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Oh Océane - Page 169

  • Je ne veux pas revenir

     

     

    Oui, c'est Nana Mouskouri, mais écoutez sans effroi, s'il vous plait.

     

     

    Où es-tu passé, mon passé
    Perdu dans les gorges de la Chiffa ?
    Le ruisseau oublie la guerre
    L'eau coule comme naguère
    Les enfants ne font plus de grimaces
    Ils dansent dans la vallée
    Ils oublient leur faim et leur race
    Ils jouent en liberté

    Où es-tu mon passé
    Si beau, si loin, si près ?
    Où es-tu passé mon passé
    Là-bas, ici ou à côté ?

    Les pique-niques en famille
    Les chapeaux de paille en pacotille
    Les tomates ruisselantes d'huile d'olive
    Les moustiques partaient sur l'autre rive
    C'était le temps de la puberté,
    Nous chassions les mauvaises pensées
    Les arbres nous tenaient à l'ombre
    Nos cœurs amoureux étaient sombres

    Où es-tu mon passé
    Si beau, si loin, si près ?
    Où es-tu passé mon passé
    Là-bas, ici ou à côté ?

    Où es-tu passé, mon passé
    Dans ce village de cyprès
    Où coule la source la plus belle ?
    Comme un oiseau, mon âme a pris ses ailes
    Pour monter là-haut dans le ciel bleu
    Rejoindre ce monde étrange de feu,
    Le jardin parfumé des artistes,
    Graver un nom de plus sur la liste

    Où es-tu mon passé
    Si beau, si loin, si près ?
    Où es-tu passé mon passé
    Là-bas, ici ou à côté ?

    Mon pays sent bon le jasmin
    J'aimerais y retourner demain
    Les fleurs ne sont plus arrosées
    La terre rouge s'est refermée !
    La guerre assassine les innocents,
    Les vieux, les femmes et les enfants
    Et le ruisseau de ma jeunesse,
    Léger, danse avec ivresse

    Où es-tu passé, mon passé ?
    Le soleil se couche derrière les orangers
    J'ai peur d'oublier mes souvenirs
    Non, non, il ne faut pas mourir !

    Paroles J-C Brialy / Musique P Amoyel

     

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    Où es-tu passé mon passé ? C'est une question que je me pose quelquefois. La mémoire est  une obsession chez moi. Plus que la mémoire le regret de celle-ci. Je ne suis pas une personne particulièrement cafardeuse, mais je peux verser facilement dans  la mélancolie des souvenirs passés. J'aime la vie, le mouvement, l'idée que chaque nouveau jour offre un champ infini de possibilité. Mais je reste fidèle à ma mémoire et attachée à mon passé.

    Pour tout dire, j'ai du mal avec la fin : les souvenirs ce sont avant tout des choses qui se sont terminées, qui n'existent plus. On ne peut plus rattraper le passé, il est, comme dit la chanson, si loin et si près, et je ne peux le toucher.

    J'ai plus de 30 ans et cela fait bien 20 ans que j'attends de grandir, de devenir adulte. Plus petite, j'étais assez mystique, et je pensais qu'il viendrait un message d'on ne sais où, qui me dirait le moment venu, quoi faire, comment et pourquoi le faire. Et je prenais pas mal de choses au pied de la lettre. Je n'étais déjà pas très intelligente : je pensais que vers 18-20 ans, je deviendrais brusquement quelqu'un d'autre, une adulte portée vers son avenir, avec la maturité et la sérénité nécessaire à l'accomplissement de ce long chemin qu'est la vie.

    Mais non. Il n'y a jamais eu de message descendu des nuages, il n'y jamais eu cette transformation d'une enfant en une adulte accomplie. Il y a juste la même personne encore assez lucide pour comprendre que chaque moment qu'elle vivait, qui se terminait, était un morceau d'elle qui lui était arraché.

    Je n'aime pas le temps tel qu'on en a conscience, c'est-à-dire le temps linéaire, l'abscisse terne et trop simple. Je préfère m'accrocher à l'idée que le temps possède plusieurs dimensions. Je suis cataloguée comme littéraire (malgré mon amour des fautes d'orthographe...) mais les sciences physiques m'ont toujours attirés. L'étude de la physique est comme celle de la philosophie : un facteur essentiel de la construction de l'âme humaine.

