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Bavardages - Page 4

  • Tout ne peut être dit

    Mardi soir je déambulais dans les salles du Grand Palais, pour le vernissage de l’exposition Carambolages. Je vous parlerai plus tard de cette expo, que je vous engage à aller voir, elle est magnifique, je vous en dirai plus mais n’attendez pas pour y courir. Pendant cette déambulation, donc, il est arrivé plusieurs fois que je reste assise, atone, ou plutôt comme hébétée, devant une œuvre. Hébétée c’est moche comme terme, putain de moche, alors que je voudrais évoquer l’envie de silence et de calme que j’ai ressenti. En fait non, ce n’est pas non plus ça. Difficile d’expliquer parfois ce qu’un tableau, une sculpture ou peu importe l’œuvre, peut provoquer en soi. Un mélange de bonheur mêlé d’effroi et le regret de n’être pas plus seule pour se laisser aller à l’extase et aux larmes. Le titre de l’expo, Carambolages, était parfait pour décrire un peu ce qui traversait mon esprit. Les mots se bousculaient, les images aussi, et suivant l’œuvre qui  provoquait ces émois, je pouvais passer du rire aux larmes. Mais le plus souvent, je n’avais qu’une envie, rester assise, et regarder en silence, en me rappelant ces mots de Philippe Jaccottet : « La poésie me semble là, justement, pour faire voir au regard usé, désabusé, que le monde n’a jamais cessé d’être étrange, lointain, désirable. » J’ai redécouvert un monde étrange, lointain et désirable, le temps d’une promenade.

    Et puis sur le chemin du retour, il m’a semblé curieux de me rappeler la conversation avec une ancienne collègue de travail, qui me demandait ce que je voulais vraiment faire dans la vie ; je répondais en général : rêver le monde. Celui de tous les jours, j’ai du mal à m’y adapter, je ne sais pas composer avec. Pourtant, nous le faisons tous, du moins nous essayons.

    Et puis le fichu métro arrive à destination, et je me dis, arrête de te la péter Aïcha, ne prends pas prétexte des trois livres et demi que tu as lu dans ta vie pour exiger d’être une étoile au milieu de nulle part.

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    (Les combats contre les moulins à vent devraient être une discipline obligatoire au bac : meilleur moyen d’appréhender la vie)

  • Adaptation

    En regardant les Oscars, au moment de la catégorie Meilleure Adaptation, je me suis fait la réflexion que j’avais toujours bien du mal avec l’idée d’un roman porté à l’écran. Ou plutôt, du mal avec l’adaptation ciné ou télé des romans que j’ai bien aimé. Même si le résultat est beau, esthétique, fidèle ou je ne sais quelle autre qualité encore, à la fin je regrette toujours un peu d’avoir cédé à la curiosité de regarder le film après avoir lu le roman. Il va de soi que c’est encore pire pour moi d’avoir vu un film avant de lire le roman dont il est tiré.

    Une seule exception à cela, Autant En Emporte Le Vent, que j’ai vu et revu une multitude de fois avant de tomber sur le livre au collège. Bizarrement, tout ce qui me fait craindre une adaptation ne s’applique pas à ce film. Laissez-moi dans mes contradictions.

    Donc, pour en revenir au cœur du sujet. Quand un roman me plait, il reste des années dans ma tête, et se manifeste de temps en temps par un détail, par le travail de l’imaginaire et des souvenirs, et ainsi se crée tout un univers mental associé à ce roman. Comme tout bon lecteur, je me fais ma propre adaptation visuelle, et je dois avouer qu’elle me suffit. C’est comme si j’avais peur d’être dépossédée de MON livre, de MES personnages, et l’effroi est encore pire quand l’adaptation est une vaste blague. (Non mais sérieux, Depardieu en Edmond Dantès ???)

