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Oh Océane - Page 91

  • L'amour est une brève épilepsie disait Paul Valéry...

    Parfois on se pose pour réfléchir (hum) et on fait des edit à nos propres pensées.  On change, mais quelques certitudes restent bien ancrées. Je continue de penser, avec le temps, qu'on aime les gens non pour ce qu'ils sont mais pour des raisons qui ne tiennent qu'à nous.

    L'amour est au centre de la vie, simplement parce qu'on côtoie les gens et que tant qu'à faire, essayons de les apprécier. Je mets sous le vocable amour cette espèce de coup de cœur qui nous pousse vers une personne, homme ou femme, qui nous fait apprécier son être entier, son caractère, ses pensées, ses bêtises comme ses plus belles fulgurances. L'amour, l'amitié c'est pareil au début. Et ce début est génial, merveilleux. Regarder cette personne et ne voir en elle que l'appréciable, le beau, et même le laid on lui pardonne, après tout qui peut se targuer de perfection ?

    On apprécie ce qui chante à notre âme et à notre cœur : l'amour nait d'abord de la validation d'une rencontre par nos critères intérieurs. On aime une personne par ces raisons qui ne tiennent qu'à nous. C'est une alchimie secrète, un mystère qui permet la réalisation du grand œuvre. Vous connaissez les étapes du Grand œuvre qui permettent la réalisation de la Pierre Philosophale : l'œuvre au noir, l'œuvre au blanc, l'œuvre au jaune et l'œuvre au rouge. Si j'osais, je rajouterais ce romantique et niaiseux œuvre au rose : la savante transformation qui s'opère en nous pour aboutir à l'Amour.

    L'Amour dans le couple peut durer longtemps comme ça, si l'on laisse simplement s'opérer et accepter l'alchimie naturelle : ainsi on aime l'autre pour ce qu'il correspond à notre propre formule magique. Mais ça n'est jamais si simple. Pourquoi se met-on toujours, souvent, parfois, en situation d'interpréter ce qu'est réellement l'autre au risque de la déception. Plus généralement on apprécie une globalité en espérant que les détails inadéquats resteront des détails surmontables, voire transformables. Parfois même, fous que nous sommes, on aime ce que l'on déteste car c'est un sentiment plus puissant qui nous gouverne.

    Alors c'est quoi ce truc ? Oui je dis truc parce que je ne comprends vraiment pas ce dont il s'agit. Je ne parle que pour ma propre expérience bien sûr, et peut-être manqué-je de sensibilité ou de compréhension ? La constatation que je fais est simple : je sais ce qu'est l'amour-amitié qui me fait aimer les gens sans sous catégories autre que celles énoncées précédemment : ceux que j'aime et les autres. Je sais aussi ce qu'est l'appréciation du plaisir sexuel. Ce sont là 2 choses bien distinctes. Tant que j'opère cette distinction tout va bien. Cela souffre même d'aller jusqu'à coucher essentiellement avec des personnes que j'admire, apprécie, trouve intelligent, touchant, sensible etc. etc....

    Et puis un moment, fatalitas, viens se nicher dans le cœur ce truc bizarre, qui vient le plisser, le pincer, l'alourdir et l'alléger tout autant. Et ce garçon qu'on trouvait drôle, intelligent, spirituel, tendre, caustique et amusant, désirable et mystérieux, devient soudain essentiel et indispensable au repos de notre cœur. C'est ce truc que je ne comprends pas, que je ne sais pas contrôler. On aborde là les rivages de la possession, de l'exclusivité et de l'inquiétude aussi. Qu'est ce qui fait que l'alchimie trouve à franchir une étape supplémentaire, moins confortable que la situation précédente ? Disons que tant que tout va bien, tout va bien. Mais comme nous avons affaire à 2 personnes distinctes, nous aurons aussi 2 effets distincts de cette alchimie au fil du temps. Il y en a toujours un qui est plus « transformé » que l'autre, un qui aime plus, un qui s'inquiète plus.