    Le temps m'échappe, il file entre mes doigts, et ce qui est passé ne reviendra jamais. J'ai cherché des moyens de me rassurer, de trouver des réponses qui me conviennent. La lecture physique du temps que j'ai pu découvrir chez Einstein, Minkowski ou Planck a pu me donner un peu d'espoir d'un point de vue théorique, mais il n'en restait pas moins que le passé ne revient pas car je ne sais pas dépasser cette dimension linéaire. J'ai longtemps crû qu'en les lisant bien et consciencieusement, je pourrais comprendre ce que ces physiciens démontraient, et alors je serais assez maligne pour sauter dans une autre dimension du temps : quand je vous dis que je ne brillais guère par mon intelligence... Bref, j'ai fini par comprendre qu'en allant plus vite que la lumière j'arriverais à peine à retourner quelques secondes en arrières... Vanité. Je continue à creuser ces théories bien compliquées pour ma petite cervelle, mais en parallèle je me suis intéressée à la notion ésotérique et philosophique  du temps, avec des référents tels que Mircea Eliade, Zénon,René Guénon ou Bertrand Russel. Mais aussi intéressante que soient ces lectures (et franchement elles le sont !), elles ne m'ont jamais apporté la solution immédiate et concrète que j'attends : le moyen de rattraper ma vie dans tous ses moments particuliers qui me sont chers.

    Je pensais qu'être adulte c'était accepter de laisser les choses derrières soi, pour ne regarder que devant, ou tout au moins accepter sereinement de ne pas tout maitriser en ce domaine.

    Alors j'attendais que ça vienne, la sérénité, le renoncement. Mais le temps se contente de passer, avec lui les moments et les souvenirs, les sentiments, l'amour, la mémoire.

    Je ne suis plus aussi angoissée par le temps qu'à 17 ans, mais je reste dépitée par l'idée que je ne peux contrôler le temps. J'aimerais pouvoir sauter allègrement de l'année 1981 à 1992, revenir aujourd'hui et repartir en 1986. Pourquoi les choses se terminent-elles ? Pourquoi ne peut-on revivre éternellement nos moments préférés. Je ne renie pas l'avenir pour autant, parce que le passé a été un moment un avenir qui m'a offert de nouvelles joies.

    Je revois mon enfance, des moments d'incroyable insouciance, le soleil dans le jardin de mes parents, ma grand-mère, les oliviers et la colline qui grimpe vers Akbou.

    Mon passé c'est le ruisseau qui coulait derrière la maison, les expéditions avec mes cousins dans le verger, comme si c'était une forêt mystérieuse, le sommeil lourd de la sieste quotidienne, les premiers garçons, les lectures d'auteurs inconnus...


    Je voudrais qu'il n'y ait que des premières fois qui durent toujours.

     

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    J-W Godward - In the days of Sappho

     


    Pourquoi les choses doivent-elles se terminer ?


    Je voudrais revivre éternellement ces moments, l'enfance, mais aussi les découvertes faites à l'adolescence. Comment ressentir à nouveau le même émerveillement à la première lecture de Boris Vian, la poésie de Saint-John Perse ou Rimbaud. Même les premiers désespoirs me manquent, parce que je sais maintenant qu'ils sont définitifs. La mort de Tess dans le roman de Thomas Hardy, la lâcheté d'Angel Clare ne sont plus à redouter : j'ai eu l'impression de m'enfoncer dans un trou d'eau en terminant cette lecture. La fin d'un moment, encore une fois. Le premier amour, un été aussi tiens, aussi douloureux fut-il un moment, était aussi un instant de découverte de nouveaux sentiments, un brasier qui s'allume malgré soi.

    Comment tomber amoureux, aimer la même personne longtemps et longtemps, et renoncer à ce feu de la première fois ?Comment vivre en voulant les deux : garder cet amour le plus longtemps possible, et connaître encore et encore les affres d'une première fois, les regards qui se croisent pour la première fois, les mains qui se touchent enfin, et mon Dieu ce premier baiser qui vient m'exploser le cœur...Revivre cela c'est forcément renoncer à l'amour tranquille, à celui qui dure. Alors il reste les souvenirs si on ne veut pas détruire le présent. Mais comment toucher du doigt ce passé ? Le rappeler à soi par le jeu de la mémoire, aussi intense soit-elle, ne sert qu'à faire monter les larmes aux yeux, car les souvenirs ne sont que le cimetière constant de sa propre vie.

