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  • Pensum Jackie Quartzien

    Dans le fond je devrais faire la gueule. Méditer sur le fait que personne ne comprend jamais vraiment rien. Mais bon, ce serait vain. Et puis ce n'est pas comme si je souhaitais devenir l'exégète parfaite d'un obscur personnage breton (pauvre de toi, Yvonnig Gourlawen...)

    Non, tout ça pourrait éventuellement me vexer, si je donnais un peu de moi-même à chaque mot, mais cela se verrait, et le lecteur ne serait pas un ingrat finalement. Donc on en tire la seule conclusion valable: don't give a fuck.

    De toute façon, ça n'intéresse vraiment que moi. Moi, qui pourrait presque préférer "lire" de fabuleux blogs de "filles" tellement cool(s) et drôle(s)... Du genre qui aime te parler de sa fabuleuse manière d'assortir son inspration au doré du matin, le tout engoncée dans un t-shirt Fifi Lapin acheté une taille trop petite, parce que c'était le dernier, et qu'il le faut ce t-shirt, vu que Fifi c'est un fabuleux blog trop cool !

    Note que je ne suis pas la dernière pour trouver le moindre bout de chiffons fabuleux, pour peu qu'il fut sur le cul de mon idole du moment (ça restreint le champs, j'ai pas d'idole, à part moi... J'aime mon bon gout...)

    Note aussi que je raconte n'importe quoi, tant je suis colère et déception ce matin. Bien que je ne sache pas exactement pourquoi ? L'étrange sentiment d'être prise pour une idiote par des connes peut-être ? L'étrange sentiment que je devrais dire fuck off à quelques pétasses qui se la racontent, qui n'apprécient pas la moindre ombre sur leur supposé grandeur, et qui te sortent toujours ce bon vieux "second degré" pour écraser les autres de leurs miteuses superbes. Je devrais dire tout le bien que je pense de la médiocrité de certaines qui reprochent à d'autres d'être ce qu'elles sont, sans faux-semblant, quand elles-mêmes ne sont que de pathétiques "attention whore".

    Faut-il être une image lisse et pleurnicharde pour complaire ? Faut-il faire la litanie détaillée de ses malheurs pour paraitre humaine ? Le besoin de se retirer dans son malheur, loin d'être vu pour la pudeur que c'est, est perçu comme un snobisme, une bizarrerie de plus.

    Nous vivons dans un monde tellement bouffés par l' IMAGE, par la fausse réalité que nous renvoie la télévision, que nous accordons une importance inégalée à l'expression de cette image. La vie 2.0 n'est qu'un stupide concours d'image et pesonne ne peut croire que le collègue blogueur d'à côté n'y participe pas. Personne ne peut imaginer qu'une personne qui ouvre et alimente un blog, ou un Twitter, ne le fasse que par plaisir et uniquement pour exprimer ce qu'il est, sans chercher à donner une image. Le monde est pourri à ce point par un besoin de façade rose et brillante ?

    Cela me fatigait à un moment de supprimer les commentaires de Serge, mon cher troll. Un vrai troll lui. Pas de ces pauvres personnes qui se contentent de donner un avis différents du taulier, et qui se font renvoyer dans leurs cordes avec un trop facile "troll". Non, Serge est un vrai bon troll, qui aime à l'occasion me traiter de pétasse bobo (quoique ça lui ait un peu passé), qui a la délicate saloperie d'évoquer la mémoire de mon second enfant décédé (c'est curieux d'écrire ça, mon second enfant décédé...), qui glose sur mes origines "auvergnates" (poke @BriceHortefeux) qui me traite régulièrement d'idiote, et autres gentillesses. Bref, un troll, un vrai, qui tient ici depuis plus d'un an.

