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Oh Océane - Page 57

  • Ephéméride de moi

    C’est l’anniversaire de Burt Reynolds. Il m’a toujours plus. Est-ce que c’est sa moustache, son œil malicieux ? Je ne sais pas… Il a quelque chose de viril et en même temps si malicieux (Je trouve bien du charme à la malice, tiens) Je regarde sa moustache (qui ne frise pas contrairement  son œil), et je soupire d’aise….

    C’est l’anniversaire de la première fois où je me suis dit bientôt je serais maman, bientôt… C’était la dernière visite avant la prochaine, où je serais deux… Cela semble si loin, si proche.

    C’est l’anniversaire de la première fois où je me suis dit peut-être que je pourrais totalement bouleverser mon univers professionnel, changer, oser, vivre mon rêve.

    C’est l’anniversaire de la libération de Nelson Mandela, je l’ai regardé à la télévision, j’étais bien petite, et si j’avais eu Twitter à l’époque, Dieu que j’aurais adoré LT l’événement, entre quelques larmes de joie et d’étonnement…

    C’est l’anniversaire de la naissance de Mankiewicz, grâces lui soient rendues pour All About Eve, l’Aventure de Madame Muir,  et Cléopatre, et la Comtesse aux Pieds Nus, et toutes ses merveilles…

    C’est l’anniversaire de la dernière fois où j’ai eu peur de regarder en face mes sentiments, le moment où je me suis dit qu’il était sain et normal d’aimer les gens a priori, de laisser sa chance à chaque être que je croise, juste par fraternelle humanité. Et finalement je ne m’en porte pas plus mal. Aimer rend plus léger.

    C’est l’anniversaire de la naissance de Mary Quant, grâces soient rendues à sa mini-jupe qui fait les jambes toutes jolies et les garçons  tout idiots et si mignons parfois quand leurs yeux mesurent ces deux compas qui arpentent la terre.

    C’est l’anniversaire de la mort de Sylvia Plath, celle qui fait planer le petit ange Ariel au dessus de ma tête les jours où je me pose trop de questions.

    C’est l’anniversaire du premier carnet que j’ai repris, avec quelques couleurs crayonnées, des nuages, des petites tasses esquissées pour retenir sur le papier l’envie d’un instant.

    Nous somme le 11 février pour quelques minutes encore, et j’aime ça.

    dandelion.gif


  • Samedi Mystère - Une bOhx à cueillir (Avec toi ?) #bis

    Etape numéro deux du non-jeu de février. Résumé des événements : à partir d’une phrase, il faut deviner de quel billet du blog je parle, le trouver et le dire en commentaire ci-dessous. Ce jeu se déroule sur tous les samedi de février. Je tirerais au sort parmi les personnes qui auront trouvé les quatre billets concernés, pour emporter une bOhx que j’espère jolie et amusante et sympa !

    Bhox.png

    La réponse à la première devinette est à donner dans le premier billet (click click).

    Voici la seconde phrase :

    « A défaut de voir cette ville et peut-être d’y mourir (d’amour seulement, rassurez-vous) cette ville est venue à nous, tout en couleur et lumière. »

    Si vous savez à quel billet de ce blog je fais référence, il suffit de l’indiquer en commentaire (qui restent invisibles pour l’occasion) Le billet se situe entre le 1er décembre et aujourd’hui.

     


    En attendant je vous laisse, j’ai des mails à envoyer aux swappeurs qui se reconnaitront :)

  • Seule avec Hopper

    L’expo Edward Hopper s’est terminée la semaine passée au Grand Palais. J’ai eu l’occasion d’y aller trois fois. Une première fois en compagnie, histoire de faire découvrir l’œuvre. Ensuite j’y suis retournée seule, pour prendre le temps de revoir à nouveau ces toiles que j’ai tant aimé de loin, en reproduction uniquement. Et c’était une vraie joie, un moment vraiment génial que celui où l’en rencontre pour la première fois une œuvre en vraie.

    Pourtant, il me manquait quelque chose à chaque fois (à part repartir avec un tableau sous le bras…) Cette chose qu’il me manquait, je n’ai pu l’identifier que la troisième fois où je suis allé voir l’expo, la dernière semaine. Cette chose, c’est la solitude, le silence.

    Au milieu de l’immense foule de ma troisième visite, je me suis tenu à peu près une heure, avant de repartir, parce que je ne me sentais plus aussi bien que les deux premières fois. J’ai jeté un dernier coup d’œil derrière moi, comme pour dire au revoir au peintre, mais je ne pouvais plus rester. Je me suis retrouvée dans un paradoxe impossible à gérer émotionnellement. Celui de regarder la solitude, le vide, tels que recréés par Hopper dans ses tableaux, cela au milieu de la foule et du bruissement des milliers de commentaires sous cape des autres visiteurs.

    Ce n’est pas de l’égoïsme. C’est juste que ce que j’ai toujours aimé et compris dans ces toiles, c’est l’immense détresse et la solitude des cœurs humains, et il m’a semblé presque injuste et irrationnel de n’avoir pas un moment compris que le partage entre l’artiste, l’œuvre et son public, pouvait se faire aussi à distance, par l’esprit et la compréhension.

