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Oh Océane - Page 39

  • La musique, oui la musique....

    Bon, au départ, je voulais faire mon billet mensuel sur la musique qui a habillé les jours précédents, mais je ne me rappelais aucun des titres dont je voulais vous parler. Pourtant, tout était bien clair dans ma tête ce matin. Me reste à mettre la main sur les post it dédiés :) rassurez-moi, vous aussi vous semez des idées de billets sur plein de post it ?

    Pour en revenir à la musique, je vais attendre de recouvrer la mémoire, ou les petits papiers, et faire ça bien :) Mais il y a une chose dont je me souviens, c’est que je suis vraiment ringarde, question chanson. Ou plutôt en (presque) total décalage avec ce qui fonctionne. Non pas que je snobe, mais je ne sais pas pourquoi je passe à côté de l’actu musicale, même la très bonne actu ! Par exemple, je ne connaissais pas Bruno Mars, avant de lire son nom sous les tweets de Carole, et j’adore. Pourtant, je ne vis ni sur la planète Mars ni dans un endroit exotique privé de radio ou télé. Bon, je n’écoute QUE France Inter, c’est une radio que j’adore, et sa playlist musicale me comble. Toutefois, reconnaissons qu’elle zappe une partie de l’actu musicale. Sinon, il m’arrive de jeter une oreille sur RFM, donc c’est pas mieux en fait…

    Tiens, ça me fait penser qu’il faut que je vous parle des 50 ans de France Inter…

     

    En attendant, je m’occupe à faire ma wish list de Noël, guère de musique dedans.

    Je ne m’en sors pas, de cet embrouillamini (qui dit encore embrouillamini dans ce pays ??) je ne sais plus par quel bout prendre la musique, je ne me fie plus qu’aux vieux pots qui font de bonnes soupes :)

     

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    Je cesse là ce billet sans queue ni tête ni musique et je retourne à ma wish list…

  • Esprit, es-tu là ?

    L’esprit de Noël…. Je lis de-ci de-là quelques lignes sur le sujet. Certains regrettant de ne plus l’avoir, d’autres se vantant de ne l’avoir jamais eu, renvoyant tout et tous au consumérisme le plus vilain… Être heureux sur commande et à date fixe, n’est pas ma tasse de thé, rassurez-vous. Mais cette période de Noël a toujours le même effet sur moi : sourire et joie entrent dans mon cœur (s’ils pouvaient ne jamais en sortir…)

    J’aime les lumières de Noël, les décorations... Tout cela me ramène à une seule idée : être bon et gentil pour son prochain, vouloir faire plaisir et être attentif. Ce qu’on célèbre c’est l’Amour, c’est l’exemple de l’Amour fait homme :) navrée si je parais un peu niaise, mais vraiment j’aime me souvenir qu’il est possible de simplement décider qu’on aime les autres, et que ce n’est pas un vœu pieux. Pourquoi bouder son plaisir :)

    Je ne sais pas si vous avez fait votre sapin, voici le mien, toujours aussi fouillis, mais c’est comme ça que nous l’aimons !

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    Que ces jours soient propices à répandre l’amour, à reconnaître qu’il est plus facile de vivre en aimant qu’en se battant pour des (parfois grosses) bêtises…

    Comme participation à cet esprit de Noël, j’ai très envie de refaire une petite bOhx à gagner, comme au printemps dernier. Une bOhx qui ne partira qu’après Noël par contre, question de temps !

    Pour la gagner, rien de plus simple : être lecteur, lectrice régulier du blog. Je ferais un billet spécifique pour en parler, avec peut-être une petite question de rien pour savoir ce que vous aimez ou n’appréciez pas ici, et un tirage au sort fera le reste.

    On en reparle vite :)

  • Hello, is it me you're looking for ? (Allez, dites oui !)

    Dites donc, j’ai des soucis de calcul de coefficient espace temps, non ? A peine le temps de cligner de l’œil et il se passe, oh… x jours…

    Par où commencer ? J’ai comme qui dirait des milliers de tonnes de choses à vous raconter, des chouettes, des cools, des relous, des moments difficiles à base de tombage sur le genou, des découvertes chouettes de nouvelles passions (tricot, fimo lecture, mon nouveau triptyque plaisir !) Des nouvelles chaussures (Ouiiii !!!) des envies de parfums, de chocolat, et puis le sapin qui est là, qui trône comme chaque année.

    Par où commencer donc ? Bah je ne sais pas trop donc on s’en fiche, on fait comme à la maison et on reprend les bonnes habitudes dans le désordre et le chaos sympathique de la vie, ok ?

    J’ai quand même commencé à remonter les INNOMBRABLES billets non lus de mon reader, et j’aime vous lire à nouveaux, chers membres de la blogosphère de tous horizons, mais ne m’en veuillez pas si je mets un certain temps à venir à bout de votre production : vous n’êtes pas des fainéants :)

    En attendant, restons sur un esprit de joie, de petits bonheurs à venir et sachez que ce blog va prendre vite le pli de Noël, dès demain, si vous avez la gentillesse d’être au rendez-vous !

    Sinon quoi de neuf dans ma vie ? Des lectures, des découvertes, de nouvelles activités et envies, j’ai déjà esquissé ce propos.