    Pourquoi ? Dire que c'est à cause de sa vie IRL trop pourrie, serait trop simple (quoique je le soupçonne fortement..) Non, je suppose que Serge veut simplement particper au grand jeu de l'Image, et lui suppose que je suis de celles qui y jouent. Tu te trompes mon coco, et malgré ton pseudo et tes adresses en mlpqxs@aol trop pourries, je ne t'en veux pas (sérieux, il y a encore des gens qui ont une adresse en @aol ? volontairement ?) malgré tes mot souvent peu amènes, je t'aime bien, au moins tu sors la bile que tu as en toi, et tu n'as pas commencé par m'expliquer par A+B que tu m'adorais et que j'étais trop trop géniale pour mieux me descendre ensuite. Serge est plus sincère dans sa détestation (quoique lapin, je gagne vraiemnt à être connu, fais un effort quoi...) que pas mal d'ex-copines blogueuses. Enfin, copines, c'est moi qui utilise ce mot, pour elles je n'en sais rien. Le fait est que je me suis tapée ce week-end les archives de mon blog, avant d'utiliser un aspirateur de site pour l'enregistrer. Et puis en fait non, ça vaut pas la peine de protéger quoi que ce soit. Je revois celles qui sont venues, qui sont restées longtemps avant de repartir, me laissant juste la froideur de la place vide, sans jamais expliquer le pourquoi de mes "fautes". Jamais. J'ai l'air comme ça, un peu snob ou décalée, mais je ne fais guère preuve de trop de fierté quand il s'agit d'aller quêter le pourquoi d'une désaffection, pace que la désaffection me touche. parce que ce que l'on prend pour de la foideur, ou du décalage, ou je ne sais qu'elle travail sur l'image, n'est jamais que de la timidité. Rien d'autre. Timidité qui s'exponentalise dans le malheur. Mes proches IRL le savent bien, qui me voit me renfermer comme uen coquille quand ça ne va pas. Alors, quand je m'attache, tu n'as pas idée de la sincérité avec laquelle je le fais, et de ce que ça représente pour moi. Et ça ne me dérange pas, quand je crois à un malentendu, d'aller chercher l'autre pour en parler. Mais manifestement ce n'est pas la bonne méthode.

    IRL ou 2.0, on est jamais que l'image qu'on dégage. Image qu'on ne peut maitriser. le paradoxe est là : si je commence à vouloir maitriser mon image pour être apprécié pour ce que je suis, je ne serais plus moi. Etre, c'est être. En face il y a vous, qui recevez, qui aimez, détestez, parfois qui jetez aux chiens l'effigie autrefois appréciée.

    Je ne tire qu'une leçon de mes petites expériences ici : personne ne sait qui je suis au fond de moi, ni même en surface, personne, pas même celles que j'ai eu la chance de rencontrer IRL, qui sont rares, mais que je suis contente d'avoir rencontrées. Alors finalement, Océane,tu peux te moquer d'elle, lui prêter les pires intentions, la snober : tu ne sais rien d'elle.

    Pour finir avec ce pensum que je vous inflige en ce jour (en même temps on est lundi, chacun sa croix), pour finir donc, une dernière mise au point; salutaire pour moi. Histoire de me réaproprier l'envie d'avoir envie (poke @JohnnyHalliday)

    J'ai ouvert ce blog parce que je voulais faire ici ce que je ne peux pas faire IRL : parler des multiples facettes de ma vie d'un seul tenant. J'aime tout et son contraire, je suis aussi futile que sérieuse, ma passion pour les chaussures n'égale que celles pour la littérature, ou la politique, ou les vêtements, ou l'art, ou la musique etc. ad libitum... Et IRL, personne ne peut accepter ça, du moins je ne connais personne qui accepte cela, qui accepte que la vie soit un kaléidoscopes d'émotions et d'envies. Les clichés ont la vie dure. Il y a les intellos, les fashion-victims, les obsédés de politiques ou de cul, les mères de familles passionnées par leur petit monde. Mais personne n'a le droit d'être tout ça à la fois, voire plus encore, sans être soupçonnée des pires intentions (IMAGE !!!) Pour moi, un blog offre cette liberté d'action, cette posibilité de laisser tout s'échapper de soi. Alors je vais continuer, ici, sur Twitter, Tumblr, partout où il me plaira d'être moi.

    Et vous, qui passez par ici, ou chez qui je passe, n'y voyez aucune obligation en retour. Je crois que je dois le répéter: je ne lis que les blogs qui me plaisent, et ne commentent que parce que cela me plait, et non pas pour avoir un retour ici. Je ne joue pas à la marchande de liens ou de commentaires. je continue à lire et commenter des personnes qui n'ont jamais rendu la "politesse" ici, et c'est tant mieux. La gratuité ne vaut plus rien, disait Denis Guedj. C'est pire encore: on ne la soupçonne même plus de nos jours....

  • Poke, DM, sextos et plus si affinités

    J’ai une collègue de travail, appelons J, enfin, Jennifer quoi. Bon Jennifer elle est mignonne, pas trop bête (quoique, je suis bien indulgente), elle est très souvent draguée et bref elle n’a à se plaindre de rien.

    Mais sa vie est un enfer car elle est en couple. Rassure toi mon lapin, tout se passe bien, en théorie, dans son couple, mais elle vit le martyr du soupçon 2.0.

    Un peu plus d’explication peut-être ?

    C’est simple, Jennifer passe son temps au boulot sur FB, Twitter et compagnie.

    Comme toi et moi tu me diras. Non pas moi, moi je bosse sérieusement, non mais !!!

    Bref Jennifer, qui est de nature soupçonneuse ( à tort ou à raison, ça n’est pas la question..) joue les skalter avec son mec. Elle l’espionne, en gros.

    Le truc, c’est que le web a bouleversé sa vision du couple.

