Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 2

  • Réfléchir en secouant la tête, pas facile

     

     

    Un petit moment que je ne suis pas revenue par ici. Je ne pensais pas le faire si tôt.


    Bon, pour ceux qui viennent de chez Ginie ouvrir la fenêtre du 21, voici pour vous, et les autres aussi !!

     

     

    Je ne me rappelle plus où j'ai vu ce truc la première fois, mais je suis encore traumatisée. Secouage de têtes, jeux de batterie avec des poireaux et des concombres, la mer, le soleil, les maillots de bains que là je les exploserai vu le poids post-shokobons qui est devenue le mien !! Bref que du bonheur comme ils disent à la télé.

    Je n'ai pas tout à fait saisi le contexte artistique de ces jeunes femmes, mais je pense que le port combiné du 2 pièces et de la Gibson en plastique rendront heureux un tas de gens de type masculin.

    Alors secoue ta tête toi aussi.


    *****************************************************************************************

     

    Sinon, moi.

    Bon, ça va pas terrible en fait.

    Certains savent que j'ai eu des petits soucis vers octobre. On va dire que ce fut là comme une (grosse) goutte d'eau qui a fait déborder ma baignoire interne. Oh la jolie métaphore un peu pourrie.

    Bref, il semble que je n'arrive plus à supporter la vie, les gens, enfin les cons surtout, les contrariétés même minimes.  2009 a été riche en événements pour moi, et j'ai été dépassé par plein de choses.

    Croyant trouver ici un genre de havre de paix (poésie quand tu nous tiens), j'ai négligé de faire face à ces angoisses. A tort. Octobre a été là pour me le rappeler. A. ou O. je ne suis que moi.

    Je me suis laissé à me sentir débordée par des émotions qui n'avaient pas lieu d'être. Se sentir flouée parce qu'une personne que je considérai comme une amie me battait froid, voilà rien que de très ridicule. Je me suis retrouvée à souffrir de l'attitude gamine et stupide d'une inconnue, juste parce que j'avais oublié un instant où je me trouvais. J'ai écouté mes angoisses et mon envie d'être aimé à tout prix au point d'oublier ce que j'avais, et qui n'a pas de prix.

    Je ne sais pas si je suis très clair, mais peu importe c'est surtout à moi-même que je parle.


    Je me suis fais faux bond.

    J'ai fais faux bond à mes amis IRL et virtuels.

    J'ai fais faux bond à ma famille.

    J'ai fais faux bond à ceux que j'aime.


    Les mots ont un sens, ils portent en eux la magie du monde, c'est ma croyance la plus ancrée en moi.

    Les mots que je dis n'ont de valeur que par cette croyance.

    J'ai fais faux bond trop longtemps, vidant ainsi mes mots de leur sens.

    Ne pas aller bien n'est pas une excuse si on ne signifie pas à soi-même une volonté de changement.

    Alors que cela soit dit.

    Je veux continuer à être la même ici ou ailleurs, gaie, triste, drôle, chiante, peu importe le ton s'il est sincère sur le moment.

    On a tous nos moments difficiles, j'ai un peu trop écouté les petits bruits désagréables de la nuit. Retrouvons la jolie mélodie du jour.

    Je n'aurais jamais ce détachement total auquel j'aspire. C'est pas grave.

    On est comme on est. C'est Dalyna qui me l'a rappelé, mieux vaut vivre avec ses émotions et ressentir la vie que rien du tout.


    J'ai des mails de retard à répondre.


    Je voudrais répondre à vos commentaires aussi.


    Et puis je crève d'envie d'en rajouter une couche sur Morano la morue, et sur Frédo le Fou qui nous refait les Brigades du tigre à l'Afghane, et j'avais aussi des trucs à dire sur Copenhague,

    Et puis j'ai des tonnes de tags de retard.

    Angie ma douce, tu vois, tu vas encore attendre !

    Kahlan, ma liste de Noël sera assez simple : Je voudrais garder ceux que j'aime auprès de moi. Ma famille est plus importante que tout. Je ne veux rien d'autre pour moi, absolument rien d'autre.


     

     

    Toutefois, si je pouvais remporter la mise en shokobons pour tu-sais-quoi, et bah je ne dirais pas non, juste pour voir la tête de Manu, Shaya et Day. Si le Père Noyel existe, qu'il se manifeste avant le 25/12 please.

