Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

serge lutens

  • Onze aime (pardon)

    [Toujours en vacances loin des Zinternets, billet programmé]

    Je continue ma “spécial” rattrapage de  tag en souffrance,  avec aujourd’hui un tag qui me provient de Ness-Thor. Hop, on y a va donc pour onze nouvelles questions :

    1. Si on te demande d'évoquer un souvenir olfactif, quel est le premier qui te vient à l’esprit ? Facile. Quand je pense souvenir olfactif, je pense automatiquement à Serge Lutens et à ses fabuleux parfums… Et le tout premier d’entre eux que je me sois offert, Datura Noir, un nom mystérieux, un parfum envoutant, mon premier vrai parfum de femme, qui a vite envoyé au panier tout les flacons de Cacharel ou même de Chanel…

     

    1-fille-en-aiguilles.jpg

    02_bas-de-soie_serge_lutens_flacon.jpg

    sarrasins.jpg



    2. Quel était ton jouet préféré quand tu étais enfant ? Je me rappelle que j’avais une sorte de phoque en plastique jaune, que j’avais marié avec une de mes Barbie, je passais pas mal de temps à leur élaborer des conversations…


    3. Quel est ton premier souvenir de lecture ? Les Contes et Légendes du Monde, chez Nathan, ont fait mon bonheur en primaire, j’ai passé des heures à tous les dévorer ! J’adorerais les retrouver, tous, pour mon fils.

     

    contes_et_legendes_de_la_naissance_de_rome_1431.jpg

    contes-et-legendes-de-bretagne-78015-250-400.jpg



    4. Quel est ta spécialité culinaire ? Je ne sais pas si j’ai vraiment une spécialité. Il y a des choses que je rate moins que d’autres va-t-on dire. Par exemple le gâteau renversé ananas et les cookies sont toujours très bon quand je les fais !


    5. Quel est ton petit déjeuner parfait ? Tôt le matin, la radio ouverte sur France Inter, un livre à la main, je bois une tasse de thé. Voilà tout.


    6. Quelle est la gourmandise qui te fait complètement perdre la raison ? Dans le temps, j’aurais répondu les shokobons… C’est pour cela que je n’en achète plus !


    7. Si tu pouvais voyager dans le temps, quelle époque choisirais-tu et pourquoi ? Je choisirais l’antiquité byzantine, et je serais une impératrice implacable crainte de tous (mais respectée aussi...)


    8. Si ta maison brûlait (c'est pour du faux hein), quels sont les 3 objets que tu emporterais avec toi ? Horrible question ! Je ne sais pas quoi répondre ! Au hasard l’ordi avec les photos du petit, mon sac et une boite pleine de lettres d’amour que je garde précieusement…


    9. A quel personnage de film, série ou roman pourrais-tu t’identifier ? Pourquoi ? J’aime bien l’héroïne dans L’Amant Sans Domicile Fixe. Je nous trouve bien (trop) de points communs.


    10. Plutôt carnet-stylo ou traitement de texte, pour le premier jet de tes notes de blog ? Carnet stylo bien sûr ! J’en ai toujours sur moi ! Parfait pour les pensées à la volée !


    11. Peux-tu nous expliquer, au choix, ton pseudo, ta bannière ou le titre de ton blog ? Le pseudo que j’utilise est vieux comme moi ou presque (presque, j’exagère…) Je donne son explication là (click click)

     

    Voilà, je ne tague personne, vu que ces questions ont tourné mille fois depuis longtemps.

    Bonne fin de semaine !

  • Si j'étais toi, je me lirais

    Je suis la plus vilaine des bloggeuses, pour plein de raisons, mais surtout parce que je mets 150 ans en moyenne à répondre à un tag. Pour tout avouer, j’en ai un qui dort dans mes tablettes depuis mai 2009, mais je ne désespère pas de le faire... D’ailleurs j’ai pris la résolution de m’améliorer en tout points, y compris sur le sujets, des tags, donc à partir de hier un peu, je les reprends un par un, pour les honorer. Et si jamais vous me lisez, et que j’ai passé à la trappe un des vôtres, pas d’hésitations, on me le dit en commentaire :) ça me rendra service

    Pour ce jour, je vais répondre au tag de Blanche de Castille, sur le thème du portrait chinois, avec dix questions, pour dire qui je pourrais être, si j’étais…. On y va !

