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  • Vidage de sac (titre moche mais précis)

    Encore un tag pour aujourd’hui (j’en ai encore quelques uns de retard…)

    Celui-ci me vient d’Asphodèle, qui me demande de vider mon sac, rien que ça !

    Hop hop, on y va :

    Mon sac, j’en change tout le temps, je suis schizophrène du sac, infidèle etc.… Le sac du moment est un Legende de Longchamp

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    grand format de chez grand format, j’aime quand je peux emmener toute ma maison, ou presque… Comme ça, quand tu te le fais voler, t’as vraiment de bonnes raisons de pleurer, mais je m’égare...

    Dedans on trouve :

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    Un cahier, dans lequel je prends des notes un peu élaborées, je fais des listes comme elles me viennent dehors, des débuts de textes, tout ce que je ne veux pas oublier. Il y a aussi deux agendas. Le petit moleskine rouge contient tout les rendez-vous, les « ! » du jour, et ne me quitte jamais. Le Franky Diary me sert un peu de planning, il y a les mêmes rendez-vous, mais un peu détaillés, avec des pensées et réflexions autour de ma semaine. Et j’y rajoute des trucs perso, que je n’inscrit pas dans le Moleskine…

    On trouve aussi :

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    Un compagnon vert de chez Nat et Nin, qui contient pièces d’identité, diverses cartes de fidélité, de contact, un petit carnet moleskine bleu marine, des petits mots perso, un chéquier, rien que du nécessaire. Il y a aussi des livres, en ce moment il s’agit d’un essai de Jon Kabat-Zinn et d’un roman d’Edward Carey.

    On trouve ensuite :

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    Une trousse de maquillage, rayé, Longchamp aussi, avec un mascara, poudrier, rouge à lèvre, baume… L’autre super trousse que j’ai gagné chez Julie B. me sert à garder mes médicaments près de moi !

    On trouve aussi:

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    une pochette violet vernis Twenty de Sequoia, avec dedans mon BlackBerry, l’ Ipod, un porte-monnaie, mon pass Navigo, et une trousse d’écolier avec des stylos.

    Un vrai fourre-tout que j’essaie d’organiser et d’alléger au mieux..

    Merci encore Asphodèle d’avoir pensé à moi pour ce tag. Si quelqu’un souhaite le reprendre, qu’il se manifeste :)

  • Les gouffres profonds du passé

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    Les gorges de la Chiffa - Algérie


    Où es-tu passé mon passé ? C'est une question que je me pose quelquefois. La mémoire est  une obsession chez moi. Plus que la mémoire le regret de celle-ci. Je ne suis pas une personne particulièrement cafardeuse, mais je peux verser facilement dans  la mélancolie des souvenirs passés. J'aime la vie, le mouvement, l'idée que chaque nouveau jour offre un champ infini de possibilité. Mais je reste fidèle à ma mémoire et attachée à mon passé.

    Pour tout dire, j'ai du mal avec la fin : les souvenirs ce sont avant tout des choses qui se sont terminées, qui n'existent plus. On ne peut plus rattraper le passé, il est, comme dit la chanson, si loin et si près, et je ne peux le toucher.

    J'ai plus de 30 ans et cela fait bien 20 ans que j'attends de grandir, de devenir adulte. Plus petite, j'étais assez mystique, et je pensais qu'il viendrait un message d'on ne sait où, qui me dirait le moment venu, quoi faire, comment et pourquoi le faire. Et je prenais pas mal de choses au pied de la lettre. Je n'étais déjà pas très intelligente : je pensais que vers 18-20 ans, je deviendrais brusquement quelqu'un d'autre, une adulte portée vers son avenir, avec la maturité et la sérénité nécessaire à l'accomplissement de ce long chemin qu'est la vie.

    Mais non. Il n'y a jamais eu de message descendu des nuages, il n'y jamais eu cette transformation d'une enfant en une adulte accomplie. Il y a juste la même personne encore assez lucide pour comprendre que chaque moment qu'elle vivait, qui se terminait, était un morceau d'elle qui lui était arraché.

    Je n'aime pas le temps tel qu'on en a conscience, c'est-à-dire le temps linéaire, l'abscisse terne et trop simple. Je préfère m'accrocher à l'idée que le temps possède plusieurs dimensions. Je suis cataloguée comme littéraire (malgré mon amour des fautes d'orthographe...) mais les sciences physiques m'ont toujours attirée. L'étude de la physique est comme celle de la philosophie : un facteur essentiel de la construction de l'âme humaine.