     

  • Elle Wikio

    Bonjour:


    Je reçois quelques mails peu amènes, voire des insultes de la part de lectrices qui viennent du site de Elle, et qui sont outrées par le fait que je sois numéro 1 du classement mode.


    Mesdames, mesdemoiselles, je suis la première outrée de figurer dans ce classement, puisque je m'échine à parler d'autre chose que de mode, je n'y connais rien, à part le fait de cramer régulièrement mon compte en banque.


    Je n'ai ourdi aucun complot pour figurer à cette place, je ne me suis même pas rendue à la soirée organisée ce lundi.


    Bref, je ne vois pas l'utilité de me faire insulter pour une chose dont je ne suis même pas demandeuse.


    A toutes ces lectrices assassines qui se targuent d'aimer la mode, il me semble que celle-ci se doit d'être beauté et élégance également. Gardez donc par devers-vous vos commentaires orduriers peu en rapport avec ces notions, et laissez ma boite mail tranquille.


    En vous remerciant.

     

     

    EDIT: mes lapins, je ne vous oublie pas, loin de là, mais j'ai besoin de prendre un peu le large, c'est mon côté actrice dramatique ratée on va dire ^^ ! Je réponds à vos adorables commentaires (qui me font pleurer bande de nouilles !!!) très vite.


    Câlins et bisous :)

  • L'identité, le verbe, la fin


    Le choix du prénom d'un enfant par les parents est parfois le reflet de désirs intérieurs, de frustrations, d'espoirs ou de déceptions passées que l'on veut oublier.


    Dans le roman de Julien Green «  Les Pays Lointains », Elisabeth Escridge finit par avoir un enfant, à qui elle donne le nom de celui qu'elle aime vraiment : héritage lourd à porter pour un enfant que d'être l'écho d'un être aimé et devenu inaccessible.


    Ce n'est pas toujours aussi conscient que dans le cas d'Elisabeth.


    J'aime mon prénom IRL, c'est celui de ma grand-mère que je n'ai pas connue. C'est aussi pour la croyante que je suis, celui d'une femme extraordinaire, une combattante, une femme de caractère intelligente et forte, la femme préférée.

    On me voit la plupart du temps comme ça. Alors que je ne suis pas aussi déterminée et inflexible qu'elle.


    Le choix d'un pseudonyme est encore plus guidé par le désir et l'illusion du choix d'être soi.

    On se choisi un pseudonyme à l'image que l'on voudrait être, ou comme un miroir, un refuge.


    J'aime mon pseudo, Océane. Il a une histoire bien précise, faite de résolutions et d'espoirs.

    Je dis parfois sur le ton de la plaisanterie que j'ai été mariée une fois et demi, mais c'est en quelque sorte la réalité. Mon premier mariage est intervenu vers mes 17 ans. J'avais rencontré un garçon  extraordinaire, qui me trouvait extraordinaire aussi. Trop cool la vie parfois, surtout à 17 ans.

    J'étais en vacances, et je suis rentrée dans une librairie, où ce jeune homme était vendeur l'été pour payer ses études d'architecture. J'avais 15 ans, lui 5 de plus, il était beau ce con, et intelligent, cultivé, politisé, drôle. On s'est tout de suite entendue. Je m'entends souvent bien avec les gens au début, c'est après que ça se gâte.

    J'aimais son côté déterminé, romantique, tellement cultivé et éclectique. Il m'apprenait plein de choses, me parlait de Gaudi son idole, de Niemeyer, de ses projets. Il avait cette faculté de me trouver toutes les qualités du monde, surtout celle d'être une fille pas comme les autres.

    Mais après tout, quoi de plus normal. On est toujours la « fille pas comme les autres » aux yeux de l'amoureux. Mais il insistait, me disait que j'étais différente, moins compliquée, accessible, pas obsédée par des schémas relationnels. Juste une fille amoureuse qui l'admet naïvement, puis se préoccupe de sa liste de bouquins à lire, puis de la réélection de François Mitterrand. Une naïveté qu'il aimait, garante de sincérité et de simplicité. Nous avons joué à Roméo et Juliette un moment, jusqu'à nous marier lors d'une cérémonie qui n'était pas du tout valable. Bref, ce qui comptait c'était juste nous 2. On ne se voyait pas en dehors des vacances scolaires puisque je regagnais les pénates de mon pensionnat d'Ursulines, et que lui repartait en cours bien loin de Nantes. Ça a duré le temps que dure les fleurs de cerisiers avant de finir en tapis boueux : pas bien longtemps. Quand nos parents respectifs se sont mêlés de nos vies que l'on gâchait selon eux, Roméo s'est montré plus dubitatif que Juliette. Nous étions jeunes, mais pas très larges d'épaules, surtout lui en fait. Nous devions obéir à nos parents, terminer nos études, et après on se marierait pour de bon et nous aurions plein d'enfants.

