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Bavardages - Page 47

  • L'amour est un chaos ordonné mon ange

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     J'ai du mal avec l' amour.

    Pourtant ce n'est pas faute d'avoir essayé : un mariage et demi, des tas de fiancés qui ont tenu sur de longues distances, j'ai même eu un enfant avec un légitime époux approuvé fiscalement.

    L'amour est au centre de la vie, simplement parce qu'on côtoie les gens et que tant qu'à faire, essayons de les apprécier, m'enfin pas tous, il y en a des moches quand même. Non, je plaisante, j'aime aussi les moches. Je mets sous le vocable amour cette espèce de coup de cœur qui te pousse vers une personne, homme ou femme, qui te fait apprécier son être entier, son caractère, ses pensées, ses bêtises comme ses plus belles fulgurances. L'amour, l'amitié c'est pareil au début. Et ce début est génial, merveilleux. Regarder cette personne et ne voir en elle que l'appréciable, le beau, et même le laid on lui pardonne, après tout qui peut se targuer de perfection ?

    On apprécie ce qui chante à notre âme et à notre cœur : l'amour nait d'abord de la validation d'une rencontre par nos critères intérieurs. On aime une personne par ces raisons qui ne tiennent qu'à nous. C'est une alchimie secrète, un mystère qui permet la réalisation du grand œuvre. Tu connais les étapes du Grand œuvre qui permettent la réalisation de la Pierre Philosophale : l'œuvre au noir, l'œuvre au blanc, l'œuvre au jaune et l'œuvre au rouge. Si j'osais, je rajouterais ce romantique et niaiseux œuvre au rose : la savante transformation qui s'opère en nous pour aboutir à l'Amour.

    L'Amour dans le couple peut durer longtemps comme ça, si l'on laisse simplement s'opérer et accepter l'alchimie naturelle : ainsi on aime l'autre pour ce qu'il correspond à notre propre formule magique. Mais ça n'est jamais si simple. Pourquoi se met-on toujours, souvent, parfois, en situation d'interpréter ce qu'est réellement l'autre au risque de la déception. Plus généralement on apprécie une globalité en espérant que les détails inadéquats resteront des détails surmontables, voire transformables. Parfois même, fous que nous sommes, on aime ce que l'on déteste car c'est un sentiment plus puissant qui nous gouverne.

    Alors c'est quoi ce truc ? Oui je dis truc parce que je ne comprends vraiment pas ce dont il s'agit. Je ne parle que pour ma propre expérience bien sûr, et peut-être manqué-je de sensibilité ou de compréhension ? La constatation que je fais est simple : je sais ce qu'est l'amour-amitié qui me fait aimer les gens sans sous catégories autre que celles énoncées précédemment : ceux que j'aime et les autres. Je sais aussi ce qu'est l'appréciation du plaisir sexuel. Ce sont là 2 choses bien distinctes. Tant que j'opère cette distinction tout va bien. Cela souffre même d'aller jusqu'à coucher essentiellement avec des personnes que j'admire, apprécie, trouve intelligent, touchant, sensible etc. etc....

    Et puis un moment, fatalitas, viens se nicher dans le cœur ce truc bizarre, qui vient le plisser, le pincer, l'alourdir et l'alléger tout autant. Et ce garçon qu'on trouvait drôle, intelligent, spirituel, tendre, caustique et amusant, désirable et mystérieux, devient soudain essentiel et indispensable au repos de notre cœur. C'est ce truc que je ne comprends pas, que je ne sais pas contrôler. On aborde là les rivages de la possession, de l'exclusivité et de l'inquiétude aussi. Qu'est ce qui fait que l'alchimie trouve à franchir une étape supplémentaire, moins confortable que la situation précédente ? Disons que tant que tout va bien, tout va bien. Mais comme nous avons affaire à 2 personnes distinctes, nous aurons aussi 2 effets distincts de cette alchimie au fil du temps. Il y en a toujours qui est plus « transformé » que l'autre, un qui aime plus, un qui s'inquiète plus.

    Il parait que non, en fait, que tout est une question de rationalisation et de décision personnelle. Faire comme dit Saint-Exupéry et comprendre qu'aimer c'est juste regarder ensemble dans la même direction. Le reste n'est pas l'amour alors ? Et puis même si on ne se pose pas ces questions oiseuses pendant des années et des années, pourquoi un jour peut survenir la fin d'une alchimie ? La transmutation est donc permanente et puis un jour les 2 formules ne se conviennent plus ? Quel est le secret de l'Amour : passer sa vie à rationaliser des sentiments ?

    Je ne sais pas. Par contre j'ai une certitude : sans aimer le drame, la vie ne serait rien sans les soubresauts du cœur. La passion, l'inquiétude, l'envie irrépressible, le besoin vital de l'autre, ces petits papillons à la con qui viennent vous manger le ventre, c'est une drogue, la plus addictive qui soit. C'est comme vouloir se brûler soi-même à ce brasier, de manière consentie et envieuse. Quitte à entendre un jour les mots définitifs du désamour, du détachement et de la rancœur.

    Bon, tout ça j'en sais rien, alors j'arrête de me prendre la tête et la tienne avec.


  • Parfois le titre ne dit rien


    podcast

    Jonny Cash - Highwayman

    Le square était désert, je décidais de m'asseoir sur le banc le plus proche. La pluie venait de cesser, les gouttes d'eau rendaient l'opération un peu risquée, mais il fallait bien s'arrêter et regarder le monde tourner. Le chemin quotidien est le même. Se lever, ouvrir les fenêtres factices que sont la télévision, l'ordinateur et la radio. Trouver de quoi s'enflammer. Souvent la motivation prend la forme d'un thé et d'un peu de lecture. Parfois il s'agit juste d'assumer son rôle social.

