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  • The fire of love and the murder

     

     

    Il y a longtemps, il y a un an, un siècle, une éternité, Marlène révélait quel personnage de Disney elle pourrait être, en l'occurrence Bert le Ramoneur. Et du coup, elle en profitait pour me demander qui je pourrais citer moi !

    Bon, Marlène je l'aime déjà bien bien, et pas juste à cause de son amour immodéré pour Jeff Bridges, tu sais l'acteur là :

    jeff.jpg


    Mais citer Bert, voilà une raison pour que je t'adore !

    bert et mary.jpg


    Bert le ramoneur c'est un de mes personnages préférés d'abord parce qu'il est drôle, simple, gai et que Mary Poppins est un film génial !

    Mais c'est aussi avec Bert que j'ai découvert : Dick Van Dyke !!!!!!

    Quoi ! Tu connais pas DVD (oui on va l'appeler comme ça parce que c'est longuet à écrire Dick Van Dyke, vas-y essaie : D-I-C-K-V-A-N-D-Y-K-E, n'est ce pas que c'est long ? Pour ta peine tu m'en feras 100 lignes, signé par papa ET maman, ça t'apprendra à douter de moi...)

     

    Donc DVD c'est un acteur que j'adore d'amour, maintenant il est un peu vieux et moustachu, mais ça ne me gêne pas, il ressemble à ça :

    vandykedic.jpg

     

    Et ma série préféré de lui c'est Diagnostique Meurtre.

    Tu noteras le subtil jeu de mot du titre, puisque le héros est un médecin enquêteur, le Angela Lansbury des hôpitaux en somme.

    Vois comme il claque le casting !!

    diagnostic meutre.png

    Oui tu n'en crois pas tes yeux ébaubis (ça c'est pour mon Laurent, qui me confiait dans un commentaire ne pas assez lire ce mot, please enjoy boy)

    Tu reconnais donc la magnificent Drucilla from The Young and The Restless. En ce moment Drucilla connait des soucis dans son couple à cause de cette salope de Carmen qui drague son mari.

    Et le charmant petit brun, c'est Scott Baio, de Happy Days, de Charles s'en charge, et du poster de ma chambre en 1988.... Et de twitter... Oui je le followe, la honte....

    Le blond, que j'inviterais bien à venir enquêter chez moi, c'est Barry Van Dyke, le fils de DVD, qui joue le rôle de son fils, flic dans la série.

    Bref, je me rends compte que cela fait trop longtemps que je n'ai pas regardé un épisode de Diagnostique Meurtre, donc je vais te laisser et chercher un lien #FuckHadopiInDaPlace.


    Tiens, avec tout ça je n'ai pas parlé du personnage de Disney auquel je m'identifie le plus ! Du coup on en reparle demain ? Par contre si tu as une idée de qui il s'agit....

     

  • Marque ta page avec Zaza


    La lecture c'est plus qu'une activité ponctuelle chez moi, il y a en permanence des bouquins partout, dans le salon, la chambre, la cuisine, au bureau, dans mon sac etc.... En général je peux lire 4 ou 5 ouvrages différents en parallèle. Il ne faut pas s'y perdre dans ce labyrinthe de pages...

    Tu vois où je veux en venir : au marque page, ou pour être honnête et précise, à la façon de me rappeler la page où j'en suis, livre par livre.

    Oui, je parle d'honnêteté, parce qu'en réalité, la plupart du temps, je CORNE ma page *shame shame shame* ! Attends avant de préparer le goudron et les plumes !!!

    Bon, déjà, ce coming out marque-pagesque, on le doit à Madamezazaofmars, qui organise un concours (encore) sur le thème des marques-pages donc.

    Vois ce joli visuel (que je ne dédaignerai pas posséder comme marque page, oui je suis paradoxale) :

    cfe6f9a96bdc658840575f9d637035a9.jpg

     


    Alors parlons du sujet. Donc, en général je corne.

    En général.

    Il y a donc motif à exception.

    Ouf !

    Je n'utilise pas les marques pages habituellement destinés à cet effet, même si j'en possède un, regarde donc celui qu'on m'a offert, une jolie fleur, qui décore mon bureau, et ne marque aucune page....

    SN152840.JPG

     

    Quand il m'arrive de laisser un signet entre 2 pages, il s'agit de cartes ou de mots qu'il m'est agréable de voir et revoir. Par exemple, les derniers objets qui ont fait office de marque page chez moi, ce sont de jolies cartes, au message positif et joyeux :

    SN152834.JPG

    SN152836.JPG

     

    Je les trouve jolies et amusantes et remonte-moral, alors je les garde avec moi quelques moments, dans un livre, comme ça j'ai la joie de regarder ces messages amusants tout en ayant une bonne raison d'avoir ces cartes sur moi.


