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Oh Océane - Page 34

  • Merci France Inter

    Cette année, pour la première fois, depuis des années que j’y pense, que j’hésite, j’ai franchi le pas, et j’ai écrit à ma radio favorite, pour lui demander de bien vouloir me prendre comme jurée, pour le prix du livre Inter.

    Voilà, France Inter est ma radio favorite, depuis que je suis petite, si petite, à écouter des voix qui me fascinaient, à découvrir et à m’ouvrir au monde, au théâtre, à la musique, à la littérature, au cinéma, aux questions de société. J’aime France Inter depuis toujours et c’est très bien.

    Et depuis quelques années, j’avais envie de tenter l’aventure du prix du livre Inter, faire partie du jury, découvrir encore et partager autour de ce qui me passionne le plus au monde certainement : lire.

    Mais je n’ai jamais osé, je crois que je n’ai même jamais amorcé le moindre brouillon de lettre de candidature pour une simple raison : la peur de ne pas être choisie, et d’être déçue, forcément.

    Et puis cette année, un ami précieux m’a dit qu’il ne me lacherait pas tant que je n’aurais pas fait l’effort de cette lettre. Et il ne s’agissait pas de simplement lui dire « oui, oui, je l’ai faite », il fallait qu’il en ait la certitude. Il fallait donc que je l’écrive vraiment cette lettre de candidature.

    Alors, je l’ai fait, j’ai enfin osé, j’ai écrit cette fichue lettre, choisi un beau papier, une belle enveloppe, et un timbre spécial. Puis la lettre est partie, le dernier jour pour tout vous dire.

    Alors me direz-vous ?

    Non, je n’ai pas été prise.

    Enfin si, un peu quand même…

    073.JPG

    Suppléante, c’est quand même pas mal pour une première tentative :)

    J’ai donc reçu, comme les « vrais » jurés, tous les livres, et j’ai attendu le jour J, en espérant qu’un juré se désiste ou loupe son train (hoou la vilaine que je suis…)

    Tout ça pour dire que je suis heureuse d’avoir écrit enfin cette lettre, heureuse d’avoir fait l’objet d’un débat entre les sélectionneurs, même si c’est pour finir à la pire place, celle de suppléante, je sais que ma lettre aura touché quelqu’un, aura trouvé un écho chez un autre lecteur.

    Et rien que pour ça, merci France Inter, merci Eva Bettan, merci Sophie R. ma charmante correspondante chez Inter durant cette petite aventure.

     

    Je crois que l’an prochain, je tenterai de transformer l’essai.

  • Salomon est juif, Slimane est arabe

    Une soirée en famille, à regarder Rabbi Jacob, avec mon fils ; quelque chose comme 20 ans avant je regardais aussi Rabbi Jacob, en famille, avec mes parents.

    Soirée tranquille à expliquer entre deux fous rires, les mots juifs, synagogue, catholique, à expliquer le pourquoi des quiproquos de barbus, le sel de la vie qui fait le rire malgré la différence, avec la différence.

    Une soirée tranquille, à se dire qu’on oublie de quelle religion on pourrait être, quand il s’agit juste de rire un peu, de partager, et de rire, encore.

    Une soirée tranquille à regarder Rabbi Jacob, à s’amuser des mimiques de Louis de Funès.

    Et puis le matin, le réveil, la réalité, la mort de trois jeunes gens qui ne servira qu’à provoquer la mort d’autres jeunes gens, la destruction et la haine.

    Il faudrait s’arrêter, s’asseoir, et essayer de rire ensemble, une fois, pour voir.

    israel_palestine_flag.png

     

  • X-Men - Days of Future Past

    Perso, je me suis fait une belle entorse à la cheville (oui, je sais, j'abuse..), mais le père de mon fils, lui, dispose de ses deux chevilles pour marcher jusqu'au cinéma, et il nous raconte :
     
     
    "J'étais invité au cinéma Publicis aux Champs-Elysées pour l'avant-première de "X-Men - Days of future past"
     
    La ligne B , puis la ligne D avancent au ralenti et me voilà à 20h22 à Châtelet. Heureusement la ligne A va plus vite, je sors sur les Champs à l'Etoile, je traverse et me retrouve vite dans le cinéma. Le film est à peine commencé me-dit-on. Je me procure les lunettes 3D, je m'aperçois que la salle est quand même beaucoup plus grande et plus pleine que lors des avant-premières de dessins animés auxquels je suis invité avec mon jeune fils. Je file au premier rang où - pense-je - j'aurai une chance de trouver une place rapidement. C'est le cas, mais je m'aperçois vite que le film commence par une bataille homérique entre les X-Men et des ennemis non encore identifiés qui semblent avoir toutes les armes nécessaires pour parer aux attaques des X-Men, qui se prennent une ratatouillée et trépassent les uns après les autres. Et en 3D au premier rang ça devient dur pour les yeux. Derniers survivants, Ellen Page donne du reiki au cerveau d'Omar Sy, et alors que tout semblait perdu, ils se téléportent en sécurité dans un palais dans les montagnes de Chine, avec les X-Men qu'il nous semblait pourtant avoir vu mourir, et nos vieilles connaissances que sont Charles Xavier et Magneto.
    On découvre que le personnage d'Ellen Page (me rappelle pu son nom) s'est téléportée quelques jours dans le passé, mais qu'ils sont les derniers mutants encore en vie, et qu'ils n'ont tous qu'un répit car les créatures les trouveront bientôt. C'est grâce à l'ADN de Mystique (Jennifer Lawrence) collecté 50 ans plus tôt que le Pr Trask (Tyrion Lannister euh... Peter Dinklage) a pu développer ces androïdes spécifiquement dédiés à l'extermination des mutants. Le gouvernement américain ne voulait pas de son invention, ayant déjà de vrais ennemis communistes à combattre, mais Mystique avait assassiné Trask et le gouvernement avait changé ses priorités. Cinquante ans après, cela amènerait les mutants à l'extinction. Il fallait donc transporter un d'entre eux en 1973 où il pourrait recruter les jeunes Xavier et Magneto et arrêter Mystique. "Ellen Page" n'a jamais été si loin dans le passé, et cela risquerait de tuer Xavier. Aussi c'est l'invulnérable Wolverine qui fera le voyage.

