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  • Trop aboyer fatigue les oreilles les plus attentives


    Le Grenelle de l'environnement c'est je crois un des concepts qui me sort le plus par les yeux.

    Précisons avant que de polémiquer. J'aime la nature, les animaux, même en dehors de mon assiette et je trouve que c'est vachement cool d'avoir une calotte glaciaire et des forêts vierge à droite à gauche, ça me permet de rêver à d'éventuels voyage.

    Voilà, les oiseaux qui chantent c'est mignon, j'ai envie de pleurer quand je vois une biche (oui, c'est la maman de Bambi) et le cerf qui brame au clair de lune ça m'arrache des larmes de sang parce que ça me rappelle un magnifique poème d'un auteur peu lu, poème lu au primaire, mais qui m'obsède depuis :


    La biche brame au clair de lune
    Et pleure à se fondre les yeux :

    Son petit faon délicieux
    A disparu dans la nuit brune.

    Pour raconter son infortune
    A la forêt de ses aïeux,
    La biche brame au clair de lune
    Et pleure à se fondre les yeux.

    Mais aucune réponse, aucune,
    A ses longs appels anxieux !
    Et, le cou tendu vers les cieux,
    Folle d'amour et de rancune,
    La biche brame au clair de lune.


    Maurice ROLLINAT, Les Refuges

    night.jpg

     


    Ceci posé, le postulat de départ est donc « j'aime la nature et je veux la préservation de la Terre et tutti quanti ».


    Et aussi note le tout de suite mon biquet, cette note sera en deux parties : une partie qui t'explique pourquoi le mot écologie me sort par les yeux, et l'autre partie où je retourne élégamment ma veste Hugo Boss Woman, collection hiver 2007.


    Donc au début, je vais te dire un truc simple : je ne suis pas écologiste. Tu t'en fous ? Moi pas, je te rappelle qu'on est ici essentiellement pour parler de moi.

    En fait cette note me trotte en tête depuis bien longtemps, mais je la repoussais, par politiquement correctisme acharné.

    Depuis, il y  a eu le matraquage du film de Yann Artus Bertrand, Home, les bouquins dédiés, le Grenelle, tout ce qui a trait au développement durable, bref c'est l'overdose me concernant. Et maintenant la taxe carbone.


    Je ne dirais même pas ce que je pense de tout ça de manière profonde et argumentée. Je pointerais juste de choses qui me tiennent à cœur.

     

    D'abord j'en ai plus qu'assez de la politique de culpabilisation qui est en œuvre. Nous sommes tous, simples citoyens responsable et coupable de l'état catastrophique de la Terre, par le simple fait d'exister et de consommer. Certes, j'en suis d'accord. Mais la façon peu pédagogique d'aborder ces questions a plus tendance à me hérisser le poil, qu'à me donner envie de changer. D'abord parce que l'exemple ne vient pas d'en haut, comme il devrait. Ne serait-ce que ces histoires d'empreintes écologiques, celles des grands de ce monde donneurs de leçons et moralisateur, est abominable, d'Albert 2 à Nicolas Hulot, en passant par le Nain Vagal. Il est facile d'en convenir.

    Mais surtout, la seule façon que ces personnes ont de s'adresser à leurs concitoyens, c'est par la culpabilisation et par la sanction. Uniquement la sanction.


    Pire quand il y a des initiatives autre que la simple sanction, comme la recherche de solutions alternatives, on tombe alors dans un pathétique ethnocentrisme, un tropisme tout européen, blanc, consommateur (dans lequel je m'inclus !)

    Tu veux un exemple : l'alternative au pétrole pour les bagnoles, on pense carburant écologique. Ça semble bien comme ça sur papier, utiliser des matières végétales pour faire fonctionner nos bagnoles. Oui. Mais ces ressources végétales qu'ont cultive pour du bio carburant, sont autant de nourriture qu'on retire aux Pays en voie de développement, de la bouche de leurs enfants. Je ne te parle même pas des malheureux qui crèvent déjà de faim ! Non, il s'agit des céréaliers qui changent la destination de leurs production, la mettant à l'export, dans ce nouveau marché à la hausse que sont les bio carburants.

    Bref ce n'est pas si simple, et j'aimerais quand on parle d'écologie, que toutes ces questions de globalisations des choix soient aussi abordées.


    Maintenant, retournage de veste, en toute élégance qu'on a dit !


