Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

jorge luis borges

  • C'est vendredi, quelle fatrasie !

    Bonjour vendredi et bonjour les aimables passants. Vous rendez-vous compte que l’on est presque fin mai, et que pas un fichu rayon de soleil ne daigne darder ses rayons sur Paris ? Du coup, ce weekend sera certainement encore une occasion de se replier vers un musée, une salle de cinéma, ou simplement vers son lit, avec un bon bouquin.

    En attendant, cela ne m’empêchera pas de partager avec vous quelques petites choses qui m’ont marquées les jours passés.

     

    Il y a eu ce reportage autour de Renaud, réalisé par Didier Varrod : Renaud on t’a dans la peau. C’est bien le cas chez nous, et mon petit garçon est aussi très fan des chansons de Renaud, elles le touchent beaucoup. Pour vous dire, ses deux préférées sont Hexagone et Laisse Béton. Mais dans l’ensemble il les aime toutes je crois. C’est une expérience de l’observer quand il écoute Renaud, du haut de ses dix ans, et qu’il me demande de temps en temps de lui expliciter un terme, ou qu’il pouffe quand il entend une grossièreté (alors qu’il déteste viscéralement quand n’importe qui d’autre au monde dit quelque chose de vulgaire ! Il faut le voir me gronder, mon fils, quand je sors des « putain fait chier » sans m’en rendre compte…)

    EMI_580717.jpg

    Bref, Renaud, un chanteur qu’on aimera toujours, et qui nous touche particulièrement. Manu, ou Mistral Gagnant, il y a plus d’une chanson chez lui qui me fait verser des larmes, de nostalgie, de tristesse, de bonheur aussi. Le reportage sera rediffusé le 29 mai à 23h15, si vous souhaitez regarder.

     

    Dans un autre registre, voici un projet graphique qui a retenu mon attention : une carte illustrée de ma bonne ville de Nantes, par Antoine Corbineau. C’est une jolie idée, d’autant plus réjouissante quand on connaît la ville. C’est amusant de refaire le parcours à travers ses dessins. Je me demande ce que Electra et Asphodèle pourrait en penser. Moi j’aime beaucoup en tout cas, et j’ai hâte que la carte entière m’arrive (et puis le tarif est très raisonnable pour un joli travail comme celui-ci.) Comme disait André Breton, Nantes est la capitale du monde, alors autant l’afficher chez soi :)

    Nantes-Illustrated-Map_Antoine-Corbineau_ZoomIV-550px.jpg

     

    Encore une petite chose que j’aimerais avoir très vite chez moi, c’est la nouvelle série de Moleskine, autour d’Alice au Pays des Merveilles. En bonne carneto-maniaque, je me penche toujours sur les éditions limitées de Moleskine. Pour parler encore de mon petit lapinou de fils, je ne vous raconte pas la bataille héroïque pour la garde du Moleskine Lego. (J’en avais acheté un second finalement, être égoïste à mon âge ce serait moche.) Donc voici Alice en nouvelle muse Moleskine, ce qui nous vaut également un très joli film hommage par Roger Wieland, une vraie merveille :

     

    Alice.jpg

    Sinon, ces carnets me servent essentiellement à faire des listes de tout et n’importe quoi, et principalement des bêtises qui me passent par la tête.

     

    Un projet qui est loin d’être une bêtise, c’est un travail fou, qui puise sa source à une autre folie indispensable, celle de Jorge Luis Borges. C’est la bibliothèque de Babel recréée sous nos yeux, un truc dans lequel je me suis perdu un petit bout de temps : je dois être folle aussi mais c’est addictif en fait. Et puis cela m’a redonnée envie de sortir mes vieux poches de Borges, ce qui en soi est une excellente raison de se perdre dans ce labyrinthe. Voilà, le site est un petit compliqué à raconter, le mieux c’est d’y aller, et de se laisser perdre de clic en clic. Si, si, n’ayez pas peur de perdre du temps, à quoi sert le temps si ce n’est à le perdre ?

    babel.png

    amazingtechnicolordreamgoat.jpg

     

