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  • Il pleut, je t'aime

    il pleut: c’est merveilleux. Je t’aime.

    Nous resterons à la maison:

    Rien ne nous plaît plus que nous même

    Par ce temps d’arrière saison.

    il pleut - les taxis vont et viennent.

    On voit rouler les autobus.

    Et les remorqueurs sur la Seine

    Font un bruit… qu’on ne s’entend plus!

    C’est merveilleux: il pleut. J’écoute

    la pluie dont le crépitement

    Heurte la vitre goutte à goutte…

    Et tu me souris tendrement.

    Je t’aime.Oh! ce bruit d’eau qui pleure,

    Qui sanglote comme un adieu.

    Tu vas me quitter tout à l’heure:

    On dirait qu’il pleut dans tes yeux.


     Francis Carco

     

    D'autres poésies chez Bookworm

     

    A demain.

  • Un synonnyme à fatrasie ? C'est vendredi...

    Alors, on s’approche du week-end, et tu frétilles ? Tu fais bien…

    Perso je ne frétille pas. Je sautille. C’est mieux, non ?

    Alors.

    Le Prince William se fiance. On s’en fiche, mais j’ai la même bague de fiançailles que celle qu’il a offert à sa meuf, et ça, ça claque sa chatte.

    Je réfléchis aux petites merveilles que je pourrais dénicher pour les swaps de Pivoine et de Thé Citron.

    Je dessine des nuages bleus, jaunes, orange, roses, et des gouttes de pluie de toutes les couleurs.

    Je réfléchis à une façon moins vindicative de vous raconter ce que je pense de cette enflure de Dominique Strauss-Kahn.

    Je réfléchis à une manière un peu plus polie de vous expliquer l’atroce indifférence des politiques qui mènent au Karachigate.

    Je sais que j’ai quelques tags en attente, je suis désolée, je prends toujours un peu beaucoup mon temps pour ça….

    J’ai encore participé au jeu d’écriture de Livvy. Le résultat sera publié dans la journée sur ce blog (click click^^)

    Je suis contente parce je découvre quelques nouveaux blogs, que je lis souvent sans commenter, par timidité…

    Au passage, je te remercie de me lire, et de parfois me laisser un mot. C’est une énorme satisfaction tu sais, un petit bonheur sur lequel je ne mégote pas…

    Je dessine aussi des petites montgolfières de couleurs, comme prêtes à s’envoler vers mon amour, où qu’il soit.

    Je regarde une jolie carte postale venue de loin juste comme un signe amical inattendu.

    Parfois je fais un tirage avec l’Oracle de Belline, juste pour être certaine que l’Oracle des fées ne me ment pas. Parfois c’est l’inverse.

    Je suis contente parce qu’une adorable Julie veut bien converser en russe avec moi.

    Je suis parfois triste ou perplexe à cause des « amies » ou « collègues » blogueuses qui désertent, ne viennent plus te lire, ou ne te parlent plus, comme ça, du jour au lendemain.

    Je suis souvent contente de découvrir de nouvelles personnalités, même si cela reste superficiel, cela suffit à contenter ma curiosité.

    Je suis émue de la simplicité et de la gentillesse de certaine maman à la maison, je l’en remercie encore…

    Je suis heureuse de pouvoir dire que je ne lis et ne commente que ceux que j’apprécie un minimum, sans espoir de retour par ailleurs, par simple envie. On s’en fiche, mais j’avais besoin de le dire.

    Je suis contente quand je lis de bonnes nouvelles chez les unes, et triste quand elles sont empreintes de tristesse…

    Il m’arrive aussi de dessiner de drôles de petits oiseaux de couleurs, comme des repères sur le fil de la journée.

    J’aime l’idée qu’il y a quelque part dans le monde quelqu’un d’inconnu qui reblogue un de mes posts sur Tumblr, comme je le fais moi-même.

    Je regarde les écheveaux de laine, les fils de couleurs et voilà que j’ai envie de broder, de tricoter, de coudre de la couleur partout.

    Je voudrais avoir une baguette magique pour effacer d’un geste toute la douleur du monde, et d’abord celle que j’ai causée, puis ensuite celle que l’on m’a causée.

    Je voudrais un Diana Edelweiss. Et un Yashica rose pêche.

    Je veux continuer à être gentille, peut-être un peu niaise, parfois un peu étrange ou décalée. Mais continuer à être moi, et tant pis pour ceux que ça n’affole pas de joie.

    Je regrette d’avoir tant détesté avant mon œil gauche parce qu’il n’était pas de la même couleur que le vert : je voudrais qu’il redevienne comme avant, absent et calme.

    J’aimerais parfois écrire comme Elizabeth Goudge, parfois comme Thomas Pynchon. Parfois comme Jim Thompson. Ou Jack London. Alors je rêve et je passe de l’un à l’autre.

    J’aimerais trouver une Tardis qui me mène à l’endroit et la date exacte de la faille, et tout recommencer.

    Je vais juste dessiner un nuage de plus, violet je crois, avec des gouttes jaunes et grises.

    A demain.

  • Einmal ist keinmal

    L’homme ne peut jamais savoir ce qu’il faut vouloir car il n’a qu’une vie et il ne peut ni la comparer à des vies antérieures ni la rectifier dans des vies ultérieurs […].
    Il n’existe aucun moyen de vérifier quelle décision est la bonne car il n’existe aucune comparaison. Tout est vécu tout de suite pour la première fois et sans préparation. Comme si un acteur entrait en scène sans avoir jamais répété. Mais que peut valoir la vie, si la première répétition de la vie est déjà la vie même ? C’est ce qui fait que la vie ressemble toujours à une esquisse. Mais même “esquisse” n’est pas le mot juste, car une esquisse est toujours l’ébauche de quelque chose, la préparation d’un tableau, tandis que l’esquisse qu’est notre vie est une esquisse de rien, une ébauche sans tableau.
    Thomas se répète le proverbe allemand : einmal ist keinmal, une fois ne compte pas, une fois c’est jamais. Ne pouvoir vivre qu’une vie, c’est comme ne pas vivre du tout.


    - Milan Kundera, L’insoutenable légèreté de l’être

     

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    Sur une idée de Chifonnette

    A demain.


  • Fatrasie du vendredi, encore

    Hello du vendredi mes amis. Je ne sais pas si vous profitez d’un quelconque pont, viaduc, ou simple week-end, mais j’espère que vous allez bien.

    Note courte, avec pas grand-chose dedans. Quoique ça dépend…

    D’abord, encore du retard de commentaires (comment ça je l’ai déjà dit ?) bah oui, mais bon là, voilà quoi….

    Je suis sur le point de reprendre le travail, après mon opération et l’arrêt maladie ça va me faire tout bizarre… Il faut que je me prépare psychologiquement, sans déconner…

    J’ai fait des muffins, sont pas mauvais…

    Et enfin, je participe au jeu d’écriture de Livvy !

    hist.jpg

    Cette semaine il fallait caser les mots : romantique, bouquet de roses, cœur, catalogue de jouets, chorégraphie, informelle, papaye, fatrasie, renifler, frigidaire, captcha, anamorphose, étincelle.

    Le résultat de mon imagination est sur mon (autre) blog d’écriture : Bright Star, si tu veux cliquer, tu pourras me lire !

    Voilà, je vous souhaite une belle journée !