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La légèreté prend toujours des airs de création artistique dans mon esprit. Je suis une femme assez cérébrale, tout en réflexion, ce qui parfois induit une certaine passivité dans mes plaisirs. Passivité et plaisir peuvent faire bon ménage, je vous l'assure, sans vouloir tendre à certains sous-entendue d'ordre intime. Je veux dire que la plupart des choses que j'aime ne me demande pas d'efforts surhumains. J'aime lire, écouter de la musique, essentiellement. Ecrire aussi, mais c'est un acte plus complexe, qui fait intervenir d'autres notions que celle du simple plaisir.
J'ai envie de créer de la légèreté, j'ai envie de faire quelque chose de mes mains, qui ne serve à rien qu'au plaisir de l'œil ou de n'importe quel sens.
J'admire ces personnes qui savent dessiner, qui jouent correctement d'un instrument. J'ai toujours manqué de trop de rigueur pour me consacrer pleinement à l'amélioration d'un talent quelconque. Et puis j'ai toujours souffert du même égotisme : pourquoi essayer de jouer de la musique quand il y a de tels interprètes qui font pleurer votre âme au rythme d'un archet ?
Brahms - Danse en sol mineur
Brahms - Danse en sol majeur
Mais en fait, la seule idée de la création est devenue une source d'envie et de joie. L'écriture en a profité pour s'épanouir, mais ça ne me suffit pas.
J'ai bêtement envie de faire des trucs avec mes mains (en dehors d'une chambre s'entend) ; j'ai envie d'apprendre à tricoter par exemple. J'ai acheté de la laine, des tas de pelotes, et des aiguilles, un bouquin, un tas de matériel. Mais je ne sais par quel bout prendre tout ça. Je verbalise trop ces actions : la théorie je la comprends, mais mes mains ne suivent pas pour autant. C'est un phénomène étrange : autant mes mains et mes doigts sont bien assez habiles pour tenir un stylo, jouer sur le clavier de l'ordinateur ou sur le corps aimé, autant je me retrouve avec de véritables spatules de bois dès qu'il s'agit d'autre chose.
Je ne sais si cela peut changer, mais j'aimerais bien.
Dans le même ordre d'idée, j'ai souvent eu l'envie de prendre des cours de chants, juste pour entendre de ma bouche des mélodies aussi belles que celles fredonnées par Diana Krall ou Tété.
Je crois que pour le bien de tous, je vais m'en tenir à l'écriture... Et encore.
Un peu de décadence ne fait pas de mal. Après avoir cogité sur des questions non-fondamentales (oui, n'ayant pas de réponses adéquates, je décide que les questions ne sont pas importantes, jusqu'à la prochaine fois) il est temps de passer en mode week-end.
Oui, spéculer sur la métaphysique est fort louable du lundi au vendredi, quand on peut le faire de derrière son écran plat 17 pouces, au chaud dans l'open space.
Mais le week-end, il faut revenir à la raison, et donc à son booty.
Mes choupettes, aujourd'hui j'avais pensé faire une leçon de shakage de fessier, en compagnie de ma nouvelle copine, Ashley Tisdale, look at that :
La mini mignonne, le collier de perles démémérisé, la bouche sexy, le regard de velours, la cuisse affolante, vas-y prend exemple. Tu prends ton short, tes talons de 10 et tu scores un maximum, jusqu'à lundi au moins.
Girl Poweeeeeeeeeer avec un seul but : faire valser ta culotte (ou ton string, as you want, ma douce) faire tourner la tête du jeune homme in your target et finir la discussion sur le mode sexy back. LET' S MISBEHAVE ! Surtout toi d'ailleurs...
Bon, choupette, maintenant que tu sais ta mission du week-end (et je veux un rapport détaillé lundi !!), penchons-nous sur le truc à la mode, qui me fait vibrer et que je veux moi aussi avoir à mon bras.
Un sac ? Non.
Un toy boy mon mignon, un jeune homme de bon aloi, vigoureux, joli à regarder, qui sait compter jusqu'à 10 pour jouer à cache cache dans le lit et qui apprécie mon intelligence comme mon cul. Enfin, pour l'intelligence on lui pardonnera s'il ne la remarque pas.