    Si j’étais :

    1. Un livre : dur de choisir, il y en a tellement que j’aime, on va dire qu’il faut se tenir à un, alors ces jours si, je dirais que je suis L’Amant Sans Domicile Fixe, des écrivains italiens Fruttero et Lucentini (j’ai prévu de vous en parler bientôt !) C’est un roman étonnant, parce que je m’y suis retrouvée, moi, dans l’héroïne, et puis une autre personne, certaines phrases entières... Et puis c’est un beau roman, touchant et fort, comme souvent avec ce duo parfait d’italiens :)


    2. Une bête sauvage : je serais un héron, c’est sauvage un héron ? Un genre d’animal qui regarde le monde d’en haut, à distance…. Voilà…


    3. Un ballet : je serais Giselle, une fille qui se meurt d’amour, mais qui sauve quand même l’objet de sa déception… une belle âme, que je n’ai peut-être pas en fait…


    4. Un vêtement : une robe, indubitablement, légère et enveloppante, douce et fluide… Ah, si seulement…


    5. Un médicament : DE LA CODEINE !!! Ou de l’alprazolam,  ou n’importa quoi qui endort gentiment mes nerfs pour aider à supporter ce monde parfois très rude…


    6. Un instrument de musique : un violoncelle, évidemment, pour les courbes, le son magnifique qui s’en échappe…


    7. Un blog (celui de qui) : j’aime beaucoup le blog mode Fashion Foie Gras ! J’aimerais pouvoir faire ce genre de blog, avec le même talent…


    8. Une princesse : j’adorerais être la Duchesse d’Able, Cayetana Fitz-James Stuart, la princesse la plus titrée au monde et qui défraie encore la chronique à plus de 86 ans en se remariant avec un quasi jouvenceau ^^ ! Si possible, je prends la période où elle était jeune et belle, parce que depuis elle s’est un peu défraichi…

    fotografia-de-la-duquesa-de-alba-1956-juan-gyenes-biblioteca-nacional.jpg



    9. Un parfum : n’importe quel parfum de Serge Lutens, mon maitre en la matière ! Là, je donnerais n'importe quoi pour m'offrir un nouveau flacon de Datura Noir, ou de Tubéreuse Criminelle, ou Fumerie Turque, ou Fille en Aiguilles, ou Bas de Soie.. Vous aurez compris, je les aime tous, et j'en avais pas mal, j'en avais parlé là (click click) mais malheureusement, je ne les ai plus, plus un seul flacon, il y a des gestes de méchanceté qui se révèlent bien plus cruels que se que croit leur auteur... Bref.


    10. Une région du monde : La Chine au Moyen-âge, terrible mais passionnante !

    Voilà pour ce joli tag, merci encore Blanche de Castille, d’avoir pensé à moi !

    Si quelqu’un souhaite le reprendre, c’est avec plaisir !


    PS : je suis absente des internets pour quelques jours, je vous lirai à mon retour !

  • Il est doux de se croire malheureux, quand on n'est que vide et ennuyé

    C’est la révolution en Tunisie, et moi je revenais tout juste d’un voyage au pays Irrépressible de la Réalité Linéaire. C’était chiant. Les tunisiens déboulonnaient Ben Ali et je me triturais le ciboulot pour savoir pourquoi quoi qui où en vain, la réponse n’existe pas. Ou alors quelqu’un me la donnera au soir où mes yeux se cloront pour toujours. Les tunisiens révolutionnaient dans le jasmin (parait-il) et moi je ne pensais qu’à  Chergui de Serge Lutens. Mon flacon était tombé de la table, d’assez haut pour se briser, mon cœur avec, et l’odeur chaude et envoutante de se répandre dans la pièce. Elle ne la quitte pas. Mon cœur se brise encore à chaque fois que je pénètre l’endroit. Peu importe le flacon, pourvu qu’on ait la tristesse. Pourquoi les larmes montent-elle quand je respire ce parfum ? Ce n’est pas le flacon que je regrette, rien qui ne soit remplaçable. Mais l’avoir laissé tomber, se briser à mes pieds, sentir ce parfum  me monter à la tête… C’est comme si je ne pouvais rien tenir entre mes mains, rien faire qui soit un peu solide. Un cœur se brise pour un peu trop de parfum versé. L’odeur persistante vient réchauffer la moquette, les murs, un coussin… Je m’allonge sur le lit, le coussin contre moi, et je revois tout ce qui m’a échappé, des mains, de ma vie, de mes pensées. Tout n’est que fuite, et moi je reste statique.

