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Oh Océane - Page 64

  • Je v(o)eux

     C’est le jour où jamais pour dire « j’ai envie », en espérant être exaucée, ce soir, ou demain, ou jamais...

    Je souhaite plus d temps pour écrire, plus de temps, plus de talent et plus de sensibilité aussi.

    Je souhaite plus de mesure dans mes colères et plus de lucidité dans mes choix. J’aimerais m’emporter moins souvent, à bon ou à mauvais escient, et être un peu plus réfléchie dans mes décisions.

    J’aimerais être un tout petit peu moins susceptible et orgueilleuse, et essayer de laisser plus de place à l’humilité…

    Je voudrais enfin m’épanouir dans mon travail, et ne pas considérer cela justement comme un travail, mais l’œuvre d’une vie.

    Je voudrais arrêter de vouloir être aimé de tous, et le vivre mal quand cela n’arrive pas.

    Je voudrais encore plus de jolies chaussures pour embellir les journées sous la pluie.

    J’aimerais être moins désirer (quoique je n’en sois pas certaine…)

     J’aimerais que Donna Tartt sorte enfin son troisième roman, et que Thomas Pynchon décide de sortir de sa réserve, et fasse un tournée dédicace en France…

    J’aimerais ce joli ensemble Vannina Vesperini pour Monoprix, pour le porter le 31 décembre : il faut toujours porter de la lingerie rouge le 31 décembre…

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    Et puis j’aimerais chacun des autres ensembles pour le reste de l’année...

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    Vous voyez bien qu’il faut que j’arrête de désirer :)

    J’aimerais enfin que le monde soit plus heureux, plus doux, plus propice à l’amour fraternelle (c’est mon côté j’écris des discours de miss France ^^)

    Bref, bonheur à vous tous et bon réveillon !

  • TGIF

    Il y a des listes que l’on ne regarde que bien tard, juste d’un œil, comme si on ne voulait pas croiser son regard (les listes ont-elles un regard ? Pourquoi pas)

    Alors nous somme vendredi soir et je crois bien que je n’ai pas commencé à emballer les cadeaux de mon fils. Je n’ai pas non plus changé l’ampoule de la lampe de chevet à gauche de mon lit. J’ai par ailleurs totalement zappé d’emmener les bouteilles en verre au recyclage. Dois-je avouer que j’ai totalement omis de faire la liste des courses, celle de mes albums préférés de 2012. J’ai carrément oublié de me préparer à la fin du monde, et même pas bouclé une valise pour les vacances.

    Je n’ai pas eu le temps, une semaine de plus, de participer au jeu d’écriture de Olivia, alors qu’à chaque fois j’ai le texte en tête, je me peine toute seule :(

    Je n’ai pas eu le temps de répondre aux quelques mails archi prioritaires qui m’attendent. Je n’ai pas appelé toutes les personnes que je voulais joindre pour le travail, ni bouclé ces fichus dossiers.

    Mais on s’en fiche :

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  • La Grande Sophie - La Place du Fantôme

    Une belle soirée, c’est un moment passé à écouter une musique qui pénètre doucement le cœur, le cerveau et y laisse la trace de ces notes, un sillon creuse un autre sillon… La musique de ces derniers jours, c’est La Grande Sophie.

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    Longtemps après la sortie de son dernier album, longtemps après tous les compliments qui lui ont été fait, longtemps après un joli succès bien mérité, je viens lui dire ici que je l’aime, La Grande Sophie. Je l’attendais depuis un moment, ce nouvel album, et quand j’ai enfin pu l’écouter, je me suis senti embarquée dans une de mes histoires :) On parle souvent de pudeur, de discrétion pour évoquer l’univers de la Grande Sophie. Je rajouterais émotion et justesse. Elle nous raconte une vie, faite de doutes, d’envies. Elle a ces mots, ceux que je voudrais trouver parfois, et avec elle je pense à ce moment, qui viendra et où je me demanderais qui tiendra ma main.