Tu sais que j'adore cette garce écœurante de bitchitude qu'est Madonna. Je ne dirais pas que c'est un modèle pour moi, mais un peu quand même : j'aime le principe de « je suis la queen, baisse les yeux et baise ma main, et le reste aussi ». Quand je sombre dans trop de guimauve et de nunucherie amoureuse, je me dis, que ferait Madonna (vas-y te fous pas de ma gueule, je te vois pouffer !!) et bah ça marche, je gonfle la poitrine, comme Amy Winehouse, je tèj mes cheveux en arrière et envoie paitre l'insolent. Enfin, presque.
En attendant Magde a inventé le concept du toy boy. Je suis sûr que tu vas te rappeler de lui : le premier toy boy de Madonna.
Nick Kamen, la Mère de tous les toy boy, si tu m'autorise cette drôlerie.
Et il chantait aussi:
Pardonne le staïle année 80, mais au moins c'est du vintage :)
Et 25 putains de longues années plus tard, voilà qui l'on voit au bras de Madge the Queen of the Bitch : Jesus Luz.
J'ai chaud, très chaud...
Tu vois l'esprit un peu. Elle a tout bien compris Madge !!!
Tout ça m'a donné bien envie de cogiter autour d'une idée assez marrante : la communauté Cénobitch d' Océane.
Grâce à moi (oui je m'la raconte 2 secondes) tu sais ce qu'est un anachorète, et tu connais donc aussi son contraire : le cénobite. Disons que l'amusant Lhaurenzo m'a mis cette petite idée en tête, et qu'elle y prend forme tout doucement.
Que pourrait être cette assemblée de Cénobitch ? On y pense un peu ensemble ? Moi, en tout cas, je réfléchis à lui donner matière au moins par écrit.
Hier, je n'ai pas eu une activité très intense. Je veux dire que pour une fois, j'ai essayé de mettre ma cervelle sur feu doux, moins d'ébullition, plus de tranquillité, plus de musique dans les oreilles.
J'ai passé la journée le Ipod en mode aléatoire, les oreillettes bien en place. J'ai fait un tour rapide au bureau le matin, histoire de pleurer sur la pile de dossiers qui augmente aussi vite que la mauvaise humeur de mon Directeur adoré. Je crois qu'il devrait arrêter d'honorer de sa personne son assistante, ça le stresse ce con.
Bref après avoir vu l'état de mon bureau, je suis allée faire quelques bricoles, qui ne te regardent pas, et puis surtout de multiples aller-retour dans la journée.
D'où, j'ai les pieds en feu là, limite je serais allé bosser en gazelle, presque.
[Note pour plus tard : éviter les talons hauts quand tu sais que tu vas gambader all day long]
J'ai passé la journée à regarder les gens, et à penser à ce que je dois faire.
J'ai vu un homme magnifique à la station Havre Caumartin. Il avait un costume noir, très bien coupé, et une paire de tennis Fred Perry bleu ciel. Lui, la trentaine, l'air doux et inspiré. Je suis resté en arrêt devant ses pieds d'abord, et puis son visage. Il m'a souri je crois.
Pourquoi les hommes ne mettent pas plus de Fred Perry avec leur costume ?
J'ai vu 3 casquettes Kangol dans la même journée. J'ai vérifié à mon agenda, on était pourtant pas en 1998. Etrange, non ?
Il y a une liste de choses que je dois faire :
-Faire une liste.
-Respecter l'ordre de priorité de la liste.
-Retrouver ma liste de bouquins à acheter.
-Retrouver ma liste de CD à acheter.
-Décider si je veux vraiment un hamster ou bien....
-Décider si je veux décider de ma vie.
-Aller chez le coiffeur.
-Me rappeler qui je suis.
-Trouver où je me suis perdue, ça ne peut pas être très loin, parfois je me croise dans le miroir. Il faudrait que je me mette la main dessus et que je me parle 5 minutes.
-Arrêter de parler de mes désirs, et devenir un anachorète socialisé.
-Décider définitivement de la couleur de mon âme, ou du moins de son orientation générale.
-En finir avec le romantisme, ou alors en garder juste un peu et l'assaisonner de certitude.
-Décider si je regarde les choses comme elles sont ou comme elles devraient être.
-Ne plus regarder derrière moi, il n'y a que la poussière soulevée par mes pas.
-Refaire mon passeport.
-Lire, il parait que je sais lire, j'ai négligé ces amis là.