    Son petit ami, a donc un profil FB et un compte Twitter. Comme la plupart des gens, il y poste des photos, des compte-rendu de ses soirées, pots, et autres mouvements… Il y a même des photos de lui avec ses collègues.

    Ma petite Jennifer passe son temps à décrypter les statuts de son mec, et les photos encore pire. Plutôt, elle interprète. Te dire que c’est la porte ouverte à de folles élucubrations dans sa petite tête…  Un bras autour de  sa collègue, une phrase un peu affectueuse et hop J. part en vrille.

    Et le pompon, si je puis dire, c’est qu’IRL, son mec et elle sont en quelque sorte fiancés, mais sur le statut FB de monsieur ce n’est pas précisé. Dieu le drame que ça fait.

    Alors, je suis peut-être un peu à la ramasse, ou juste un peu ébaubie qu’on puisse autant se formaliser sur la façon dont un mec gère son réseau social virtuel, mais est-ce qu’il y a vraiment eu tant de changements que ça dans les relations hommes-femmes depuis le 2.0 ?

    Je veux dire, est-ce qu’il faut faire la différence entre ce que l’on vit IRL avec son amoureux, et ce qu’il peut gérer sur des réseaux virtuel ? C’est finalement une sorte de jardin secret pas secret ? J’essayais d’expliquer à Jennifer que FB et compagnie c’était un peu son Jardin secret à son mec, et qu’il n’avait pas forcément juste envie de clamer dessus à tout bout de champ son amour pour elle. Que c’était autre chose, un loisir en  somme. Mais non, pour elle, le fait qu’il consacre ces « lieux » à autre chose qu’à lui tresser des lauriers, ça la vexe. Disons que je trouve qu’elle se fait plus de mal qu’autre chose à interpréter chacun des mots qu’il met sur FB ou Twitter. Et le fait qu’il dise trouver telle copine sympa ou mignonne n’est  pas forcément une insulte à son couple.

    Bref, je m’amuse et je m’interroge de son attitude, tout en me demandant comment moi je réagirais…

    Comment je réagirais si je voyais mon mec sur Twitter parler à d’autres nanas, flirtouiller, ou laisser des mots affectueux sur le mur FB de telle ou telle. Regarderais-je ? Serais-je sensible aux interprétations ?

    Je ne sais pas en fait… Enfin, si, je sais que je suis assez autoritaire et manipulatrice. Mais de là à guetter les moindres mouvements virtuels de mon mec et flipper ensuite, non.

    Si tu me pokes sur FB, ou que tu me DM un truc trop chaud sur Twitter, je verrais bien comment je réagis ^^.

    Allez, je te laisse là. Une prochaine fois on parlera des sextos et de leur incidence sur le divorce des célébrités !

  • Life Nolife


    Les gens, j'ai un aveu à te faire. Je crois que je suis in the mood for nolife.

    Un jour Manu a parlé de twitter sur son blog, je me suis gentiment gaussé, genre oui ça sert à rien ce truc, et depuis je suis punie par là où j'ai péché : je twitte, je twitte.

    Je follow des gens hyper célèbre : Manu donc, David Lynch, Daydreamer, Ashton Kutcher, Stephen Fry, Vanessa Demouy, Shaya, Gérard Filoche, Angie ma suissesse préférée, bref, Twitter de contrastes : là j'ai fait un jeu de mots, t'as vu ???

    Je twitte des conneries, mais aussi parfois des pensées profondes. Ne me demande pas d'exemple, là tout de suite, je ne me rappelle pas. Mais crois-moi sur parole.

    Et une fois, Vanessa Demouy (qui me followe) m'as répondu !!!!! Trop la classe internationale, non ? Ma vie a changé. Grâce à Twitter ma peau est lisse et je n'ai plus de cellulite.


    Ensuite, comme j'étais dans un élan acharné vers la vie 2.0, je me suis fait une page Flavors.me. Bon là je n'ai pas mis grand-chose, parce que j'hésite sur certains trucs, mais c'est pas mal, comme une carte de visite 2.0, va, clique là et reviens.

    J'envisage fortement l'ouverture d'un Flick, d'un Tumblr, d'un Viméo, voir d'un Last FM. Super, non ?


    Pour en finir avec Twitter, je suis vraiment triste que Stephen Fry, écrivain que j'adore cesse à la fois son blog génial (ici) et de twitter pour se consacrer à l'écriture de son prochain roman. Je me console avec cette idée que je lirais bientôt une nouvelle petite merveille de ce monsieur !


    Bon, sinon j'ai cédé à l'appel du blond et j'ai regardé The Mentalist. Le mec est mignon, l'acteur principal je veux dire, il  est même carrément sexy et calendrisable, mais la série en elle-même, bof. Je préfère Monsieur Monk. Voilà, ça c'était ma chronique télé du mois....


