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Dimanche nous sommes et toujours comme un manche je couds. Petite tentative de poésie pour à la fois parler du concours organisé sur le blog « l'armoire de Léo et Lisa » et de mon incapacité totale en couture et autres travaux manuels.
Sur son blog « Léo et Lisa » nous montre ses petites créations et chaque fois je suis béate d'admiration, comme devant quiconque réussit à fabriquer quelque chose de ses petits doigts !
Cette coquine a quand même fait naitre en moi l'envie d'une....machine à coudre ! Oui ! Certainement pas pour rivaliser avec ce qu'elle nous montre, mais je me suis demandé si avec un peu d'effort et de rigueur je pourrais me lancer dans la confection de petits ouvrages. Sur son blog elle parle notamment des petits bouquins japan couture. Alors certes je suis ultra débutante, mais est-ce que l'un ou l'une d'entre vous s'est déjà essayé à un domaine totalement inconnu avant ? Non pas que je n'ai pas confiance en moi (hum, hum..) mais de là à acheter une machine à coudre, qui n'est pas un achat anodin, j'hésite. Je me suis demandé s'il y avait moyen d'en louer une ? Mais je ne pense pas.
Bref, je vais encore tourner cette lubie dans ma tête et voir ce que ça donne dans quelques mois ! Car alors il s'agira pour mon anniversaire de choisir entre une machine à coudre ou un certain jean's ..... Ou rien de tout ça !
En dehors du fait que je serais intéressée par des conseils si vous en avez, si l'une d'entre vous a déjà vécue ça, je veux bien en reparler !
Le square était désert, je décidais de m'asseoir sur le banc le plus proche. La pluie venait de cesser, les gouttes d'eau rendaient l'opération un peu risquée, mais il fallait bien s'arrêter et regarder le monde tourner. Le chemin quotidien est le même. Se lever, ouvrir les fenêtres factices que sont la télévision, l'ordinateur et la radio. Trouver de quoi s'enflammer. Souvent la motivation prend la forme d'un thé et d'un peu de lecture. Parfois il s'agit juste d'assumer son rôle social.
L'amour ne suffit jamais vraiment. L'amour c'est un partage entre 2 personnes, mais il y a le reste du monde qui regarde.
Douce France - Rachid Taha
Ecouter la radio en s'affairant permet au moins de savoir pourquoi on est en colère. Les mêmes nouvelles reviennent du plus loin de mon enfance, les mêmes revendications et récriminations, les mêmes excuses au malheur des gens, les mêmes qui assurent faire au mieux dans le meilleur des mondes.
Voilà Voilà - Rachid Taha
Je ne vaux pas mieux. Je me plains. Autrefois je me battais un peu, puis la vanité de la chose m'est apparue. Je continue encore parfois, car c'est instinctif. Drôle d'instinct qui me pousse à aller voir un policier qui interpelle un jeune homme pour m'enquérir du pourquoi, et faire ma leçon de juriste moralisatrice. Inutile et vain, mais cela m'aide à vivre.
Car l'amour ne suffit jamais vraiment.
La Relance - Têté
Le square est vide pour l'instant. C'est étrange comme l'observation d'un toboggan peut mener à n'importe quoi. Vraiment n'importe quoi. On revoit les jeux dans la cours de récréation, en CP avec Madame Le Floch. Moi qui voyais maman passer parfois à 10h me faire coucou à travers les barreaux de la cours. Isabelle, ma meilleure amie, 1,2,3 soleil contre le mur blanc du préau. A quoi pouvais-je rêver ? Je ne sais plus vraiment, mais je me rappelle ma frayeur, année après année, de me rapprocher du monde des grands. Je me rappelle du soleil, de la tranquillité, des repas pris à la maison avec maman. Pourquoi les choses ne se figent-elles pas au pic du bonheur ? A cause de ce truc vain qu'on appelle espoir : qui sait ce qui peut arriver encore ?
Je me lève du banc, ressort dans la rue, et je me demande comment affronter cette nouvelle journée, avec quelles armes.
Car l'amour ne suffit jamais vraiment.
Ecoute moi Camarade - Rachid Taha
Mon Trésor - Têté
J'ai un crin, un cactus Florentin Un cheval et des envies d'aventure J'ai un bel, vu d'air et tout de tralalalala Mais qu'en ferais-je si toi tu n'en veux pas
En attendant dedans mon bloc Patiemment je répertorie, je note Le temps passé à mon trésor à masser Qu'en faire des lors que toi tu n'en veux pas
J'ai du chien, un oeil et des fusains Un joli timbre, une exquise nature Et puis tel libère, de l'ordre, en veux tu en voila Mais qu'en ferais-je si toi tu n'en veux pas
En attendant dedans mon bloc Patiemment je répertorie, je note Le temps passé à mon trésor à masser Qu'en ferais-je si toi tu n'en veux pas
Le temps passé à mon trésor à masser Qu'en faire des lors que toi tu n'en veux pas Tout jeter à la mer ou me couper un doigt
Jeter à la mer ou me couper un doigt
Jeter à la mer ou me couper un doigt
Le temps passé à mon trésor à masser Qu'en faire des lors que toi tu n'en veux pas
Il y a beucoup de belles journées dans cette vie. Beaucoup.