    Le temps m'échappe, il file entre mes doigts, et ce qui est passé ne reviendra jamais. J'ai cherché des moyens de me rassurer, de trouver des réponses qui me conviennent. La lecture physique du temps que j'ai pu découvrir chez Einstein, Minkowski ou Planck a pu me donner un peu d'espoir d'un point de vue théorique, mais il n'en restait pas moins que le passé ne revient pas car je ne sais pas dépasser cette dimension linéaire. J'ai longtemps crû qu'en les lisant bien et consciencieusement, je pourrais comprendre ce que ces physiciens démontraient, et alors je serais assez maligne pour sauter dans une autre dimension du temps : quand je vous dis que je ne brillais guère par mon intelligence... Bref, j'ai fini par comprendre qu'en allant plus vite que la lumière j'arriverais à peine à retourner quelques secondes en arrière... Vanité. Je continue à creuser ces théories bien compliquées pour ma petite cervelle, mais en parallèle je me suis intéressée à la notion ésotérique et philosophique  du temps, avec des référents tels que Mircea Eliade, Zénon,René Guénon ou Bertrand Russel. Mais aussi intéressante que soient ces lectures (et franchement elles le sont !), elles ne m'ont jamais apporté la solution immédiate et concrète que j'attends : le moyen de rattraper ma vie dans tous ses moments particuliers qui me sont chers.

    Je pensais qu'être adulte c'était accepter de laisser les choses derrière soi, pour ne regarder que devant, ou tout au moins accepter sereinement de ne pas tout maitriser en ce domaine.

    Alors j'attendais que ça vienne, la sérénité, le renoncement. Mais le temps se contente de passer, avec lui les moments et les souvenirs, les sentiments, l'amour, la mémoire.

    Je ne suis plus aussi angoissée par le temps qu'à 17 ans, mais je reste dépitée par l'idée que je ne peux contrôler le temps. J'aimerais pouvoir sauter allègrement de l'année 1981 à 1992, revenir aujourd'hui et repartir en 1986. Pourquoi les choses se terminent-elles ? Pourquoi ne peut-on revivre éternellement nos moments préférés. Je ne renie pas l'avenir pour autant, parce que le passé a été un moment un avenir qui m'a offert de nouvelles joies.

    Je revois mon enfance, des moments d'incroyable insouciance, le soleil dans le jardin de mes parents, ma grand-mère, les oliviers et la colline qui grimpe vers Akbou.

    Mon passé c'est le ruisseau qui coulait derrière la maison, les expéditions avec mes cousins dans le verger, comme si c'était une forêt mystérieuse, le sommeil lourd de la sieste quotidienne, les premiers garçons, les lectures d'auteurs inconnus...

     

    Je voudrais qu'il n'y ait que des premières fois qui durent toujours.


    Où es-tu passé, mon passé
    Perdu dans les gorges de la Chiffa ?
    Le ruisseau oublie la guerre
    L'eau coule comme naguère
    Les enfants ne font plus de grimaces
    Ils dansent dans la vallée
    Ils oublient leur faim et leur race
    Ils jouent en liberté

    Où es-tu mon passé
    Si beau, si loin, si près ?
    Où es-tu passé mon passé
    Là-bas, ici ou à côté ?

    Les pique-niques en famille
    Les chapeaux de paille en pacotille
    Les tomates ruisselantes d'huile d'olive
    Les moustiques partaient sur l'autre rive
    C'était le temps de la puberté,
    Nous chassions les mauvaises pensées
    Les arbres nous tenaient à l'ombre
    Nos cœurs amoureux étaient sombres

    Où es-tu mon passé
    Si beau, si loin, si près ?
    Où es-tu passé mon passé
    Là-bas, ici ou à côté ?

    Où es-tu passé, mon passé
    Dans ce village de cyprès
    Où coule la source la plus belle ?
    Comme un oiseau, mon âme a pris ses ailes
    Pour monter là-haut dans le ciel bleu
    Rejoindre ce monde étrange de feu,
    Le jardin parfumé des artistes,
    Graver un nom de plus sur la liste

    Où es-tu mon passé
    Si beau, si loin, si près ?
    Où es-tu passé mon passé
    Là-bas, ici ou à côté ?

