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Oh Océane - Page 53

  • Laetare (un peu)

    Nous somme déjà dans le dernier tournant de ce premier trimestre 2013. Ca ne vous ennuie pas si je ressors cette bonne vieille phrase cliché : le temps passe vite !!

    C’est si vrai pourtant :)

    Le temps passe vite et je ne le vois pas filer. Peut-être parce qu’enfin je me consacre à des choses qui m’épanouissent vraiment, pas encore en totalité mais avec des échéances fortes à venir.

    2013 démarre sur un rythme assez fou, et ça me plait, même si concrètement cela veut dire être débordée en permanence.

    Je vais quand même trouver le temps pour répondre aux commentaires (cela fait bien longtemps ^^) et puis pour découvrir aussi l’univers de quelques nouveaux blogueurs (histoire de renouveler un peu de ce côté là aussi !)

    Il faudra aussi que je fasse le bilan de ce premier trimestre extraordinaire, sur le blog.

    J’ai aussi en tête de renouveler les rubriques, de simplifier un peu la lisibilité du blog, de tenter un peu plus d’interactivité.

    J’ai des billets de challenge lecture à partager, et certains à proposer aussi.

    J’ai, enfin le tirage au sort pour la bOhx à organiser, pour désigner enfin le ou là gagnante de ce mini concours.

    Bref, de jolies choses en perspectives je crois. La seule fausse note, c’est que j’ai un peu anticipé le printemps, et je me suis fait surprendre par une drôle de pluie, presque neigeuse, en jupette et ballerine.

    On voit déjà des bouquets de narcisses un peu partout, c'est le signe que le soleil n'est plus très loin.... Même si moi je n'attends que mai et ses pivoines...

    Mais dans le fond, tout va bien :) J’espère que pour vous aussi :)

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  • Dans ma veste de soie rose...

    J’allume la télévision un instant, dans l’idée de regarder un film, et puis malgré Steve MacQueen et la canonnière du Yang Tsé, je me suis endormie, ailleurs dans ma tête. Les personnages flous ont entre eux des dialogues de bêtes curieuses.

    Je crois que trop de choses viennent s’interposer entre moi et ma compréhension de ce film connu pourtant par cœur. Les couleurs de Chagall, rouge vif et vert animal, se mélange à la voix de Clément Hervieu-Léger, correspondances bien personnelles qui feraient peut-être sursauter Rimbaud.

    Il faudrait que je retrouve cette nouvelle de Francis Scott Fitzgerald, au sujet du mystère de ces vies lisses et impeccables, du grand mystère qui le recouvre une fois la porte de la maison fermée.

    Amour, peine, pauvreté ou violence, désespoir ou inquiétudes, espérances ou simple joie de vivre, qui sait ce qui se cache derrière chaque rideau que l’on observe du dehors ?

    Dites moi qui parlait de rideaux  (ou de fenêtres ?) de l’âme (ou du cœur ?) à propose des yeux ? Je ne sais plus, mais je regarde chaque personne, et plus prosaïquement, chaque nom ou pseudo qui s’affiche sur un écran, comme une fenêtre mystérieuse, qui contient plus que je ne pourrais jamais connaitre, ou simplement oser demander à connaitre.

    Il n’y a plus guère que les enfants pour poser des questions intéressantes, et par rafales.

    Il y a moi aussi. Du moins pour la partie rafale, reste à savoir si mes questions sont intéressantes.

    Il n’y a peut-être guère plus que les enfants pour s’intéresser vraiment à ce qu’ils regardent, d’où les questions.

    Drôle de monde où chacun organise une sorte de journal extime  (moi la première…), et où des questions, suite manifeste d’un sincère intérêt, sont vues comme indiscrétions inopportunes.

    Comme si tout était question d’échange à valeur commercial, même dans les questions de simple humanité. Je propose à l’échange une partie de ma vie, une petite facette que j’expose, prends là si elle te plait, mais ne vient pas demander plus.

    Environ.

    Environ  et ailleurs.

    Alors voilà, je n’ai plus 8 ans depuis longtemps, ni même 13 ans, ce qui serait encore une excuse à mes premiers péchés, mais je voudrais une vie la plus simple et naïve du monde, faites de questions et de réponse, en rafale, oui, forcément.

    Une vie à lire, à regarder les gens et à leur demander mille fois par jour pourquoi, pourquoi…. Avec chaque réponse je dessine mon propre portrait de l’autre : c’est ainsi qu’on vit mille ans mille fois, dans la mémoire et l’imaginaire de chacune des personnes à qui l’on offre des « je vais te dire » en échange des « pourquoi ».

    En attendant cette vie (la prochaine ?) je vis dans ma tête une autre vie, celle où une princesse accompagnée d’un gentil géant et d’un drôle de chevalier, va délivrer son amoureux.


    podcast

    Christophe - Les Paradis Perdus


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  • Akira Kurosawa - Rêves

    Il y a peu, je me suis retrouvé à visionner Dersou Ouzala, de Kurosawa, et logiquement, j’ai eu envie de vous parler de Rêves, de ce même Kurosawa.

    Bon, la logique ne pouvant être invoquée, je vous dois la vérité, j’ai du mal à parler de Dersou Ouzala, parce que j’ai beaucoup intériorisé le film, très beau, plein d’émotions diverses et surtout propre à trouver en moi plus d’un écho. Alors j’ai entamé un texte, que j’espère terminer, ou rendre un minimum lisible.

