Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Oh Océane - Page 161

  • Le plus grand territoire à découvrir est sous le chapeau


    Mon lapin, aujourd'hui on va se la jouer Cosette, et pleurer des larmes de sang sur la dure vie d'une petite arabe qui a du se battre toute sa vie pour s'insérer dans la société.


    Noooon j'déconne. D'abord mes parents ne sont pas arabes, mais kabyles. Mais on s'en fout.


    Alors ce matin j'étais en train de choisir mon plus beau gloss rose framboise écrasé, pour faire le tag en rose de Anna, que ça fait un bail que je réfléchis sur tout les trucs roses cons que j'ai, et en fait y en a trop. Trop de rose tue le choix de rose, et il n'y a aucune contrepèterie là-dedans.

    Bref, je faisais un banc-test de gloss rose, banc-test qui ne sert à rien puisque c'est trop tard c'est acheté. Bref. Non j'ai déjà dit bref. Enfin bref en gros j'avais mis mon cerveau en roue libre, je cherchais une façon d'amener le sujet sur les borsalinos, tout en te parlant identité nationale. Je ne te cache pas que c'est difficile de lier les 2 sujets, alors on va faire semblant que j'y suis arrivée, d'accord ?

    J'avais envie de donner moi aussi mon avis, qui est le bon tu t'en doutes, sur l'identité nationale de mon pays d'amour, je te le donne en mille la France.

    Au début j'avais songé à faire un truc long, trèèèès long, qui évoque les plus grand philosophes, le patrimoine culturel et historique qui fait que je m'attache naturellement à ce qui est pour moi le plus beau pays du monde. Mais bon, c'eut été verser dans les bons sentiments, trop facile. C'est surtout que je n'ai pas idée de ce que peut être l'identité nationale. Pour moi, je ne reconnais qu'une Mère, la République, le reste c'est des fariboles de politicards avide de remonter dans les sondages avant de se prendre une branlée aux régionales.

    Je ne sais pas ce qu'est l'identité française, mais j'ai rencontré beaucoup de gens au cours de ma jeune vie (oui, je suis jeune), qui pensait savoir à ma place, et qui se contentait en fait de me renvoyer à une identité d'étrangère que je ne suis pas.

    Tu n'as pas idée de ce ça peut être saoulant de s'entendre poser certaines questions à longueur de temps, tout ça parce que tu ne te prénommes ni Marie ni Véronique mais d'un prénom qui fleure bon le « c'est pas de chez nous ce prénom », prénom pourtant fort bien chanté par Death in Vegas ou d'autre (si tu retrouves le prénom, juré t'as un cadeau !)

    Ainsi, avant que je ne me présente avec mon prénom, on va me parler de tout et de rien, et dès qu'on sait comment je m'appelle j'ai droit dans 90% des cas à, au choix :

    -tu sais faire le couscous ?? Non pourquoi, c'est génétique ça aussi ?

    -tu pense quoi de la burqa ? C'est pratique quand t'es moche.

    -tu penses quoi d'Al Qaida ? ça manque de sexe.

    -t'as le droit de boire de l'alcool ???? Non, juste la vodka.

    -tu sais faire les cornes de gazelle ? Bien sûr, c'est mon loisir préféré après le couscous.

    -et tu viens d'où ?? De Nantes pourquoi ?

    Je ne mets pas tout parce que ça ne sert à rien, mais tu vois l'esprit ??

    Pire encore, les phrases qui pensent être des compliments. Je ne suis pas très typée, et on va dire que quand je ne me promène pas en Djellaba en faisant you you, mon couscoussier à la main, je peux faire illusion sur mes origines. Je suis assez diplômée, plutôt cultivée, voir madame je-sais-tout, et bah le nombre de fois où mon interlocuteur trouve ça géniaaaaal d'avoir pu étudier malgré...malgré quoi d'ailleurs ?? C'est là que le bât blesse.

    Je me sentais presque autant vexée qu'on s'étonne d'une certaine culture chez moi, que du soupçon inverse.