    Mon pays sent bon le jasmin
    J'aimerais y retourner demain
    Les fleurs ne sont plus arrosées
    La terre rouge s'est refermée !
    La guerre assassine les innocents,
    Les vieux, les femmes et les enfants
    Et le ruisseau de ma jeunesse,
    Léger, danse avec ivresse

    Où es-tu passé, mon passé ?
    Le soleil se couche derrière les orangers
    J'ai peur d'oublier mes souvenirs
    Non, non, il ne faut pas mourir !

    Paroles J-C Brialy / Musique P Amoyel



  • Cinéphilie aggravée

    [Toujours en vacances des Zinternets; je reviens bientôt !]

    Je continue mon rattrapage de tag en souffrance, dans la joie et la bonne humeur. Celui du jour me vient de Wens,  et prend une forme cinéphile, puisqu’il faut répondre avec des titres de films !

    Hop :

     

    Si tu étais une ville. Je serais Tokyo, comme Le Voyage à Tokyo, un film juste parfait, de Yasujirō Ozu, qui raconte l’histoire d’un couple de retraités partis visiter leurs enfants, mais que ceux-ci négligent par manque de temps. C’est vraiment un des plus beaux films du cinéma mondial. A voir absolument.

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    Si tu étais un monument. Le Pont Neuf, comme Les Amants du Pont-Neuf, le film de Leos Carax, à la fois parce que j’aime cette endroit, et que le film a bouleversé l’ado que j’étais…

    Si tu étais un animal. Je serais un Guépard, puissant et beau, et un film de Visconti parmi les plus beaux. Alain Delon et Burt Lancaster continuent de me hanter…

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    Si tu étais un conte ou une légende. Je serais Peau d’Âne ! Comment ne pas penser de suite au film de Jacques Demy avec la sublime Catherine Deneuve ! Je connais presque le film par cœur… Et les trois magnifiques robes du film sont inoubliables !

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    Si tu étais le jour ou la nuit. Je serais la Nuit du Chasseur, de Charles Laughton, avec le magnétique Robert Mitchum et ses tatouages mythiques…

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    Si tu étais un (autre) homme. Je serais the Cooler King, le Capitaine Virgil Hilts, autrement dit, Steve McQueen dans la Grande Evasion, mon cher Steve, impeccable quel que soit le film !

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    Si tu étais une (autre) femme. Je serais Lady L, dans le film de Peter Ustinov, tiré du roman de Romain Gary, une femme incroyable, au destin parfait, une vraie héroïne !

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    Si tu étais un jeu. Je serais la partie d’échec avec le diable, dans le Septième Sceau, D’Ingmar Bergman, une partie qui m’a traumatisé, enfant, mais qui m’a fait découvrir et aimer Bergman.

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    Si tu étais un nombre. Je serais 81/2 bien sûr, aussi fellinienne que me l’autorisent mes fantasmes, je regarderais passer Mastroianni, Anouck Aimée, et tous les autres, en silence...

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    Si tu étais une profession. Je serais l’Homme Qui Voulut Etre Roi, de John Huston. Et je ferais du Kafiristan mon royaume interdit, et j’y serais si bien, toute seule (je m’égare)

    Si tu étais au bord d'un cours d'eau. Je choisirais un grand cours, l’Atlantique, avec la plage de Noirmoutier, et  César et Rosalie, et David, qui sera toujours David… Le génie de Claude Sautet, la beauté de Romy, l’implacable présence de Samy Frey, et l’inoubliable Montand.

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    Il faut écouter Romy lire la lettre de Rosalie à David...


    Une très jolie idée de tag je trouve, merci encore Wens d’avoir pensé à moi.

    Si quelqu’un souhaite le reprendre, qu’il me le dise, ce sera avec plaisir.

  • Onze aime (pardon)

    [Toujours en vacances loin des Zinternets, billet programmé]

    Je continue ma “spécial” rattrapage de  tag en souffrance,  avec aujourd’hui un tag qui me provient de Ness-Thor. Hop, on y a va donc pour onze nouvelles questions :

    1. Si on te demande d'évoquer un souvenir olfactif, quel est le premier qui te vient à l’esprit ? Facile. Quand je pense souvenir olfactif, je pense automatiquement à Serge Lutens et à ses fabuleux parfums… Et le tout premier d’entre eux que je me sois offert, Datura Noir, un nom mystérieux, un parfum envoutant, mon premier vrai parfum de femme, qui a vite envoyé au panier tout les flacons de Cacharel ou même de Chanel…

     

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    2. Quel était ton jouet préféré quand tu étais enfant ? Je me rappelle que j’avais une sorte de phoque en plastique jaune, que j’avais marié avec une de mes Barbie, je passais pas mal de temps à leur élaborer des conversations…


    3. Quel est ton premier souvenir de lecture ? Les Contes et Légendes du Monde, chez Nathan, ont fait mon bonheur en primaire, j’ai passé des heures à tous les dévorer ! J’adorerais les retrouver, tous, pour mon fils.