    Ce garçon qui me serrait dans ses bras à 17 ans, en me jurant m'aimer toute sa vie, n'existe plus. L'homme qu'il est devenu est un autre que lui. Les arbres du jardin qui nous faisaient des forêts, ne sont plus que des oliviers et des figuiers.

    Ma grand-mère est morte il y a quelques années. J'ai pour elle un attachement que l'on imagine facilement. Depuis son décès, je n'ai pas voulu remettre les pieds dans la ville de mon enfance : je ne suis pas allée à l'enterrement, je n'ai toujours pas visité sa tombe, 8 ans plus tard. Je ne peux pas. Si je vois la pierre avec son nom gravé, alors elle sera morte vraiment, et une partie de ma vie emportée avec elle. C'est puéril peut-être ? Je ne sais pas.

    Je vous dis tout ça ici, mais sinon, je le garde pour moi : je ne suis qu'une gentille fille marrante, un peu délurée et coquine, intelligente et rationnelle, sûre d'elle. Fantasque mais rassurante. A qui avouer tout ça sans le perdre aussitôt ?


    Les choses ne devraient jamais se terminer.


    Au fil du temps, je suis devenue de plus en plus matérialiste. Non par avidité ou bête consumérisme, mais par peur. Ce que je peux toucher du doigt continue d'exister. La satisfaction matérielle immédiate offre une certaine sécurité à mon âme, c'est comme un rempart à mes angoisses. Ma personnalité s'est dégradée avec le temps : je me suis mise à moins aimer les être humains, au profit des choses matérielles. Ma nature profonde est plutôt d'aimer les autres d'office, et de les laisser être ce qu'ils sont. Mais tenir aux gens c'est risquer le désespoir de les perdre. Alors un jour, il y a longtemps déjà, j'ai décidé un matin que je serais cynique et misanthrope. Le souci c'est que mon élan naturel me porte à aimer les gens. Je luttais donc avec moi-même pour devenir la plus cynique, la plus détachée, la plus inaccessible des femmes.

    Ce n'est pas bon de faire ça, car forcément un jour on arrive à son but et l'on est véritablement désabusée de tout. Je sais à merveille rompre les liens par un simple silence froid et provoquer l'inimité par une arrogance subtilement distillée. Tout plutôt que risquer d'être aimée : au moins je ne connaitrai pas la fin de cet amour ou de cette amitié heureusement évité par mes soins.

    Victor Hugo disait que les livres sont des amis froids et sûrs, je leur ai donné toutes mes émotions, mon plaisir, j'y ai trouvé un partage sans fin, un miroir aux multiples facettes pour mon âme. Et je me suis découvert des facultés incroyables au matérialisme immédiat : avec les livres, les chaussures, les vêtements, l'amour des belles choses, quelles qu'elles soient, je me trouvais des repères fixes, des choses à aimer durablement et dont la fin ne dépendrait que de moi. Amère illusion du contrôle de ses émotions. Je ne donnais ma foi et ma vie qu'à quatre personnes. Mais même en renonçant à tous les être humain juste pour être assurée qu'on ne me prendrait jamais ces quatre là, j'ai échoué. Deux d'entre elles connaissent des soucis de santé que je ne peux faire disparaître, et j'ai peur de leur souffrance, de les perdre. Je suis égotique, oui. Je ne pense qu'à ma propre angoisse en fait.

    La virtualité m'offrait une chance d'essayer de changer à nouveau, mais dans l'autre sens. Je me dis, sois toi-même, ceux qui t'aimeront sauront pourquoi et toi aussi, ainsi tu ne risque rien. Et surtout, vous qui lisez ces lignes, vous n'existez pas vraiment, je ne risque pas grand-chose à m'attacher à ce qui n'existe déjà pas, et qui ne peut donc se terminer. Mais je n'ai définitivement pas deux sous d'intelligence : même ce qui n'existe pas se joue de moi et cesse simplement, tout comme le reste.


    La vie est une traitresse car elle offre et reprend aussitôt


    Comment arrêter de vouloir ? Mon dernier vœu serait le renoncement, la fin véritable de tout espoir.

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    Ask me no more - Sir Lawrence Alma-Tadema
  • Bilitis

     

     


    Hello chaton : rapproche ta frimousse et lèche ta patte, aujourd'hui tu vas ronronner. Oui, tout les deux on va parler cul, sexe, love etc....

     

    Bon, je casse quand même l'ambiance de suite, je vais en fait essayer d'être sérieuse, voire chiante. Pas de toy boy dénudé ou de nymphettes en petite tenues... Enfin, je crois, mais s'il s'en glisse certain, je décline toute responsabilité !

