Le léopard ne fait pas tache

Dans la jungle de la mode,  on trouve différentes bêtes, des bizarres, des curieuse, des rayées, des tachetées… Je me faisais la réflexion que les imprimés « savane » reviennent en force. Il faut dire que je suis tombée presque en amour d’un manteau zébrée : pas si difficile que ça à porter finalement ^^ Le tout c’est de rester sobre par ailleurs. Un simple jeans, une petite robe noir, et le manteau zèbre apporte LA touche de folie qui va bien.

Un autre imprimé que j’adore, et dont je pourrais presque abuser, c’est l’imprimé léopard. En voilà une bête de mode !

Un foulard léopard, c’est idéal pour finir et accessoiriser une tenue toute simple. Ça apporte une touche un peu rock, un peu glam, sans l’air d’y toucher.

J’ai aussi une petite pochette de soirée, en (faux, il va de soi) léopard, parfaite avec une combinaison noire et de hauts talons, de quoi se prendre pour une star le temps d’une soirée.

La petite touche léopard se joue aussi pas mal au niveau des pieds,  avec par exemple ces Converse complètement déjantées, histoire de changer des coloris classiques.

 

 

Je me demande si ces baskets me feraient courir aussi vite que le léopard justement : pratique pour ne plus rater le métro ^^  Dans la jungle urbaine, c’est moi la reine !

Dans le terrier

Certains jours on se demande comment font les autres femmes. Celles que l’on croise dans la rue, impeccablement mise, perchées sur de haut talons, faisant la bise élégamment penché sur un parfait petit garçon, le cheveux parfait, le teint éclatant.

Bon. En ce moment (un moment qui dure), je cours partout, je suis pire que le lapin d’Alice toujours en retard quelque part, toujours débordée, et il n’y a pas une soirée ou un weekend où je n’ai pas le sentiment d’avoir oublié les trois quarts des choses essentielles à faire (mais lesquelles ??)

Je ne me trouve plus aussi efficace qu’avant, pas fatiguée mais dépassée, pourtant rien n’a vraiment changé dans ma vie, mais les heures filent comme du sable. J’ai l’impression d ne pas réussir à tout sortit convenablement de ma cervelle. Je dois passer par une faille spacio temporelle qui me fait atterrir directement de 8h du matin à 21h, sans que rien de notable ne ce soit passé.

Alors j’ai décidé de me poser, de m’allonger sur une herbe bien virtuelle et de regarder les nuages passer au-dessus de ma tête, en pensant qu’il est finalement si simple de prendre son temps :)

Le cas des slippers

C’est un temps à pantoufler, tranquille, chez soi. Mais on ne peut pas toujours. Alors je pantoufle à l’extérieur. En slipper.

Pas en slip, hein, attention de bien lire. En slipper.

J’avais en tête cette image super cool de Cara Delevigne en jeans et slippers aux pieds, pratique, efficace et belle sans prise de tête.

La décontraction jusqu’aux doigts de pieds. Que demander de plus, que cette attitude cool et relax, tant le confort des pieds se ressent dans tout le corps.

On peut craindre un style un peu trop preppy, mais si on veille à bien accessoiriser la tenue, autour d’un jean, c’est l’assurance d’un look à la fois chic et décontracté. C’est ce qui est fun finalement avec ce type de chaussures : on pourrait se prendre trop au sérieux, mais on n’est pas au pays des mocassins à glands voyons :)

J’ai légèrement craqué pour ces slippers en cuir et velours, fun et déjantés, de chez Vagabond. Le petit détail clouté, j’adore, tout simplement:

 

 

Je veux arpenter le métro et la rue avec mes petits chaussons aux pieds, en toute coolitude.  

J’ai comme une envie d’hyper confort, la faute au temps ? D’ailleurs, je cherche une écharpe douce, moelleuse, et bien chaude, pour entourer mon cou du même confort.

Le cocooning se pratique aussi en extérieur et au bureau ^^

En quête du rien - Wilkie Collins

Wilkie Collins c’est une sorte de star des blogs livres, et il le mérite bien. Je l’ai lu pour la première fois il y a presque 20 ans, à l’occasion de la lecture d’un roman de mes duettistes chouchou, Fruttero et Lucentini. Ce roman, c’était « l’affaire D, ou le crime du faux vagabond », un ovni littéraire mettant en scène les plus grands détectives de la fiction mondiale avec un mystère,  celui de la fin du roman "le mystère d’Edwin Drood", mais aussi le mystère de la relation entre Dickens et Collins. Et voilà que je me mêle de lire un Collins, pour voir…. C’est un puits (presque) sans fond, où l’on tombe avec plaisir.

