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Oh Océane - Page 66

  • Princesse au petit poi(d)s

    Je suis une drôle de princesse. Silencieuse et exigeante, j’aime qu’on devine mes désirs, mais je ne sais pas toujours moi-même ce que je veux.  Enfin, si, il m’arrive de me formuler certains désirs matériels, envie de ceci ou cela, robe, chaussures, livres, mais finalement tout cela ne concourt qu’à une seule chose : me rendre compte que quelqu’un pense à moi, au point qu’il devine mes pensées,  et peut-être même qu’il devine ce que j’ignore encore.

    Vouloir, désirer, exiger, attendre, espérer, jouer les princesses lointaines, juste pour le plaisir de le voir venir, humble, une offrande à la main, et constater que je compte. Tout est une histoire de comptes, de contes, additionner les démonstrations d’intérêts, d’affection, et trouver le fil d’une histoire assez belle pour alléger le poids de la vie.

    J’aimerais qu’il y ait quelqu’un, quelque part, qui pense à moi, et qui me donne ce que je mérite.

    Reste à savoir ce que je mérite.

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    (Boardwalk Empire)


  • Les Pyjamasques

    Je parle quelquefois des livres que je lis, mais trop rarement de ceux qui font le bonheur de mon fils.

    Du haut de ses sept ans, il s’est passionné pour Roald Dahl, les héros de la Cabane Magique, Pierre Gripari et d’autres. Mais il y a une série qui reste encore précieuse pour lui, et avec qui il grandit.

     

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    Je suis tombé sur le premier volume des Pyjamasque par hasard, en cherchant un album à lui raconter le soir. Mon fils devait avoir dans les 18 mois, et la lecture du soir était un rituel bien établi, pour le plus grands des plaisirs de la maman gaga que je suis.

    Depuis ce premier volume, nous guettons la sortie de chaque nouvel épisode. Les trois personnages principaux sont des petits enfants, qui se transforment la nuit en petits justiciers, et affrontent des ennemis aussi cocasses que le Grogarou ou Roméo Meccano. Chaque aventure est le prétexte à une petite leçon de vie, autour de l’amitié, la tolérance, l’écologie, le partage, et tout cela sans lourdeurs ni grandes envolées lyriques.

    L’écriture est aussi drôle, astucieuse, que légère et bien menée. Les dessins peuvent plaire à tous les âges, je les trouve enlevés et joyeux. Et comme dirait mon fils "les Pyjamasques c'est génial" (il a un bel avenir de critique littéraire devant lui, non ^^ ?)

    Les Pyjamasques ne risquent pas de quitter notre bibliothèque de sitôt.

     

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    J’avais envisagé de faire quelques billets coup de cœur, pour partager des idées cadeaux, en ces jours de fêtes qui approchent, on peut dire que voici le premier :)


    Les Pyjamasques - Par Romuald

    Gallimard Jeunesse - Environ 6€ par album.

  • Décembre !

    Décembre, décembre, mois des frimas, mois des listes (la liste des cadeaux, la liste des menus, des invités, des non-invités…). Décembre, mois des courses contre la montre, des courses de boutiques en boutiques, mois des questions existentielles (que pourrais-je offrir à tata Andrée que je n’ai pas vu depuis 10 ans…). Décembre, mois de Noël, des enfants et des pensées positives (aimons-nous les uns les autres, le temps d’une dinde aux marrons) (je n’aime pas la dinde aux marrons, je vous apprécierai mieux autour d’un plat de poisson, je l’avoue…). Décembre mois des petites joies, et puis surtout mois du sapin, qui en prend pour son grade, affublée de mille couleurs qui feraient rougir un camion volé.

    J’aime décembre, j’aime notre sapin, que je prends plaisir à décorer chaque année avec mon fils, depuis la première boule de Noël que nous avons choisie ensemble, quand il était tout petit (oui, il a désigné la boule, fait areuh, et j’ai su que c’était celle qui lui plaisait…)

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    Depuis, chaque année est prétexte à choisir une ou plusieurs nouvelles décoration pour l’arbre, qui viendront enrichir son histoire, celle s’on se raconte tout les noëls. L’histoire de la forêt enchantée et du pays des neiges, c’est l’univers toute entier contenu dans un simple arbre, par la magie de quelques personnages.

