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  • Chupa

     

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    « Le fait est qu'en se penchant ainsi vers lui, le regard en coin, elle ne faisait qu'obéir à la demande silencieuse de ses yeux à lui. Il reste silencieux, assis sur sa chaise. Elle se retrouve enfin à genoux devant lui. La position est ambiguë toujours. Une forme de soumission volontaire, nuancé d'un plaisir véritable. Elle ôte l'obstacle de tissu, dégage l'objet du délit, et commence son va et vient »

    La fellation n'est pas l'acte le plus évident qui soit. Par expérience personnelle, dénoter d'un gout pour la pipe, c'est souvent risquer de passer pour un genre de salope. D'abord, la position elle-même est une position de soumission, tête penchée sur le sexe (triomphant si possible) de l'homme, et pour peu que celui-ci vous caresse gentiment la tête, on a là les ingrédients d'une bonne scène de porno machiste. Le romantisme amoureux n'est pas ce qui vient à l'esprit de suite. Avant d'aller plus avant, je vous conseille ce billet de Julie, qui aborde de manière ludique les aspects plus ou moins techniques du blow job.

    « Sucer n'est pas tromper » expression très connue, et reprise par Ardisson dans ces interviews. Ce qui sous entend que sucer est un acte purement technique, dénué de sentiments, non ? Etrange de penser qu'un acte si intime, n'engage pas les intervenants. Je ne suis pas d'accord. C'est pour moi typiquement l'acte intime par excellence. Surtout parce qu'il engage une forme de soumission volontaire : accepter de se positionner ainsi implique une confiance et une affection presque totale. Je suis assez orgueilleuse, et fière et susceptible de nature. Me soumettre n'est pas dans ma nature. Loin de là. Pourtant la fellation, j'aime ça. Je sens que cette phrase va me poursuivre longtemps.

    J'aime cette sensation de puissance que je ressens sur lui, quand je prends son sexe fragile et au repos, et que je le sens grandir et se modifier dans ma bouche. Qui soumet qui finalement ? Et puis c'est amusant de jouer, avec sa langue, ses lèvres, enfin de susciter autant de sensations différentes que possible. Comment mener un homme par le bout du....  La puissance est du côté de la femme à genoux je crois. Tout est une question d'interprétation. Le plaisir ressenti est évidemment différent de la pénétration vaginale, mais tout aussi fort, et peut-être même un peu plus marrant. Il y a clairement un côté ludique et joyeux. Simuler l'exagération, jouer avec les mains, la langue, feindre certains sentiments, bref jouer encore et toujours. On ne peut exiger de l'autre que ce que l'on veut bien donner soi même après tout, mais le jeu et l'amusement sans fards sont des éléments essentiels. L'amour et le sexe sont indissociables d'une bonne relation.

     

  • Dieu le fit


    Bonjour Gens,

    Je t'ai dis que j'étais en retard de tag... Non ? Ça t'étonne, hein.... Je sais c'est dure à croire, quand mon nom est synonyme de rigueur, célérité et empressement.

    Bref un tag, oui. Là il me vient de Faustine, jolie futur mariée et rafraichissante bloggueuse !

    C'est un tag qui tourne autour de Dieu etc... je suis d'autant plus ravie de le faire, que Jegoun, le e-mari de Emanu mon e-belle-mère, n'avait tagué que des mecs, le coquin taquin. T'as qu'à voir là click click.

    Alors les questions !

    1.Voteriez vous pour Dieu s'il se présentait à la présidentielle ?

    Oui, s'il me prend comme secrétaire générale de l'Elysée. Non, en fait, je ne m'autoriserai pas à voter pour Dieu, car Dieu est perfection : voter pour lui implique un jugement, même positif. Dieu c'est Dieu, point. Oui, je sais, je suis grave.



    2. Jésus se présente à votre porte, il est a. Avec des chaussures de ville b. une paire de All Stars c. Pieds Nus d. Autre,
    Précisez.

    Jésus se présente à la porte avec une paire d'Adidas, point barre, si possible des gazelles, ou des Nastase d'époque. Mais Adidas avant tout. Jésus est classe et cool.

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    C'est le prêtre de ma paroisse, il est un peu soucieux, Montgomery Clift...

     


    3. Comment éviter que l'église catholique ne se radicalise devant tant d'attaques ? Je ne pense pas qu'elle se radicalisera, il y a des épreuves qui renforcent la foi des croyants. Souffrir pour ce que l'on croit, en politique ou en religion, c'est aussi accepter les attaques et tenter de dialoguer. Le dialogue, c'est naïf mais parfois ça fonctionne.