Une chupa chups aussi, ça serait bien.
Vous voulez d'autres promesses encore, assez tenables, si je peux dire.
-Une note « pourquoi je m'appelle Océane » elle me tient à cœur, j'ai peur que tu ne l'aimes pas.
-Une note « bonjour, je m'appelle Océane, je suis mégalo, égotique et morte de trouille » pour Damien.
-Une note about threesome. Si tu vois ce que je veux dire petit coquin : )
-Une note qui lèverait le rideau : y a-t-il un avenir après la chantilly ?
-Une note qui est un hommage à la puissance über sexual de certains vikings so fast and so furious, pour une bitchy cops'
-Une note sur Océane qui découvre les merveilleuses nouvelles technologies de l'ère internet, sans déc' je m'étonne moi-même.
Avant de te quitter, pense à dire aux gens que tu les aimes, enfin s'il y en a que tu aimes. Tu ne sais pas ce qui t'attends demain, et si tu ne peux plus leur dire tu seras bien ennuyé. La vie ne prévient pas mon poussin.
Je suis en deuil de mon phone, enfin, ça c'est pas grave. J'y tenais pas tant que ça finalement.
Peut-être que je suis vraiment égoïste. Dire et faire ce que l'on pense, c'est égoïste ? Egotique peut-être. Ah oui, ça c'est dans ma liste de truc à voir.
Ça y est, j'ai passé presque une journée sans penser du mal de qui que ce soit : je suis sur le chemin de la rédemption. Non, en fait, j'ai trouvé que la dame au guichet de métro avait une drôle de couleur de cheveux.
Mais je promets de m'améliorer !
Par ailleurs je n'ai pas eu une seule pensée pour « mon » jean Balmain, et ça c'est un vrai progrès. Epictète serait fier de moi.
Du coup je vais aller me manger quelques macarons chez Pierre Hermé, et aussi du saumon, après tout, je m'aime. Mettre Diana Krall, David Bowie, qui est beau oui, et m'allonger sur le lit, les yeux fermés, ne penser à rien, à personne.
Ecouter la musique. Vivre dans la musique. Etre bien.
Diana Krall
Why Should I Care
Was there something more i could have done? Or was i not meant to be the one? Where's the life i thought we would share? And should i care?
And will someone else get more of you? Will she go to sleep more sure of you? Will she wake up knowing you're still there? And why should i care?
There's always one to turn and walk away And one who just wants to stay But who said that love is always fair? And why should i care?
Should i leave you alone here in the dark? Holding my broken heart While a promise still hangs in the air Why should i care?
Amusant comme on se pose toujours les mêmes questions.
Tu sais lapin que je suis une actrice dramatique ratée et frustrée. Mes envies de mélodrame poétique trouvent en général à se finir au mieux dans les bras d'un homme astucieux, au pire elles méritent de figurer dans le best of des blagues carambar par Elie Semoun (tiens il m'émeut lui, depuis qu'il s'est fait larguer par sa nana, il avoue simplement l'aimer toujours, mon Dieu un homme romantique et amoureux et qui le dit !!!!! Où qu'ils sont les autres ??)
Bref, comme je ne peux passer ma vie à attendre le Grand Rôle sur la scène de la vie, je prends les devants et je t'assène, malheureux public, une lecture. Oui, comme Fabrice Lucchini, mais en moins chauve quand même (merci Oenobiol et John Frieda).
Et puis ça va nous changer de parler d'autre chose que de cul, de vernis O.P.I ou de Nain Vagal. Bientôt tu vas croire que je suis inculte sinon. Mais, non, j'ai de saines lectures que je m'empresse de te coller mon choupi.
Tu cliques si tu n'as pas peur d'entendre la voix la plus insupportable qu'il me soit.
Sinon tu lis après, il y a les poème lus.
Ceux-ci sont pour l'amateur dictamo-baudelairien.
Parfum exotique
Quand, les deux yeux fermés, en un soir chaud d'automne, Je respire l'odeur de ton sein chaleureux, Je vois se dérouler des rivages heureux Qu'éblouissent les feux d'un soleil monotone ;
Une île paresseuse où la nature donne Des arbres singuliers et des fruits savoureux ; Des hommes dont le corps est mince et vigoureux, Et des femmes dont l'oeil par sa franchise étonne.