    Certes.

    Il s'est bien remarié.

    Pendant ses études.

    Avec sa binôme.

    Tout en m'aimant toujours, bien sûr. Comment m'avait-il formulé cela ? Les souvenirs se mélangent un peu maintenant. Mais je me rappelle qu'il avait peur de moi, peur de ne pas m'apporter ce qu'il convenait. Je ne demandais rien, et c'est ce qui lui faisait peur : ne pas connaître par avance « le tarif » de notre vie était pour lui un manque de repère ingérable. J'étais trop particulière, trop accessible, trop franche, trop transparente : rien que de très louche au fond. Personne ne peut être comme ça : autant cela l'attirait et l'attire encore, autant cela l'effrayait.

    Et moi je me suis détesté autant que je le détestais lui. Je me suis mise à haïr la petite bécasse faible et niaise, qui se contente d'être ce qu'elle est, qui se donne au gens sans se méfier.

    Pleurer et me demander pourquoi ne servait qu'à me rendre encore plus malheureuse.

    La situation était simple : si la personne à qui je faisais le plus confiance, et qui admettait sans fard m'aimer toujours, m'abandonnait, à qui faire confiance ? Personne.

    Aimer les gens a priori, ce n'était plus à l'ordre du jour. Je me suis mise à voir l'autre comme un ennemi presque, tout du moins quelqu'un dont il convient de se méfier.

    Celle que j'étais n'était manifestement  pas à la hauteur.


    Arrivée à la fac, avec ma meilleure amie, A. nous avons appliqué les mêmes résolutions, pour des raisons différentes, mais aux conclusions similaires. Se servir des autres avant qu'on se serve de nous. J'ai appris le cynisme, la manipulation, la distanciation. Je ne m'attachais à personne et je ne livrais rien de moi à personne, rien qui puisse donner prise et qui puisse me revenir comme une flèche dans le cœur. C'est à cette époque que j'ai commencé à utiliser  mon pseudo, quand je pouvais éviter de donner mon prénom, juste pour ne pas être elle, la gentille idiote, et puis pour me signifier à moi-même que je ne m'attacherais pas forcément. Océane étant plus forte en réalité et surtout surtout indifférente et détachée de tout.

    Ce prénom était doux et très féminin, presque trop, en apparence. J'aimais ce côté trompeur du pseudo.


    Et puis lors d'une campagne électorale en pleine cambrousse j'ai encore trouvé à me servir de ce pseudo. Les partis politiques aiment bien parachuter les jeunes dans des cantons ingagnables, mais qui font apprendre le terrain comme jamais. Triste à dire mais en 1993 dans la campagne ligérienne, il valait mieux se présenter à la porte de l'électeur avec un prénom pas trop exotique non plus. Avec la candidate dont je dirigeais la campagne, on s'est bien amusé, et je me suis encore plus attachée à ce pseudo, la marque de la fille qui contrôle la situation.

    Sauf qu'on n'est jamais que ce que l'on peut être au fond de soi. On a beau se sentir faible ou décalée, qui aime t'on vraiment si ce n'est la personnalité qui forge son âme.

    Un pseudo n'est qu'une illusion, même si l'on veut y croire très fort. Je suis A. Je suis O.

    O. est retombée comme toujours dans le piège de A. L'attachement, l'affect. On est jamais que ce que l'on est.


    Se choisir un comportement, des réactions, ou plutôt espérer qu'ils découlent d'un nouveau baptême, c'est croire en la magie du verbe. Mais celle-ci nécessite un abandon total de soi, un engagement sans faille. La naissance de Monte-Christo ne s'est faite que par la mort d'Edmond Dantès. Il faudrait ne pas s'accrocher à cet ancien soi, mais l'abandonner totalement. Seulement le prix est payer n'est rien d'autre que le reniement de soi. Et c'est ce que Mercedes dit au Comte de Monte-Christo : Edmond je ne te reconnais plus. Mais il n'y a plus d'Edmond. Lequel ne vit finalement pas comme il le croyait ce renoncement à lui-même.