    M'enfin, est-on jamais satisfait ? Mais je reste attristée de cette faculté qu'on les gens de me renvoyer à ce que je ne suis pas, sans même chercher à me connaître d'abord. J'aime le pays d'origine de mes parents, qui m'a vu naitre, je suis intéressée par son histoire, ses paysages, parce que j'y ai un attachement particulier. Mais mon identité, elle est française, je revendique mes ancêtres gaulois, les combats historiques qui ont fait la France que j'aime, du Moyen Âge à la Révolution Industrielle, les écrivains, les hommes et femmes politiques, les poètes, tout me parle, c'est ce qui m'a formé et continue de me former. Et ce n'est pas une bande de mufle incapable d'apprécier la beauté de la Princesse de Clèves ou de comprendre que l'attachement à la Terre se construit d'abord autour de sentimens positif de beauté, d'amour même, ceux là ne savent même pas de quoi il s'agit. Aimer la langue de son pays, ses subtilités, aimer les souvenirs de son histoire, respecter son héritage, voilà ce qui contribue à l'identité. Le reste n'est que tergiversation.

    En gros je me fiche complètement ce que peut penser un mufle inculte comme Besson ou le nain Vagal sur ce sujet. Je sais ce que je suis, et je n'irais certainement pas en débattre avec une bande de philistins ignare.


    Sinon, j'adore les chapeaux (oui, je saute du coca light^^), et grâce à l'adorable et jolie Sylvie, j'ai pu rajouter un sublime borsalino vert à ma collection de chapeaux !

    Je te montre celui qui vient de Bruxelles, vert amande, et avec ses petits frères de l'hiver ( une autre fois je te montrerai mes chapeaux d'été, ne cache pas ta joie, c'est cadeau)

    m_SN152700.jpg
    Des borsalinos...

    m_SN152706.jpg
    Des chapeaux....


    m_SN152709.jpg
    J'aime bien les bérets aussi...


    J'ai essayé de faire une note courte. C'est raté, hein ?????
  • Une certaine qualité de gentillesse est toujours signe de trahison

     

    Le Nain Vagal parlait ainsi en compagnie de son ami François F. d'un certain Eric Besson, quand François Mauriac qui passait à côté, lui piqua la phrase pour son roman "Le Nœud de vipères" en 1932. Le bordelais est fourbe.

     

     

    Parfois traverser des moments difficiles peut conduire à des choses assez atroces.

    Oui, j'ai écouté et apprécié l'album de Grégoire. Même que j'ai chialé sur des titres. Mais j'espère remonter la pente assez vite. Mais ça va être dure. Je ne te cache pas avoir écouté en boucle Rose, la chanteuse la plus ? de l'univers pour moi, et bah même pas que j'aurais vomi des oreilles...Non, je songe à acheter l'album, oui avec des sous, genre dans un magasin légalement. Pareil avec Cœur de Pirate, ma nouvelle meilleure amie chanteuse, qui chante bien toute seule ou avec l'Homme à la barette aka  Julien Doré, l'ex de Rose (oui en vrai c'est pour ça que Rose me tapait sur le système...)

    Le truc c'est que c'est la journée de la gentillesse, alors je suis gentille aujourd'hui, c'est hormonal, ça va passer.

    Oui, il y a une journée de la gentillesse. Il faut bien ça pour m'obliger à avouer apprécier certaines chanteuses.

    Avant la journée de la gentillesse, il y  a eu le mois du mille-feuilles. Tu ne savais pas ? Moi non plus. Mais quand je traine chez moi, je fais des trucs improbable comme aller sur le site internet du Figaro, l'excellent journal lol d'Etienne Mougeotte, le gars qui a réinventé la notion d'éthique et de moral pour TF1, ils ne connaissaient pas chez Bouygues avant.

    Bref, quand le figaro ne s'attache pas aux grandes questions de société que sont l'insécurité l'avant-veille d'une élection ou l'apport du David Douillisme à la philosophie post structuraliste, ce journal se penche sur des trucs essentiels : où c'est qu'on mange le meilleur mille-feuilles de Paris bordel de Nain ????

