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Oh Océane - Page 37

  • Fifty Shades of Grey

    Ne vous inquiétez pas, je ne me lance pas ici dans l’exégèse de ce roman érotico-comique. J’avais juste envie de tenter un panégyrique du gris. Je parle de ça, parce que je portais hier des escarpins gris tout simples, et je me suis entendu dire que le coloris faisait mémère.

    Oui, mémère…

    J’ai gardé mon calme, je suis zen tout ça, tout va bien ne nous emportons pas. Avant de poser la question qui tue : en quoi le gris fait-il mémère ? Comment une couleur peut faire mémère ou pas mémère ? Il s’agit d’abord de la façon dont on porte les vêtements et les accessoires  qui compte ! C’est un ensemble qui importe, la dynamique  Et on peut porter du gris et être sexy, classe, glam, tout sauf mémère !

    Est-ce Kate Moss à l’air mémère dans ces jolis tons gris souris ?

     

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    Non !

    Tout ça pour dire que c’est idiot de mettre une couleur, ou une coupe d’ailleurs, de côté, sous prétexte que ça ferait vieillot ou trop jeune : ce qui compte c’est le style qu’on imprime aux choses ! Et il y a de superbes chaussures qui peuvent être discrètes au premier abord.

    Crois moi que si tu portes ces superbes talons Betty London, tu feras tout, sauf mémère ^^

     

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    Au contraire, il y a un côté discret, « eau qui dort », qui laisse deviner un volcan peut-être, à qui on voudra bien le montrer !

    Le gris, c’est la couleur idéal pour ne laisser voir que ce que l’on veut bien. Sexy, classe, discrète, élégante… Le style avant les clichés :)

  • Time

    C’est l’histoire d’une fille complètement débordée, coincée entre un travail trop prenant et pas intéressant pourtant, et un projet personnel bien plus enthousiasmant mais tout aussi prenant.

    C’est l’histoire d’une fille qui aime bien bloguer, qui aimerait bien bloguer à nouveau en fait, et qui se demande qui vole comme ça le temps, les minutes et les secondes sont des fantômes qui filent entre les doigts.

    C’est l’histoire d’une fille qui va finir par se demander si toutes les histoires qui sont dans sa tête, les anecdotes, les poèmes, les petites expériences de vie, finiront par trouver le temps d’être racontées.

     

    Voilà.

    Mystère.

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    Heureusement que Bill Murray est là.

  • Pluie de paillettes

    Ouais on est en 2014 bonne année encore !! Pluie d’étoiles et d’amour sur vous !

    Et aussi pluie de paillettes !

    Oui, la seule résolution que j’ai prise cette année c’est de me résoudre au bonheur, et aux paillettes ! Pourquoi les paillettes ? Bon, déjà, c’est parfois plus facile à trouver que le bonheur (hum hum), ensuite ça met de la gaieté partout, et je n’ai définitivement pas assez de paillette dans mon placard !

    Glitter is beautiful, nous apprend la grande philosophe Mariah Carey.

    Ou alors, c’est juste que je cherche une bonne raison de porter des paillettes ? Allez savoir :)

    On va quand même éviter le total look (Cristina Cordula ne nous démentira pas…) et si on ne veut pas ressembler à une sirène échouée en portant une de ces merveilles de robes pleines de sequins, qui ne vont qu’aux sylphides des défilées, on peut se rabattre sur des détails chic et choc. Et là, je ne vois qu’une paire de chaussures pour nous sauver !

    TADAM :

     

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    J’ai dit glitter, je n’ai pas exagéré… Elles ne sont pas sublime ces Betty London ?

    J’en suis folle, c’est simple je les adore.

    Et puis c’est presque gris, c’est discret… Pas comme Dorothy et ses souliers rouges…

    Quoiqu’en bleu…  je ne dirais pas non…

    Alors, je vous mets un peu de paillette dans les yeux ?

  • Procrastination (sans closer ni Julie Gayet ni scooter)

    Écrire un billet sur la procrastination relève du défit, pire qu’un serpent qui se mort la queue. J’ai d’abord remis à plus tard, plusieurs fois, la lecture du livre concerné :

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    Cet essai de John Perry, rien que par sa couverture, recelait tout les mystères des motivations et non motivations qui président à ma vie.

    Cessons là sur la grandiloquence, mais il est vrai que je tournais autour sans oser le lire, peur d’y trouver mes propres travers moqués.

    Or non !

    John Perry réussit un tour de force improbable, exposer sa théorie de la procrastination structurée, et je m’y suis reconnue, à mon plus grand bonheur !

