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Bavardages - Page 29

  • Fin de semaine

    Cette semaine j’ai aimé cuisiner, un peu, quelques cookies, un cake, histoire de me vider la tête : c’est curieux comme j’arrive à ne plus penser à rien, juste par le miracle de la cuisine. C’est apaisant et réconfortant… Et moi qui souffre de n’être pas assez manuelle, ni douée de mes mains en fait, je trouve là une compensation de taille : je fais quelque chose de mes propres mains, enfin…

    Cette semaine, j’ai adoré me retrouver, avec mon fils, après une semaine d’absence, suite à son départ pour une classe de mer. Il n’est qu’en CP, et j’avoue que le laisser partir, comme ça, avec des inconnus a été difficile (oui, les instits et l’équipe pédagogique qui les accompagnaient restent pour moi des inconnus, ce n’est  pas la famille), et la semaine n’est pas passée vite…D’autant qu’on ne pouvait les appeler…Mon fils est revenu avec pleins de souvenirs dans sa tête, beaucoup de sable dans la valise (par quelle entremise ?) et aussi un petit cadeau pour moi, qu’il a acheté avec son argent de poche, j’étais toute joyeuse qu’il ait ainsi pensé à moi !

    Cette semaine j’ai aimé regarder les derniers épisodes de Pride and Prejudice sur Arte, c’était charmant et distrayant, Jane Austen façon BBC est toujours un régal.

    Cette semaine j’ai adoré me replonger dans quelques ouvrages autour de la méditation de pleine conscience entre autre, puisque j’essaye par ce chemin de fonctionner autrement dans mon rapport au monde, aux autres et à moi en général.

    Cette semaine j'ai adoré me promener au Musée Maillol, dans le cadre de l'expo Artemisia Gentileschi, passionnante histoire que celle de cette artiste si peu connue (en tout cas pas de moi, hélas...)

     

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    Allégorie de la rhétorique - Musée Maillol

     

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    Giuditta e la fantesca


    Toutes les infos sur le site du Musée Maillol (qui est par ailleurs un lieu de promenade apaisant, comme nulle autre !)

    Tout autre chose, mais aussi important, j’ai recommencé à écrire, ici, certes, mais surtout pour moi, dans ce que j’appelle mon activité d’auteur, car j’ai décidé que j’étais auteur, que je n’ai plus honte de mes écrits, cachés dans des tiroirs… J’ai ressorti ces manuscrits, et je tente d’y mettre de l’ordre, d’en reprendre certain (les fautes d’orthographe…), et enfin de les envoyer à des maisons d’éditions, qui me diront non, les unes après les autres peut-être, mais qui sait ?

    En attendant, j’affûte mes réflexes pour les soldes…

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  • D'art, d'art !

    Petite, j’aimais bien les infos, parce que j’y entendais parler du monde, même si je ne comprenais pas tout. Et je me souviens très bien de quelques reportages sur Daniel Buren, lors de l’inauguration des fameuses colonnes, et je me demandais qui était cet homme, à la fois honni et admiré, conspué et porté aux nues, pour quelques colonnes…  C’était la grande époque de Christo, également, et de ses emballements qui n’emballaient pas forcément tout le monde… C’était les années 80 et je découvrais l’art contemporain en direct…

    La première fois que je suis allée à Paris, j’ai demandé à mon papa de m’emmener voir les colonnes de Buren, on y est allé, j’ai regardé, je n’ai pas tout compris, mais j’ai senti qu’un artiste pouvait être assez libre pour utiliser son art aux fins d’interroger les passants, d’interroger son propre art, et peut-être simplement de faire plaisir à l’œil, le reposer par une certaine beauté.. Moi, cela m’avait reposé, hypnotisé presque, cette infinité de noir et blanc, ces colonnes offertes au passant, l’art vivant, l’art pour tous, dans la rue, objet dépossédé de sa sacralité.

    Depuis, j’aime bien Daniel Buren… On est peu de choses :)

    J’ai pris un plaisir infini à visiter son installation, puisqu’il est le maitre d’œuvre de Monumenta cette année. Et si l’exposition ne se terminait pas demain, je crois, je vous pousserais à y aller vite, très vite ! Encore une fois, passé la première impression, on ne peut que rester fasciné. Fasciné par les couleurs, la masse presque matérielle de lumière qui nous noie dans des halos irréels.

    C’est une promenade hypnotique, propre à nous laisser voguer dans des pensées brouillonnes mais parfaitement de circonstances. J’aime bien me laisser perdre comme ça, sans contrainte, avec au contraire la liberté d’interpréter, de cheminer mon propre sentier artistique…

    Vive l’art !

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  • I heart you

    En jetant vaguement un œil hier à L’Amour Est Dans Le Pré, le soir du bac philo, mon esprit un peu tourmenté n’a trouvé à se poser qu’une seule question : pourquoi les gens cherchent l’amour à tout prix. Enfin, quand je dis l’amour, je devrais préciser ma pensée (mesquine) : la compagnie. A chaque fois que je vois une pub pour les sites comme Meetic ou AdopteUnMec ou les émissions autour du même thème, je ne retiens qu’une chose : la nécessité pour les gens d’être en couple. On parle beaucoup d’amour, de construire une vie à deux, mais je ne vois que fuite de la solitude et recherche de la compagnie à tout prix. J’ai l’impression que les gens (oui, navrée, je vais faire des généralités et parler « des gens », tout ceci n’est que le fruit de réflexions personnelles..), j’ai l’impression, donc, que les gens voient comme un échec d’être seul avec eux-mêmes, même très peu de temps après la fin d’une relation, vite il faut enchainer sur une autre et reformer un couple.