    Je me suis sentie si seule au milieu de cette foule, aussi seule que sur certains tableaux de Hopper, et pourtant de trop aussi. J’avais après tout pris ce que j’étais venu chercher les deux premières fois : la certitude que où que l’on soit, quelle que soit le monde qui nous entoure, nous sommes essentiellement seuls.

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  • A-Liste

    Je me suis promenée de long en large sur le périmètre restreint de mon cœur. Comme je m’y ennuyais,  j’ai préféré faire des listes, des micro-listes sans queue ni tête, des listes comme le prêt-à-porter de mes envies, de mes rêves et de mes désirs.

    J’ai fermé les yeux, et j’ai vu les petites étoiles accrochés au ciel de ma mémoire. Une par une, elles marquaient de leur empreinte brillante la bonté de l’un, la gentillesse de l’autre, le sourire accordé par un ami dans le brouillard de mes peurs, la tendresse chaude et légère de celui qui ne voulait que rassurer et réconforter dans la nuit de mes angoisses. J’aime bien regarder ces petites étoiles, et me rappeler…

    Alors j’ai fait la liste de mes gratitudes et des remerciements, la liste des mots qu’il sera doux de dire à l’ami, à l’amie, à la présence silencieuse et solide.

    Puis, j’ai fait la liste des cartes, et des enveloppes, et du papier, et puis des stylos, chacun choisis pour correspondre à la personne qui les recevra, pour tenter d’arracher un sourire peut-être. Ecrire à quelqu’un, c’est une attention, une intention aussi, une façon de créer un lien, un fil de soie particulier…

    Ensuite, j’ai fais la liste des terrasses de Paris, des jardins et des allées dans lesquelles je pourrais me promener, m’asseoir, au printemps. Je l’attends ce printemps, et si j’évite la liste des jours à tuer avec qu’il arrive, je réfléchis souvent à l’odeur qu’auront les fleurs, et puis l’air, le ciel, embellit du retour des oiseaux. Je pense aussi à celui qui pourrait s’asseoir à côté de moi, dans une de ses allées. Peut-être que je ne le connais pas, et je n’anticiperais pas la liste de ses qualités, mais j’aimerais qu’il puisse s’asseoir dans avoir peur du silence, sans craindre d’observer chaque menu détail d’un paysage, dans ce silence fait d’union et de compréhension mutuelle.

    Après, comme je reste la même, j’ai fais la liste des jolies robes, des jupes légères, qu’il me tarde de porter, sans laisser mes jambes étouffer dans des collants ou des chaussettes de plus en plus pesant. Je repense à la voix de Romy, qui écrit à Samy Frey, la lettre de Rosalie, qui raconte la petite robe bleue, et la petite robe blanche, faussement achetée au marché des vacances. C’est comme ça… Il arrive qu’on ai envie d’être amoureuse, qu’on ai envie de dire à un homme, à l’homme, celui qui reçoit ces lettres, regarde, je vais bien, je me suis acheté une petite robe au marché du matin, tout va bien. Je ne t’écris que pour dire ça, tout va bien, écris moi…

    Alors je fais la liste des lettres, réelles ou imaginaires, celles que je n’enverrai jamais, celles qui les remplacent, avec d’autres mots, plus gais, plus enjoués, tout en espérant qu’un miracle arrivera et que l’on saura lire entre les lignes, l’alphabet anxieux de mes envies, des mes espoirs.

    Je repose le stylo, laisse tranquille le clavier du téléphone, de l’ordinateur, et je fais la liste mentale de mes vœux, de mes petites superstitions, des mots que je ravale pour ne pas insulter la jalousie du Ciel…

    Je fais la liste des bouquets de pivoines orphelins, un pour chaque moment important, et je me promets au printemps d’aller les chercher, de les cueillir chez un quelconque fleuriste, que le mois de mai me noie sous les centaines de pétales roses, blancs, crème.

    En attendant, je regarde la liste des jours à tuer avant le printemps.

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  • Du vernis, du swap, de la bOhx #Rappel

    Aujourd’hui, juste un petit billet à rappels :)

    D’abord le Swap Couleurs. Les inscriptions sont ouvertes jusqu’au 8 février encore, les modalités sont à lire dans le billet dédié, il suffit de cliquer sur la vignette :

    Couleurs.jpg


    A tous ceux qui m’ont envoyé le mail pour me confirmer leur inscription, merci, je vous envoie très vite le questionnaire, dès le 9 février.

    Il y a aussi le non-concours (je n’ose pas appeler ça un concours, c’est plutôt un jeu de piste à ma sauce ^^)

    Pareil, pour jouer, il suffit de cliquer sur la vignette :

     

    Bhox.png


    Un dernier rappel, pour les vernis addict : toujours plein de vernis OPI et Mavala en vente à prix cassé là :

     

    vernies_ongles.jpg


    On se retrouve demain ?

    (Et il faut VRAIMENT que je m’attaque à répondre aux commentaires très vite !!)

     

    Bisous :)