    X-Men-Days-of-Future-Past-Affiche-France-Finale.jpg

     
    On passera volontiers sur les invraisemblances de scenario, toujours difficiles à éviter quand on voyage dans le temps, mais on citera pour le plaisir :
    - pourquoi Wolverine se réveille-t-il dans le lit de la fille d'un mafieux latino-américain ?
    - pourquoi Ellen Page doit-elle seulement opérer sur Omar Sy si tous les autres sont encore en vie dans le palais chinois ? Si elle ne peut pas voyager elle-même dans le temps, pourquoi disparaît-elle aux yeux des sentinelles anti-mutants ? Dans le palais, ni Wolverine (en transe pendant que son esprit voyage en 1973) ni les autres mutants ne disparaissent.
    - pourquoi ne pas simplement expliquer le problème à Mystique, au lieu de lui faire la morale ?
    - comment Wolverine peut-il se retrouver à l'école Xavier à la fin du film et ne pas rencontrer son double ?
     
    On n'a évidemment aucune envie qu'un autre acteur que Hugh Jackman joue Wolverine. Mais il va être difficile de continuer longtemps à prétendre qu'il ne vieillit pas, quand ce n'est visiblement pas le cas de l'acteur. C'est un peu le problème du Legolas de soixante ans plus jeune de La Désolation de Smaug, joué par un Orlando Bloom dix ans plus vieux. Les effets spéciaux apparemment ne peuvent pas tout...
     
    Le seul élément qui fâche vraiment est un quart d'heure de foirage de la 3D au début du film, qui rendent l'image floue et les sous-titres illisibles. Quand on annonce quinze mille salariés pour faire le film, quelqu'un aurait peut-être pu penser à le revisionner.
     
    Pour autant, les X-Men (et peut-être aussi les Watchmen, mais le film tiré des Watchmen n'a ni l'impact, ni autant de dollars investis que la saga X-Men) offrent une profondeur philosophique que les autres comics n'ont pas et ne peuvent pas avoir. Prendre un acteur nain pour camper celui qui veut exterminer les mutants était judicieux pour exprimer l'aspect "miroir de l'humanité" qu'ont toujours représenté les X-Men. Et sous cet aspect, cet épisode va jusqu'au bout de la logique de confrontation de l'humanité à sa part d'ombre en elle-même et à ses alter-ego les X-Men. Il s'agit non plus de balance entre conflit et cohabitation, mais d'extermination totale de l'autre. La tension dramatique est permanente, sans jamais verser dans le pathos, ni dans la référence maladroite à des génocides ayant réellement existé.
     
    Tout ceci concourt à faire de "X-Men - Days of future past" un des meilleurs épisodes de la saga, peut-être même le meilleur.
     
     
     
    Sortie le 31 mai 2014
  • Or donc

    Je me demande si j’ai déjà parlé ici de ma passion pour la moustache ? Les hommes moustachus à la Tom Selleck.

    Note pour plus tard => en parler.

    Entre deux circonvolutions sur la moustache, j’ai jeté un œil à mon bidule là, le machin qui regroupe les flux rss des blogs auxquels je suis abonnée (comment ça s’appelle déjà ??)

    Bref, environ 896 articles à lire…

    Sans offense, je sens que je vais en zapper un certain nombre, et simplement me remettre petit à petit dans le bain du blogging.

    (Rappelez-moi de vous parler aussi des Reines du Shopping) (et de mon fichu mal de dos)

     

    Des bisous morphiniques

  • Echo et boniments

    Le truc quand tu commences à t’absenter d’une partie de ta vie, c’est que tu ne sais pas forcément pourquoi, ni comment y revenir. Il est assez facile de perdre ses habitudes.  

    Donc, ce matin, je me suis dit, tiens j’ouvrirais bien un blog pour parler des supers trucs que je fais en ce moment.

    Avant de me rappeler que j’ai déjà un blog. Enfin, non pas que je l’ai oublié, mais je crois que j’ai appris ces dernières semaines à avoir un autre rythme. Un rythme qui consiste à faire des trucs supers (mais si…) puis à repenser tranquille ces trucs supers, sans être capable de le partager.

    Mazette, je suis devenue un chouïa fainéante du clavier.

    Et puis je crois aussi que je fais vachement trop beaucoup bien assez de remise en question à 2 balles, du genre « ouais mais ça va intéresser qui ? » (Question à laquelle mon surmoi répond : « personne ») (Mon surmoi est une sorte de fdp)

    Je lis de la poésie et j’efface les fichiers.

    Je regard les photos des supers expos que j’ai faites et je les trouve moches et mal cadrées (ceci n’est pas un scoop, ce blog témoigne à charge contre mes talents photographiques)

    Plus j’attends, plus je me dis qu’il n’y aura que l’écho pour me répondre.

     

    Echo, es-tu là ?

     

    Echo and the Bunnymen - It's Alright