    Les prochains jours, il y au un nouveau « marque-page » qui va m'accompagner dans la lecture de Susan Sontag, c'est celui-ci :

    SN152828.JPG

     

    Une magnifique carte qui me vient d'Inde, envoyée par une Moufette la plus gentille du monde. Je prendrais plaisir à relire ses mots entre 2 chapitres, à admirer les volutes dorées de l'illustration, et à espérer qu'il ne se passera pas trop longtemps avant que je la revois.

    Voilà, j'aime les marques pages qui s'arrêtent sur les feuillets de mes souvenirs, qui viennent me rappeler un bon moment, une émotion, ou juste me faire rire.

     

  • Il reste l'amour


    Au début je voulais vous parler d'Elisabeth Badinter, mais je n'ai pas encore lu son livre. J'ai fait un texte en partant des propos qu'elle avait notamment tenus sur France Inter, mais je pense que c'est un peu court, et avant de lui tomber dessus avec un gourdin ou des pétales de roses, je préfère terminer son ouvrage (bon, personne ne me l'ayant envoyé gracieusement, je me suis contenté de l'emprunter à la médiathèque...)

    Bref, Elisabeth va attendre encore un peu.

    Toutefois, elle m'a inspiré une réflexion que je m'étais déjà faite il y a un moment, et qui m'est revenue ces temps ci à la faveur (sic) d'un événement personnel.

    Je parle de l'instinct maternel et de son existence. Au risque de choquer peut-être, je ne crois absolument pas en cet instinct maternel, ou plutôt je ne comprends pas ce que recouvre ce terme. J'ai un enfant, un seul, un garçon que j'aime plus qu'il ne saurait être aisé de décrire.

    J'ai mis un certain temps à tomber enceinte de lui, presque 3 ans. Puis quand il a été conçu, je ne me suis aperçu de rien, pendant plusieurs mois : je n'avais aucun symptômes, et les anglais ont maintenu leur débarquement mensuel jusqu'au 6ième mois. Je me rappelle encore de mon mari à l'époque, qui se moquait de moi en train de faire abdos sur abdos pour aplatir ce ventre qui s'arrondissait sans raison....Je ne sentais rien de spécial. Jusqu'à l'arrêt (enfin !!!!) de mes règles ou je me suis dit « ça y est je suis enceinte peut-être ». Pas qu'un peu tiens....

    Suis-je anormal de n'avoir pas eu ce tsumani émotionnel, lors de cette première grossesse, qui est censé vous indiquer ce qui se passe en vous ? Je ne sais pas. Les 3 derniers mois se sont passés tout aussi bien et vite, et l'accouchement a duré environ 2 heures, sans souci également. Cette nuit là il s'est passé un incident assez mémorable. Le petit ne m'a pas été donné immédiatement, il fallait le réchauffer. 2 heures après une sage femme vient et me remet un bébé pour le reste de la nuit. Je le regarde et je le trouve laid *shame on me* ! Pire, je ne ressens rien de particulier. Je me suis mise à pleurer de culpabilité : comment peut-on ne pas fondre immédiatement d'amour pour son enfant ? Le fait est que la sage femme est revenue en courant : l'enfant était celui d'une autre. Mon mari était encore auprès du notre... le lendemain quand j'ai enfin vu mon fils, je l'ai trouvé drôle et mignon et beau et gentil.

    Alors, depuis je me demande : est-ce par absence d'instinct maternel que je n'ai pas immédiatement cherché à câliner l'enfant qui n'était pas le mien, ou bien au contraire est-ce mon instinct qui me disait de me méfier ? Je ne sais pas. Toujours est-il que je ne comprends pas ce terme d'instinct maternel. On aime l'enfant qu'on voit pour ce qu'il représente à nos yeux avant tout.

    A chaque fois que j'ai eu un désir d'enfant, il était motivé par des raisons égoïstes : forcément on ne peut projeter  un amour sur une personne qui n'existe pas encore, ce qu'on aime, c'est ce qu'elle va nous apporter quand elle sera là. Et « quand l'enfant parait » on l'aime pour les espoirs et les envies que nous portons pour lui. Ce n'est qu'au fur et à mesure de cette nouvelle cohabitation que se forme un nouvel amour, moins intéressé, construit sur la personnalité de ce petit être, sur ses rires, ses sourires, ses petites mains, ses réactions toujours émerveillées. L'amour grandit avec lui en somme. Ce n'est pas de l'instinct : c'est raisonné et construit.