    La relation à un roman est une chose si personnelle et intime, j’ai du mal à partager cela avec un réalisateur, qui mettra un visage sur un personnage qui existe déjà dans ma tête… Pourtant, j’apprends à être moins psychorigide, plus souple et bienveillante. C’est comme un exercice anti-égoïsme, où il s’agit, à travers une adaptation, de comprendre ce qu’on partage avec des milliers d’autres lecteurs/spectateurs. Ce n’est pas toujours évident :)

    Aux Oscars cette année, il y avait parmi les nommés dans la catégorie adaptation, trois films basés sur des romans que j’ai lu et aimé. Carol, Brooklyn, et Room. Ce dernier m’a même complètement bouleversée. De fait, j’attends avec appréhension d’aller voir le film, qui sort courant mars, tant le récit m’a marqué. J’ai peur d’être déçue, et que cela gâche presque tout ce que j’avais brodé dans ma tête autour du livre. Pourtant, je vais aller le voir dès que possible.

    Je ne sais pas si je suis complètement timbrée à me faire des montagnes sur le sujet ? Mais ça me rassurerait de n’être pas la seule :)

    À propos du roman de Emma Donoghue, j’avais écrit un billet, il y a quelques mois : Room.

    Sinon, un jour il faudra que je vous parle de ma détestation des couvertures de livre tirées des affiches des films adaptés. Mais à chaque jour son combat.

  • Héo Leo tout en yolo

    Au premier instant, à la réouverture du document word intitulé sobrement blog, j’avais pensé lancer un joyeux BONNE ANNÉE ! avant de me rappeler que le 1er mars est un moment un peu tardif pour une présentation de vœux.

    Mais on s’en fiche, soyons fous et hors de contrôle : bonne année !

    J’avais bien pensé écrire tout cela en janvier, puis en février, mais à chaque jour qui passait, la mort d’un illustre chanteur/acteur/penseur/artiste etc.. venait assombrir la journée en question.

    Sérieusement, la Faucheuse préposée aux célébrités a eu des journées chargées en ce début d’année. Et, comment dire, c’était un peu déprimant. L’impression que l’actualité n’est qu’une litanie de morts, célèbres ou inconnus. Un sorte de procrastination de la bonne humeur m’a emmené chaque jour au jour d’après.

    Et puis hier, j’ai été de très bonne humeur, de manière presque un peu gamine. J’ai ressenti une joie amusante et futile de fan contente pour un de ses acteurs favoris, et il fallait bien que j’en parle à quelqu’un, alors me voilà !

    Permettez-moi de lancer, à défaut d’un « bonne année » ponctuel, un BRAVO LEO ! (Imaginez plein de petits cœurs clignotant et une farandole de licornes arc-en-ciel, ce sera plus parlant.)

    Franchement, ça valait le coup de se coucher à pas d’heure pour voir, enfin, la consécration de DiCaprio aux Oscars.

    Les moins de vingt ans (voire de trente ans) ne se rappelleront pas de lui en Mason Capwell enfant, ni dans le rôle du jeune en difficulté recueilli par le Dr Seaver, parce que les moins de vingt ans (voire de trente ans) n’auront pas eu la joie des multi diffusions de Santa Barbara et de Quoi de Neuf Docteur sur une télévision tout sauf numérique et à l’antenne râteau erratique. Tout ça pour dire que Leo m’accompagne, nous accompagne, depuis tant d’années, qu’il s’inscrit dans les plus jolis pans de la mémoire collective.

    C’est une petite joie, et ça ne se refuse pas les petites joies par les temps qui courent.

    Cherry on the cake, ce joli gif trouvé sur Pictoline, qui résume joliment les choses.

     

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    Demain, si tu es là, on parlera encore Oscars, sous l’aspect littérature.

    (Et bonne santé sinon !)

  • L'heure des listes de Noël

    La liste au Père Noël reste ce petit plaisir d’enfant qui dure jusqu’à l’âge adulte. Pas une année où je ne prends pas le temps de lister tranquillement ce qui pourrait me faire plaisir, et ce qui pourrait faire plaisir, à l’occasion de Noël. Il faut nous imaginer, avec mon fils, penchés sur la table basse, chacun le stylo en l’air, prêt à dégainer pour inscrire l’idée qui fera mouche. Pour lui, ça été assez facile : jeux de constructions, Pokemon, quelques livres, une boite de magicien, encore des Lego.