    Je me suis farcie le récapitulatif du jury, les critères sont très précis, et je suis heureuse de t'annoncer que le meilleur mille-feuille de Paris ce n'est pas le plus cher, allez je te laisse regarder , tu as le classement. La nourriture c'est important, ce n'est ni de droite ni de gauche, et le Figaro ne doit pas avoir le monopole du mille-feuilles, n'est-ce pas François ^^ ?

     

    Bon, le mois du mille-feuilles c'est fait.

     

    La journée de la gentillesse maintenant. Bon, j'étais prête à faire un effort, à apprécier bien plus que deux chanteuses pré pubères, et je me voyais déjà appeler au rassemblement derrière le Nain Vagal, au nom de la grandeur de la France, pour le bien de mes concitoyens que j'aime d'amour, etc.... Sauf que.

    Sauf que mes concitoyens y font suer, pour pas dire plus (mais en fait j'entame une période de non vulgarité, alors je ne dis plus bordel, putain, fais chier, ça va être compliqué je sens), bref ils font chier suer à voter avec leurs pieds. Non je ne fais pas référence au 6 mai 2007 de sinistre mémoire : ce jour là c'est, c'est....c'est indicible on a dit plus de gros mots...

     

    Non je fais référence à Mimi Mathy, désignée française la plus gentille dans un sondage. LOL.

    Alors là les amis on va dire bye bye politiquement correct, mais je n'ai pas le choix. Être une personne de petite taille ne fait pas de vous automatiquement une bonne personne. La taille et la personnalité ça n'a rien à voir. La preuve, je trouve que Passe-Partout se réjouit bien souvent des déboires des participants de Fort-Boyard, mais ceci est un avis personnel.

    Pour en revenir à Mimi Mathy, soyons claire, c'est une mauvaise actrice, mais ce n'est pas de sa faute, il n'est pas donné à tout le monde d'irradier du talent d'Elisabeth Taylor, ceci est encore un avis personnel.

    Mais bordel elle est bête comme ses pieds. Oui je dis bête pour ne pas préjuger de sa méchanceté. Les gens s'imaginent qu'elle est comme son personnage d'ange gardien à la noix ou quoi ???

    Non ! Mimi elle trouve qu'il y  a trop de faignants en France, qu'on ne bosse pas assez, et qu'heureusement qu'il y a des gens comme Laurence Parisot et le MEDEF pour remettre la France debout. Tiens, écoute plutôt la leçon de vie de Mimi:

    "La vie c'est un grand pull, on a des pelotes de toutes les couleurs, noires qui ne sont pas belles et à oublier, des roses, des bleues. Il faut se tricoter sa vie, pour qu'on se dise à la fin de celle-ci: j'ai fait un beau pull." Moi qui voulait me mettre au tricot, j'ai envie de vomir (oui, encore, c'est la faute à la génétique de la femme d'après le professeur de Médecine Douillet)



     

    Alors, elle est gentille la grognasse ?

     

    Quant à toi, lecteur bobo germanopratin tu ferais mieux d'arrêter de dire du mal du gouvernement et de travailler à la reconstruction de ce pays laminé par les 30 dernières années de socialo-communisme qui ont mené à l'assistanat et à l'insécurité, sans oublier la burqa aussi. Ah on me souffle dans l'oreillette que le dernier gouvernement plus ou moins de gauche date de 2002.

    Et puis si tu as un moment, regarde le montage rigolo, ce n'est pas moi qui l'ai fait, c'est sur Le Post, un endroit où les commentaires des lecteurs me font gerber (ouiiii je sais....) mais des fois il y  a des trucs marrants à lire.

    lepost.jpg

     

    Lambert beautiful Wilson répond à l'appel de la vache lancé par Gaël, puisqu'il fait son coming-out bovin. Lambert aime les vaches et le Cantal.

     

    Voilà voilà.