Guidé par ton odeur vers de charmants climats, Je vois un port rempli de voiles et de mâts Encor tout fatigués par la vague marine,
Pendant que le parfum des verts tamariniers, Qui circule dans l'air et m'enfle la narine, Se mêle dans mon âme au chant des mariniers.
Ciel brouillé
On dirait ton regard d'une vapeur couvert ; Ton oeil mystérieux (est-il bleu, gris ou vert ?) Alternativement tendre, rêveur, cruel, Réfléchit l'indolence et la pâleur du ciel.
Tu rappelles ces jours blancs, tièdes et voilés, Qui font se fondre en pleurs les coeurs ensorcelés, Quand, agités d'un mal inconnu qui les tord, Les nerfs trop éveillés raillent l'esprit qui dort.
Tu ressembles parfois à ces beaux horizons Qu'allument les soleils des brumeuses saisons... Comme tu resplendis, paysage mouillé Qu'enflamment les rayons tombant d'un ciel brouillé !
Ô femme dangereuse, ô séduisants climats ! Adorerai-je aussi ta neige et vos frimas, Et saurai-je tirer de l'implacable hiver Des plaisirs plus aigus que la glace et le fer ?
Un ancien amoureux avait trouvé le moyen de me flatter tout en me fâchant, en me disant que j'étais la femme de ce poème, que mes yeux vairons ne reflétaient que mon âme et mon coeur, hétérochromes l'une et l'autre, inégalement tendres, rêveurs et cruels. Je me demande encore longtemps après la part du reproche et celle du compliment dans cette déclaration.
[ La prochaine session sera pour celle qui aime les poètes à la langue plus sexy, n'est-ce pas ma bitchette ? ]
Et aussi ça.
Je ne suis pas vraiment fan de la demoiselle, du moins je n'aime pas tout chez elle.
Mais j'avoue être assez touchée par la justesse de ces paroles. Elles trouvent un écho particulier en moi. Je pense que je ne serais pas la seule : tu sais bien toi mon amie, ma sœur de hasard presque, qu'il y a des choses qu'on regarde telles qu'elles sont en se demandant pourquoi. Il y a une raison à tout ma douce, il faut que je trouve la sagesse de regarder sans peur, d'attendre sans crainte et d'être bien quand même. Je n'aurais plus peur, je ne suis plus seule à me demander pourquoi les choses sont telles qu'elles sont, et à les aimer ainsi.
Merci d'exister, et d'être toi, un étrange miroir, un cadeau du hasard. Well, you know.
Il y a là la peinture, des oiseaux, l'envergure, qui luttent contre le vent Il y a là les bordures, les distances, ton allure, quand tu marches juste devant Il y a là les fissures, fermées les serrures, comme envolés les cerfs-volants Il y a là la littérature, le manque d'élan, l'inertie, le mouvement Parfois on regarde les choses, telles qu'elles sont, en se demandant pourquoi Parfois on les regarde, telles qu'elles pourraient être, en se disant pourquoi pas Il y a là là là, si l'on prenait le temps, si l'on prenait le temps Il y a là la littérature, le manque d'élan, l'inertie, le mouvement Parfois on regarde les choses, telles qu'elles sont, en se demandant pourquoi Parfois on les regarde, telles qu'elles pourraient être, en se disant pourquoi pas Il y a là les mystères, le silence,ou la mer qui luttent contre le temps Il y a là les bordures, les distances, ton allure, quand tu marches juste devant Il y a là les murmures, un soupir, l'aventure, comme envolés les cerfs-volants Il y a là la littérature, le manque d'élan, l'inertie, le mouvement Parfois on regarde les choses, telles qu'elles sont, en se demandant pourquoi Parfois on les regarde, telles qu'elles pourraient être, en se disant pourquoi pas Parfois on regarde les choses, telles qu'elles sont, en se demandant pourquoi Parfois on les regarde, telles qu'elles pourraient être, en se disant pourquoi pas
Je vais sur mon chemin, car c'est le seul que je puisse emprunter. Fasse le Ciel que je puisse t'y rencontrer.
Ou du moins ton image, ton reflet. L'idée que ce serait toi là-bas qui attend au bord du chemin me donne envie de courir à mon destin, le coeur en bandoulière et un rêve au creux de mon âme.