a en chacun de nous des particules de lumières et d’autres de noirceur. Nous avons tous en nous le bien et le mal. Et Mani exposait cette vérité pour apprendre aux autres à ne plus avoir peur, ni du bien, ni du mal, mais au contraire à essayer de vivre en équilibrant et en maitrisant ces différentes parties de nous.

    La lecture du Choix de la Lumière m’intéressait donc pour des raisons de philosophie personnelle. Il figurait dans la liste de mes souhaits d’envoi, dans le cadre de l’opération Masse Critique de Babelio, sa réception a été une heureuse surprise. Et je n’ai pas été déçue. Les trois auteurs exposent ici, à nouveau, longtemps après Mani, cette vérité, que nous avons chacun au fond de nous une part d’ombre et de lumière. Les auteurs se proposent de nous aider à conquérir la part d’ombre, à en faire une force supplémentaire pour nous. La paix intérieure est une clé de l’équilibre de la vie. Connais-toi toi-même, disait Socrate. C’est à cela que nous encouragent les trois auteurs du choix de la lumière. Se connaître, c’est se connaître totalement, y compris dans ce que nous avons de plus sombres. Plus qu’un guide de plus dans la galaxie « développement personnel », ce livre est une clé qui ouvre d’autres portes. Accepter de regarder quelques vérités en face, affronter nos peurs et nos frustrations, nos envies, nos sentiments les moins honorables, c’est le premier pas nécessaire vers la maitrise de sa vie.

    Je suis une femme assez matérialiste, j’aime les plaisir et le confort, les belles choses, et je n’ai aucune envie de m’en priver. Mais je sais, à 35 ans, et après quelques expériences difficiles, que tout cela garde un gout amer si on ne possède pas la liberté qui va avec. La liberté qu’apportent la Connaissance et la Recherche. On ne vit que pour progresser, sinon quel sens donner à la vie ? Nous mourrons tous à la fin, n’est-ce pas ? Tout ces plaisirs, toutes ces bonheurs, que je me souhaite, que je vous souhaite, ne serons rien, si au soir de notre vie nous n’avons pas eu la sensation d’avoir un peu progressé dans notre quête de la connaissance. Car au final, c’est tout ce qui nous restera.

     

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    Deepak Chopra, Debbie Ford, Marianne Williamson

    InterEditions
    224 pages 

    Merci à Babelio

  • La vie, l'amour, les éclairs

    Aujourd’hui un billet en deux parties. D’abord, comme indiqué hier, si vous souhaitez tenter votre chance pour le premier cadeau dans le cadre de l’anniversaire du blog, vous pouvez jouer, c’est très simple.

     

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    Nous allons jouer autour de l’éclair pour commencer. J’aimerais que vous fassiez preuve d’un peu d’imagination, et de créativité. Dites-moi ce que vous évoque ce mot, que ce soit par un texte cour, un poème, un dessin, une photo, un souvenir sous l’orage, une gourmandise du dimanche. Peu importe. Je vous laisse improviser autour de ce mot, et la participation qui me plaira le plus aura le plaisir de recevoir les petits trucs suivants :

     

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    Ceux qui n’ont pas de blog peuvent laisser leur participation en commentaire. Je laisse jusqu'à diamnche soir 26 juin minuit pour participer.

    Pour la suite, je voulais vous parler d’un spectacle très touchant, à l’Amour à la Vie.

     

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    C’est un spectacle caritatif, d’une grande originalité. Sa particularité réside dans son histoire : c’est l’histoire d’une belle collaboration entre Henkel (société qu’on connaît bien dans sa salle de bain…) et le Secours Populaire. Le bénévolat, qui fait la force du Secours Populaire, trouve ici une nouvelle et touchante manifestation : un spectacle est né de la collaboration entre Henkel et le Secours Populaire. Près d’une trentaine de collaborateur de Henkel se sont mobilisé pour créer et jouer un spectacle, auprès d’autres artistes.  Les bénéfices sont au profit du Secours Populaire bien sûr. Je reprends une interview de la créatrice : « "C'est un pari ultra-ambitieux", explique Katia Kaminsky, à l'origine de l’initiative. Chef de groupe marketing dans l'entreprise de produits d'entretien, de cosmétique et de technologies Henkel, elle a rassemblé ses collègues du groupe autour de plusieurs activités caritatives comme des collectes d'objets personnels, et surtout, ce spectacle qui rassemble 50 salariés Henkel motivés et 50 professionnels. Au final, cette étonnante troupe doit proposer un spectacle populaire, medley d'une douzaine de comédies musicales pour lesquelles ils ont voté, d'Autant en emporte le vent à Grease en passant par Hair et Starmania. »

    Et on est emporté, emballé, ému ! Je ne sais pas si un DVD du spectacle est prévu, mais ça ferait un joli cadeau à offrir.

    A l’heure où l’on parle de l’individualisme, de la violence en entreprise, et du repli sur soi, ce spectacle est vraiment une bouffée d’optimisme bienvenue. C’est une nouvelle  forme d’engagement, une autre façon de penser les relations sociales.

    Bref, une belle expérience ! Merci à Amélie !