     

    Je te laisse, hein, je vais entamer une cure à base d'absence de shokobons, c'est un concept nouveau qui nous vient des States, si tu veux la méthode tu me fais un chèque de 35 € et je te l'envoie : je te garantie une absence totale de shokobons si tu suis scrupuleusement le seul et unique commandement de cette méthode.

     

    Demain on parlera identité nationale et borsalino.

     

  • La bêtise insiste toujours

     

    La phrase du titre est une citation soufflée à Albert Camus par le Nain Vagal en 1946.



    Je viens de me rendre compte, après le 135ième passage de l'assasymphonie sur W9 et NRJ12, que le chanteur n'est pas le même qui beuglait « tatoue moi ». Bah oui, là c'est pas Mozart, c'est le méchant. N'aie crainte, je ne mets pas les clips. Et puis si, j'aime bien l'assasymphonie, le monsieur qui chante est tout à fait mon type er j'aime sa voix. Alors pourquoi me priver, je te rappelle que je souffre moralement et j'ai le droit, na !

    J'aime bien ses yeux de fou, chuis amoureuse je crois.


    Je n'ai pas fait que regarder la télévision et des clips au  kilos sur W9, j'ai aussi vachement réfléchi. A plein de choses très importantes.

    Je t'ai dis que je milite pour la reformation du groupe Les Innocents ? Non ? Maintenant tu le sais. Je songe à former une association officielle, avec une pétition, et tout, mais bon, j'ai une liste de priorités longues comme une journée sans shokobon.

    Pour un post post-pause, j'avais plein d'idées, plein de choses à te raconter. Trop peut-être, alors fatalement ça fait fouillis. Déjà que j'ai mal au crâne et envie de vomir (minute glam') j'essaie de faire un tri sans détruire Terminator, mon dernier neurone.


    J'aurais pu te parler des conneries de David Douillet, notre néo-député (oui, tu peux être député même si toi pas posséder cerveau, c'est les progrès de la thérapie génique sans doute).

    David Douillet  a écrit ses mémoires, comme Saint-Simon,  mais en plus drôle.

    Et dedans ce livre, on apprend plein de choses très intéressantes, comme une savoureuse explication du rôle de la femme :


    "C'est la mère qui a dans ses gènes, dans son instinct, cette faculté originelle d'élever les enfants. Si Dieu a donné le don de procréation aux femmes, ce n'est pas hasard". Voilà, la compréhension du mode d'emploi du Spir 2000 c'est génétique, l'achat de Pampers moins chères grâce aux bons de réductions trouvés sur le net, c'est aussi génétique : l'homme est plus fort pour trouver des bons réducs pour la Leffe. C'est de la science tout ça.

    Et je sais maintenant pourquoi je n'honore jamais mes faramineux abonnements chez Moving, ce n'est pas génétique le sport pour une femme, David l'a finement observé aussi :
    "Pour moi, une femme qui se bat au judo ou dans une autre discipline, ce n'est pas quelque chose de naturel, de valorisant". Et attention de ne pas confondre cette sagacité toute rationnelle avec une quelconque misogynie. Rien à voir, et David il te voit venir avec tes gros sabots de féministe germanopratine :

    « On dit que je suis misogyne. Mais tous les hommes le sont. Sauf les tapettes. » Et attention, tapette c'est pas une insulte non plus, c'est juste  « les hommes qui ne s'assumaient pas »... Il est comme ça, David, un philosophe du quotidien. Tu peux pas comprendre, toi tu es un bobo germanopratin, même si t'habites dans l'Allier et que tu fais tes courses à Auchan pendant la quinzaine du tout à 1€.

    Mais ne parlons pas de ce fâcheux judoka affairiste.


    J'aurais pu te parler de la dernière connerie d'Éric Raoult qui souhaite rappeler à Marie N'Diaye son devoir de réserve en tant que récipiendaire du prix Goncourt : ne point dire de choses qui contreviennent au prestige de la France. Le truc, c'est que Marie elle trouve Besson, Hortefeux et Sarkozy assez monstrueux. Je n'ai pas de quoi la contredire. Par contre, pour ce qui est du prestige de la France, je ne saurais trop conseiller à Éric Raoult de fermer son clapet, démissionner de tout ses mandats et de filer se cacher au fond d'une cave chez son ami le grand démocrate Ben Ali. Mais je doute que le conseil trouve preneur.