    C’est la Révolution en Égypte et moi je comble le vide de « quoi » en accumulant des dessins idiots sur des carnets de toutes les couleurs. Un pantone d’émotions, de questions, finalement aussi brumeux qu’un arc-en-ciel raté…Un dictateur s’en va, un autre lui succèdera, une certitude presque rassurante, qui donne un repère, un point d’ancrage. Quelque chose contre lequel s’élever. Que vais-je devenir si la liberté des peuples m’enlève les motifs de mes indignations, les raisons de rester encore debout, pour se battre de loin contre des tyrans anonymes à mon vrai monde. Que me reste-t-il encore, sinon cet égotisme de petite fille qui crie, qui exige qu’on lui laisse son jouet, son dictateur à honnir. Les tyrans tombent en Égypte et je peux inscrire dans le carnet bleu marine numéro trois, qu’une journée encore s’est passée sans que je me libère de ma hargne égoïste à vouloir dominer tout et tous, juste pour ne plus avoir peur. Juste pour voir au travers de ma boite.

    C’est la révolution en Libye, et le hasard, toujours ironique, moqueur, insultant presque, me fait tomber dans un désir de dunes, de sable, de vide infini. Un vide où il n’y aurait que moi, un carnet, le jaune numéro deux, celui des désirs cachés. Un carnet où je pourrais noter ce qui dans ce désert me manque vraiment. Le vide se comble par le vide. Curieux, mais c’est comme ça. Un chef d’Etat en bout de course fait tirer sur la foule et je pense au désert si tranquille. Je suis absente de ma propre vie, je regarde celle des autres, je l’envie et la méprise tout en même temps. Je sais que si l’on me donne ce bout de désert, je saurais voir plus clair, comme si la toile de fond de mon existence s’y animait…Les carnets, c’est comme les déserts et la vie, ils ne se remplissent que de soi.

    Rêver et vivre, c’est la même chose, sauf que rêver fait moins mal.

     

    révolution, serge lutens, chergui, tunisie, egypte, jasmin, vide, désert


     

    ***le titre est d'Alfred de Musset.

  • Orange County


    Prendre un fruit rond entre ses mains, l'éplucher, voir les spores éclater en mille gouttelettes, au parfum reconnaissable entre tous : manger une orange en hiver.

    Remuer la pâte à crêpes et verser une cuillère d'eau de fleur d'oranger, avec ma grand-mère qui surveille du coin de l'œil.

    Lire un poème, la Terre y est bleue comme une orange, et chercher à comprendre un peu, puis juste se laisser porter par la beauté des mots.

    Attendre son amoureux et mettre un peu de Fleur d'Oranger de Serge Lutens au creux des poignets, là où Il les embrassera.

    Le orange est une couleur, une odeur, un gout, c'est une sensation unique, la couleur ultime.

    C'est la couleur qu'a choisi pour moi Chrys, qui s'y connaît en sensations de toutes sortes !

    Le orange est une couleur qui attire mon œil et tout mes sens.

    J'aime me vêtir de cette couleur, elle me rend de bonne humeur !

    SN153011.JPG
    Robe Episode
    SN153016.JPG
    Jupe Boss Woman
    SN153014.JPG
    Marinière Petit Bâteau

     

    J'aime boire de cette couleur : le thé des Moines m'avait d'abord attiré par cette jolie boite orangée.

    SN153009.JPG
    Thé des Moines

     

    J'aime écrire dans des cahiers orange : je consacre ceux-là à mes élucubrations préférées.