    L'amour ne suffit jamais vraiment. L'amour c'est un partage entre 2 personnes, mais il y a le reste du monde qui regarde.


    podcast

    Ismael Lo - Tajabone

     

    Ecouter la radio en s'affairant permet au moins de savoir pourquoi on est en colère. Les mêmes nouvelles reviennent du plus loin de mon enfance, les mêmes revendications et récriminations, les mêmes excuses au malheur des gens, les mêmes qui assurent faire au mieux dans le meilleur des mondes.

    Le square est vide pour l'instant. C'est étrange comme l'observation d'un toboggan peut mener à n'importe quoi. Vraiment n'importe quoi. On revoit les jeux dans la cours de récréation, en CP avec Madame Le Floch. Moi qui voyais maman passer parfois à 10h me faire coucou à travers les barreaux de la cours. Isabelle, ma meilleure amie, 1,2,3 soleil contre le mur blanc du préau. A quoi pouvais-je rêver ? Je ne sais plus vraiment, mais je me rappelle ma frayeur, année après année, de me rapprocher du monde des grands. Je me rappelle du soleil, de la tranquillité, des repas pris à la maison avec maman. Pourquoi les choses ne se figent-elles pas au pic du bonheur ? A cause de ce truc vain qu'on appelle espoir : qui sait ce qui peut arriver encore ?

    Je me lève du banc, ressort dans la rue, et je me demande comment affronter cette nouvelle journée, avec quelles armes.

    Car l'amour ne suffit jamais vraiment.

     


    podcast

    Les cow boys fringuants - Une étoile filante

  • Coucou, tu veux lire mon billet ?

    J’ai failli écrire « Kikoo tu vas bien ? » tellement je suis fatiguée… je vous dirais bientôt pourquoi, ou pas, j’en sais rien on verra.

    Sinon, bonjour, comment ça va bien ? Moi ça va, je bois du thé, j’ai eu un sale rhume, avec de la fièvre et tout, voir même des ganglions, mais glamour les ganglions…

    J’ai vécu un drôle de week-end, entre #bistougate et bébé présidentiel…

    Heureusement j’ai barré des tas d’item, dans des tas de liste (ce que c’est bon !!)

    Heureusement il y a Tumblr, et Pinterest, et aussi les livres et les journaux, et les fraises, et les fleurs… Tout un tas de raison d’être d’excellente humeur.

    Une petite chanson, mignonne, et on en s’en reparle ?


    En parlant de #bistougate, si tu veux mon avis, il est là.

  • Olivier Magny parle parisien et Daphné chante au Trianon

    Certains disent qu’en France il y a Paris et le reste du pays. Pourtant Paris est peuplé de gens qui viennent du reste du pays. Ceux-ci, quand ils arrivent à la capitale, se trouvent parfois frappé d’un syndrome : le parisianisme aigu.

    C’est en quelque sorte ce syndrome que Olivier Magny dissèque dans son ouvrage « Dessine moi un Parisien ».

     

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    C’est une sorte de compilation du blog tenu par l’auteur, « Stuff Parisians Like », blog que je ne connaissais pas.

    Olivier Magny est un commercial, diplômé de l’ESSEC, et son ouvrage est un pastiche, assez drôle, de certains comportements. Mais ces comportements, loin de les observer sur les seuls parisiens, je trouve qu’ils sont plus le fait d’un certain milieu, plutôt favorisé, néo-bobo, CSP+++++++, et somme toute très énervant.

    C’est donc un catalogue de clichés qui est nous est soumis. J’ai été autant énervée qu’amusée par ce bouquin. Parfois je me suis reconnue dans certains travers, snobisme et autre réflexe. Parfois j’y ai reconnu des relations qui m’agacent…

    Ça se lit très facilement, et dans l’ensemble c’est assez drôle, mais je me demande encore pourquoi je l’ai acheté ?

    Des extraits :

    « Trois critères conditionnent la coolitude à Paris : posséder un iPhone, porter des Converse et manger des sushis. » (J’ai un BB, et je ne suis pas prête de craquer pour un Iphone, les converses je trouve ça moche et ça pue. Mais les sushis c’est bon…)

    « Le jardin du Luxembourg est le parc préféré du Parisien, avec Central Park. Marcher dans les allées du Luco est pour lui un enchantement. » (Quand j’entends le mot Luco j’ai envie de sortie mon révolver…)

    Franchement la flemme d’en noter d’autres… Marrant mais dispensable…

     

    Bon, sinon, les trois gagnants du petit jeu « Daphné en concert au Trianon » sont :

     

    Lociol

    Fanny

    Agathe

     

    Merci de m’envoyer votre adresse postale par mail, le plus rapidement possible.

     

    Merci à tous pour votre participation, pour les perdants, j’espère vous redonner bientôt d’autres occasions.

  • Colorama : Hema, H&M et Bic 4 couleurs...

    Colorblock tendance ou pas, la couleur me mets de bonne humeur. J’en veux partout tout le temps.

    Revue de détail d’un shopping léger, imprévu et raisonnable (je crois).

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    Une robe tout en couleurs chez H&M

     

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    Un haut à noeud, toujours H&M

     

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    Une capeline, c'est nécessaire une capeline....

     

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    Du papier pour des cadeaux colorés, chez Hema

     

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    Des bics violets pour rejoindre la petite famille des 4 couleurs...

     

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    Et pour finir la journée, un thé et quelques douceurs colorées...

     

    Il y avait aussi des livres, mais ça, je vous en reparle plus tard.

    Bon début de week-end !