Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Bavardages - Page 8

  • Yolo

    Pas de blues ce dimanche soir, peut-être parce que la journée à été douce et qu’elle se conclue autour d’un dal de lentilles corail concocté avec Fiston. C’était amusant de le faire participer à l’élaboration du plat : résultat sans surprise, il a forcément mangé et aimé ce qu’il a préparé… Méthode autrement plus efficace pour le faire manger de tout, que de le menacer des foudres de l’enfer et de la confiscation de ses cartes Pokemon.

    Pour tout vous dire, je crois que j’apprends (enfin !) à lâcher prise. Je fais les choses, à mon rythme, aussi bien que possible, en ne me souciant que de faire au mieux : le reste ne dépend pas de moi. C’est une chose étrange que d’écouter ses envies les plus simples, et d’y répondre, sans stress ni culpabilité, ni interrogations superflues. Est-ce cela être adulte ? Je ne sais pas. Mais j’aime bien ces dimanche soir, tranquilles.

    Je suis à deux doigts de me remettre au tricot, c’est vous dire.

    Tip du soir =>

    Sans titre 1.jpg

  • Assia, Geraldine, Anita, Sylvia et les autres

    C’est Renaud qui disait que le temps est assassin, et emporte avec lui… Qu’emporte-t-il donc ? Nos souvenirs, des morceaux de notre cœur, des bribes de « c’était bien ». Le temps emporte aussi avec lui nos regrets de ne pas avoir plus dit « regarde comme cela est joli, regarde comme cela vaut la peine d’être aimé »

    Alors je regarde la semaine passée, et je vois qu’elle a emporté avec elle André Brink, Assia Djebar, Geraldine McEwan (la seule et unique Miss Marple !), Anita Ekberg, Colleen MacCullough (qui avait tant donné, tellement plus que simplement les oiseaux qui se cachaient pour mourir…)

    La liste est ouverte, de ceux qui sont partis sans que j’aie suffisamment dit aux autres combien je les aimais. À quoi cela sert-il me direz-vous ? À rien. Si ce n’est qu’il y a bien assez de laideurs en ce monde, pour rappelez à chaque instant que les belles choses existent et qu’il faut s’en réjouir, les aimer, les partager.

    Aujourd’hui, c’est l’anniversaire de la disparition de Sylvia Plath, triste date si l’on s’y arrête comme ça, mais soyons heureux que le destin, le hasard, ou Dieu, ou qui il vous plaira, nous ai offert les mots de Sylvia Plath. Des mots qui raconte la douleur, l’interrogation, les mots étouffés d’une quête étrange et difficile, les mots d’une détresse qui ne trouvera de fin que par un dernier geste le 11 février 1963.

    Alors réjouissons-nous de ce qu’elle nous a laissé.

    Verticale je suis

    Mais je préférerais être horizontale.

    Je ne suis pas arbre avec mes racines dans le sol

    Suçant à moi minéraux et amour maternel

    Afin qu’à chaque mars je puisse être éclaboussure de feuilles

     

    Non plus ne suis la beauté d’un jardin allongé

    Arrachant des ah enthousiastes et peint de façon baroque

    Sans savoir que je perdrai mes pétales

    Par rapport à moi, un arbre est immortel

    Et si petite la tête d’une fleur, mais plus saisissante

    Et tant je voudrais la longévité de l’un et la hardiesse de l’autre.

     

    Cette nuit, dans l'infinitésimale lumière des étoiles,

    Les arbres et les fleurs ont déversé leurs odeurs froides

    Je marche parmi eux, mais aucun ne me remarque.

    Parfois je pense que lorsque je dormais

    Je devais parfaitement leur ressembler -

    Pensées parties dans le sombre.

    Cela serait si normal pour moi, de m'étendre.

    Alors le ciel et moi parlons franchement,

    Et je serai enfin utile quand je reposerai pour de bon:

    Alors les arbres pour une fois me toucheront peut-être,

    Et les fleurs auront du temps pour moi.

     

    Et puis aussi une belle surprise pour moi, puisque je découvre aujourd’hui que Sylvia Plath a écrit un recueil pour les enfants, illustré par l’indispensable Quentin Black (qui peut se figurer un roman de Roald Dahl sans le coup de crayon de Quentin Blake ?) Le site Brain Pickings en parle aujourd’hui, et le bouquin est depuis sur ma wish list.

    plathbedbook_cover_back.jpg

     

    plathbedbook1.jpg

    plathbedbook2_1.jpg

    plathbedbook3.jpg

    plathbedbook4.jpg

    plathbedbook5.jpg

    Voilà, à chaque jour sa raison de se réjouir, en cherchant on trouve toujours.

