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Oh Océane - Page 36

  • Cute et cool cuticules

    La semaine dernière, je me suis réveillée en me demandant où j’étais.

    Ah oui.

    Noyée sous les contraintes.

    Les journées ne font que 24h tu sais.

    Et j’ai les mains bien moins sèches.

    Mais maintenant je fais une fixation sur mes cuticules.

    Je lance un appel à l’aide, et je ne plaisante même pas : comment avoir de jolies cuticules. Les miennes crient misère en ce moment.

    Si tu me laisses une vraie solution, tu seras béni(e) parmi les siècles, rien de moins.

    Sinon, vos cuticules à vous, ça va ?

     

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  • Enclos vivant et vrai

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    MON CŒUR PAREIL À UNE FLAMME RENVERSÉE

    LES ROIS QUI MEURENT
    TOUR À TOUR
    RENAISSENT AU CŒUR DES POÈTES

    DANS CE MIROIR JE SUIS ENCLOS VIVANT ET VRAI COMME ON
    IMAGINE LES ANGES ET NON COMME SONT LES REFLETS

    Un de mes calligrammes favoris d’Apollinaire.

    Je ne sais pas si je le comprends correctement, mais je j’ai intégré à mon univers mental, à ma manière.

    Me plait cette façon de poser trois propositions par le poète, trois angles pour aborder à la fois le rôle et la capacité du poète, autrement dit de toute personne assez folle pour se croire poète, et je suis ce genre de fou.

    Je suis assez folle pour y voir mon cœur (et la flamme dans tes yeux)

    Je suis assez folle pour croire que le plus important est la mémoire, et la façon que nous avons, les fous, les poètes, les gens, de la préserver en la magnifiant, pour que jamais rien ne meurt vraiment, ni les rois, ni les reines.

    Je suis assez folle, enfin, pour croire que mon identité ne se réduit pas à une apparence… je me regarde dans un miroir imaginaire, parce que longtemps j’ai évité les vrais miroirs.

    Être enclos pour éclore à nouveau ?

     

    Avec tout ça, nous n’avons pas encore parlé de ma psychopathologie de la crème pour les mains ?

     

    (Poème du jeudi, pour un mercredi :

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  • Funny (you)

    Minimaliste :)

    J’ai des envies minimalistes en ce moment.

    Petite robe noire, ou blanche. Mais coupe simple, sans fioritures.

    Envie de poésie, toujours évidemment.

    Envie de mots simples, bruts et vrais.

    Envie de thé, souvent bien sûr.

    Envie de me remettre au dessin, juste pour figurer quelques lignes, quelques souvenirs crayonnés.

    Je crois que la foule parisienne des transports en commun, qui n’ont rien en commun avec les transports amoureux, me donne surtout envie de douceur et légèreté.

    Je crois que j’ai surtout envie de danser, au son de Chet Baker, dans des bras amis.

     

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    Demain, nous parlerons psychopathologie de la crème main anti-froid, anti-desséchement, anti-tout.

     

  • Cartier

    La saison automne hiver des expos se termine au Grand Palais, et il y a eu des moments merveilleux, magiques même !  Une de mes expositions favorites vient de s’achever, elle emporte avec elle quelques moments scintillants, quelques rêves et soupirs…

    Je ne chante pas comme Marilyn que les diamants sont les meilleurs amis d’une femme, mais comment ne pas tomber sous le charme des merveilles offertes à nos yeux lors de l’expo Cartier.

    Exquis et délicat, voilà les termes qui me viennent à l’esprit quand j’y repense. Et précieux, évidemment.

    Entre les tiares, les broches fleuries, les nécessaires de toilettes, ou les indispensable peignes à moustaches, tout droit venus d’un autre temps, un temps de conte de fées, de voyages en Inde et de rêveries de petite princesse, j’ai pu me plonger dans l’histoire d’un artisan, l’histoire d’un créateur. Cartier, c’est d’abord un artiste, un faiseur, et un bon :)

    Au-delà des superbes bijoux, j’ai adoré voir les dessins, les esquisses de ces idées qui allaient devenir de magnifiques objets précieux, porté par les plus privilégiés de ce monde. C’est cette démarche de création qui m’a le plus marquée j’avoue (même si je n’aurais pas dédaigné essayer un diadème ou une petite broche pivoine...)

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    Heureusement, il reste de cette superbe exposition un catalogue, que j'ai le plaisir de feuilleter, et que je ne peux que vous encourager à ouvrir, pour baigner vos yeux d'une beauté parfaite.

    Sinon, plus ça va, et plus je me dis qu'une petite Trinity m'irait à ravir :) seul hic: il faudrait que je me (re) marie...

     

    cartier,grand palais

     

    Toutes les images : archives Cartier.

     

     

  • Mes Moires

    Qu’ai-je fais ces temps derniers, à part de plus avoir de temps ? Beaucoup de choses, et si peu pourtant. Ma mémoire s’efface, elle gomme les images inutiles des corvées quotidiennes, des courses à faire, des paperasses, et même du temps au bureau : tout cela ne vaut pas de gâcher l’espace restreint des souvenirs.

    Il reste les envies, les traces de la beauté entrevue furtivement, les élans poétiques, évidemment plus beaux qu’ils n’étaient alors, mais c’est ce qu’on aime avec les souvenirs, après tout :)

    Il me reste donc un peu de Myazaki, et du vent qui se lève, un peu des images d’avions qui décollent, de l’amour qui sombre dans une quinte de toux. Il me reste le poème de Paul Valéry, ressorti pour l’occasion, et cette chanson à l’être aimé qui s’en va, les poumons qui s’étiolent et le cœur qui explose de trop aimer. Aime-t-on jamais trop ?

    Il me reste aussi quelques nymphéas, entr’aperçus lors du lancement de la nouvelle exposition du Musée Marmottan. Des nymphéas de Monet, des pivoines aussi, des vue de Gennevilliers, des promenades à Argenteuil, et des portraits de femmes soigneusement aimées par le pinceau qui les dessinent. Qui pourrait m’aimer assez pour me dessiner, malgré tout ?

    Il me reste une curieuse envie d’écharpe, d’étole, de foulards de soie et de coton, des envies d’étamine pour mon cou, de lin et de fin cachemire, de couleurs, plein de couleurs et de fleurs, et de motifs délicats, des envies d’enrouler à mon cou de la douceur une chaleur légère. De grands carrés, de grandes pièces de tissus, pour les parfumer, et y enfouir mon nez, respirer une odeur amie, et oublier pour une seconde, un instant, les murs beige mort de mon bureau. Existe-t-il un bureau idéal, rose et blanc et bleu, où l’on ne travaille que sur l’envie et le bonheur ?

    Il me reste quelques timbres, et des cartes, et du papier, encore du papier, des crayons pour les user, des crayons pour retrouver les traits simples, des nuages, et des gouttes colorées, des tasses de thé à peine esquissées, des papillons maladroits et des hibou interrogeant mon regard. La distribution des lignes et des couleurs ne mènent qu’à une chose : dessiner fait sourire et comble, et fait aimer, et donne envie encore de partager. Est-il permis de partager encore un peu ?

    Ma mémoire me joue des tours et embellit tout, mais c’est pour cela que je l’aime.

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