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  • Je n'aime pas les vacances # 1

     

    Aujourd’hui, poste à greluche, car j’en suis une un peu trop souvent.

     

    Au début je voulais vous parler de mes vacances : oui je suis en vacance aujourd’hui. Pour 10 jours encore.

     

    Limite, c’est trop.

     

    Je n’aime pas les vacances : oui tu ne rêves pas. Attends, je n’ai pas dit que je voulais travailler 24h sur 24 !

    Non, c’est plus compliqué que ça : n’oublie pas que je suis une femme subtile et compliquée.

     

     

    Bref, j’ai bien écris un texte à ce sujet, avec de la chanson à kleenex, et une boite de lexomil fournie gratuitement à chaque lecteur, mais je le publierai plus tard (stratégie marketing légèrement dévoyée mais qui peut fonctionner encore chez certains).

     

    En attendant de pousser mon lectorat famélique au suicide, et de perdre ainsi le peu d’audience que l’écrivain frustrée et mégalomane que je suis guette chaque jour, je me dis « fais ta greluche, façon, ce n’est pas à tes collègues monomaniaques que tu vas adorer montrer tes fringues »

     

    Oui je me parle parfois, j’avoue être assez sciée par la qualité de mes réflexions, et la justesse de mes propos. Ce qui fait que la plupart du temps, je me rends à mon avis.

     

     

    Mon chouchou, j’aime m’habiller : reconnaît qu’en ces temps de retour à un moralisme galopant, c’est une chance que de ne point aller nue.

     

    Et oui, je ne suis pas tout le temps comme sur la bannière, quoi qu’en pense ces coquines de Kielut, Angélita ou Sylvie.

     

    La plupart du temps je mets autre chose qu’une culotte et une paire d’escarpins : moralisme et pudibonderie sont vraiment les plaies de notre société, mais que veux-tu, nous ne ferons pas la Révolution en un jour

     

     

    [Intermède philosophie de comptoir à la André Comte-Sponville : il est important pour chaque citoyen de comprendre qu’il est le centre de la démocratie et l’élément moteur de la république. Voter est un acte fort, mais on peut s’engager de multiples façons. 2012 n’est pas bien loin  mon lapin]

     

     

     

    Voilà donc : la semaine dernière je recevais des copines à dîner, d’où la nécessité de trouver une tenue adéquate : oui je trouve des excuses partout, pour tout.

     

     

    Caroll et A.P.C ont parfaitement fait l’affaire !

     

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    Caroll

     

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    Idem
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    Pareil
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    Ainsi que.

     

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    Jupe APC Madras
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    Et le haut qui va bien avec, APC Madras aussi.

     

     

    Bon, comme j’ai décidé de me faire plaisir, je me lâche, en te présentant mon amoureux n° 14, il est très bien classé au top 100 de mon cœur, même si je suppute que la petite culotte là-haut ne lui fasse aucun effet, ou moins que le boxer Calvin Klein de Monsieur O. Hélas.

     

    Mais il est canon, ce minet, alors je ronronne sans bouder mon plaisir :

     

    Thierry Amiel, sors nous un autre disque bordel au lieu de rabattre ta mèche de minet (ça je peux le faire pour toi, si tu veux une assistante) !

     

     


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    Et pour ceux qui veulent poursuivre dans le domaine de la philosophie, mais avec de grands textes, Thierry possède cette qualité merveilleuse de s'appeler Amiel, comme mon philosophe préféré: Henri-Frédéric Amiel, encore un suisse !
    Sekhmet, Angie, la Suisse est vraiment l'autre pays de mes coup de coeur !
    Bonne journée :)
     

  • La mécanique du coeur

    Poursuivons notre recherche d’un petit livre pour notre ami aoûtien.

    Faisons un retour en terre française, avec un auteur inattendue. Inattendu pour moi en tout cas.

     

    Comme d’habitude, en faisant les courses alimentaires au Carrouf’ du coin, je fais un crochet nécessaire et vital par le rayon livres.