    Il parait que non, en fait, que tout est une question de rationalisation et de décision personnelle. Faire comme dit Saint-Exupéry et comprendre qu'aimer c'est juste regarder ensemble dans la même direction. Le reste n'est pas l'amour alors ? Et puis même si on ne se pose pas ces questions oiseuses pendant des années et des années, pourquoi un jour peut survenir la fin d'une alchimie ? La transmutation est donc permanente et puis un jour les 2 formules ne se conviennent plus ? Quel est le secret de l'Amour : passer sa vie à rationaliser des sentiments ?

    Je ne sais pas. Par contre j'ai une certitude : sans aimer le drame, la vie ne serait rien sans les soubresauts du cœur. La passion, l'inquiétude, l'envie irrépressible, le besoin vital de l'autre, ces petits papillons à la con qui viennent vous manger le ventre, c'est une drogue, la plus addictive qui soit. C'est comme vouloir se brûler soi-même à ce brasier, de manière consentie et envieuse. Quitte à entendre un jour les mots définitifs du désamour, du détachement et de la rancœur.

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  • Ago, agere, agenda

    L’avantage quand on commence une année, c’est qu’il y a un prétexte tout trouvé, une magnifique raison de s’abandonner à une de ses passions…

    L’agenda. Il faut un agenda pour l’année, non ? Noter ses rendez-vous, ses trucs, ses bidules.

    Un carnet, quoi.

    Donc un agenda.

    Ou deux.

    Voire trois.

    C’est en négociation.

    Letts of London ne fait plus dans le orange, c’est mon drame.

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    On se contentera du Frankie Diary (une année de plus) et du Moleskine (en rouge, indispensable chaque année)

    Pourquoi plus d’un agenda ?

    Parce que vous ne vivez qu’une vie ? Non, bien sûr.

    Et puis, faut-il une raison ?

    Plus tard, nous nous pencherons sur la psychose du stylo (et du trop choupi girly) qui s’est emparé de mon bureau.

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    Bonne journée.

  • Let it snow

    Curieuse torpeur de ces derniers jours. On peut dire que j’en fais moins que d’habitude. Tout en ayant l’impression de courir.

    Entre deux pauses.

    Drôle de semaine, qui passe comme l’éclair, entre cadeaux à faire, choisir, emballer, oublier. Liste de ci ou de ça qui domine chaque réveil.

    Et puis attendre la neige, comme un caprice. Une neige idéalisée, juste lisse et crissant. Un blanc manteau de neige, qui n’occasionnerait ni dégât, ni rien de négatif, juste des glissades enfantines.

    Les dix derniers jours de décembre auront toujours cette saveur curieuse, étrange, douce… Un nuage enveloppe les choses.

    Je termine cette semaine entre la cuisine et la musique. Je me suis lancé des mini défis culinaire. Je n’avais strictement pas envie d’un menu classique cette année. Pas de sempiternelle volaille, ou viande, plombée par des huitres et une bûche au beurre…

    Je reparlerais en détail de ce menu, quand il sera fait surtout :) mais disons que j’ai eu envie de mini, mini, mini. Un festival de mini trucs, en somme. Dont des cheese-cake. Les boules. Je n’en ai jamais fait avant. J’ai peur. Ça va rater.

    Mais ce n’est pas grave, hein, l’important c’est de participer (non, je confonds là…)

    En attendant, j’écoute de la musique. Tu te rappelles, Dean Martin, let it snow, Frank Sinatra, Bing Crosby…. J’ai un cd que je ressors tout les ans, Christmas Crooners, c’est tout la magie de Noël en quelques chansons. Juste une envie de se plonger dedans, comme dans une bataille de boules de neige. Mais sans la neige….

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    Let it snow, je l’écoute aussi version Jamie Cullum, dans un album arrangé par Michel Legrand. Un vrai album de chants de Noël, avec des interprètes aussi différents que Renan Luce (je l’aime, lui…) ou Iggy Pop, oui ! Et Emilie Simon, ma chouchou du moment (je n’arrive pas à lâcher son Franky Knight…) et puis Mika, Ayo…

    A défaut de la neige, j’ai la musique, les chants, une envolée musicale qui allège les journées. C’est peut-être ça le secret ? Trouver la bonne B.O à chaque moment de sa vie ?