     

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    4. Quel est ta spécialité culinaire ? Je ne sais pas si j’ai vraiment une spécialité. Il y a des choses que je rate moins que d’autres va-t-on dire. Par exemple le gâteau renversé ananas et les cookies sont toujours très bon quand je les fais !


    5. Quel est ton petit déjeuner parfait ? Tôt le matin, la radio ouverte sur France Inter, un livre à la main, je bois une tasse de thé. Voilà tout.


    6. Quelle est la gourmandise qui te fait complètement perdre la raison ? Dans le temps, j’aurais répondu les shokobons… C’est pour cela que je n’en achète plus !


    7. Si tu pouvais voyager dans le temps, quelle époque choisirais-tu et pourquoi ? Je choisirais l’antiquité byzantine, et je serais une impératrice implacable crainte de tous (mais respectée aussi...)


    8. Si ta maison brûlait (c'est pour du faux hein), quels sont les 3 objets que tu emporterais avec toi ? Horrible question ! Je ne sais pas quoi répondre ! Au hasard l’ordi avec les photos du petit, mon sac et une boite pleine de lettres d’amour que je garde précieusement…


    9. A quel personnage de film, série ou roman pourrais-tu t’identifier ? Pourquoi ? J’aime bien l’héroïne dans L’Amant Sans Domicile Fixe. Je nous trouve bien (trop) de points communs.


    10. Plutôt carnet-stylo ou traitement de texte, pour le premier jet de tes notes de blog ? Carnet stylo bien sûr ! J’en ai toujours sur moi ! Parfait pour les pensées à la volée !


    11. Peux-tu nous expliquer, au choix, ton pseudo, ta bannière ou le titre de ton blog ? Le pseudo que j’utilise est vieux comme moi ou presque (presque, j’exagère…) Je donne son explication là (click click)

     

    Voilà, je ne tague personne, vu que ces questions ont tourné mille fois depuis longtemps.

    Bonne fin de semaine !

  • Deux doudous dis donc !

    [Je suis toujours en vacances des Zinternets : billet programmé !]

    Aujourd’hui, je tenais à vous présenter deux nouveaux indispensables, qui ne me quittent quasi pas !

    Deux objets très différents, par leur usage, évidement, mais tout aussi indispensables.

    D’abord mon sac, un très joli sac de la marque Fossil, au cuir tout doux et à la jolie couleur fauve, qui promet une belle patine avec le temps ! Je suis adepte des gros sacs-doudou, qu’on peut remplir quasiment comme si on avait sa maison sur soi, mais merci les douleurs à l’épaule ensuite… Celui-ci a la gentillesse d’avoir une contenance tout à fait respectable, mais il reste assez petit pour qu’on n’abuse pas ! J’y mets mon agenda, un ou deux trousse, un livre, une petite bouteille d’eau, le portefeuille, et c’est parfait !

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    Et puis sa couleur, je ne m’en lasse pas ! Depuis quelques semaines que je l’ai, il me semble toujours plus beau ! J’aime de plus en plus ce que propose Fossil en matière de maroquinerie ! Et ils font de si jolis chaussures et montres aussi, mais on en reparle tout bientôt ici, c’est promis, ça vaut le coup d’œil !

    L’autre indispensable : c’est ma nouvelle crème pour les mains de chez Weleda. Enfin, nouveau pour moi, qui la teste depuis quelques jours, et je ne peux plus m’en passer. Je fais la vaisselle à la main, et je sens qu’elles se dessèchent vite en ce moment, et mettre de la crème sur mes mains en journée, bof.. Celle-ci combine une odeur discrète, avec une pénétration rapide et non-collante, qui me la rend sympathique et parfaite même pour la journée. Et surtout, mes mains vont mieux ! Plus douce, comme avant en somme. Après toutes les crèmes que j’ai testé, je vais garder celle-ci un bon moment…

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    Sur ce, je vous serre la main et vous souhaite un joli week-end :)