     

    Passé les piles dédiés à l’inénarrable Marc Lévy (si il pouvait arrêter de narrer, par contre, hein, Marc si tu nous entends, merci bien), je me heurte à la partie Harlequin du rayon ! Mon cœur accélère. J’entends une voix qui me dit vas-y prends moi. Nooon Océane, tu en as déjà 3, stop, ca suffit !

     

    Difficilement ma main relâche «la tentation de Lady Blanche ». Les regrets m’habitent déjà.

     

    Un peu plus réveillée, je continue mon tour et je tombe sur un petit livre dont la couverture me ravit le cœur. Le voici :

     

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    Photo pourrie: on s'y habitue, hein ?

     

    La mécanique du cœur, de Mathias Malzieu. Alors Mathias, c’est le chanteur du groupe Dionysos, que j’ai connu avec cette chanson, song for a Jedi. Mais ils ont encore plein d’autre titres très sympa, Tes lacets sont des fées, Tais-toi mon cœur etc…

     

     

     

    J’ignorais que Mathias Malzieu s’était essayé à l’écriture, alors je me suis emparée de ce petit bouquin de poche.

    Je vous colle le résumé du quatrième de couverture :

     

    Edimbourg, 1874. Jack naît le jour le plus froid du monde et son cœur en reste gelé. Mi-sorcière mi-chaman, la sage-femme qui aide à. l'accouchement parvient à sauver le nourrisson en remplaçant le cœur défectueux par une horloge. Cette prothèse fonctionne et Jack vivra, à condition d'éviter toute charge émotionnelle : pas de colère donc, et surtout, surtout, pas d'état amoureux. Mais le regard de braise d'une petite chanteuse de rue mettra le cœur de fortune de notre héros à rude épreuve prêt à toit pour la retrouver, Jack se lance tel Don Quichotte dans une quête amoureuse qui le mènera des lochs écossais jusqu'aux arcades de Grenade et lui fera connaître les délices de l'amour comme sa cruauté.

    Divine surprise ! C’est un véritable conte à l’ancienne, avec un univers enchanté, des personnages extraordinaires, des situations périlleuses, et un périple initiatique vers le véritable Amour !

    Je ne sais pas si c’est l’effet surprise de l’auteur qui m’a emballé à ce point, ou si c’est uniquement le talent, mais peu importe. Mathias Malzieu crée de toute pièce un récit fantastique qui met en lumière la part fragile que nous avons tous en nous. Ce cœur que l’on doit remonter, à la mécanique si délicate, c’est notre cœur.

    On brûle avec Jack au feu de la première fois : ce regard qui croise le notre et qui ensorcelle. La poésie de l’histoire peut peut-être faire sourire, mais quel mal y a t-il à parler d’amour avec intensité ?

    Cette histoire est le chemin sombre qui serpente dans nos cœurs à la recherche d’une petite flamme.

     

  • Je m'ennuie au bureau des fois

     

    Hello les lapins :

     

    C’est ma journée préférée : lundi, le retour au bureau ! Yeaaaaahhhh !

     

    Mais si ! Pourquoi ? Ce n’est pas crédible ?

     

    Dis-moi alors où, ailleurs qu’au bureau, tu peux tranquillement mettre à jour ton agrégateur de flux, à l’abri derrière un écran 24 pouces, sans se soucier des collègues partis en vacances ?

     

    Et puis j’ai une liste de tag à faire qui est assez mastoc, donc de la tranquillité il m’en faudra aujourd’hui.

     

    J’entends des voix grincer « et ton professionnalisme alors ???? » Pffff bandes de vautours prêts à mettre à bas mon intégrité professionnelle ! Je suis écœurée !

    Sache, malotru, que je prends sur mes temps de pause : oui je me sacrifie pour toi !

     

     

    Quand tu auras fini d’insinuer que je ne fiche rien au travail (comme toi qui me lis en quelque sorte), tu pourras piocher plus bas une idée bouquin pour la plage si tu es aoûtien, ou pour chez toi si ta vie sexuelle n’affole pas les scénaristes de Marc Dorcel.