    En tout cas, on touche à la perfection du moment quand on écoute Rufus Wainwright et Teddy Thompson interpréter White Christmas…. Un moment parfait.

    Et c’est ainsi que je vous souhaite de terminer cette semaine, en musique, le pas léger, avec les yeux qui brillent de joie.

     

  • Avatar

     

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    Ali McGraw est une de ces femmes que je me suis mise à aimer très tôt. Dès la première fois où j’ai croisé son visage sur un écran. C’était pour l’inoubliable Love Story, qui aura fait pleuré des rivières, comme dirait l’autre.

    Après Love Story, j’ai cherché et vu la plupart d ses films et séries. Cette actrice exerce sur moi une attraction fatale, comme souvent les belles actrices hollywoodiennes…

    D’ailleurs, dans ce paradis de blondes aux charmes fragiles, les brunes ont toujours occupé une place à part…

    Pour en revenir à Ali, sa carrière n’est pas faramineuse, quelques beaux films, dont Guet Apens avec Steve McQueen qui fut son compagnon.

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    Voilà pourtant une femme qui n’a cessé de m’attirer, de me plaire. La simplicité de sa beauté, ses longs cheveux noirs, son regard incroyable…  Et puis un jeu d’actrice rare et talentueux. Je ne m’explique pas qu’elle n’ait fait une plus belle carrière… Quoiqu’elle avait tant de centres d’intérêt, que cela ne la touchait peut être pas tant que ça ?

    Et puis il y a eu les hommes, l’alcool aussi. Dépendance dont elle s’est sorti, mais qui laisse des traces.

    Qu’importe, j’ai toujours admiré Ali. Au-delà de ce qu’elle est réellement et que je ne connais finalement que par ce qui en est publiquement dit, j’aime son image. Au sens premier. Ce visage de madone brune,  ce visage parfait/imparfait, comme on voudra, mais cette beauté qui pour moi est une sorte de perfection. J’y vois aussi de l’empathie, de la profonde gentillesse, de la douceur.

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    Autant de choses que j’imagine peut-être ? Mais là aussi qu’importe. L’image est ce que nous en faisons. Et au moment de choisir un avatar, quelque chose qui me colle, me représente sans me dévoiler, donne un peu de moi sans rien dire, et bien il n’y avait qu’ Ali de possible. Comme une évidence. Pourtant, formellement nous n’avons pas grand-chose en commun. Une affection (quasi pathologique chez moi !) pour Steve McQueen, des longs cheveux bruns, la comparaison s’arrête là, hélas pour moi :)

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    Mais le propre de l’identification n’est-il pas de se projeter, dans des idées, des rêves, des croyances ? L’avatar que l’on se choisit sur internet est une forme personnelle et ultime de déification de soi. Une façon de se chosifier aussi, tout en gardant la maitrise sur le vrai soi.

    J’aime mon avatar, parce qu’il est moi, sans être moi, tout en donnant à connaître le plus intime de moi…

    Voilà un sujet qu’il me tenait à cœur d’aborder depuis longtemps. Parce que je ne me sens pas fan, dans l’esprit, ni midinette. Et pourtant l’admiration est ce qui motive la plupart de mes actions.

    J’ai envie, après cette note d’aujourd’hui, d’aborder, de temps à autres, les quelques figures que je peux admirer.

    J’avais aussi envie de vous interroger sur ce qui a conclu votre choix pour tel ou tel avatar ? Quelle est son histoire, que signifie-t-il pour vous ?

    J’aimerais poser cette question à quelques personnes, dont l’avatar m’intrigue.

    Leoetlisa, avec son petit oiseau bleu,

    Electra, et sa grenouille,

    Carole Nipette et sa figurine,

    Et enfin, Xtinette.

    Si d’autres sont intéressés par le sujet n’hésitez pas !

    (Mon Dieu on dirait un tag, non ???)