    Il n'est pas nécessaire d'en passer par un pseudo pour vivre ce renoncement bien sûr, ce n'est que le prétexte à l'exposé des motifs ici.


    La réflexion porte surtout sur le fait de s'aimer quand même malgré ce qu'on identifie comme des faiblesses propre à donner prise aux autres. Préférer être comme on est malgré le risque de souffrir par les autres, ou s'obliger à être un autre et en payer le prix : ne plus être soi-même.

    Il faut croire que je ne saurais jamais renoncer à moi-même. J'aime cette personne que je suis au fond. De même que je préfère la connaissance à l'ignorance malgré les questionnements douloureux que cela suppose, je préfère aussi mes faiblesses envers les autres, que cette carapace qui n'étouffe que mon cœur.


    Océane c'est un peu trop moi.


    Océane se retire donc.

     

  • Au septième ciel je m'occuperai de toi

    Billet programmé


    Yo les men, et les women surtout en fait...

    Aujourd'hui on va (encore) parler tag et chiffre 7. Ce chiffre c'est mon préféré. Noon on s'en fout pas, c'est magique, j'y attache beaucoup d'importance. Brrrrrrrrref ce tag me vient de Camille the girl with Jil Sanders' shoes : mais elle a plein d'autres qualités aussi. C'est ma collègue de Grand Soir surtout. Et elle peut me contredire tant qu'elle veut, c'est pas grave, je l'aime, bisous bisous ma poule, ne me remercie pas.

    Alors ce tag, c'est quoi : 7 trucs que je suis en train de faire. J'aurais envie de dire RIEN puissance 7 là tout de suite, mais on va analyser sur un champ plus large, d'accord ?


    Je suis en train de lire un chef d'œuvre : le Tunnel de William Glass. Un truc inrésumable, un genre de labyrinthe littéraire, une vision hallucinée d'un écrivain que je ne connaissais pas du tout. J'essaie quand même d'en faire un compte rendue quand je le termine. Je lis aussi pas mal de polar, du Elizabeth George et Martha Grimes c'est toujours bon, et surtout mon chouchou Donald Westlake. J'essaie de trouver des romans qui se passent fin 18ième, début 19ième siècle, alors je farfouille sur les sites de la FNAC, amazon etc... Je fais des listes de bouquins à acheter, ou à me faire offrir aussi.


    J'écoute de la musique : BB Brunes et Duran Duran, je ne sais pas lequel des 2 est le plus régressif. Les BB Brunes je suis interloquée d'en être fan, mais j'aime ! Quant à Duran Duran, que dire, année 80 power inside my head ! Sinon, je fais aussi des listes de CD à acheter, je cherche notamment à avoir l'intégrale de Mozart, que j'adore, et je me demandais qi quelqu'un s'était déjà acheté ce coffret, et si les interprétations sont de qualité ? Parce que j'ai déjà acheté et jeté, oui jeté, 2 CD du Requiem, les interprétations étaient une véritable honte !


    Je prépare activement un  gros concours de la fonction publique, un truc méga chiant  dont les hauts-fonctionnaires ne servent à rien qu'à pondre des idioties, mais que je tiens à mener à bien, des histoires d'orgueil personnel. Plus largement je réfléchis à mon avenir et à ce que je souhaite vraiment.


    Je fais des câlins à mon petit garçon que j'aime d'amour. Je trouve que je n'ai pas beaucoup de temps pour lui, avec l'école, le travail, mes révisions (même si je fais ça surtout quand il dort), et puis j'ai eu un mois d'octobre-novembre difficile d'un point de vue santé et moral, je n'ai pas été assez proche de lui à mon sens. Je l'aime et je sais qu'il est assez intelligent pour comprendre certaines choses, mais parfois j'aimerais être plus disponible pour lui.


    J'apprends à tricoter : ça y est j'ai tout le matériel, et une collègue de travail s'est gentiment proposé de m'initier le midi ! J'espère vous montrer des petites choses bientôt ! Genre une écharpe.... Mine de rien, je ne suis vraiment pas douée de mes mains (enfin, en dehors de certaines circonstance bien précises que la décence m'interdit d'aborder ici) !