    Chapitre après chapitre, l’auteur s’attache d’abord à expliquer le fonctionnement d’un procastinateur et surtout à évacuer les clichés dont ils (je !) souffrent. Le procrastinateur n’est pas un fainéant, au contraire il abat une masse de travail incroyable, rien que pour éviter de s’attaquer à certaines tâches :) nous avons là la démonstration d’une pyramide des non-priorités du procrastinateur ! Celui-ci pour éviter de (par exemple..) rendre un écrit à temps, va consciencieusement refaire l’installation internet de sa maison, ou repeindre les murs ou ranger le garage… j’ai souvenir des semaines de révisions avant les partiels de droit, où je passais 99% de mon temps dans un ménage radical de mon appartement ! Ménage que je n’aurais pas  fait si c’était justement l’horizon prioritaire du moment car là est le cœur du problème : la peur, la peur de mal faire, de ne pas être à la hauteur, de ne pas faire quelque chose de parfait, qui pousse à attendre, pour finalement réaliser quelque chose, avec la satisfaction d’avoir repoussé les limites, encore et encore….

    Le procrastinateur n’est ni fainéant ni négligeant, au contraire, John Perry démontre avec drôlerie et justesse combien l’amour de la perfection est au cœur de tout bon procrastinateur.

    Cela conduit aussi à une forme d’incompréhension, et même de dépression, tant on cogite et que se mettent en branle mille idées, contre idées, doutes, et culpabilités…

    Heureusement, l’humour et la légèreté de John Perry remontent le moral de ceux qui se reconnaitront dans ce portrait du procrastinateur.

    Pour compléter la lecture de cet essai de John Perry, je vous conseille de faire un tour sur le site internet Structured Procrastination, une mine !

    Il y a aussi un reportage, encore visible sur Arte, retraçant le portrait de John Perry, philspohe et prof à Stanford. Un personnage déroutant et attachant.


    La Procrastination - L'art de reporter au lendemain

    John Perry - Éditions Autrement (et c'est pas cher)

  • Memo

    C’est une semaine à faire des listes.

    La liste des bonnes raisons de ne pas retourner au bureau.

    La listes des robes qu’on ne porte pas, parce qu’aucune ne s’assortit vraiment avec l’attelle qui nous tient debout.

    La liste des livres qu’il faut impérativement lire dans les travées de la librairie, pour qu’ils ne viennent pas décéder de patience dans une pile à lire aussi injuste que nécessaire.

    La liste des recettes que l’on aimerait reproduire, mais finalement on est au régime, la faute à la troisième boite de marrons glacés, et puis aussi aux petits, touts petits calissons.

    La liste des vêtements qu’on ne remettra plus parce que finalement l’imprimé foulard. Tout est dit.

    La liste des appli que l’on ne téléchargera jamais sur son smartphone, parce que dans le fond on s’en sert essentiellement pour téléphoner. Et envoyer des S aime S.

    La liste des nails art qu’on ne fera jamais, parce que l’on a rarement une heure devant soit pour coller des petits œillets sur ses ongles.

    La liste des gens  à qui on a bien envie d’écrire, une lettre avec des mots, sur une belle feuille de papier vélin, comme avant, comme quand on avait 15 ans et qu’on écrivait à Lucy la correspondante anglaise de Brighton.

    La liste de ces bonbons si doux, si piquants, qu’on allait acheter au Timy après l’école, et maman qui disait non tu n’en prendras pas plus, pense à tes dents et le diner aussi et tu viens de prendre ton gouter.

    La liste de ces animaux de compagnie qui ont trop brièvement occupé les bras, le canapé, la couette du lit, avant de disparaître, bien vieux, et follement aimé, bien trop pour être encore et encore remplacé, remplace-t-on l’amour même félin, même canin, non on ne remplace jamais rien, la vie est faite de ses pertes aussi.

    La liste des sentiments qui ont traversé l’an dernier, l’amour toujours, la trahison, l’incompréhension (c’est un sentiment ça ?) la tromperie aussi (on dira que oui, c’est un sentiment) et aussi la joie, la joie, la joie grâce à ses grands yeux bleus qui vous disent je t’aime maman (et aussi je veux un second dessert, mais ne nous formalisons pas) et on sourit.

    La liste des récits à écrire, des musiques à écouter, des mouchoirs à broder (enfin, ce sont plutôt des bouts de tissus blancs, grège un peu, juste de quoi laisser l’imagination créer des fleurs, des alphabets comme avant...)

    La liste des sorts à jeter, et vite fermer les yeux, espérer, tenir.

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    L'Absence Fait Grandir l'Amour - John W. Godward