     

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    Alors les bienheureux votants de l'éphémère sondage ont donc placé en tête de gondole le thème hétérosexualité, homosexualité et bisexualité. Parce que bon, tout de suite il leur faut du cul à ces obsédés, les délicates amours de vacances ou les romantiques premières fois, ce n'est pas in the mood. Je fais avec, en même temps j'avais qu'à pas proposer aussi.


    Alors le sujet tel que je l'entends, je ne le traiterai pas du tout d'un point de vue socio ou psycho ou scientifique, je n'ai aucune compétence pour ça (on se demande à quoi je sers même des fois ???) Bref la question que je me pose  est la suivante : ces termes là ont-ils vraiment un sens permanent pour chaque personne ? Se pose- t-on vraiment la question de son orientation sexuelle ? Oui, c'est un peu vague chaton, mais si tu veux bien, t'attends la suite.

    C'est délicat d'aborder ce genre de sujet sans parler de soi. C'est par essence un thème empirique.

    Bon, on va un peu parler de moi alors. Je ne me suis jamais posé la question de mon orientation sexuelle de manière claire. Je veux dire que j'ai toujours agit selon le moment, en écoutant avant tout mon cœur, comme dirait la grande philosophe de l'amour Brooke Logan (qui ne veut pas se remarier avec Ridge en ce moment !!!! Scoop !!!!!)


    Alors mon lapin d'Hasdrubal ne va pas mésinterpréter mes propos, et ne tire surtout pas de conclusions hâtives : contente toi de prendre mes propos pour ce qu'ils sont, le simple récit de quelques expériences.

    Encore un scoop digne de zone interdite : la plupart du temps la première relation sexuelle a lieu au lycée. Oui j'aurais pu faire journaliste sur TF1 ou M6 dans une autre vie.

    Il se trouve que j'ai eu l'insigne joie de faire TOUTE MA PUTAIN DE SCOLARITE dans un chaste institut de jeunes filles, style Couvent des Oiseaux.

    De 5 à 17 ans, je n'ai eu que des filles comme camarade de classe et de chambre. Les seuls hommes qu'on voyait, c'était les vieux barbons prof de dessin ou de biologie, ou bien l'abbé pour le catéchisme. Du coup, j'ai longtemps crû que les mecs c'était soit des vieilles choses toutes fripés, soit des obsédés du cul comme mes cousins : oui je n'avais pas un terrain d'investigation très intéressant, du moins pas avant mes 16 ans, où j'ai découvert l' Amour avec un grand D comme déception amoureuse de se faire cocu par un petit con avec la moitié de mes copine : mais ceci fera l'objet d'un autre post mon chaton, garde tes kleenex pour essuyer tes larmes de sang qui ne manqueront pas de couler alors.

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    Indice pour la suite....

     

    Et le cul, le sexe, t'entend-je hurler. Oh ça va, je fais ce que je veux avec mes cheveux mon cul mes post, j'y viens, t'affole pas.

    Bon, pénétrons vite la zone sensible : je suis une femme à peu près certainement fortement hétérosexuelle. Certes. Mais je suis également vaguement bisexuelle, disons avec une périodicité digne du 29 février : périodique donc.

    Revenons donc à nos joyeuses années 90, et à ma révolution sexuelle à moi que j'ai eu.

     

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    Encore un indice...

     

    La promiscuité au  pensionnat et les hormones de la puberté faisait que pas mal de petites amitiés particulières se nouaient. La majorité des filles n'allait pas plus loin que la pratique de gros câlins, et vas-y que je te prends dans les bras, que je te fais de gros bisous partout  etc.... Mignon, mais chaste.

    D'autres, alcool aidant, ou shit aidant, ou rien du tout aidant, allait plus loin.

    On a toutes joué à s'entrainer à embrasser sur la bouche avec la langue, histoire de ne pas être prise au dépourvu une fois en situation avec un garçon. Bref, avec une copine, un soir, ça a un peu dérapé, et mon Dieu c'était loin d'être désagréable. Je ne sais pas trop ce qu'on avait pu se dire sur le moment, mais je me souviens qu'on se faisait grave chier un soir, on était dans ma chambre, à écouter la musique en sourdine, vu qu'on était censée dormir. Je crois bien que je sortais avec mon fameux Cyril, mais genre on se faisait des gros bisous sur la bouche en gloussant comme des débiles. Et des fois Cyril essayait de toucher mes seins, ce qui n'était pas déplaisant, mais bon, il avait le romantisme d'un dolmen, et l'imagination d'une huitre.