    Avant que d'entendre des cris d'orfraie sortir de ton mesquin gosier, sache que je pense avoir au quotidien conscience de la nécessité d'une nouvelle façon d'appréhender mon environnement et ses ressources. Eteindre la lumière, ne pas utiliser ces saloperies de lingettes jetables pour un oui ou pour un non, tenter de m'éduquer encore à de nouveaux gestes de ce type, c'est une réalité.

    Je sais qu'il y  a urgence, mais je pense aussi que les solutions n'ont pas encore été proposées pour que cela change vraiment. Il y a surtout un effet de saupoudrage, de poudre aux yeux.

    Tu me diras c'est déjà ça ? Non, il ne faut jamais se contenter de ce qui existe déjà, sous prétexte que cela pourrait être pire.

    Alors en attendant, à part chouiner dans mon coin, je n'ai pas plus d'idée à te proposer.


    A part peut-être aller trainer avec mes nouvelles copines : les Angry Green Girls.

     

    Angry-Green-Girls.jpg

     


    J'adore leur leitmotiv: hot, green and shameless !


    Clique là, tu verras leur site, j'adore, et il y  a plein d'info et d'idées pour être so green and so sexy !


    Tout n'est jamais perdu !


    Bisou mon colibri des mers du sud !

     

  • Vivre, c'est s'obstiner à achever un souvenir

     

    J'avoue tout, je n'ai pas eu le temps de finir mon histoire originale pour le jour spécial classement miko, mais à la place je vous propose un merveilleux poème de René Char. Poème qui me fait penser à la plupart d'entre vous, alors ça me va, et je vous laisse le lire, j'espère avec plaisir !

     

     

    Le Marteau sans maître, 1934

    In Commune présence


    Tu es pressé d'écrire,
    Comme si tu étais en retard sur la vie.
    S'il en est ainsi fais cortège à tes sources.
    Hâte-toi.
    Hâte-toi de transmettre
    Ta part de merveilleux de rébellion de bienfaisance.
    Effectivement tu es en retard sur la vie,
    La vie inexprimable,
    La seule en fin de compte à laquelle tu acceptes de t'unir,
    Celle qui t'est refusée chaque jour par les êtres et par les choses,
    Dont tu obtiens péniblement de-ci de-là quelques fragments décharnés
    Au bout de combats sans merci.
    Hors d'elle, tout n'est qu'agonie soumise, fin grossière.
    Si tu rencontres la mort durant ton labeur,
    Reçois-là comme la nuque en sueur trouve bon le mouchoir aride,
    En t'inclinant.
    Si tu veux rire,
    Offre ta soumission,
    Jamais tes armes.
    Tu as été créé pour des moments peu communs.
    Modifie-toi, disparais sans regret
    Au gré de la rigueur suave.
    Quartier suivant quartier la liquidation du monde se poursuit
    Sans interruption,
    Sans égarement.


    Essaime la poussière
    Nul ne décèlera votre union.

     

  • Qui sait si l'homme n'est pas un repris de justice divine ?

     

    Question aimablement posée par Victor Hugo.

    Ce qui arrive à Roman Polanski fait couler beaucoup d'encre. Notre génial cinéaste s'est fait pincer en territoire helvétique, en vertu de l'application d'un mandat d'arrêt international, lancé contre lui il y  30 ans, suite aux relations sexuelles qu'il avait eues avec une mineure de 13 ans.

    Sur le fond de l'affaire, je ne m'exprimerai pas, d'abord parce que je n'ai pas plus de légitimité que ça pour le faire, surtout, je n'ai pas vraiment d'opinion, et puis j'aime sa filmographie (quoi, rien à voir ??)

    Bref, pour des détails juridico-juridique, je vous conseille le site de l'excellent  Gilles Devers, par exemple.


    Non, ce qui m'interpelle c'est le barouf et l'agitation qui a pris Notre Cour. Ainsi, tous, du Ministre des Divertissement à Notre Royal Nain Vagal, la geste est unanime pour réclamer la libération de l'artiste humilié.


    Chouette, cool. Nos Grands se font du mouron pour nos augustes concitoyens emprisonnés de par le monde.

    On entend fuser du gouvernement et des médias les mots de non-droit, de honte, de traquenard. On crie au scandale, les faits sont passés depuis si longtemps, les protagonistes ont changé.