  • Les Inrocks

    Ce weekend, entre deux installations de logiciels sur mon nouvel ordi, je me suis accordée quelques petits moments de lecture, avec ce numéro 1000 des Inrocks.

    Un numéro anniversaire qui m'a replongé dans des souvenirs de lectures, de musique, de cinéma. A la manière de Perec, les journalistes anciens et actuels de cette revue pas comme les autres égrainent les "je me souviens" et rythment ainsi les années, les souvenirs; les leurs et les nôtres aussi.

    Je ne sais pas si on trouve encore ce numéro anniversaire en kiosque, mais si vous pouvez,jetez-vous sur lui.

    Voici quelques unes de mes pages favorites.

     

    DSCN1130.JPG

    DSCN1126.JPG

    DSCN1121.JPG

    DSCN1120.JPG

    DSCN1119.JPG

    DSCN1124.JPG

    DSCN1117.JPG

    DSCN1118.JPG

    DSCN1115.JPG

    DSCN1114.JPG

    DSCN1113.JPG

  • 2015 de sa mère

    Bon, je ne vais pas me plaindre au vu de l'actu de merde, mais janvier c'est juste pas le mois que j'ai préféré cette année. Ok, l'année commence à peine, mais perso c'est pas folichon. Rien de grave, juste des petites avaries de rien du tout mais du genre agaçantes.

    Par exemple, j'ai bêtement renversé une tasse de thé sur le clavier de mon ordi portable. Autant vous dire que le kilo de riz dans lequel il a baigné n'a servi à RIEN.

    Et l'ordi de mon fils commençait à rendre l’âme aussi : un Toshiba vieux de 14 ans, il a bien vécu !

    Bref, double achat d'ordi, chose qui m'a complètement déprimée, autant le dire, puisque je n'avais pas les moyens ! Grand merci donc au papa de mon fils qui a joué les pères Noël de l'informatique.

    Tout ça pour vous dire que je n'ai pu bloguer ces jours derniers à cause de ça, en plus de Windows8 auquel il faut s'habituer ! Et tous les logiciels à remettre etc.

    Mais bon, il y a toujours plus grave (heureusement ?).

    Une théorie de la relativité toute relative !

    Billet un peu pourri, mais demain ça ira mieux !

     

  • Comme Le Disent... les blogueurs

    La publicité est un métier assez récent quand on regarde son histoire. Mais qui évolue à vitesse grand V, et qui se réinvente sans cesse pour surprendre et ne pas lasser sa cible : nous. Question surprise, il m’en faut en général beaucoup, et le résultat est paradoxale, puisque plus je suis surprise et plus j’oublie le produit que la pub est censée promouvoir.

    Et c’est certainement pour ça que j’étais déjà sensible à la façon dont La Poste a décidée de se promouvoir : d’une manière qui fait qu’on se souvient d’elle. Je veux parler là de sa web série Comme Le Disent... qui met en scène des gens, comme vous, comme moi, étudiant, parents, enfants, salariés, chômeurs, entrepreneurs, bref tout le monde et son voisin, au travers de saynètes qui mettent en relief les offres et services de La Banque Postale. Avec l’humour en prime. C’est une série qui a pas mal marché, tant auprès du public avec plus de 8 millions de vues sur Youtube, qu’auprès des professionnels de la profession : elle a reçu la médaille d’argent de la part des Grands Prix du Brand Content. Comme quoi, la création de contenu, ça marche ! Il y a une proximité dans cette web série, un côté concret, qui touche forcément.

    J’étais ravie de découvrir la nouvelle saison de Comme Le Disent Les Gens, et de constater que pour cette nouvelle année Humour et réalisme font encore excellent ménage. D’autant que le sujet des résolutions nous parle à tous, je vous laisse le découvrir :

    Je pense que vous avez déjà entendu parler de cette web série, si ce n’est pas le cas je vous invite à la découvrir, et à voir si votre relation à l’argent et à la banque s’est retrouvée dans l’un ou l’autre des épisodes.

    Pour cette seconde saison, il y a un concours en ce moment, qui permet de gagner un Ipad, raison de plus de découvrir cette série marquante !

    J’avoue que ma relation à l’argent est un truc qui me fait parfois rire parfois moins : on change avec l’âge ! Je m’amuse de découvrir chez moi une nécessité d’épargner, de projeter, alors qu’à la fac cela ne me serait même pas venue à l’idée. C’est marrant de se reconnaître dans certains épisodes, j’avoue…