    Mais j'ai mieux à faire que de te parler de ces niais. Déjà tu peux me remercier parce que je ne te gave pas avec les 20 ans de la chute du mur, d'abord parce que les commémorations à heures fixes ça me fait vomir (oui, je vomis beaucoup en ce moment, c'est la loi du Seigneur faut croire)  et puis des murs qui se construisent depuis 20 ans je peux t'en lister de quoi tenir une rubrique quotidienne. Alors les congratulations hypocrites et fallacieuse entre soi autour d'une coupe de champagne (même pas du Ruynart brut Rosé 2002 les philistins !!) pendant que le monde continue de tomber, non merci.

    Mais si ça t'intéresse, il y  a 20 ans, l'après midi du 9 novembre, j'étais en cours de science physique avec Madame Saraj, à Blanche et je me souviens que l'expérience du jour avait fait un joli feu d'artifice et avec Solène on se disait merde la mère Saraj elle va encore gueuler. Finalement elle était contente, c'était normal le feu. J'ai peut-être loupé une immense carrière de chercheur ?


    Sinon, je peux te parler tag. Oui, tu sais que je ne suis pas Guy l'éclair (référence spécial vieux, ne me remercie pas toi, le lecteur chenu) en matière de réponse aux tags, mais là j'ai une méga excuse : j'étais en pause.

    Alors il y a du monde (au balcon), j'ai plein de joulis tags à faire, comme celui de Mademoiselle C, une futilité autour du bleu que je vais avoir plaisir à composer, celui de Anna un truc de pétasse autour du rose, celui de Camille, un it-tag à la seven, et celui de Fr@mboize.

    Alors je commence par Fr@mboize, pas parce que je l'apprécie, non, pas plus que ça, noooon j'déconne ^^ ! C'est surtout que voilà, ça parle chaussures de filles, domaine où je débute hein, reconnais-le... Bref on doit montrer ses plus jolies chaussures de filles.

    Mais je n'ai que ça, des jolies chaussures de filles. Alors je te montre les 5 paires portées la semaine dernière, comme ça c'est plus simple. Et si tu veux une vue des 380 autres paires, tu peux farfouiller dans le blog, il y a quelques photos dénonciatrices.

    SN152689.JPG
    Jaune canari, prestigieuse équipe de foot des années 80. Reviiiiiiiiens Coach Vahid !!!!!


    SN152691.JPG
    Il y a des taches sur le carrelage de ma cuisine. J'ai du mal avec mes prédispositions génétiques pour le ménache.



    SN152692.JPG
    On dirait des bottines de l'espace, c'est pour jouer à cosmos 1999 avec une robe courrège blanche.
    La moquette est propre là.


    SN152693.JPG
    C'est toujours pas nettoyé ce carrelage !

    SN152697.JPG
    Couleur cognac, comme mon futur sac d'amour...ou pas.



    Surtout tu dis bien qu'elles sont toutes jolies, ravissantes, élégantes, etc....Merci bien.


    Sinon, un mot sur le classement Miko, que je suis vingt-deuze, que je sais pas trop à quoi ça sert mais que ça fait bien plaisir. Je suis une gamine, j'adore jouer et gagner, même s'il n'y  a rien à gagner. En l'occurrence, j'espère que cette place est le fruit du plaisir : le plaisir d'écrire, celui que tu as peut-être à me lire, et en tout cas certainement le plaisir de s'amuser à faire des conneries et à dire ce qu'on a envie de dire, comme un espace de liberté, de décrochage et de fun associé au sérieux. En tout cas c'est ma vision des choses.

    Bon, s'il est possible de se la péter 3 secondes, j'espère vite être contacté par la maison Mulberry pour me faire offrir le magnifique sac Alexa en cognac s'il vous plait, en échange d'une citation ici ou même de mon âme tant qu'à faire.