    Le Ministre de l'Amusement nous signale là le visage d'une Amérique honnie, qui n'est pas la gentille Amérique qu'on aime d'habitude (enfin, moi si je commence à répandre mon fiel anti américain primaire, le Frédo il va avoir une crise cardiaque). Et puis tous en appellent à la générosité, à la raison, à l'art.

    Cool.

    Ça me rappelle le bazar fait autour de la délicieuse et chaste Ingrid Betancourt.

    Et puis le bazar autour de l'innocente et délicieuse Florence Cassez.

    Et puis le bazar autour de nos amis de l'Arche de Zoe.

    Bref que des gentils innocents, ou simplement d'aimables égarés, que le Nain Vagal s'est fait un devoir de ramener à la maison, tant que faire se peut, et avec des succès aléatoire.


    De quoi je me mêle !!!! Bordel !!!


    Qui on est pour indiquer aux autre Nations comment juger et comment user de leurs procédures et législations ? Tropisme européen. Point.

    Mais tropisme d'autant plus mal venue, que quand il aurait sied au Nain Vagal d'user de son influence pour protéger d'anciens criminels repenties ou simplement malade, là il merde. Grave même.

    D'abord en rompant avec les engagements de François Mitterrand quant à l'accueil des ex-terroristes d'extrême gauche, réfugiés en France alors dans des conditions assez spécifiques.

    Ainsi de Cesare Battisti ou de Marina Petrella. Là, la voix du Nain s'élevait pour clamer le respect des procédures étrangères, que la France n'avait pas à juger.


    Alors 2 poids 2 mesures ? Oui assurément.


    Je serai le Nain Vagal, j'en appellerais au Vieux Campeur de Tripoli pour punir nos amis Suisses de leur insolence ! Peut-être que Cécilia  a gardé des contacts avec notre cher Kadhafi ?? Ça vaudrait le coup de lui proposer une nouvelle mission en terre Libyenne. Entre ex-époux, on peut se rendre ce genre de services, non ??

     

  • Qui on épouse n'a pas d'importance...

     

    ...Le lendemain matin on trouvera toujours quelqu'un d'autre.


    Il était lucide ce cher Samuel Rogers !


    Salut mon loupiot, ma loupiote : une nouvelle femme se présente devant toi ce jour.


    Oui j'ai changé.


    Comme le Nain Vagal.


    Rassure toi, je plafonne toujours à 1 mètre 60 (mais moi c'est à plat ^^) et je ne me suis pas fait refaire la poitrine cette nuit. Non, je suis une nouvelle femme qui décide de prendre à bras le corps sa vie... Enfin sa vie technologique.

    C'est déjà bien, non ??

    Ca veut dire que je vais enfin faire ces trucs que j'annonce à tout va pour mieux les éviter.


    Je vais enfin me décider pour un agrégateur de flux, et me taper l'intégralité des flux à rentrer, humm joie et bonheur... J'avais commencé au boulot cet été, mais j'ai été interrompue par de viles considérations d'ordre professionnel.


    J'ai commencé à noter tout mes numéros de téléphone sur un calepin, histoire de ne pas pleurer misère la prochaine fois que je perds mon téléphone.

    J'ai reformaté 2 fois mon disque dur, et là je vais tout remettre dedans Spike (je te rappelle que Spike c'est mon ordi mimi), donc je vais devoir transférer de mon disque dur à Spike les logiciels, fichier photos, films etc... Je frémis d'avance...

    Et puis bon, comme ma vie est super passionnante en ce moment, sache que je réfléchis à la tournure de ce blog. Enfin, ne nous emballons pas. Disons que je me suis dit que ça partait un peu dans tout les sens, et ça aurait tendance à me plaire comme ça. Un peu de légèreté, un peu de sérieux, de la grelucherie rose bonbon, de la soupe musicale, quelques bouquins et puis surtout de la bonne humeur.

    Mais le fait est que j'ai une frustration dont je vais te faire part mon hamster des îles : j'adorerai être prise au sérieux pour ce que j'écris. Tu sais bien, être de ces péquins dont l'avis est intéressant, un blogueur sérieux quoi... Et oui, je suis faible... j'ai honte. Mais je te l'avoue, alors pardonne moi, fais pas ta pute.

    En même temps, je me dis que je fais ce que je veux, et que l'essentiel est d'être en accord avec soi-même. C'est mon côté prétentieux (ou mégalo), j'aime qu'on m'aime pour des trucs chiants et sérieux.