    SN153004.JPG
    Cahier Letterbox Alezan

     

    J'aime lire Christopher Buckley, découvert la première fois grâce à la couverture éclatante de ce roman !

    SN153007.JPG

    Une satyre du système médiatico-politque américain, un régal à lire !

     

    On termine avec un poème d' Alfred de Musset ?

     

    Madrid


    Madrid, princesse des Espagnes,
    Il court par tes mille campagnes
    Bien des yeux bleus, bien des yeux noirs.
    La blanche ville aux sérénades,
    Il passe par tes promenades
    Bien des petits pieds tous les soirs.

    Madrid, quand tes taureaux bondissent,

    Bien des mains blanches applaudissent,
    Bien des écharpes sont en jeux.
    Par tes belles nuits étoilées,
    Bien des senoras long voilées
    Descendent tes escaliers bleus.

    Madrid, Madrid, moi, je me raille

    De tes dames à fine taille
    Qui chaussent l'escarpin étroit ;
    Car j'en sais une par le monde
    Que jamais ni brune ni blonde
    N'ont valu le bout de son doigt !

    J'en sais une, et certes la duègne

    Qui la surveille et qui la peigne
    N'ouvre sa fenêtre qu'à moi ;
    Certes, qui veut qu'on le redresse,
    N'a qu'à l'approcher à la messe,
    Fût-ce l'archevêque ou le roi.

    Car c'est ma
    princesse andalouse !
    Mon amoureuse ! ma jalouse !
    Ma belle veuve au long réseau !
    C'est un vrai démon ! c'est un ange !
    Elle est jaune, comme une orange,
    Elle est vive comme un oiseau !

    Oh ! quand sur ma bouche idolâtre

    Elle se pâme, la folâtre,
    Il faut voir, dans nos grands combats,
    Ce corps si souple et si fragile,
    Ainsi qu'une couleuvre agile,
    Fuir et glisser entre mes bras !

    Or si d'aventure on s'enquête

    Qui m'a valu telle conquête,
    C'est l'allure de mon cheval,
    Un compliment sur sa mantille,
    Puis des bonbons à la vanille
    Par un beau soir de carnaval.

     

  • Liz Taylor, le snobisme et moi

     

    SN152105.JPG

    Continuons un peu la quête de nos hypothétiques lectures d’été.

     

     

    Today, a British Author, avec des majuscules s’il-vous plait: William Makepeace Thackeray. Même que ce n’est pas n’importe qui. Et ce n’est pas parce qu’il m’a sauvé la mise à mon oral d’anglais du bac que j’en parle. Non, non.

     

     

    Comme nous l’apprend Frère Wikipédia, Thackeray a écrit entre autre les Mémoires de Barry Lyndon, ouvrage adapté fabuleusement au cinéma par le fabuleux Stanley Kubrick (oui je suis snob, je trouve Kubrick fa-bu-leux), et vous me connaissez, je suis affublée de nombreuses manies. Une de ces manies c’est de décrypter le générique des films vus, et de me jeter sur le bouquin dont il peut éventuellement être tiré.

     

     

    C’est ainsi que je fis la connaissance de cet écrivain aussi indispensable à une bonne éducation, qu’un petit voyage en Brittanie (note- là une subtile allusion au concours de Manu, que tu es convié à enrichir de ton vote en faveur de 3 augustes participants de ton choix, dont moi si possible, sinon ta race passe ton chemin malotru, tu ne mérites pas de lire la suite) amen.

     

     

     

    Et Vanity Fair tu connais ? Ce n’est pas qu’une (géniale) revue, avec de sublimes séries photos :


     

    0_21_scarlett_keira_vanity_fair.jpg
    Vas-y Keira mange un peu et arrête de faire la moue


    vanity-fair-030608-01.jpg
    Tina !!!!


    2009-04-15-vanity-fair.jpg
    Et oui, je me suis mise au cheval :)



    Vanity Fair c’est aussi et surtout un roman de Thackeray, tournant autour des aventures de deux jeunes amies de pensionnat, l’une aussi intrigante que l’autre est naïve.

     

     

    Si tu aimes l’humour, le cynisme, reste ici. Les deux titres dont on va parler méritent ton attention.