    Mulberry_SS2010_AlexaChung1.jpg
    Mon précieux !!

     

    Ou alors je reprends un Atarax-vodka fraise, au choix.

     

  • Le retour fait aimer l'adieu

     

    La phrase du titre est de Nicolas Sarkozy du Nain Vagal, qui l'a soufflé en son temps à Alfred de Musset, la preuve: Alain Juppé a des photos de cet événement.



    Bon, j'ai du mal avec les effusions en général. Mais là, je vais avoir du mal à y couper.

    J'ai préféré faire un genre de pause, un peu forcée parce que je traversais (un peu toujours) une passe difficile, ensemble de mots qui veut à peu près tout dire et rien. Bref, parfois la vie fait qu'on s'effondre un peu comme un château de carte sur lequel il suffit de souffler. L'enchainement d'événements vus de l'extérieur comme sans importance peut suffire à couper les jambes s'ils interviennent au moment (peu) propice.

    Bref, ça n'allait pas fort. La vie suit son court, ce n'est pas dit que tout soit comme au pays de Candy, mais il y  a eu des personnes assez sensibles et généreuses pour se préoccuper de mon bien-être, qui m'ont manifesté une gentillesse toute réconfortante, et même si je vous ai individuellement remercié, je renouvelle ici sincèrement ma reconnaissance, et ce ne sont pas que des mots.

    J'ai été tenté de stopper mon activité es conneries ici, puisque je ne me sentais pas moralement capable de continuer à débiter mes sornettes tout en ayant juste envie d'éteindre la lumière et de me pelotonner dans mon lit. Le fait est que je ne peux passer des jours entières dans mon lit, ne serait-ce qu'il faille de temps en temps en changer les draps, je finis par m'ennuyer. Déjà déprimer pour des conneries c'est pas cool, mais s'ennuyer en plus, là ça devient déraisonnable. D'autant que je n'ai pas la télé dans ma chambre. Et malgré tout, il reste au fond de moi cette incroyable capacité à penser que j'ai raison sur tout, et à vouloir me mêler de tout. Et quoi de mieux qu'un blog pour développer cette grande pensée du Moi Je. Alors je persiste.

    Le truc, c'est que je vais essayer de ne pas trop vous pourrir la vie, et prendre sur moi. Ma première envie serait de vous réciter à longueur de temps des poèmes en allemand, de convoquer Rainer Maria Rilke et Goethe, de me faire sponsoriser par Atarax (une merveille soit dit en passant) et puis de me prendre pour une poétesse maudite dont la vie n'est faite que d'atroces souffrances. Certes. Toutefois, c'est vite gavant, même pour moi.

    Et puis je me suis rendue compte que même au milieu du gué, voir au fond du trou, je relevai légèrement la tête en entendant des mots aussi magique que Mulberry, Louboutin ou Eric Raoult. Attention pas pour les mêmes raisons. Mais l'essentiel est d'être encore intéressé par le monde des vivants, de tous les vivants, même Eric Raoult.


    Bref, toute pause a une fin, je m'ennuie sans vous, j'ai un magnifique borsalino vert amande grâce à Sylvie, alors si je ne vous en parle pas à vous, à qui ???


    Merci d'avoir été là, et d'être encore présent.


    Dès que je peux je réponds aux commentaires, en retard, toujours en retard.

     

  • Herbe de bison et péroraison


    Hello, j'interromps un instant ma pause pour publier ce texte que j'avais écrit dans le cadre de mon histoire Classement Miko du mois.

    J'espère revenir bien vite ici, et dans vos chez-vous respectif, tout ça me manquant quand même bien beaucoup !

    D'ici là je vous laisse cette histoire, qui connaît une suite, que j'espère vous faire partager aussi !

    Portez-vous bien, hâte de vous retrouver !

    Une histoire de bison, ça vaut une vache, non ? A voir chez Gaël les autres histoires de bovidés !




    La sortie du cadre habituel promettait une certaine incongruité, mais l'inconnu réveille toujours une curiosité qu'on cache en soi.