    Bref mon cerveau ne sert à rien qu'à cogiter sur des trucs débiles.


    Heureusement la fabuleuse Noisette me donne l'occasion de m'exprimer sur un sujet tabou.

    En fait, elle a lancé un tag, que je reprends donc, hein ma Noisette, le tag de « c'est quoi le premier truc que tu fais le matin ? », en photo.


    Alors déjà voilà ma participation :

     

    SN152469.JPG


    Oui, je me brosse les dents.

    Impératif.

    Je t'entends petit mesquin sournois, non mon haleine est always fresh as mint, mais c'est comme ça, j'ai la phobie du matin.

    Koikecé ?

    Approche toi, écoute, et promets de ne pas te moquer, sinon je te bannis à vie de ces lieux...


    Alors voilà, je ne sais pas pour toi, mais le matin en général, on se réveille tout chiffonné du sommeil, la trace de l'oreiller so sexy sur la joue, le cheveu en bataille (et fontaine), la bouche sèche, et les yeux tout fripés aussi. Et je ne sais pas pour toi, mais moi je n'assume pas quand je ne suis pas seule. Alors quand il m'arrive de partager la couche du petit prince des collines (ou de Candy, rappelle toi qu'on mange à tous les râteliers ici) ; et bah le matin c'est  toute une aventure. Il faut impérativement que je me lève avant le chanceux qui dort à côté (non, il a vraiment de la chance s'il dort avec moi, je t'expliquerai un jour pourquoi), donc je dois me lever avant.

    Pourquoi ????? t'entends-je beugler ?? Déjà ne crie pas si fort, ça me donne mal au crâne malpoli.

    Et bah comme ça, j'ai le temps de me laver, de me coiffer, de me maquiller même des fois, et de me brosser les dents (ce dernier point nous ramenant au tag de la fabuleuse Noisette).

    Quelquefois, j'aimerais que le gagnant du loto qui dort encore dans le lit en fasse autant, mais bon, je suis tolérante avec les autres.

    C'est certainement stupide comme habitude, et je devrais savoir lâcher prise. Certes.

    Mais j'ai été traumatisée. Si, si, je le jure. Là si tu esquisses l'ombre d'une moquerie, je viens moi-même te briser les articulations, à l'ancienne, à coup de maillet....

    J'ai été traumatisé par Abby Fairgate Cunningham Ewing Sumner, oui mon héroïne adorée de Côte Ouest. Celle qui a réussi à piquer Gary à Valène, et Greg à Paige, autrement dit un modèle pour moi.

    Jamais Abby ne se laissait voir naturelle au réveil par un homme, jamais ! Et mon Dieu la pauvre fillette que j'étais en a subit le traumatisme, et je ne peux  me résoudre à trahir Abby et ses principes.

    Voilà, tu en sais un peu plus sur moi, et c'est pas joli joli.


    Sinon, t'auras compris que le tag doit tourner, et ici c'est comme à l'armée : je désigne comme volontaire Kahlan et Angie. Ne me remerciez pas les filles, c'est juste par amour.


     

    Je te laisse avec Lady Gaga, oui elle aussi je l'aime. Et si tu es sage, demain je t'explique pourquoi je veux me marier avec Lady Gaga et Kanye West. Oui les deux.

     

     

     

  • L' Homme est une création du désir, non pas une création du besoin


    Si c'est Gaston Bachelard qui le dit, qui suis-je pauvre mortelle insignifiante, pour le contredire ? La philosophie m'est toujours d'un grand secours, n'est-ce pas formidable ??


    Oui, pour ça :

    balmain.jpg
    Le jean !!!!


    balmainn.jpg
    Le jean !!! Encore !!!

    longchamp.jpg
    Ou celui-ci:

    sac.jpg
    Ou celui-ci aussi:

    wang.jpg



    Rassure-toi mon agneau des steppes, cela reste au stade du désir. Et puis comme dit ce casse-pied moralisateur d' Epictète « ce n'est pas par la satisfaction du désir que s'obtient la liberté, mais par la destruction du désir. » On voit bien qu'il ne connaissait pas le boulevard Haussmann lui, une toge, une paire de spartiate (quel avant-gardiste cet Epictète) et hop on va réfléchir sous l'olivier le plus proche.



    Le souci, c'est qu'il n'y a pas beaucoup d'oliviers dans mon quartier.