    Pour finir, parlons quelques instants d’un autre fou que j’adore, Umberto Eco (vous aurez compris que comme Borges, il convient de lire TOUT ce que vous pouvez de Eco !) Là, c’est le journal El País qui nous offrait un article très intéressant autour d’Internet, de l’information et du journalisme, entre autre, forcément quand on interview Umberto Eco, ça ne peut être qu’intéressant ! L’article est en espagnol, pour ceux qui le parle, je vous engage vivement à lire cet article ! Sinon, moi j’ai été traumatisé de jalousie à la vue de la superbe et vaste bibliothèque personnelle de Eco, dont on voit un petit bout. Je vous laisse juger avec la photo :

    1427393303_512601_1427394237_noticia_normal.jpg

    C’est juste une bibli de fou, j’imagine les merveilles qu’il a du accumuler depuis des années ( quand je vous dit qu’il me faut bien 100m2 pour déambuler tranquille au milieu de mes livres, si j’avais l’espace et l’argent… #JeRêve)

     

    Enfin, ma petite thérapie musicale de la semaine, outre Renaud, bien sûr.

    musique thérapie.jpg


    podcast

    Allison Crowe - Hallelujah

     


    podcast

    Daniel Darc - Elégie #2

     

    Continuons de rêver, aux livres à lire, aux voyages imaginaires ou réels qui nous attendent, et tout simplement à ce weekend, avec ou sans soleil, je vous le souhaite doux et heureux.

     

    Tip du jour →Sagan.jpg

  • L'amitié, les feuilles, le vent... Et Borges

    La citation de ce jeudi concerne un sujet qui m'est cher : l'amitié. J'ai toujours eu un rapport distancié et parcimonieux, avec l'amitié. J’ai trois excellents amis, depuis l’adolescence, les mêmes, mais la vie nous a séparé géographiquement, et si notre amitié n’a pas souffert, il n’en reste pas moins que je me suis rendue compte que j’offrais peu d’occasion aux gens de « me mettre la main dessus » en quelque sorte, je les maintiens à distance, méfiante ou timide, parfois les deux choses en même temps.

    Je suis péremptoire, affirmative, toujours froide au premier abord. Si vous saviez ce qu’il y a derrière cette façade…

    Bref, j’espère en 2013 faire mien ces propos de Borges et cultiver un plus bel arbre, avec les feuilles de l’amitié qui y pousseraient.

     

    "Il existe des personnes qui nous rendent heureux dans la vie, par le simple hasard de les avoir rencontrées sur notre chemin. Quelques-unes parcourent le chemin en entier à nos côtés, et voient passer beaucoup de lunes, mais il en est d’autres que nous voyons à peine, d’un pas à l’autre. Toutes, nous les appelons amies, et il en est plusieurs sortes.

    Chaque feuille d’un arbre pourrait caractériser un de nos amis. Les premiers à éclore du bourgeon sont notre papa et notre maman qui nous enseignent ce qu’est la vie. Ensuite, viennent les amis frères, avec lesquels nous partageons notre espace pour qu’ils puissent fleurir comme nous.

    Nous en arrivons à connaître toute la famille des feuilles, nous la respectons et lui souhaitons du bien.

    Mais le destin nous présente d’autres amis, ceux dont nous ne savions pas qu’ils allaient croiser notre chemin. Parmi ceux-là, il y en a beaucoup que nous appelons amis de l’âme, du cœur. Ils sont sincères et vrais. Ils savent lorsque nous n’allons pas bien, ils savent ce qui nous rend heureux.
    Parfois un de ces amis de l’âme étincelle en notre cœur, nous l’appelons alors ami amoureux. Il met du brillant dans nos yeux, de la musique sur nos lèvres, fait danser nos pieds et chatouiller notre estomac.

    Il existe aussi des amis d’un temps, peut-être de vacances, de quelques jours ou de quelques heures. Pendant ce temps où nous sommes à leurs côtés, ils s’habituent à mettre de nombreux sourires sur nos visages.

