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Il n’y a pas grand-chose à rajouter… On a beau être perdu, parfois tourné en dérision, ne rien comprendre, on ne peut se passer de cet autre. C’est irrationnel, fou, et indispensable… On court après quelque chose qui n’est pas forcément de l’ordre du possible ou simplement bon pour nous. Est-ce de la folie, la peur de la solitude, ou l’instinct qui nous pousse ?
Le besoin… J’aime souvent dire que je n’ai besoin que de moi, que la première personne que je dois aimer, indéfectiblement, c’est moi, et ensuite l’autre… Mais est-ce vrai ?
Aujourd’hui, pas de longs discours, juste cette envie de printemps qui refait surface plus fort encore. Je regarde à nouveau les vitrines des boutiques, et ce que je vois me plait.
Une vague d’eau vert clair très doux et bleu a envahit mon esprit, et c’est tout ce que je veux retenir pour aujourd’hui.
Je crois que ça ressemble carrément à une wish list tout ça :)
Le tout vient de chez Zara, si tu veux me faire plaisir....
Le dimanche a été consacré au Salon de l’Agriculture, et laissez moi vous dire que c’est juste crevant ! Avec le petit, on a fait trois des pavillons proposés, ce que je trouve déjà énorme… La foule est toujours aussi oppressante, mais le voir s’extasier sur les chèvres, les agneaux, les vaches énormes ( Wouhou la blonde d’Aquitaine, c’est HENEAURME !), ça n’a pas de prix (enfin, si, la CB tout ça..)
Bref un week-end qui a passé comme l’éclair, avec des jeux, des vaches, des rires, des bouderies, et aussi de délicieux cocktails confortablement avachie dans un fauteuil… On a ramené du fromage, un tourteau (meilleur que le meilleur des cheese cake new-yorkais !) et puis aussi de la choupette (mais c’est quoi ??)
Nous voilà repartis pour une semaine, mais comme ça nous rapproche du printemps, ce n’est pas trop grave…
Et sinon, j’ai vu The Artist, ça mérite un petit 5/10… Demain je vous parle d’un vrai bon film muet en noir et blanc…
Et aussi, j’ai publié une recette de crumble : là.
En ce moment, je me saoule à la voix et aux mots de Daniel Darc, c'est fou comme chacune de ses chansons, des deux derniers albums surtout, trouve un écho en moi...
J'aimerais partager celle-ci avec vous, écoutez là bien, les paroles ne sont-elles pas merveilleuses ?
Daniel Darc - Rouge Rose
serait-ce le vent? serait-ce la pluie? serait-ce simplement l’ennui?
toi, tu m’attends moi, je m’enfuis tu pleureras toute la nuit
combien de roses à peine écloses m’as-tu offertes, souviens-toi
elles sont fanées comme ces années vécues entre toi et moi
est-ce au levant est-ce dans la nuit que je dirais: ” je t’en prie “?
je t’aimais tant oui mais pourtant je crois que c’est bien fini
….tournons et tournons encore et ne dis pas un mot tournons et tournons encore avant qu’il ne soit trop tard ou trop tôt viens tournons sans un mot viens tournons…il fait noir
mon amour la nuit ne dure pas le soleil rouge rose détruit tout chaque fois
il se fout de toi et moi rouge sang rose ta peau …c’est fini…
C’est un air qui monte de la chaine hi-fi, come un air déjà entendu et pourtant différent.
Un air de jazz, puis une voix que je reconnais presque immédiatement. La Femme Chocolat s’est muée en lady jazz le temps d’un EP de six titres, six variations autour de standards du jazz.
La femme chocolat c’est Olivia Ruiz, une Miss Météores qui brille encore dans le ciel de la chanson française.
Les morceaux dont je vais vous parler aujourd’hui sont bien différents de son univers habituel.
Olivia Ruiz, accompagnée du Red Star Orchestra, reprend donc six classiques du jazz, avec des arrangements originaux et portés par la force des dix-sept membres de ce band ! C’est curieux et agréable d’entendre des airs plutôt connus, réinterprétés dans des tons aussi chauds que modernes ! Mention particulière à The more I see you, morceau que j’adore, et qui est ici réinventé sans être dénaturé.
Have yourself a merry little christmas est un autre de ces classiques, que je connais pour l’écouter à Noël sur mes chères compilation de crooner, j’ai été charmée par cette nouvelle interprétation, là encore dépoussiérée, vivifiée !
Il y a des compositions qui ne prennent pas une ride, le talent des auteurs est de durer dans le temps, et de retrouver un nouveau souffle, interprétation après interprétation, années après années. Et il y a des chanteurs qui prouvent qu’on peut durer, malgré des étiquettes un peu étroites des débuts. Olivia Ruiz est de ceux-là. Son aventure musicale depuis son télé crochet dont le nom m’échappe a quand même bien évoluée, et accroche avec bonheur de jolies notes à son palmarès, et Mathias Malzieu n’y est pas pour rien (aussi bon dans la chanson que dans le roman, j’en avais parlé un peu là)
Bref on a là quelques moments de musique qui feront plaisir aussi bien aux amateurs de jazz, qu’aux fans habituels de la chanteuse. Avec cette jolie idée que ce projet musical est une respiration inattendue dans le paysage actuel, je trouve ! Loin de la mode, ou de ce qui est censé « fonctionner », on a juste à faire à une démarche artistique joyeuse et enthousiasmante.
Le jazz n’est pas la musique la plus accessible, de réputation, et je me rappelle avec nostalgie de mes émissions du week-end, sur France Inter, présentée par Julien Delli Fiori : Ascenseur pour le jazz, Extérieur Jazz, et Night and Day…. J’aime bien l’idée que cet EP de Olivia Ruiz et du Red Star Orchestra, soit une porte d’entrée agréable sur le fabuleux répertoire du jazz, qu’en pensez-vous ?