    Elle regarda le jeune homme de sous ses lunettes, d'un regard interrogatif, mais amusé surtout. Cette façon qu'il avait de commander son verre au bar, en balançant juste un billet, et quelques mots secs : vodka sans glace.

    Elle se leva et avança vers lui : la curiosité encore, l'audace malgré la timidité.


    - Bonjour. Ça ne va pas ?

    Le jeune homme ne leva qu'à peine le nez de son verre. Il n'était pas ivre, non, mais plutôt l'air accablé.

    Devant lui s'alignaient 3 verres de vodka intacts. Tiens, intéressant se dit-elle.

    Elle réitéra son bonjour. Le jeune homme finit par la regarder, toujours sans parler.

    Elle s'installa près de lui, et demanda au barman une vodka, mais précisa-t-elle d'une voix particulièrement mutine, avec un trait de violette et un peu de bonne humeur.

    - Alors, ça ne va toujours pas ? Pourquoi rester ici à commander des verres pour ne pas les boire ? Je vous préviens, je suis assez timide en règle générale, et bavarde forcément. Il faut bien que je cache ma gêne. Je suis embêtée, je vous regarde depuis tout à l'heure, vous me faites de la peine, pas à cause de l'alcool hein, non je ne suis pas là pour ce gâchis, encore que. Mais non, ça y  est je m'embrouille, je digresse. Bon, vous me sortez de mon ornière là, ou je continue à m'enfoncer et à raconter des conneries ? Parce que ça peut durer longtemps encore. D'autant que plus je suis gênée et plus je parle. Et puis la vodka sans glace c'est très bien, il faut être un sagouin pour la tuer avec des glaçons.

    - Continuez.

    La voix du jeune homme était étrangement douce, plus que ne le laissait présager sa façon de s'adresser au barman.

    Elle ne laissa pas apparaître sa surprise.

    - Je continue sur la vodka ou sur votre peine ? Il y a beaucoup à dire sur les deux...

    - La vodka.

    - Ah ah !!  Vous voyez déjà que je m'y connais ! Vous avez raison. A la fac j'avais théorisé quelques vérités sur la vodka, mais bon, ça n'intéressait que moi je crois. Je n'aime pas l'alcool, sauf la vodka. Et puis je n'en bois pas souvent. Mais j'aime l'idée de la vodka. C'est comme un élixir magique, qui ne doit servir que très peu. Il parait que ça n'a pas de gout, mais ça c'est un avis de philistins bourrins élevés à la bière. La vodka, il faut la choisir soigneusement, mettre son verre au frais, et jamais la bouteille même ô sacrilège ! Verser le liquide dans le verre bien froid et boire doucement. C'est là que le feu te réchauffera le corps, puis le cœur. C'est la boisson du chagrin et de la joie, et  elle me donne du courage, même sans en boire vraiment, juste à l'idée que je pourrais tiens pourquoi pas.

    - Je ne bois pas. Je n'arrive pas. Je regarde ces verres, je sais pourquoi je voudrais les boire, mais je n'y arrive pas.

    Le ton du jeune homme était monocorde, non pas triste, mais posé et doux.

    - Boire n'est pas essentiel, même dans un bar. C'est un prétexte social comme un autre. Tenir le verre, avoir l'air inspiré par les propos de votre interlocuteur, ça suffit. Tiens regardez moi. On dirait bien que je vous écoute, non ? Alors dites moi, pourquoi voulez-vous boire, racontez-moi. Elle est partie ?

    - Non.

    - Il est partie alors ?

    - Non. Elle est encore là, mais elle va partir. Elle me l'a dit. C'est terminé, pour la 20ième fois, mais pour de bon. Peut-être. Non, oui  c'est fini. Elle est comme un mur sur lequel je glisse sans pouvoir m'accrocher. Elle ne m'aime plus. C'est pire elle ne ressent rien face à moi. Juste l'envie de passer à autre chose. Je ne peux pas lui parler, c'est un mur, et les mots de toute façon ne sorte pas de ma bouche.