    Parlant de près, nous ne pouvons oublier les amis lointains, ceux qui se trouvent au bout des branches et qui, lorsque souffle le vent, apparaissent d’une feuille à l’autre.
    Passe le temps, s’en va l’été, l’automne s’approche et nous perdons quelques unes de nos feuilles, certaines naîtront lors d’un autre été et d’autres restent pendant plusieurs saisons.

    Mais ce qui nous réjouit le plus, c’est de nous rendre compte que celles qui tombèrent continuent d’être proches, en alimentant notre racine de joie. Ce sont les souvenirs de ces moments merveilleux lorsque nous les avons rencontrés.

    Je te souhaite, feuille de mon arbre, paix, amour, santé, chance et prospérité. Aujourd’hui et toujours… tout simplement parce que chaque personne qui passe dans notre vie est unique. Elle laisse toujours un peu d’elle-même et emporte un peu de nous. Il y a celles qui auront emporté beaucoup, mais il n’y en a pas qui n’auront rien laissé.

    C’est la plus grande responsabilité de notre vie et la preuve évidente que deux esprits ne se rencontrent pas par hasard."

    Jorge Luis Borges

     

    borges.jpg


  • Il n'est pas nécessaire de construire un labyrinthe quand l'Univers déjà en est un

    Jorge Luis Borges nous donne le titre du jour, il a tellement raison...

     

    Cet été semble dévolu aux labyrinthes administratifs en tous genres… Certaines administrations, que je ne nommerai pas par lâcheté (et parce que je travaille pour l’une d’entre elles…) font figure, véritablement, de Bouche de l’Enfer. Oui, rien que ça… Buffy aurait beaucoup à faire par ici… Arriver à 9h, heure d’ouverture, et se rendre compte qu’il y a déjà 97 personnes devant soi.

    Voilà.

    Ipod branché, roman léger en main, barre de céréales, tout est ok. Je plonge, sans savoir quand la Bouche de l’Enfer me recrachera à la lumière du jour….

    Du coup, quand je rentre chez moi, je suis une sorte de légume tout mou, qui n’aspire qu’à une chose : oublier que le formulaire R5687 est préalable à l’obtention du formulaire G3423, lequel servira à obtenir le sésame, à savoir le formulaire A2331 qui me permettra d’obtenir…D’obtenir quoi déjà ? Je ne sais même plus… La quête du bon formulaire au bon guichet devient une aventure donquichottesque, mais je n’ai même pas de Rossinante ni de Sancho Pança pour me tenir compagnie. Et au bout, tout ce que j’aurai, ce ne sera pas l’équivalent masculin de Dulcinée du Toboso, mais tout juste un papier attestant de mon identité non frauduleuse, bien que née à l’étranger, vilaine que je suis….

    Pauvre légume tout mou qui n’aspire qu’à oublier ces formulaires, qui finissent tous par se mélanger dans mon cerveau alangui…

    Pourtant j’en aurais des choses intéressantes à faire pendant mes RTT, je veux dire à part hanter ces labyrinthes administratifs... Je pourrais aller chez le coiffeur, voir si un léger éclaircissement de mon châtain naturel me siérait ? Je pourrais aussi reprendre un peu la natation, histoire de vérifier que je ne sais toujours pas nager, mais tout juste éviter de me noyer… je pourrais également rêver à mes vacances… Ah, les vacances, le repos, la pièce blanche, toute blanche….

    En attendant, je tumblr. Quoi donc ??? Je tumblr… Du verbe tumblrer. Tu ne connais pas ? Normal, ça existe pas je crois…En gros je poste des photos, des poèmes, des trucs sur mon tumblr, là… ça m’occupe, ça me vide l’esprit de tous ces formulaires à fournir… J’aime bien, c’est comme un album fourre-tout, rempli de ce qui me plaît. Ça ne te tente pas toi ??

    Sinon, mes lapins du Guatemala, n’oubliez pas le challenge Daphné Du Maurier, click click là. J’ai rajouté des participants et des participations. Je ne suis pas à l’abri d’un oubli, donc si je ne t’ai pas cité, toi ou ton texte, merci de me le signaler !!!