    4. Si Lucifer était une personne, à qui ressemblerait-il ? Il ressemblerait à Clark Gable et je partirais avec lui, bras dessus bras dessous, parce qu'il est vraiment fascinant et intéressant Lucifer.

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    Rhaaaa le regard, la moustache....

     

    Comme d'habitude, si quelqu'un souhaite sacrifier sur l'autel du tag, je le link avec joie !

     

  • Vendredi c'est tag


    Hello mes choupis, que je délaisse !! Comment ça va ? Vous ne trouvez pas que le temps file comme un éclair ? Entre mes mains en tout cas... Il me faudrait un secrétaire (sexy) pour gérer les conneries que j'ai à faire.

    En attendant ces moments bénis où je serais une femme comblée par son assistant hors norme, je fais ce que je peux...

    Aujourd'hui, on va se faire une rafale de tags, parce que mon retard en la matière confine au ridicule, et je m'en veux de me laisser ainsi déborder...

    Il y a un moment de cela, Maman@home souhaitait connaître mes impressions de maman ! Je n'en parle pas souvent, mais vous savez que j'ai un petit garçon, que j'aime, bien entendu, mais c'est bon de le dire parfois.

    Alors :

    Cinq choses qui font battre mon cœur de maman :

    -Que mon fils m'appelle « mamounette » dans le but unique et assumé de manipuler mon amour pour lui, afin d'obtenir une chose qu'il désire (en général sa ma DS). Ce chenapan me dit droit dans les yeux qu'il m'appelle « mamounette » parce que ça m'attendrit. J'aime ce côté joueur chez lui.

    -J'aime que mon fils m'explique par A+B qu'il n'aime pas sa petite fiancé de maternelle, alors qu'ils sont inséparables, qu'ils se tiennent la main et que cette jeune donzelle le couvre de bisous. Il arbore une pudeur que je trouve toute charmante. Et ensuite il me rappelle mes propres mots, à savoir qu'il n'aime que sa maman et qu'il n'a l'autorisation d'avoir une fiancée que lorsqu'il aura 35 ans : je suis raisonnable, non ?

    -J'aime le regard innocent et clair de mon fils, le regard indulgent qu'il pose sur moi et sur son père. Il a de jolis yeux, certes, mais on y distingue surtout la gentillesse et l'amour. Quand il me regarde, parfois, cela me transperce le cœur plus finement qu'une dague ancienne. Je me rends alors compte que cela ne pouvait être que lui, personne d'autre.

    -J'aime les batailles de câlins avec lui. Depuis ces 8 ou 10 mois, on fait ce qu'il appelle des batailles de câlins. Se jeter sur le lit ou le canapé et se chatouiller, se faire des bisous, des câlins, jusqu'à ce que l'un des protagonistes abandonne.

    -J'aime la précisions verbales dont mon fils sait faire preuve. Tout petit soit-il, jamais nous n'avons parlé « bébé » à mon fils. Il a acquis très tôt un vocabulaire précis et détaillé, ce qui rend sa conversation amusante et intéressante. Il est très regardant sur les adjectifs, les qualificatifs, la description des événements ou de son état d'esprit.


    5 moments pendant lesquels je prêterais bien mon costume de maman à quelqu'un :

    -Quand il faut préparer le dîner : ça me saoule. Point. Je le fais vraiment pour lui.

    -Quand il faut se lever le dimanche à 7h.... il est lève tôt.

    -Quand il faut faire la lessive....

    -Quand il faut faire la vaisselle...

    -En gros c'est surtout l'aspect ménage, tenue de la maison qui me saoule. Le reste, je le prends comme une joie sans fin, même les moments de disputes, parce qu'à la fin, maman à toujours raison :)


    Je devrais désigner 5 mères ou pères, je préfère que vous vous dénonciez dans les commentaires mes lapins !


    Ensuite, un tag de printemps. Oui je sais, c'est comique, compte tenue de la météo de merde qui règne en ce mois de mai tout pourri. J'ai froid, je suis malade, j'ai une crise d'asthme depuis trois jours. Fait suer.

    Alors ce tag de printemps me vient de Ferocias. Cela consiste à réaliser un petit jeu de mots et de lettres. Il faut en choisir un et à partir de ce dernier, décomposer chaque lettre et illustrer avec un autre mot, puis un écrivain.