    - Mais vous les dites ces mots là.  Je les écoute, et puis ils ne sont pas perdus, ils voyageront jusqu'à elle. Les mots servent toujours à quelque chose.

    - Elle va partir, et je n'arrive même pas à lui parler.

     

    La jeune femme fit signe au barman: « deux Perriers »

    - ça ne vous fera pas de mal.

    - L'eau gazeuse ??

    - Non, l'eau c'est pour moi, j'en ai besoin, je vais vous faire la lecture.

    - Pardon ?

    - Oui, j'ai un bouquin très sympa là, des recueils de poèmes, oui bon ne vous moquez pas, c'est joli à lire et ça fait travailler ma diction et ma mémoire.

    - Pourquoi, vous êtes actrice ?

    - Non, enfin si on ne compte pas la vie, non je ne suis pas actrice. Il faut obligatoirement être actrice pour avoir envie d'une belle diction et d'une mémoire qui ne flanche pas ? Au lieu de dire des bêtises, écoutez, c'est de Marceline Desbordes-Valmore :


    N'écris pas. Je suis triste, et je voudrais m'éteindre.
    Les beaux étés sans toi, c'est la nuit sans flambeau.
    J'ai refermé mes bras qui ne peuvent t'atteindre,
    Et frapper à mon cœur, c'est frapper au tombeau.
    N'écris pas !

    N'écris pas. N'apprenons qu'à mourir à nous-mêmes.
    Ne demande qu'à Dieu... qu'à toi, si je t'aimais !
    Au fond de ton absence écouter que tu m'aimes,
    C'est entendre le ciel sans y monter jamais.
    N'écris pas !

    N'écris pas. Je te crains ; j'ai peur de ma mémoire ;
    Elle a gardé ta voix qui m'appelle souvent.
    Ne montre pas l'eau vive à qui ne peut la boire.
    Une chère écriture est un portrait vivant.
    N'écris pas !

    N'écris pas ces doux mots que je n'ose plus lire :
    Il semble que ta voix les répand sur mon cœur ;
    Que je les vois brûler à travers ton sourire ;
    Il semble qu'un baiser les empreint sur mon cœur.
    N'écris pas !


    Le jeune homme restait pensif, avant de lâcher un petit rire sec :


    - Oui, c'est la chanson de l'autre bellâtre là, c'est quoi son nom ?

    - Julien Clerc, et ce n'est pas un bellâtre. Et puis ce poème existait avant. Vous avez écouté au moins ? C'est déprimant, non ?

    - Heuu oui, et j'avoue que là ce n'est pas exactement ce qu'il me faut.

    - Ah mais si, que si. Ce ne sont que des mots toujours. Ceux du poème, ceux que vous n'arrivez plus à dire à votre... comment s'appelle-t-elle d'ailleurs ?

    - Marie.

    -....à Marie donc. Vous n'inventez rien. Vous donnez un tour intéressant à votre séparation, en alignant les vodkas sans les boire, en paraphrasant sur ce mur lisse qu'elle est pour vous. Mais ce ne sont que des mots. Vous pouvez décider d'ouvrir un autre livre, de lire autre chose et puis choisir des mots plus gais.

    - C'est simple, oui je suis con, j'invente ma peine.

    - Ne prenez pas ce ton cynique. Venez. Enfin buvez d'abord une de ces malheureuses vodka, et puis venez, on va se promener, je vous expliquerai.


    Le jeune homme la regarda, presque en souriant. Il souleva un des verres, la regarda encore, avala le liquide clair, fit pareil avec le deuxième, toujours en l'observant. Sa main tenta de s'emparer du troisième verre, mais pas assez vite, la jeune femme avait déjà fait main basse dessus.


    - On va essayer de garder un esprit frais et dispo, d'accord, et puis comme ça, le nectar du bison me donnera un peu de courage. Je vous ai dit que j'étais très timide.

    Son sourire ne le laissait pas du tout supposer.

    Elle tendit la main au jeune homme : « vous venez ? »

    Il se leva, pris sa main, intrigué et fatigué de se lamenter en silence.


    On les suit ?