    L’incroyable douceur de ces mots n’exclut pas le rythme et c’est une composition léchée, travaillée, qui vient t nourrir des oreilles enfin heureuses ! L’album s’écoute en une unité parfaite et c’est une vraie tranche de vie qu’elle nous raconte, les errements, les joies.  Je ne sais pas qui est ce fantôme qui prend toute la place, mais avec La Grande Sophie, on l’écoute et on devine des histoires profondes, quand elle dit « écris-moi » ou « Ne m’oublie pas ».

    C’est un vrai coup de cœur cet album. Si j’osais vous conseiller quoi que ce soit, c’est d’offrir cet album à quelqu’un que vous aimez très fort :)

  • Où l'on se demande si le retour de Céline Dion et Patrick Bruel vaut bien une crème

    *Titre abusif, je l'avoue.

     

    Le matin, avant de partir, vers mon bureau, ou n’importe quelle autre destination des moins chatoyantes, il y a deux gestes que je ne peux éviter. Un peu comme Zinedine Zidane et sa bouteille d’eau (voilà qui ne parlera qu’à ceux qui ont vu la pub…) Prendre un livre et me passer une crème sur le visage. Pas dans cet ordre là. Quoique.

    Je réfléchis souvent la veille au livre que je choisirais au matin, et souvent, je change d’avis, parce que je suis irrésolue et indécise, mais ce n’est pas grave… Ces jours-ci, j’aime partir avec un vieux classique, un livre que j’ai beaucoup aimé et qui sera un compagnon sûr, comme dirait Victor Hugo.  Je retrouve un plaisir doux, particulier, à reprendre des pages qui m’ont fait grandir, ou pleurer, ou aimer, rêver… J’essayais de me rappeler mes livres préférés, et mon Dieu c’est une des rares listes que je ne saurais faire sans souffrir. Il n’y en a tant, pas trop non, mais tellement. Et je ferme les yeux, je vois Pivoine, de Pearl Buck, ou la Rue de la Sardine de Steinbeck, et je refais avec eux le chemin de mon enfance, l’incroyable sentiment de découverte, la première fois des premières pages, cette chance qu’on ne connaît qu’une seule fois.

    Ce soir je voulais parler d’un roman que j’ai bien aimé, un roman de Patricia Reznikov, et puis je ne sais comment, mon esprit s’est perdu dans ses vieux titres que je me remets à affectionner depuis quelques temps.  Et au lieu de vous entretenir des très belles pages de Patricia Reznikov, je m’éparpille. C’est comme ça chaque matin depuis quelques temps : je me prépare à certaines envies de lecture et au détour d’une étagère, je me retrouve piégée dans le temps, et je relis Gigi de Colette dans le métro… Rien de grave après tout :)

    Et la crème me direz-vous ? La crème, c’est la BB cream, la seule, la vraie, l’unique et authentique BB cream de Erborian, la mère de toutes les BB cream. Rassurez vous, mon insistance ne vient pas d’un éventuel partenariat / sponsoring (que je ne refuserais d’ailleurs pas tant j’adore cette crème), c’est juste qu’elle me sauve la peau depuis des mois. Elle et sa petite sœur la lotion aux herbes, elles font des miracles. Le principe de la BB cream c’est un truc magique qui sert à tout. La crème unifie, hydrate, matifie, protège, illumine. Elle fait le job d’une crème de jour, d’un soin ciblé, d’un fond de teint, et que sais-je encore. La chose miraculeuse, c’est cette façon qu’elle a de se fondre avec la peau, quelque soit le type ou la couleur.

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    Oubliez les autres suiveurs qui ont découvert après coup le concept de la BB cream, celle d’Erborian est à l’origine de tout, et sa formule est la plus complète. Pour peu que vous succombiez en plus à la lotion aux herbes, votre peau vous rendra tout cet amour !

    Je veux bien grandir, voire vieillir et n’avoir plus que les souvenirs des livres mon adolescence, mais si possible avec une jolie peau !

    J’ai le sentiment que je m’éparpille un peu aujourd’hui, mais là aussi, après tout, rien de grave :)