    Alors notre arbre n’est ni « thématique », ni peut-être harmonieux aux gouts de certains, mais c’est un arbre unique, celui d’une famille, une histoire qui nous appartient.

    Et nous n’oublierons pas le Père Noël, cette année encore quelques petits gâteaux l’attendront !

    En attendant, c’est le calendrier de l’Avent qui est en place, et qui fait le bonheur quotidien de mon petit gourmand. L’indigne mère que je suis ne l’a pas fait de ses mains : je me suis contenté de l’acheter, il y a quelques années, et il fait très bien son office. J’aime bien ses petits tiroirs, on peut y mettre tant de choses.

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    Décembre, mois des surprises !

  • La petite Aurélie Filippetti devrait se cultiver un peu

    Entre deux magazines « féminins » ou littéraire, je lis aussi d’autres genres de revues, philosophie, musique, actu diverse, art. Pourquoi choisir ? Si on excepte les news magazines de plus en plus piètre et politiquement racoleurs, on peut facilement trouver son bonheur.

    Que connaît-on de plus agréable que la lecture d’un magazine, une tasse de thé (voire de café pour les audacieux !) à la main ?

    Bref, lisons !

    Beaux-Arts Magazine, c’est typiquement le mag qui sait me guérir d’une de mes frustrations. J’aime l’art, sous toutes ses formes, et il n’y a pas assez de temps en ca bas monde pour courir toutes les expositions de par le monde.

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    Et je ne vous parle pas de ma frustration quant à en posséder certaine, parmi mes œuvres favorites (mais ceci est un autre débat…) Mais revenons à Beaux-Arts Magazine, qui inaugure une nouvelle formule en ce mois de décembre. Comme toujours j’en ai aimé la lecture, d’autant qu’il s’agit d’un spécial Dali (et devinez qui va se précipiter à Beaubourg admirer le Maitre :) ?)  Le dossier est riche, complet, et est un excellent préambule à l’exposition. Je ne peux que vous en conseiller la lecture.

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    Il y a également un très chouette dossier sur le mois de la photo, avec un point de vue intéressant sur ce qui constitue un chef d’œuvre en la matière. Laissez-moi vous dire que la simple vue d’une superbe photo de Nijinski a rendu pour moi ce numéro parfait.

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    On pourra lire aussi tout un dossier autour de la polémique du moment, la suppression de Monumenta par cette crétine Aurélie Filippetti.  Quand je pense à ce qui était prévu pour 2013, je suis encore très en colère contre elle. Je vous avais parlé du Monumenta de Buren, j’avais beaucoup aimé, ainsi que le travail de Boltanski pour l’année 2010. J’avais raté Anish Kapoor en 2011 hélas. Bref, voilà un moment exceptionnel d’art qui semble devoir se terminer pour ne pas avoir l’heur de plaire à Aurélie Filippetti. S’il y a pourtant quelque chose qui fait beaucoup pour le rayonnement de la Culture (le ministère de la petite Aurélie..) c’est ce genre d’exposition, qui draine une foule du monde entier, sans compter les scolaires français. J’espère que cette fin programmée trouvera un rebondissement heureux et qu’on pourra voir le travail proposé par Emilia et Ilya Kabakov pour 2013.

    En attendant, je me console avec mon magazine, et bientôt Dali !

    (Et il faudra que je vous parle d’Edward Hopper !)

  • Un peu d' Oscar Wilde, un peu de Daria, un peu de gif...

    La citation du jour m’a été inspirée par quelques « ragots » de couloirs, au travail, cette semaine.  Des réflexions entre femmes souvent, avouons-le hélas, sur ce que sont censé être les gens, suivant leur apparence, leurs vêtements, leur coiffure…

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    Il y a donc des gens capables d’évaluer l’intelligence, le mode de vie, la sensibilité et le talent d’un être, rien qu’à ses fringues ou à sa tête.

    Quel talent...

    J’ai du mal avec ce côté sombre de la vie de bureau, ces jugements à l’emporte pièce, ces conclusions hâtives.

    Quoique cela ne soit pas propre au monde du travail…

    Pour finir, une petite citation, une vraie, de notre cher Oscar Wilde :

    «  Il ne faut pas se fier aux apparences. Beaucoup de gens n'ont pas l'air aussi bête qu'ils ne le sont réellement. »