Alors en apercevant, par hasard, ce tout petit opuscule, avec le nom tant aimé de l’auteur, et qui plus est un titre parfait pour moi qui cherche tout et surtout rien, je me suis précipitée.

 

L’histoire est courte et simple. Le narrateur se voit diagnostiquer un surmenage, tel qu’il est contraint au repos le plus total. Et là, il faut entendre cela comme une injonction, poussée jusqu’à l’absurde. Notre héros surmené doit absolument se reposer, se garder de toute distraction, de tout bruit, et ne rien faire. Cela parait simple, et chacun d’entre nous pourrait interpréter cela comme des vacances officieuses, l’autorisation  de flâner, de lire, de se réjouir des paysages…

Mais las, il faut croire que ce n’est pas ce qui attend notre héros… Prenant pension dans un petit village isolé, il fait face à ce qui est simplement la vie, l’agitation tranquille d’un village lambda… Mais comme il recherche la possibilité du « rien », c’est encore trop… Il arrive finalement dans un petit port de pêche, où il commencera à fermement s’ennuyer, parce que finalement rien, ce n’est pas très pratique pour occuper de longues heures… et ces longues, longues heures de convalescence, il va les passer à se torturer mentalement au sujet de son ennui, entre deux promenades avec sa femme, à compter les secondes qui s’égrènent entre les moments les plus remarquables de sa journée : les repas… Vous dire s’il se consume d’ennui. Alors, pris entre deux feux, ne pas pouvoir travailler et ne pas savoir se reposer, il lui faudra en tirer de nouvelles conclusions :)

J’avoue que j’ai été surprise par cette lecture, car elle ne ressemble à rien de ce que j’ai lu déjà de Wilkie Collins, mais j’en ai apprécié l’humour fin et absurde,  et somme toute très anglais. Il y a de jolis traits d’esprit, et c’est un récit que j’aime offrir car il est inattendu.

Inattendu et remarquable, que demander de plus ?

En Quête du Rien - Éditions du Sonneur

J'habite loin de Brignoles (heureusement)

Je regarde par l’entrebâillement de la porte, et je suis surprise (et heureuse), qu’il y ait encore du monde pour venir toquer ici.

J’essaie de reprendre les bonnes habitudes, celles de la lecture, et puis de l’écriture surtout, parce que cela me manque.

J’ai aimé mes vacances sans le net, c’était nécessaire et essentiel, parce que j’avais (et ai encore…) quelques projets à mener, et but à atteindre, et on a beau dire, le net est chronovore. Et il faut croire que je n’ai plus la flamme de la prime jeunesse, et que je me fatigue plus vite à courir d’une activité à l’autre !

Je cours parfois juste dans ma tête :) vous connaissez cette manie, de réfléchir à trop de choses en même temps, ça fait un de ces bazar dans la tête, presque du brouillard parfois…

Bon, sinon concrètement, j’ai changé de téléphone… J’ai lâchement abandonné mon BlackBerry contre un Iphone… Et je crois que c’est assez addictif comme objet (j’étais déjà amatrice d’Ipods en tout genre depuis des années, cela n’excuse rien, je sais…) Bref, j’aime bien ce téléphone, il est pratique et joli. Voilà pour l’applemania du jour.

Par contre, moins amusant, c’est la perte définitive je crois, de mes photos de vacances de cet été. Mon APN ne répond plus, ne fonctionne plus, j’en suis toute marrie….

Pour me changer les idées, je fais des listes (tiens donc ?), et notamment des listes d’expos que je voudrais voir, avec toi ?

Je fais aussi des listes des livres de poche que je veux, chez Archipoche : ils ont le bon gout de rééditer des tas de romans « vintage », entre autre… j’ai déjà craqué pour des Dickens que je ne connaissais pas.

Je fais aussi des listes de musique, et de séries à voir, ou revoir (on n’imagine pas le nombre de trucs ESSENTIELS à voir, si on en croit les sites spécialisés…), je me contente pour l’instant de découvrir Black Orphan, et de revoir des vieux Scrubs et Dream On.

J’ai pu me procurer pas mal de livres de cette rentrée littéraire, rien ne m’a bouleversée encore, mais je vais entamer le récit de Boris Razon, Palladium, je sens que celui là va me remuer… On en reparle ?

Sinon, j’ai évidemment envie de manteau, de chaussures et de foulards (mon obsession en ce moment...)

Envie aussi de refaire un swap, mais sur quel thème ? Des idées, des envies ?

On peut dire que ça va un peu, je crois :)