Bon, les gens, je ne savais pas trop quoi vous raconter en ce moment. Non pas que je manque d'inspiration, non. Trop de sujets se bousculent dans ma tête, l'actualité est en mode téléscopage permanent. Et puis honnêtement, tous les textes que j'ai terminés sont très lourds, plein de tristesse et de questionnement. Alors je vais vous les épargner pour l'instant. Ou alors j'en glisse un, mine de rien, entre 2 déconnades. Je verrais.
En tout état de cause la mort de Mano Solo, puis le suicide de Krystina Rady m'ont inspirés des pensées un peu chafouines. J'y repense. Ou j'oublie.
Je voulais parler cul, mais ça ne se commande pas. Pourtant j'ai envie. Beaucoup. Grave même. Tout ça c'est la faute de la littérature d'avant, celle avec des mots compliqués dedans et des histoires où il ne se passe finalement pas grand-chose.
Oui je suis snob, je relis Proust et j'ai envie de faire catleya en permanence. Vous noterez que personne ne lit Proust : on le relit. Mouarffff.
Faire catleya c'est la façon qu'à le héros de parler d'une partie de cul. Joli non.
Longtemps je me suis couchée de bonne heure j'ai attendu qu'un homme spontanément me propose de faire catleya, en vain. Dommage, j'aurais dit oui tout de suite, juste à cause de ce mot, cattleya. L'orchidée en soi est une fleur très érotique, vaginale même je dirais. Cette expression proustienne est simplement merveilleuse.
Je suis toujours snob, et cette fois je lis Wilkie Collins, le gendre de Dickens tellement meilleur que Dickens. Le roman du moment, Basil. Histoire classique d'un jeune homme qui tombe amoureux en dessous de sa condition, du mystère, de grands sentiments, pas le moindre roulage de pelles à l'horizon, le bonheur. Ce type de romans recèle comme un pouvoir aphrodisiaque. Erotique plutôt. C'est le feu sous la glace. Je crois que je suis un peu trop cérébrale. Toutefois le charme d'un beau texte, dit par un beau garçon, n'a d'égale qu'une partie de jambe en l'air devant un débat politique à la télévision.
Ces romans c'est vraiment le bonheur.
Bonheur qui trouvera son épanouissement avec La fille perdue de D.H Lawrence. Et puis s'il existe un Dieu des Océane, et bien je trouverais enfin un autre roman de Benjamin Disraëli, à part Tancrède je veux dire. Zut quoi, c'est si étrange de vouloir lire un roman sans atermoiements vampirico-adolescents à l'intérieur ?
Je crois que je vais me remettre sur le droit chemin de la pensée rive gauche. Ou pas.
Les gens, j'ai un aveu à te faire. Je crois que je suis in the mood for nolife.
Un jour Manu a parlé de twitter sur son blog, je me suis gentiment gaussé, genre oui ça sert à rien ce truc, et depuis je suis punie par là où j'ai péché : je twitte, je twitte.
Je follow des gens hyper célèbre : Manu donc, David Lynch, Daydreamer, Ashton Kutcher, Stephen Fry, Vanessa Demouy, Shaya, Gérard Filoche, Angie ma suissesse préférée, bref, Twitter de contrastes : là j'ai fait un jeu de mots, t'as vu ???
Je twitte des conneries, mais aussi parfois des pensées profondes. Ne me demande pas d'exemple, là tout de suite, je ne me rappelle pas. Mais crois-moi sur parole.
Et une fois, Vanessa Demouy (qui me followe) m'as répondu !!!!! Trop la classe internationale, non ? Ma vie a changé. Grâce à Twitter ma peau est lisse et je n'ai plus de cellulite.
Ensuite, comme j'étais dans un élan acharné vers la vie 2.0, je me suis fait une page Flavors.me. Bon là je n'ai pas mis grand-chose, parce que j'hésite sur certains trucs, mais c'est pas mal, comme une carte de visite 2.0, va, clique là et reviens.
J'envisage fortement l'ouverture d'un Flick, d'un Tumblr, d'un Viméo, voir d'un Last FM. Super, non ?
Pour en finir avec Twitter, je suis vraiment triste que Stephen Fry, écrivain que j'adore cesse à la fois son blog génial (ici) et de twitter pour se consacrer à l'écriture de son prochain roman. Je me console avec cette idée que je lirais bientôt une nouvelle petite merveille de ce monsieur !
Bon, sinon j'ai cédé à l'appel du blond et j'ai regardé The Mentalist. Le mec est mignon, l'acteur principal je veux dire, il est même carrément sexy et calendrisable, mais la série en elle-même, bof. Je préfère Monsieur Monk. Voilà, ça c'était ma chronique télé du mois....