     

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    Et donc je récriminais auprès de Julie-Anne, pendant qu'elle me parlait de son copain avec le même genre de propos. Bref, on se demandait  quand même si on embrassait si bien que ça, et voilà qu'on essaye l'une sur l'autre. Pas mal... Et je ne sais pas trop ce qui s'est passé, mais voilà ça s'est terminé en petite culotte à se rouler des pelles de folie en tripotant tout ce qui était tripotable. Bref, elle était quand même plus douée que Cyril.

    On a continué à voir des garçons au dehors du lycée, tout en se rejoignant quelquefois le soir pour le même type de séance, avec comme seul motif que c'était agréable. Pour quoi se priver dès lors ?? Mais sinon, on voulait se marier avec un beau garçon et dépenser tout son argent plus tard, sois en sûre. D'ailleurs je me suis mariée une fois et demi ( oui le premier ça comptait pour du beurre, un truc à la con à base de passion, de Roméo et Juliettisme à la noix, pour finalement se rendre compte que tiens je pourrais finir mes études aussi comme il a dit papa...)

    Bref, j'aime les hommes, pour plein de raison techniques que je te laisse deviner, mais au gré de ma vie, j'ai croisé des femmes qui ont eu raison de mon hétérosexualité : je ne réfléchis pas à la question en ce sens, c'est plus une histoire de désire et d'envie qui te submerge. Par contre étrangement, je ne suis jamais tombé amoureuse d'une fille, ni eu l'idée que ce genre de relation puisse être autre chose qu'une aventure éphémère et vouée au cul, amicalement, mais au cul. J'ai honte de le dire ainsi, mais j'ai toujours considéré ces femmes comme un accessoire de ma vie intime, une dose de piment, un plus que ne peut m'apporter un homme.

    Je dois avoir une nature très hypocrite dans le fond .Même si je ne m'en cache guère.

    En fait je pense que ces questions d'orientation sexuelle ne sont pas très intéressantes : on rencontre une personnalité et soit l'on a du désir, voire de l'amour, soit non. Ce n'est pas plus simple comme ça ??

    Je suis sûre qu'on a tous en nous une forme latente de bisexualité, et que c'est plus une question d'imprégnation sociale la façon dont elle se développe ou non.


    Sans te dévoiler plus de choses encore, pendant mon mariage il m'est arrivé de « tromper » mon époux avec des femmes. Bon, il faut dire que ma meilleure amie de toujours a fini par elle se mettre en couple avec une fille adorable, et ces connasses que j'adore ne fréquentent que des lesbiennes, alors fatalement, voilà, quoi...Oui je suis encore plus faux-cul que tu ne l'imagine : je ne suscite jamais la rencontre, elle arrive presque contre mon gré. Du moins c'est ce que je me dis.

    Je suis sûre d'une chose, je ne pourrais me passer des hommes, et des femmes non plus en fait. Zut alors.  Je ne les mets pas sur le même plan, mais le fait est que les deux me plaisent.


    Je suppose que nous avons tous en nous des vagues de désir plus ou moins consciente, qui nous pousse vers l'un ou l'autre sexe, ou les 2, et que l'on choisit de suivre ou pas.

    Finalement la seule réalité reste celle du désir assouvi.

    Et puis comme pour tout le reste de ma vie, je n'aime pas choisir. Choisir c'est renoncer. Choisir c'est la mort. Comme je ne peux me décider entre deux couleurs pour la même paire de chaussures,  je ne peux me décider à renoncer à l'un  ou l'autre sexe. C'est peut-être puéril, le refus d'être mature et adulte, la peur de la fin des choses certainement.
    Mais je vis mieux depuis que j'admets cela.


    Je ne te ne demande pas ton avis, on s'en fout.... Non j'rigole, vas-y lâche toi.

     

  • Pardon

     


    J'ai péché, j'expie. Comprenne qui pourra.

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    Roucasseries:

    1-C'est un type qui entre dans un bistro à Marseille, et il commande un pastis. Il boit son pastis et il demande :

    - Combien je vous dois?
    Le serveur répond :
    -Dix francs.
    -Dix francs! Oh fache de con! Ca a encore augmenté!
    - Ca n'a pas augmenté : c'est vingt francs assis en terrasse, quinze francs assis dans la salle, et dix francs debout au comptoir.
    Le mec fait :
    - Bon, le prochain je vous le paye cinq francs, vous me l'apporterez dans les cabinets et je le boirai sur une jambe.

