Alors, on s’approche du week-end, et tu frétilles ? Tu fais bien…
Perso je ne frétille pas. Je sautille. C’est mieux, non ?
Alors.
Le Prince William se fiance. On s’en fiche, mais j’ai la même bague de fiançailles que celle qu’il a offert à sa meuf, et ça, ça claque sa chatte.
Je réfléchis aux petites merveilles que je pourrais dénicher pour les swaps de Pivoine et de Thé Citron.
Je dessine des nuages bleus, jaunes, orange, roses, et des gouttes de pluie de toutes les couleurs.
Je réfléchis à une façon moins vindicative de vous raconter ce que je pense de cette enflure de Dominique Strauss-Kahn.
Je réfléchis à une manière un peu plus polie de vous expliquer l’atroce indifférence des politiques qui mènent au Karachigate.
Je sais que j’ai quelques tags en attente, je suis désolée, je prends toujours un peu beaucoup mon temps pour ça….
J’ai encore participé au jeu d’écriture de Livvy. Le résultat sera publié dans la journée sur ce blog là (click click^^)
Je suis contente parce je découvre quelques nouveaux blogs, que je lis souvent sans commenter, par timidité…
Au passage, je te remercie de me lire, et de parfois me laisser un mot. C’est une énorme satisfaction tu sais, un petit bonheur sur lequel je ne mégote pas…
Je dessine aussi des petites montgolfières de couleurs, comme prêtes à s’envoler vers mon amour, où qu’il soit.
Je regarde une jolie carte postale venue de loin juste comme un signe amical inattendu.
Parfois je fais un tirage avec l’Oracle de Belline, juste pour être certaine que l’Oracle des fées ne me ment pas. Parfois c’est l’inverse.
Je suis contente parce qu’une adorable Julie veut bien converser en russe avec moi.
Je suis parfois triste ou perplexe à cause des « amies » ou « collègues » blogueuses qui désertent, ne viennent plus te lire, ou ne te parlent plus, comme ça, du jour au lendemain.
Je suis souvent contente de découvrir de nouvelles personnalités, même si cela reste superficiel, cela suffit à contenter ma curiosité.
Je suis émue de la simplicité et de la gentillesse de certaine maman à la maison, je l’en remercie encore…
Je suis heureuse de pouvoir dire que je ne lis et ne commente que ceux que j’apprécie un minimum, sans espoir de retour par ailleurs, par simple envie. On s’en fiche, mais j’avais besoin de le dire.
Je suis contente quand je lis de bonnes nouvelles chez les unes, et triste quand elles sont empreintes de tristesse…
Il m’arrive aussi de dessiner de drôles de petits oiseaux de couleurs, comme des repères sur le fil de la journée.
J’aime l’idée qu’il y a quelque part dans le monde quelqu’un d’inconnu qui reblogue un de mes posts sur Tumblr, comme je le fais moi-même.
Je regarde les écheveaux de laine, les fils de couleurs et voilà que j’ai envie de broder, de tricoter, de coudre de la couleur partout.
Je voudrais avoir une baguette magique pour effacer d’un geste toute la douleur du monde, et d’abord celle que j’ai causée, puis ensuite celle que l’on m’a causée.
Je voudrais un Diana Edelweiss. Et un Yashica rose pêche.
Je veux continuer à être gentille, peut-être un peu niaise, parfois un peu étrange ou décalée. Mais continuer à être moi, et tant pis pour ceux que ça n’affole pas de joie.
Je regrette d’avoir tant détesté avant mon œil gauche parce qu’il n’était pas de la même couleur que le vert : je voudrais qu’il redevienne comme avant, absent et calme.
J’aimerais parfois écrire comme Elizabeth Goudge, parfois comme Thomas Pynchon. Parfois comme Jim Thompson. Ou Jack London. Alors je rêve et je passe de l’un à l’autre.
J’aimerais trouver une Tardis qui me mène à l’endroit et la date exacte de la faille, et tout recommencer.
Je vais juste dessiner un nuage de plus, violet je crois, avec des gouttes jaunes et grises.
A demain.