    On pourra dire que j'ai fait une note courte.


    C'est déjà ça !

     

  • Comme un oiseau sur la branche


    Je passe un temps fou au téléphone. Pire encore, j'envoie entre 30 et  50 SMS par jour, sans compter les mails. Mais je reste une bille en matière de nouveaux moyens de communications.

    J'ai un compte Facebook, qui sert à pas grand-chose, puisque je n'en saisis pas toutes les subtilités. Ah si, c'est peut-être pas mal pour retrouver des contacts. Mais sinon, je sais rarement quoi faire avec FB. Pas grave dans le fond. J'ai mis des photos de Fiston, que me réclamaient des amis. Ça sert au moins à ça.

    Puis vint Twitter. Pas mieux. Depuis des semaines je m'interroge sur le fonctionnement la raison d'être de ce truc. Je me trompe où c'est un genre de tchat amélioré ?

    Bref, je suis assez hermétique au petit zoziau du web.

    J'ai quand même ouvert un compte Twitter, à cause d'une copine qui m'a invité, et puis depuis, rien. Je ne sais pas trop par quel bout prendre ce truc. Et puis surtout, j'ai l'impression que je peux m'en dispenser.

    Je suis une bille à tel point que j'ai mis plusieurs moi à trouver et à configurer un agrégateur de site.

    Par contre, je suis fière de moi, grâce à mes petits doigts habile et à la patience d'un hotliner perso, j'ai trouvé THE agrégateur, que tu peux avoir tout plein de  flux dessus et que tu peux l'embarquer sur ta clé USB ! Oui c'est magique, j'ai tout mes flux sur une clé, ce qui fait que je peux lire mes blogs favoris depuis n'importe quel endroit !

    Cet agrégateur, c'est Feedreader. Je ne le connaissais pas avant que mon sauveur m'en parle. Et comme je suis vraiment un boulet, il ne suffisait pas qu'il m'en parle, ce cher ange m'a guidé pas à pas dans l'installation de ce truc sur Spike mon ordi, et enfin sur ma clé. Il a été patient, j'ai été un boulet boulesque, mais on s'en est bien sorti. Maintenant, quand je me fais suer quelque part, je sors ma clé, je me connecte à mes flux et je peux lire toi, ou toi ou toi encore. Merci hotliner de mon cœur.


    Tiens, si je peux lancer un appel au secours : Ahhhhhhhhhhh ! Voilà, tu vois la jolie bannière sur ta gauche « un peu de notre Noël » : c'est la bannière qui illustre une belle initiative d'Aude. Si tu ne sais pas quoi offrir à Noël ou si tu veux faire un geste différent, pourquoi ne pas offrir un don à une association humanitaire ? Je te laisse lire les détails . Mais si un gentil blogueur pouvait me dire comment faire pour que ma bannière pointe vers le texte explicatif, je lui en serai reconnaissant, je n'y  arrive pas ! Boulet on a dit !!


    Pour rester dans le domaine de la bannière, il y a aussi celle du nouveau concours (con) de Ginie, que je t'engage à faire : après avoir montré tes chaussons, elle veut que tu exposes ta plus belle coiffure, ou la plus con, au choix. Alors tu cliques ici et tu sauras tout. Je réfléchis personnellement à un truc à base de chouchou et de fleurs. Je te laisse imaginer le pire.


    Bon bah mon chaton je crois que c'est tout pour aujourd'hui !


    Ah oui, le poème du jour, tu pensais y échapper ??


    Le réveil

     


    Sur ce lit de roseaux puis-je dormir encore ?
    Je sens l'air embaumé courir autour de toi ;
    Ta bouche est une fleur dont le parfum dévore :
    Approche, ô mon trésor, et ne brûle que moi.
    Éveille, éveille-toi !

    Mais ce souffle d'amour, ce baiser que j'envie,
    Sur tes lèvres encor je n'ose le ravir ;
    Accordé par ton cœur, il doublera ma vie.
    Ton sommeil se prolonge, et tu me fais mourir :
    Je n'ose le ravir.

    Viens, sous les bananiers nous trouverons l'ombrage.
    Les oiseaux vont chanter en voyant notre amour.
    Le soleil est jaloux, il est sous un nuage,
    Et c'est dans tes yeux seuls que je cherche le jour :
    Viens éclairer l'amour.

    Non, non, tu ne dors plus, tu partages ma flamme ;
    Tes baisers sont le miel que nous donnent les fleurs.
    Ton cœur a soupiré, viens-tu chercher mon âme ?
    Elle erre sur ma bouche et veut sécher tes pleurs.
    Cache-moi sous des fleurs.

    Marceline Desbordes-Valmore.


    Cette fois, je te laisse pour de bon mon minet.