     


    2-C'est deux Marseillais qui parlent, comme ça, dans un café; ils parlent beaucoup dans les cafés.
    Y en a un qui dit :
    - Oh putaing!Tiens, tu vois, pour être heureux dans la vie, c'est facile. Il faut une bonne santé et un bon travail.
    L'autre fait :
    - T'es heureux, toi, fache de con?
    - Parfaitement, fan de chichounette ! J'ai une bonne santé et ma femme un bon travail.

     

    Désolée.

     

    Revenez plus tard, les choses reprendront la normale, avec du cul, un peu, et des émotions beaucoup (ou l'inverse, on verra)

     

  • Bah il s'en passe des choses !!!


    Du n'importe quoi aujourd'hui. Je vais me refaire un pense-bête en fait. Juste pour me rappeler de la vacuité de certaines choses.


    L'exemple vient toujours d'en haut, n'est ce pas chouchou ? Mate moi donc ces beaux exemples.


    Evidemment the first, the only, the BFF of the Nain Vagal : Brice boutefeux Hortefeux, et ses super blagues pas racistes. Je te la refais pas, je crois que ça a bien assez buzzé autour de ce nouveau comique décalé. C'est pas la première fois que Brice se fait chopper les mains dans le pot de mélasse. Mais là le plus comique, si l'on peut dire, c'est la défense de Brice. D'abord il va dans tout les sens, en brouillant les pistes sur l'objet de sa délicate saillie, puis finalement tout ce qu'il trouve à dire, c'est « bouhhh les méchants internautes qui montent ne épingle une innocente vidéo sortie de son contexte »

    Mais bien sûr, le véritable problème, c'est le lynchage médiatique dont est victime Brice le gentil !


    Si t'as fini de consoler Brice la victime, tu pourras aller jouer à faire des doigts avec Eric Juda Besson. Encore un comique. Enfin, c'est lui qui le dit....

     

    Clique ici si tu veux voir.


    Et puis si t'es encore d'humeur rieuse, tu pourras rire avec Arlette chabot et Jean-Louis Borloo. Tu sais JLB, l'a mateur de J&B : bah oui en tant que Ministre de l'écologie il s'attèle au problème de la raréfaction de l'eau, en évitant d'en boire bien sûr. D'ailleurs, tu peux voir ses efforts à cet égard dans cette vidéo, que Dame Chabot voulait balancer à la poubelle, tu comprends dès fois que tu veuille monter en épingle ce petit instant d'ébriété... Vilain mesquin.



    Et sinon, le choc !!!! Anna nous a parlé de l'ineffable Olivier de Carglass, tu sais celui que t'as envie de passer en travers d ton pare-brise ? Et bah, maintenant il y  a Marc de Carglass ! Alors mate-moi le Marc :

     


    Il est pas un chouïa plus coquin que notre Olivier habituel ??? Oh la la, j'ai hâte de découvrir le prochain !

    Puis -je suggérer à la production de nous faire un petit « Josh de Carglass », avec Mister Hartnett ?? S'il vous plait ??


    Official : l'épidémie de grippe A/H1N1 a commencé aujourd'hui en France. J'ai un espoir, que ce soit la chienlit, la panique, avec des émeutes et tout, et comme ça on s'amuserait au moins un peu cet hiver.... C'est que je m'ennuie des fois à mon boulot.


    Tu vois le sondage ci-contre ? Non, ah bah normal, j'ai stoppé les votes ce soir !


    19.35% Le brasier des premières fois

    9.67% Les amours de vacances

    32.25% Hétérosexualité, homosexualité et bisexualité

    12.9% Le premier amour

    25.8% Un amour pour la vie ?


    Les centaines de milliers de votants ont donc privilégié le sujet sur l'hétérosexualité et compagnie. Tu auras donc ton texte à ce sujet demain.


    Bon, Après Mickael Jackson, Patrick Swayze, Filip Nicolic : les idoles de ma jeunesse tombent les unes après les autres.... A quand Mimi Mathy et Jauny Halliday alors ??? Hein ?? Quand ?????


    Je te laisse, j'ai plein de paires de chaussures à ne pas acheter, plein...