    En attendant, cela m’a rappelé combien j’aimais certains de ces films, Ran, le Château de l’Araignée, Rêves, tous tellement différents, mais avec le même talent magistral qui s’exprime.

    L’art est une chose vivante, en mouvement, qui se prête à toutes les audaces ou incongruités.

    L’art est cette chose qui nous dérange, nous fait tiquer, ou bien nous réconforte d’une émotion difficilement compréhensible, et qui finalement ne nécessite pas toujours des mots d’explication.

    L’art permet tout (et son contraire…) Et j’ai retrouvé ses pensées en me rappelant combien Rêves était audacieux et universel. Parmi les rêves/cauchemars que nous donnent à voir Kurosawa, il y a celui qu’il consacre  Van Gogh.  Dans Les Corbeaux on découvre toute la passion que voue Kurosawa au peintre, l’art rend hommage à l’art.

    Voici juste quelques pastilles pour se remémorer certains de ces passages enchanteurs, qui ont pour moi toujours le même effet magique.

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  • Bad Karma : être lecteur de David Safier

    Bon, voilà, la semaine dernière, avec Room, je vous parlais des livres qu’on tarde à lire et qui sont des claques, qui vous bouleversent.

    Il y a aussi les livres qu’on prend on ne sait pas trop pourquoi. Ah si, je sais, je me rappelle, un truc du genre « tiens, la couv’ a l’air marrante et bon j’ai besoin de me détendre, hop, 6€ c’est pas cher, je peux bien tenter » voilà à peu près ce que j’ai pu me dire ce jour là, quand j’ai choisi Maudit Karma, de David Safier.

    J’aurais pu rajouter « mais bordel repose le, c’est n’importe quoi cette couverture, imagine le reste ».

    Mais qui n’a jamais eu un instant de faiblesse ? Qui ? Pas toi, ne mens pas…

    Bref voilà, c’est aussi l’effet qu’ont les librairies sur moi, un peu comme une droguée en manque, j’ai des frissons, je tremble, j‘ai froid, j’ai chaud, il me faut mon shoot, il me faut ce putain de bouquin à la couv’ ridicule avec un chien dessus et un titre qui n’augure rien de bon.

    Dieu sait que je me méfie des trucs avec des chiens et des enfants, mais pas assez semble-t-il.

    Et ce bouquin, me demande tu, innocent lecteur ?

    Ce bouquin ?

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    J’ai envie de dire que pour 6€ tu peux aussi avoir trois paquets de gâteaux, ou bien un thé gourmand ou un vernis Mavala, ou n’importe quoi qui ne soit pas ce bouquin.

    Par acquis de conscience je vous résume un peu l’histoire. C’est Kim, une animatrice de talk show, insupportable évidemment, mariée à un homme adorable, qu’elle délaisse évidemment, avec une jolie petite fille, qu’elle néglige évidemment, et un type avec qui elle rêve de coucher évidemment, et voilà une météorite qui lui tombe sur la tronche un soir de gala, alors qu’elle vient de s’envoyer le fameux bogosse aussi insupportable qu’elle. Kim se réincarne en fourmi, vu son bad karma, et là, badamoum évidemment, elle se rend compte que son mari est formidable, que sa fille est si mignonne et que son ex-meilleure amie garce essaie de prendre sa place. On nous montre Kim de réincarnation en réincarnation essayer de gratter petit à petit sa place auprès de cette famille qu’elle a négligée de son vivant.

    Bon, c’est gentillet.

    C’est un peu (beaucoup) téléphoné comme scénario, on dirait un téléfilm allemand de M6 de l’après- midi (que celle qui n’a jamais regardé une de ces bluettes me jette la première météorite).

    L’auteur est allemand, ceci explique peut-être cela. Oh ça va, camarades allemands, il est temps de ce ressaisir, vous avez fait quoi de bon depuis Goethe ou Gunther Grass ? Et ça donne des leçons d’économie à la France ! Ca suffit Madame Merkel, il est temps de vous occuper du véritable scandale : les livres de David Safier.

    En vous remerciant.

  • Spartoo Making Off Look Book - Concours

    Hier je parlais nu-pieds, c’est vrai qu’on est en plein fashion week aussi, et la mode est partout en ce moment, en mouvement perpétuel. Spartoo aussi participe à ce mouvement avec le lancement de sa nouvelle collection, et l’intégration de nouvelles marques à découvrir ou redécouvrir.

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    Pour fêter ce lancement, j’ai le plaisir de vous proposer un concours, en partenariat avec Spartoo, pour remporter un bon d’achat de 50 valable sur tout le site. Et vu la diversité d’offres de Spartoo, je peux vous dire qu’il y a de quoi se faire plaisir ! Sandales ou escarpins, robes d’été ou petit sac sympa, à vous de voir :)

    Pour espérer remporter ce bon d’achat, rien de plus simple.

    -devenir fan de la page facebook de Spartoo (click click)

    -répondre dans les commentaires à la question suivante : 'Dans quelle ville a eu lieu le shooting du catalogue presse PE13 de Spartoo.com ?'

    La réponse est toute simple, et se trouve dans la vidéo :

     
    LookBook Spartoo PE13 - Making of - FR par spartoo

    Je vous laisse visionner tout ça tranquillement, répondre en commentaires, vous avez jusqu’au 11 mars 2013 inclus pour participer !

    En attendant les commentaires restent invisibles :)

    Alors, qu’en pensez-vous, de ce making off ? Moi, ça me donne envie de révolutionner mes placards ^^