    Mais quand un enfant vous quitte avant même de naître, cette peine qui vous envahit, ce désespoir, est-ce de l'égoïsme ? J'ai entendu des justifications médicales bien pragmatiques : un enfant qui ne saurait être viable ne nait pas, la nature y pourvoit et lui évite la souffrance de naitre. Certes. On devrait être soulagé pour lui alors. Pourquoi se sentir dépossédée, vidée, inutile et désespérée ? Par égoïsme ? L'instinct dicterait d'accepter la perte, d'être soulagée que cet enfant n'ai pas creusé encore plus  les fondations d'un nouvel amour pour mieux vous l'arracher.

    Je ne sais pas ce que signifie l'instinct maternel, je sais simplement qu'à savoir qu'un être se développe en soi on se découvre des capacités d'amour infini, qu'on puisse ou pas serrer cet être dans nos bras. Quand il vous quitte avant même que d'exister, les bras se referment sur le vide et le désespoir, sans même savoir qui exactement l'on pleure et l'on regrette. Le vide, juste le vide, irremplaçable  et implacable.


    Oh ! vous aurez trop dit au pauvre petit ange
    Qu'il est d'autres anges là-haut,
    Que rien ne souffre au ciel, que jamais rien n'y change,
    Qu'il est doux d'y rentrer bientôt;

    Que le ciel est un dôme aux merveilleux pilastres,

    Une tente aux riches couleurs,
    Un jardin bleu rempli de lis qui sont des astres,
    Et d'étoiles qui sont des fleurs;

    Que c'est un lieu joyeux plus qu'on ne saurait dire,

    Où toujours, se laissant charmer,
    On a les chérubins pour jouer et pour rire,
    Et le bon Dieu pour nous aimer;

    Qu'il est doux d'être un cœur qui brûle comme un cierge,

    Et de vivre, en toute saison,
    Près de l'enfant Jésus et de la sainte Vierge
    Dans une si belle maison !

    Et puis vous n'aurez pas assez dit, pauvre mère,

    A ce fils si frêle et si doux,
    Que vous étiez à lui dans cette vie amère,
    Mais aussi qu'il était à vous;

    Que, tant qu'on est petit, la mère sur nous veille,

    Mais que plus tard on la défend;
    Et qu'elle aura besoin, quand elle sera vieille,
    D'un homme qui soit son enfant;

    Vous n'aurez point assez dit à cette jeune âme

    Que Dieu veut qu'on reste ici-bas,
    La femme guidant l'homme et l'homme aidant la femme,
    Pour les douleurs et les combats;
    Si bien qu'un jour, ô deuil ! Irréparable perte !
    Le doux être s'en est allé !
    Hélas ! vous avez donc laissé la cage ouverte,
    Que votre oiseau s'est envolé !


    Victor Hugo - in Les Contemplations

    (1802-1885)

     

  • Une aiguille et une botte de foin dans ma tête


    Dimanche nous sommes et toujours comme un manche je couds. Petite tentative de poésie pour à la fois parler du concours organisé sur le blog « l'armoire de Léo et Lisa » et de mon incapacité totale en couture et autres travaux manuels.

    Sur son blog « Léo et Lisa » nous montre ses petites créations et chaque fois je suis béate d'admiration, comme devant quiconque réussit à fabriquer quelque chose de ses petits doigts !

    Cette coquine a quand même fait naitre en moi l'envie d'une....machine à coudre ! Oui ! Certainement pas pour rivaliser avec ce qu'elle nous montre, mais je me suis demandé si avec un peu d'effort et de rigueur je pourrais me lancer dans la confection de petits ouvrages. Sur son blog elle parle notamment des petits bouquins japan couture. Alors certes je suis ultra débutante, mais est-ce que l'un ou l'une d'entre vous s'est déjà essayé à un domaine totalement inconnu avant ? Non pas que je n'ai pas confiance en moi (hum, hum..) mais de là à acheter une machine à coudre, qui n'est pas un achat anodin, j'hésite. Je me suis demandé s'il y avait moyen d'en louer une ? Mais je ne pense pas.

    Bref, je vais encore tourner cette lubie dans ma tête et voir ce que ça donne dans quelques mois ! Car alors il s'agira pour mon anniversaire de choisir entre une machine à coudre ou un certain jean's ..... Ou rien de tout ça !

    En dehors du fait que je serais intéressée par des conseils si vous en avez, si l'une d'entre vous a déjà vécue ça, je veux bien en reparler !

    anniversaire-blog.jpg

     

  • Je n'enseigne pas, je raconte

     

    Enfin, "je" en l'occurence c'est Montaigne...

    Encore une citation ?