    Je me remets à la magie : attention pas la magie de Gérard Majax, je pense plus aux Sœurs Halliwel en l'occurrence, magie blanche, sorcellerie et compagnie. Oui tu lis bien.  En fait, je suis un peu lecteuse de cartes et oracles depuis l'adolescence, je fais ça parce que ça m'amuse. J'aime bien l'Oracle de Belline, le tarot de Madame Lenormand, les runes, un peu tout en fait. C'est assez marrant. J'avais délaissé ça suite à une déception d'interprétation, mais ça me manque, alors j'y reviens, petit à petit. J'avais fait un post pour en parler, mais j'ai craint un instant de passer pour une fille un peu barrée, drôle, non ???


    J'écris un roman : pas grand-chose de plus à dire à ce sujet pour l'instant.


    Voilà tout pour l'instant. Je ne sais pas si ce tag a beaucoup tourné, mais je tiens à savoir ce que font en ce moment les personnes suivantes : Kahlan, Angie et Daydreamer. Hop hop hop au taf les filles !

     

     

  • De Bill Murray, de l'Aiôn et et du Kairos

    Billet programmé.

    yhst-30479181885695_2069_192615495.gif

     

    Comme j'ai une vie palpitante de bloggeuse hyper pas influente, l'autre soir je regardais pour la 47ième fois  « un jour sans fin », avec  Bill Murray, mon Bill Murray d'amour en fait : filmo drôle et émouvante, et drôle et émouvante. Oui, je l'aime.

    bill.jpg

     

    Brrrrref on revient à nos moutons mon lapin.

    Le scénario est simple, le héros revit sans cesse la même journée. Au début il est cynique, voire un peu méchant, misanthrope, désabusé, blasé, et à la fin il est heureux et couche avec l'héroïne. On ne dirait pas, mais j'adore.

    Ce film me fait toujours le même effet : envie et peur de moi-même, et un peu d'optimisme aussi.

    Je t'ai déjà entretenu de mon rapport compliqué au temps, ici ou là.

    Au début du film, Bill Murray prends le fait de revivre cette journée comme une punition, et ne fait rien que récriminer et constater les même choses qui se déroulent jour après jour. Puis petit à petit, il se sert de cette malédiction pour changer le déroulement de sa journée et surtout pour changer la vie des autres. Il finit par s'attacher aux acteurs de cette répétition incessante d'un moment de sa vie, et là où au début il se servait de cette situation pour manipuler, il devient de plus en plus humain.

    Il se sert de cette journée pour s'améliorer lui et améliorer la vie des autres.

    C'est exactement ce dont j'ai envie : j'aimerais disposer de ce don, pour recommencer certaines choses et les faire en mieux, ou du moins autrement.

    On a tous un moment réfléchi sur nos actes passés, en pensant qu'on aurait pu faire autrement. Avec le recul, on a un regard différent, une analyse un peu plus subtile des faits. Tout simplement on peut avoir envie de réparer, de faire du bien là où on a fait du mal. Et surtout égoïstement, on peut avoir envie de revivre un moment formidable et rassurant de notre vie.


    Le temps est-il une matière qu'on puisse triturer ? J'aimerai bien.

    Je crois à une notion du temps assez particulière : je crois que la vie se répète en miroir indéfiniment, je vis ce que j'ai déjà vécu, et ce que je vais vivre. Pourtant je ne suis pas adepte du fatum. Mais je crois que les 2 sont conciliables. Il faudrait que je reprenne certaine des mes lectures et que j'expose plus clairement cette théorie.


    Mais pour ce jour, j'ai une pensée pour tous ces jours passés, qu'on apprécie d'autant plus qu'on ne peut les rattraper. Je crois que je ne me débarrasserai jamais de cet espoir, que je peux revenir en arrière et revivre encore ce temps passé avec un autre regard. Avec le souci de m'améliorer et d'améliorer la vie des autres.


    Mais dans le fond, notre vie n'est que la seule et même journée, qu'on recommence tout les matins, une partition qu'on s'efforce de jouer un peu mieux chaque jour.

    Le lendemain, j'ai regardé The Big Lebowski, j'ai envie de jouer au bowling du coup.

     

    the_big_lebowski___jeff_bridges1.jpg

     

    Voilà.


    Et la prochaine foi, je t'expliquerais comment Brooke Logan Forrester,  m'a renvoyé à un affrontement interne entre la morale Nietzschéenne et la morale  Kantienne.

     

    bwropjepafll1.png
    Brooke est blonde, et se pose beaucoup de questions.

     


    Bon, j'ai fait un texte court, là, non ????


    Bon, un peu de musique, ne me remercie pas surtout.