    Quelles raisons profondes nous poussent à chercher un(e)  quelqu’un(e) pour former une nouvelle entité ? Je ne le sais pas moi-même. Souvent j’appelle ça l’amour, mais qu’est-ce que j’en sais ? Je me suis marié, j’ai divorcé, je me suis remarié, j’ai redivorcé. Je crois que chacune de ces unions a été dictée et vécue au nom de l’amour, mais je me rappelle aussi combien j’ai aimé, et j’aime être seule avec moi-même. C’est horrible à dire comme ça, mais j’aime ma compagnie. Et pour autoriser quelqu’un à troubler le doux entretien de mon cœur avec mon âme (ou vice versa) il faut que ce quelqu’un soit exceptionnel, ou que je l’imagine comme tel. Et alors, j’en appelle à tout les clichés de la passion, de l’amour, de l’inexplicable, pour décréter que « JE L’AIME », mais qu’est-ce qui est vrai dans tout ça ? Je n’en sais rien.

    Je m’embrouille comme une lycéenne ahurie devant sa copie. Au début je voulais parler du fait que je ne comprends pas pourquoi les gens cherchent toujours à se mettre en couple, avant même de se poser la question du pourquoi, et au lieu de ça je dévie sur mes propres interrogations.

    C’est peut-être la même chose. C’est la même chose. Il n’y a une seule chose dont je suis certaine, celle de m’aimer, de m’apprécier (malgré mes tonnes de défauts), et dès lors, je vis bien, seule avec moi-même. Peut-être un peu trop, au point de n’avoir pas su créer de projet de couple, comme le font la plupart des gens… Je me pose trop de questions, et je ne les pose qu’à moi, n’attendant de réponse de personne d’autre : pas pratique pour équilibrer un couple :) Finalement, pour moi l’homme parfait est celui qui n’aura pas peur de ma solitude, de mon amour pour le silence et le retrait. De fait, je m’accommode d’une absence de vie de couple classique. A tort ?

    Je n’ai pas peur d’être seule avec moi-même. Mais ce qui a changé, c’est que j’aime bien être avec les autres, voire l’autre. C’est dire si j’ai progressé.

    Bref, je ne sais plus ce que je voulais dire au début, mais ça finira bien par me revenir !

    (Et il faut définitement que je trouve un synonyme à "chose" !)

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  • Don de sang, don de soi

    La vie, ce truc auquel on tient, nous qui vibrons pour l’amour, l’art, l’amitié, la haine parfois… La vie, qui ne tient qu’à un fil, un fil rouge sang pour certains. Le rouge du sang, ce liquide précieux que je vous invite aujourd’hui à donner.

    Comme chaque année, je viens vers vous, pour vous rappeler la Journée Mondiale des Donneurs de Sang, qui a donc lieu ce 14 juin. L’occasion pour moi d’avoir une pensée pour les donneurs anonymes grâce à qui j’ai pu être transfusée à l’âge de 11 ans, me sauvant ainsi la vie. Ces donneurs qui ont fait la démarche généreuse de donner de leur temps, de leur sang, simplement pour contribuer à sauver des vies chaque jour.

    Aujourd’hui, les besoins sont toujours plus importants, en sang, mais aussi pour les autres produits, comme les plaquettes, la moëlle. Ce sont des produits qui ne peuvent pas être conservés très longtemps, donc il faut sans cesse approvisionner les stocks.

    Pour ce qui est de l’aspect technique, vous pourrez trouvez toutes les réponses à vos questions sur le site de l’EFS (Etablissement Français du Sang).

    Vous pourrez aussi trouvez, sur le site de la JMDS des infos sur les lieux où donner son sang, comment ça se passe, qui peut donner et à quelles intervalles, et les contre indications, l’accueil etc.…

    Il y a certainement un endroit, près de chez vous, ou de votre travail, où vous pourrez effectuer cette démarche.

    Le don de sang est un acte de générosité et de partage sans pareil, pensez-y.


    A lire :

    -Chez Arnaud, les homo toujours interdits de don en France.

    -Chez Elodie, même constatation.


     

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  • Hello june

    C’est une chose curieuse de voir passer les jours comme dans un calendrier hors du temps, c'est-à-dire sans considérations horaires à respecter vraiment, sans date fixe à respecter, juste les heures qui passent dans un nuage bleu clair, enveloppant et rassurant.

    Encore plus curieux de se « réveiller » ensuite dans un autre espace temps, quand les jours précédents ont surtout servi à se demander, encore, ce que deviennent Claudine Longet ou Pierre Elliot Trudeau, à se repasser avec joie des épisodes des Misfits of Science avant de plonger sa mémoire et son cœur dans l’œuvre de Sophie, née Rostopchine.

    C’est un engourdissement, qui frôle l’inconscient, avec en arrière plan toujours cette réalité, celle de 2012, avec tout de même quelques figures imposées, l’école, la famille, l’avenir, le travail, et moi dedans, je ressors ennuyée. Combative, persuadée de mes désirs, mais ennuyée tout de même d’avoir encore à devoir y pourvoir.

    Et puis le jaune d'une paire de Roger Vivier...

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