    Pour moi, des livres, des boucles d’oreille, de la musique, des marrons glacés (pourvu que quelqu’un y pense…), du thé, beaucoup de bon thé ^^ et last but not least, une montre ! Je vous avais déjà parlé dans ce vieux billet de ma passion pour les montres. De ce côté-là, rien de nouveau, j’aime toujours autant les montres. Mais il ne vous aura pas échappé que la mode est aux objets connectés : la montre n’y échappe pas. J’avoue, que l’an dernier je n’y aurais pas prêté attention plus que ça, car ce qui m’intéresse dans une montre c’est d’abord son esthétique, avant le côté pratique. Sauf que depuis cette année, je me suis mise à courir, à marcher beaucoup plus et à surveiller mes performances cardiaques. Je checke toutes ces données avec mon téléphone habituellement. Sauf que bon, le sortir à chaque fois, surtout quand je cours, ce n’est pas d’une ergonomie folle. C’est là que la montre connectée m’intéresse. Reste le côté esthétique. Sur conseil, j’ai farfouillé dans la boutique de Noël du bijoutier Maty, et au milieu des bagues, bracelets et autres petits bijoux ravissants, on peut voir la montre connectée selon Maty :

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    Pas mal, non ? D’autant que le prix est plutôt doux, ce qui permet de rester fidèle à l’esprit de la marque : le beau accessible à tous.

    Si je me penche sur ce qui nous intéresse, les fonctionnalités et compatibilités : tout va bien. Compatible Androïd et Ios, la synchronisation de la montre est très simple. Ensuite, à moi, à vous, la surveillance du rythme cardiaque, l’analyse du sommeil et autre éléments de gestion de la santé. On peut aussi compter sur tout ce qui rend ces montres indispensable : la camera à distance, la notification des messages, le podomètre etc. Pour ma part, j’ai très envie de recevoir le modèle couleur canon de fusil : sobre et parfait.

    J’aime beaucoup l’idée de pouvoir continuer à succomber à ma passion des montres, tout en ayant ce plus technologique bien indispensable.

    J’ai encore quelques petites idées à trouver, il reste du temps ! Et puis, toujours dans la sélection Noël de Maty, j’ai aperçu un pendentif Olaf qui fera une petite heureuse, mais chuut :)

    Et vous, comment ça se passe cette liste au Père Noël ? Dans le rush, ou parfaitement organisé ? Vous préférez les surprises complètes, ou bien laisser une liste de choix ?

    Quoi qu’il en soit, vive les Fêtes !

     

     

     

  • Tea Time

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    Hier je vous parlais de prendre le temps, notamment avec une tasse de thé. C’est la période idéale pour savourer un thé délicat, un livre sur les genoux (telle une vieille fille diront les plus vilains).

    Le thé est un sacerdoce, une passion, un vice. J’ai bien vu que je dépassais les bornes, sur ce sujet, tant en nombre de thé consommés, qu’en matière de théières ou tasses accumulées. Les quelques fois où je partage sur ce sujet sur Instagram, je m’en rends compte :) Je me demande toujours quel état d’esprit peuvent avoir les non-buveurs de thé, tant j’assimile cette boisson au plaisir et à la pleine attention de soi. Un truc vraiment égoïste, mais qui passe bien. Il m’arrive de passer des après-midi entière entre la préparation et la dégustation du thé. C’est un plaisir à part, que de préparer la bouilloire, la théière, la tasse, choisir le thé du moment, veiller à la bonne température, et puis s’installer, la tasse entre les mains, pour une parenthèse de bonheur.

    Je n’en fais pas trop ^^ Le thé est vraiment un compagnon qui m’est resté, même au moment les plus difficiles de la vie. C’est un remède de chaque jour, un peu comme les livres, le gout en plus peut-être. (Quoique l’imagination d’un lecteur peut enivrer bien des sens).

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    Sur ce, je file préparer une petite théière !

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