    « L'homme honorable commence par appliquer ce qu'il veut enseigner, ensuite il enseigne » Cette phrase de Confucius était la maxime favorite de ma prof de littérature en Première. Cette femme avait un don pour parler des auteurs et de la littérature en général de manière à nous impliquer et à nous donner envie comme jamais.

    Les professeurs sont parmi les personnes les plus importantes d'abord parce qu'enfant nous passons la majeure partie de notre temps en leur compagnie.

    June Prune a initié une chaîne sur cette question intéressante, à savoir qu'est ce qu'un bon prof. Olympe et Shane m'ont fait l'amitié de me demander une contribution à ce sujet.

    C'est avec plaisir que je m'y plie, j'ai parfois honte de le dire, mais j'ai adoré l'école, de A à Z, j'ai eu la chance de croiser des instituteurs et des professeurs formidables, qui savaient nous parler, nous écouter, nous transmettre leur passion et nous donner envie de nous dépasser. J'ai eu de la chance de les connaitre, Monsieur Pérèze en CP, Madame Le Floch en CE1, et Madame Dubois ensuite, Sœur Marie-Danielle, Sœur Anna,  Mère Marie-Madeleine (ça va se voir que j'ai fait que des pensionnats catho, malgré ma Halallitude ^^), tous m'ont apporté un cadeau sans pareil : la confiance en moi, le goût de la connaissance, l'amour des livres et du savoir pour la beauté qu'il apporte au monde.


    Alors questionnons ce que nous pensons devoir être un bon enseignant.


    A-    Un bon prof :

    Tous ceux que je viens de citer l'étaient. Ils avaient ce point commun de ne pas nous ânonner leur savoir académique, mais de nous prendre comme témoin du monde et de notre patrimoine. Ils transmettaient un contenu académique certes, mais avec une façon bien particulière de le faire : c'était un échange vivant, on nous expliquait avant tout que ce que nous apprenions, nous 'apprenions pour nous même, pour nous construire et appréhender le monde avec quelques outils.


    B-    Ce que les profs devraient apprendre :

    Peut-être à regarder au-delà des apparences. J'ai croisé des camarades de classe qui ne donnaient pas forcément l'impression d'être impliqué ou intéressée. Mais derrière cette façade il y avait souvent de la timidité, voire de la peur. Mais une fois le malentendu installé, il est difficile pour ce genre d'élève de se dépasser et les profs n'ont pas toujours idée de chercher s'il n'y a pas autre chose derrière cette façade de cancre. Cela demande du temps, des classes pas trop lourdes, des moyens, en somme tout ce que l'on refuse aux profs de nos jours....Comment faire ?


    C- Pour faire un prof... ce qui s'apprend, ce qui ne s'apprend pas :

    Ce qui s'apprend, à part le contenu académique : le regard sur ses élèves, la patience et la générosité, la conscience que chaque élève est différent et complexe. En bref, un peu de psychologie.

    Ce qui ne s'apprend pas : l'envie de transmettre.

     

     

    D- Désigner 3 personnes :

    Qu'elles se désignent elles-mêmes, je n'ai jamais su le faire ^^ ! Toutefois, je serais curieuse de connaître l'avis de Chouyo, de Cécile, ainsi que de MissBrownie ( et pas simplement parce que tu mets « la pression » à l'instit' de ta fille ^^)

    Tiens, du coup, j'ai quand même désigné 3 personnes....

    Merci à June Prune, Olympe et Shane de m'avoir donné l'occasion de redire mon affection pour la plupart de mes anciens professeurs.

     

    Et je dédie cette note à Lou, mon prof de Lettres préféré, qui est un être assez indulgent et plein d'amour pour accepter ainsi de me lire malgré mes fôtes d'orthographe faramineuses et nombreuses.


     

     

    Puisque l'on parle prof de Lettres, parlons livre aussi !


     

    Le hasard a fait cette semaine que j'ai acquis quelque livres, vous me connaissez, ce n'est pas mon genre, hum.... Bref quelques ouvrages de Roald Dahl ont rejoint ma PAL, non pas de ceux que l'on destine aux plus jeunes d'entre nous, mais certains de ses romans pour adultes : encore que je trouve cette ligne de partage assez ridicule... je vais donc me faire un plaisir de plonger dans les lignes de cette auteur merveilleux qui de Matilda à Charlie a su illuminer mon enfance et ma vie d'adulte, et j'espère celles de mon fils.

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    Le hasard donc, fait que je découvre chez George un challenge Roald Dahl !

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    Je vous laisse jeter un œil (voir les 2) chez elle ainsi que chez Liyah, des fois que vous succombiez également à l'appel !

     


     

    Merci d'être là toujours, malgré ces moments où je sais être pénible, malgré les bas, malgré la vie.