    J'ai choisi le mot Parnasse.


    Patrimoine

    Paris, comme les Mystères de Paris de Paul Féval !

    Amour

    Anna Karenine, de Tolstoï une femme innocente.

    Religion, bah oui je suis croyante...

    Religion, excellent roman de Tim Willocks !

    Nantes la ville d'où je viens

    Nanortalik, ville où je voudrais aller un jour, et chanson de Dominique A

    Adoration

    Ariane, la "Belle du seigneur" adorée et réprouvée d'Albert Cohen.

    Songe, rêver est une aventure.

    Shakespeare, théâtre ou sonnets, tout est parfait !

    Soumission, au sens, à l'amour, à son destin... Parfois seulement.

    Salammbô, de Flaubert

    Eternité : c'est le temps que dure la passion

    Easton Ellis, Bret de son prénom, le choc et le talent.


    Voilà, j'ai un peu adapté les règles, mais j'espère que ça vous plaira. Si quelqu'un souhaite le reprendre, j'éditerais avec les volontaires !


    Je vous dis à très vite !

     

  • Pour vous


    Bonjour Gens,


    Alors dans l'ordre :

    - réponse aux commentaires dès que possible....C'est prévu.

    - Joyeux mois de mai  tous ! Le mois des projets et de l'espoir !

    - Et puis, je ne sais pas...


    Sinon, voici ma participation au concours de Manu, la lettre enflammée au prince Vladimir...

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    La première fois que je vous ai vu passer, à portée de moi, je vous ai détesté. Non, pas détesté, mais j'ai eu comme une réaction épidermique, de protection. Vous étiez moqueur, sec... Je me disais voilà bien un garçon qui ne mérite que mon mépris, et même mon indifférence. Mais indifférente, non, je ne pouvais pas. Vos quelques remarques à mon égard étaient aussi acides qu'intrigantes.

    Je suis affligée du plus vilain des défauts : la curiosité. Vous ignorer aurait dû être dans la logique du moment. Mais je me demandais ce qui se cachait derrière cette façade parfois glaciale. Heureuse que je suis d'avoir écouté mon instinct, ma curiosité, vilaine compagne mais si utile parfois... La brièveté de vos paroles, leur apparente froideur, tout cela n'était qu'un vernis, acide certes, mais juste un vernis de protection.

    Vous bousculer, par mes mots à mon tour, ce fut mon reflexe. Votre étonnement était à la hauteur du mien.  Un homme doux, bon et timide, se cachait derrière cette apparence de mufle et de cynique. Je me fais douce et romantique, presque naïve, pour parler de vous, ô mon ange... Mais l'étonnement et la surprise, et la joie, et le bonheur de vous voir tel que vous êtes vraiment, font de moi le barde ahuri qui chante vos louanges à tous ceux qui veulent bien l'entendre. Votre froideur n'est que le maladroit mouchoir qui couvre votre timidité, votre amour de la solitude. Découvrir une telle tendresse dans vos gestes, deviner ce qu'il vous en coute d'efforts pour exprimer le début d'une affection : voilà ce qui a emporté ma foi.

    Vous êtes comme un rempart, aussi solide que ceux imaginés par Vauban, rempart qu'il convient d'appréhender avec tact et douceur, puis une fois accroché, il faut savoir vous bousculer, toujours avec douceur, paradoxe et difficulté de la situation. Je le fais, je vous découvre chaque jour un peu plus Ô mon ange, et chaque jour apporte son lot de surprises. Votre amour de la solitude n'est que la recherche de la tranquillité et de l'apaisement. Vous accepterez une compagne je crois, celle qui saura partager avec vous le silence sans crainte de l'ennui. Celle qui comprendra les mots que vous ne prononcerez pas. Laissez-moi être cette compagne et regarder avec vous l'azur étoilé. Et ces étoiles qui brillent, le poète a raison qui sait qu'elles brillent pour quelqu'un. Les étoiles brillent pour vous et moi qui vous regarde.

    Mon prince, mon ange, vous cachez des trésors précieux au fond de votre cœur et de votre âme. Vos mots si rares, parfois incomplets, parlent plus que des discours de hâbleurs. Je vous ai reconnu d'instinct. La compagne que vous cherchez, celle qui sera votre double, votre amie, votre amante, vous l'avez qui se tient à vos genoux...

    Donnez-moi la clé...