     

     

    Comme j’ai la fâcheuse maladie dite de la « collectionite aigüe », j’ai acquis le dernier opus de la célèbre accro du shopping : cette fois elle s’est reproduite avec Luke.

     

     

    Je ne te cache pas que ça ne provoque plus chez moi le fol enthousiasme du début. Ok, ça n’a jamais provoqué de fol enthousiasme. Mais il y avait quand même des passages nombreux à faire rire un éléphant !

     

     

    Mais au fur et a mesure de l’avancement de la série, je ne peux pas m’empêcher de voir comme simplement des prétexte à surfer sur la vague du succès, que véritablement une idée nouvelle qui s’impose à tout écrivain.

     

    Mais bref, il parait que je suis une langue de pute, alors…

     

    Quand même, après celui-ci ; j’attends avec impatience « l’accro du shopping devient lesbienne », « l’accro du shopping passe son permis », « l’accro du shopping prend sa carte à l’UMP », bref j’ai plein d’idées, si l’auteur souhaite me contacter, on en reparle !

     

     

    Alors dans cette nouvelle histoire Becky Bloomwood est enceinte, et évidemment claque des tonnes de frics pour l’arrivée du grumeau. Elle vire son gynéco de famille (ça existe ça, drôle de concept ? Mais passons…) pour engager ze gynéco of ze stars and ze mannequins.

     

    accros.JPG

     

    Et tu sais quoi ? Comme par hasard c’est l’ex de son mari, et cette ex est évidemment toujours amoureuse de Luke et c’est qu’une vilaine méchante qui va faire pleurer Becky, hou la grosse vilaine. Mais tu t’en doutes, et je ne fais pas de révélations fracassante : tout est bien qui fini bien.

     

    C’est gentil, c’est pas fin, mais ça se lit sans faim (référence inside, sauras-tu la retrouver ?) Vraiment il n’y a pas grand-chose d’autre à dire. Désolée.

     

    Et puis je te rappelle que je suis au bureau : me faire chopper en train de disserter sur Becky Bloomwood, alors que je me promène ostensiblement avec "Crime et Châtiment "  en allemand, ça me ferait mal.

    Oui je lis un écrivain russe en allemand, c’est tout un concept, ne me remercie pas de ce moment de bonheur, c’est cadeau chéri. Je ne parle pas russe, et je fais ce que je veux.

     

     

    La suite : toujours chez nos prolifiques amis Grand-Briton. Nicci French est le pseudonyme d’un couple tellement amoureux qu’ils ont trop bien fait l’amour, alors ce n’est plus un challenge digne d’eux. Du coup ils font comme moi, ils écrivent.

    Non, je te rassure, j’ai des ressources insoupçonnées : maintenant je fais l’amour en parlant allemand. Vivement que j’apprenne le russe.

     

    Par contre, tu vois, Nicci et French ont moins l’esprit de challenge que moi, alors ils se contentent d’écrire. Mais ils écrivent bien. Ouf !!

     

    La preuve, j’ai lu tout ce qu’ils ont publié à ce jour. Oui c’est une preuve, insolent.

     

    Au début, j’en ai acheté un pour voir, « feu de glace ». J’ai beaucoup aimé l’écriture. Il est toujours agréable d’être happé par une ambiance. Et pour ça ils savent y faire nos deux loupiots. C'est-à-dire que les sensations collent à l’histoire. Je me suis retrouvée à vivre dans ma peau la canicule d’un été à Londres, l’angoisse d’une femme traquée, les désarrois d’une mère à la recherche de sa fille.

     

     

    Les deux auteurs plongent dans le cerveau de leurs protagonistes, et on vit la montée d’adrénaline de l’intérieure. Les angoisses, les questionnements sont subtilement amenés. Il y a toujours une grande cohérence dans leurs histoires, et c’est peut-être le plus effrayant, ce côté « Polar de proximité ».

     

     

    Du coup, je me suis mise à les acquérir par paquet de 4, et maintenant c’est fini, y en a plus ! Sniff…

     

     

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    Voilà, débrouille-toi maintenant, prend celui que tu veux. J’ai un travail moi, j’y vais. Bisous quand même.