     

    D’abord le Livre des Snobs (par l’un d’entre eux) : c’est un portrait au vitriol de la société contemporaine, comme ils disent dans les pages livres du Monde.


     

    Thackeray décrit le snobisme comme « le travers qui consiste à vouloir paraître plus que ce qu’on est […] ». Tu penses que ça m’a parlé, moi pour qui ai comme leitmotiv les équations suivantes :


     

    Parfum = Frédéric Malle ou Serge Lutens

    Foulard = Hermes

    Maroquinier = Maison Goyard ou Bottega Veneta

    Vestiaire = Céline ou Hermes, what else ? Suggestion de la Banque: H&M…

    Thé = Mariage Frères


     

    Et on peut continuer ad libitum. Je paierais volontiers un tueur en série pour débarrasser la place de Paris de Guillaume Musso, Marc Lévy et Anna Gavalda. Le marché du disque se porterait mieux si on me demandait mon avis avant de lancer un artiste, tu ne crois pas ?


     

    Je pourrais ne me faire couper les cheveux que à sec chez Massato, ou ne me chausser que sur mesure chez Massaro : ne fais pas l’inverse, il pourrait t’en cuire ^^ !

     

     

    Mais pire que tout, j’ai cet affreux snobisme de succomber aux travers que je dénonce, au prétexte que je suis très second degré, ou que j’expérimente…Bref je suis aussi de très mauvaise foi. Mais que celui qui n’a jamais acheté un CD de Britney Spears me lance ses souliers Roger Vivier (taille 39 si possible, merci) la première pierre.


     

    Tu vois que Thackeray (fait chier à écrire son nom, trop compliqué), appelons-le Will, Will donc, a trouvé une fois de plus un chemin direct vers mes perversions les plus enfouies.

     

    Ses descriptions des mœurs des baronnes, duchesses et autres comtes, la dissection de l’étiquette, les soirées en ville ou à la campagne, tout est prétexte à une plume drôle et acide ! Et mon Dieu, essayez de faire des parallèles avec nos propres contemporains, vous verrez que je ne suis pas la pire !

     

     

     

    L’autre petit recueil, c’est « Ivanhoé à la rescousse ».


     

    Tu connais certainement le très beau roman Ivanhoé de Walter Scott ? Sinon, vas-y les yeux fermés : juste tu les rouvre pour lire les pages avec les mots dedans. Et si t’es pas une feignasse, mais un être sensible épris de beauté et de connaissance, tu peux même voir le film de Richard Thorpe, avec notamment la sublime (et encore je modère mon enthousiasme) Elizabeth Taylor :


     

    00789698-photo-affiche-ivanhoe.jpg


     

     

    Ici Will, il nous explose l’histoire : Ivanhoé se fait grave ièch à la maison avec cette gourdasse de Rowena (jouée par la blonde Joan Crawford, en concurrence avec la bellissime Liz Taylor) et il se dit que quand même merde, Rebecca (Aka Liz the one and only), c’était peut-être une meilleure opportunité, moins blonde, plus brune, plus piquante, (comme moi quoi) un meilleur coup en somme.


     

    MV5BMTQxNDE4MzE5Nl5BMl5BanBnXkFtZTYwODUwMjM2._V1._SX450_SY341_.jpg

     

     

    MV5BMTAzODI3ODQ2MTNeQTJeQWpwZ15BbWU2MDMzMjI1Ng@@._V1._SX301_SY400_.jpg


    Ni une ni deux, Ivanhoé, cet inconstant indécis (un homme si tu préfère…) se lance en croisade sous le prétexte fallacieux d’aider Richard Cœur de Lion (comme le camembert) alors qu’en fait c’est pour rattraper le coup avec Rebecca, voire même pour la récupérer, tous les mêmes je vous dis !


     

    Will s’approprie vraiment l’œuvre de Walter Scott et la réinvente sans la dénaturer. Et je ne te cache pas que depuis des années je souffrais en silence du choix marital d’Ivanhoé, te dire si cette réécriture m’a bien fait plaisir !


     

    Alors tu te lances ??


     

    Après on parle polar anglais si tu veux bien !