    Parmi les découvertes, j’ai eu la joie d’être invitée à faire partie de la Tribu Fisher Price,  une nouvelle communauté mise en place autour de la marque, pour communiquer autrement. Autant vous dire que j’ai accepté sans hésitation, peut-être à cause du bus scolaire, de la fermette, et des centaines de personnages Little People qui ont fait la joie et la font encore, des petiots de ma famille. Je crois même que c’est la seule marque qui me vienne en tête là, que j’ai connu bébé (mes tableaux d’activités…) et que j’ai utilisé aussi pour mon bébé à moi. C’est sympa cette transmission : c’est là aussi qu’on voit que l’on vieillit un peu. (Juste un peu !)

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    Le bus préféré de mon bébé chéri <3


    C’est donc une vraie chouette idée que de réunir des parents, dans un lieux sympa en plus, le restau Môm, pour découvrir les nouveautés Fisher Price, délirer en voyant les petits ouvrir de grands yeux devant une jolie veilleuse éléphant, ou ânonner des comptines avec  le livre interactif des comptines…

    Voilà, je crois que je ne fais pas souvent preuve d’autant d’enthousiasme, mais mon fils a eu tellement de bons moments avec ses jouets Fisher Price, que la découverte de ces nouveautés est un prolongement de certaines émotions, et aussi l’occasion de nouvelles envies ^^. On reste dans le ludique, tout en favorisant la curiosité, le développement de l'enfant et l'acquisition de nouvelles émotions, c'est tout ce que l'on demande à un bon jouet ;)

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    Tout cela nous aurons l’occasion d’en reparler ici très vite j’espère !!

  • La Grâce des Brigands - Véronique Ovaldé

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    La hâte que j’avais de lire le dernier roman de Véronique Ovaldé a trouvé sa récompense en début de semaine dernière.

    Véronique Ovaldé a une écriture légère et fluide comme un ruisseau, même quand elle raconte la pesanteur des secrets, ou les fêlures des familles. Des familles qu’on voit s’effriter sous ses mots, comme des feuilles d’automnes, desséchées et emportées par le vent.

    La première chose à comprendre je crois, est que des choses incroyables et traumatisantes arrivent dans la vie, mais cela ne rend pas la vie ou les gens plus incroyables que ce qu’ils sont.

    La Grâce des Brigands raconte l’histoire Maria Cristina Väätonen, jeune femme élevée dans un Grand Nord aussi étrange qu’isolé, par une mère bigote jusqu’à la folie, et un père taciturne.

    On découvre Maria Cristina dotée d’un univers intérieur forcément assez riche pour ne pas devenir folle au milieu des fous, pour survivre à une mère paranoïaque (qui lance les mêmes anathèmes contre la radio, les livres, les chinois, la télévision, les juifs, les jupes, les noirs, le maquillage…), pour tenter d’approcher un père aussi elliptique que mystérieux (qui n’a peut-être d’autre mystère à résoudre finalement que la façon dont il a échoué dans ce coin paumé qu’est Lapérouse).

    Maria Cristina, à la faveur d’une bourse universitaire, va quitter sa famille, son village, pour le soleil de la Californie. La rupture est nette : passer de l’Interdit érigé en dieu, à la folie chaude et éclatant de la Los Angeles des années 70, ne se fera pas sans mal. Et c’est par l’intermédiaire d’un drôle de personnage, un écrivain mi-successful mi-raté, aussi mythomane que flatteur, que Maria Cristina opèrera sa mue. La petite fille attifée dans des robes laides et sans confiance, devient un écrivain à succès, une femme qui s’interroge sur ce qu’elle vit et ne veut pas. Tout cela sans se soucier de plaire, ou de la radicalité ou non-radicalité de ses propos. Maria Cristina semble accueillir chaque moment de sa vie, les succès comme les traumatismes, comme des moments à explorer, à comprendre.

    C’est peut-être sa capacité à créer une distance entre elle et sa vie, qui peut la rendre antipathique et bizarre, mais moi je l’aime. Je ne la trouve ni bizarre ni antipathique, même quand elle essaie d’échapper à ses responsabilités, car la peur autant que la culpabilité sont au cœur de sa vie.

    Peut-être aussi que ce qu’on reproche à Maria Cristina, c’est de n’être pas comme nous tous qui nous targuons de faire des choses pour de bonnes ou de mauvaises raisons, mais au moins pour une raison.

    Maria Cristina est bien plus lucide que nous : des choses arrivent, bonnes ou mauvaises, voilà.

    J’ai aimé dans ce roman l’absence justement de la Tragédie, conséquence du Traumatisme. Après tout, le lyrisme n’est que construction, humaine certes, mais certainement pas obligatoire. Le lyrisme c’est aussi le mensonge et le déguisement, celui au cœur de la vie de Claramunt, l’écrivain charmeur et manipulateur ; c’est aussi l’hypocrisie qui tient debout la vieille mère bigote.

    J’ai aimé ce récit, la façon dont Maria Cristina semble traverser sa propre vie, la surface des choses, celle sur laquelle nous glissons tous, avec moins de grâce que certains brigands je crois :)

    Un 17/20 pour ce roman que je recommande avec joie, et lu dans le cadre des matchs de la rentrée littéraire, organisés par l’infatigable Oliver et Priceminister.


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    Ed. de l'Olivier | 288 pages, 19,50 €.

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    Pour mémoire, j'avais déjà beaucoup aimé Des Vies d'Oiseaux, du même auteur (click)