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  • En Liberty

    Les petites fleurettes ça me connait. De là à dire que j’en mets partout, il n’y a qu’un pas, que je franchis allègrement.

    Quoi de plus fleurettes que le tissu liberty ? Pendant le début du printemps, qui a été une vraie catastrophe question météo, je me donnais du courage en m’obstinant à porter des robes fleuries plus ou moins liberty. Et pour assouvir cet amour de la fleurettes, pas de limite, tout y passe, les robes, les hauts, même les chaussures, mais jamais tout ne même temps ! Quel que soit le motif abordé, on reste sur le bon adage « less is more ». Je suis plutôt adepte de la petite touche subtile, un peu comme le nœud fleuri sur certaines Malolès par exemple.

    Mais il faut bien avouer que la meilleure façon de porter du liberty aux pieds, c’est en sandales, quand il fait enfin un peu beau. L’idée n’étant pas de revisiter à fond le style « petite maison dans la prairie », il faut quand même que l’esprit champêtre et libre du Liberty s’exprime ! J’aime particulièrement la façon dont les petites fleurs viennent adoucir ces sandales Pare Gabia :

    Sandales-Pare-Gabia-ANTINA-LIBERTY-193054_350_A.jpg

     

    Le vert est tout doux et surtout le motif de fleurettes et plutôt original, par rapport à ce qu’on trouve en matière de Liberty. Cela reste printanier mais sage encore.

    Plus classique, j’ai repéré aussi ce modèle, toujours chez pare Gabia sur Spartoo, bien soldé en plus :

    Sandales-Pare-Gabia-DELICE-118442_350_A.jpg

     

    Moi qui avait du mal avec les compensées, je leur trouve finalement pas mal de charme quand quelques fleurs se mêlent de la partie. On dira que ça compense (ha ha, quand je fais de l'humour, on ne m'arrête plus #pardon)

  • Un chagrin infini

    Cela fait longtemps que je remets d’écrire ici ou ailleurs, parce que je suis prise par autre chose, qui m’empêche d’agir, ou simplement d’écrire.

    J’ai du chagrin en permanence.

    Comment le dire, comment l’expliquer, comment ne pas l’expliquer. Pourquoi en parler, c’est comme ça, j’ai du chagrin en permanence.

    Tu connais Ellinor, dans Raisons et Sentiments, de Jane Austen ? Je l’ai toujours aimé, j’ai même de la tendresse pour elle, parce qu’Ellinor, elle ferme sa gueule, alors qu’elle aurait tant à dire, tant à pleurer et réclamer. Mais Ellinor c’est le genre de grande fille qui souffre intérieurement, qui ferme sa gueule, qui est toujours là pour les autres et qui affiche un joli sourire, parce qu’elle est polie.

    Je ne suis pas autant polie qu’Ellinor, et il m’arrive de chouiner, de former ce qui s’apparente plus à des rictus qu’à des sourires, mais je crois que je sais rester constamment gentille, affable, de bonne humeur (limite comique vous diraient mes collègues) et serviable.

    Passé ce petit jetage de fleurs, j’en reviens au même point : j’ai du chagrin en permanence.

    Je vis avec un cadavre depuis presque quatre ans. Le cadavre d’un enfant que je n’ai pas eu le temps de connaître, si on excepte les huit mois et quelques de grossesse.

    C’est magique, il y a des gens que l’on aime, que l’on plaint, que l’on soutient dans les moments difficiles sans qu’ils n’aient à en formuler le besoin. Et c’est bien.

    Et puis il y a moi.

    Moi, qui ai attendu quelques semaines un coup de fil amical, la visite de ma mère, ou de ma belle-mère, ou d’une amie, n’importe laquelle, pour m’aider  passer le cap, le deuil de l’enfant.

    Moi qui attends encore d’être prise dans les bras par n’importe qui, un parent, un ami, et me soulager du poids de cette perte, pleurer un peu, juste dire à quel point ça fait mal, à quel point je me sens vide et mal.

    Mais rien. Tout juste si on ne m’a pas envié le long arrêt maladie qui s’en est suivie, sur le mode « tiens, t’as pas encore repris le boulot, quand même ! ».

    Comment dire…

    Pas un mot, pas un signe, pas une visite.

    J’avais qu’à réclamer. Certes. Et je suis folle, je compare, je me mets à noter que tiens, avec X qui a perdu un fœtus de trois mois un peu après moi, on est tellement plus empressé, on me somme même de compatir et de comprendre. Et je comprends, oui. Je comprends qu’il y a un problème.

    Quand tout le monde réagit de la même manière avec une personne, on a tendance à penser que le problème ne vient pas d’eux, mais de la personne dénominateur commun. En l’occurrence, moi.

    Il y a comme un mur invisible autour de moi, un mur que je dois dresser certainement ? Je n’en sais rien. Enfin, je sais ce que je porte dans mon cœur, je crois connaitre mes défauts, mes qualités. Souvent pour me rassurer, je me répète que je suis gentille, polie, que je fais des compliments sincères, que je n’aime pas dire de mal, ni faire de mal. Tout cela ne suffit visiblement pas à être aimé, aimable, appréciable.

    Je reste bloquée, craintive, et finalement trop méfiante des autres. Ai-je tort ? Certainement. Mais c’est difficile de sortir de ce schéma maintenant que j’y ai bien réfléchi, que j’ai intégré le fonctionnement des « autres » par rapport à moi.

    Je les évite. Les rares fois où cela n’est pas possible, cela ravive ma souffrance.

    Je ne sais plus parler de moi, j’aime encore écouter les autres et les aider, mais je ne suscite pas la même chose en face, c’est comme ça. Ce n’est pas si grave, on s’y fait. On se fait à tout.

    On n’aime pas les gens tristes, et moi j’ai de plus en plus de mal à le cacher, que je suis souvent triste. A force de l’être on ne sait plus pourquoi on l’est, cela devient la normalité, un mode de vie.

    Je sais que je suis triste d’avoir perdue ma joie mon bébé.

    Je suis triste d’avoir été seule avec cette souffrance.

    Je suis triste de donner cette impression constante de « elle peut se débrouiller, elle retombe toujours sur ses pattes », quand je voudrais juste poser ma valise et dormir.

    Je suis triste d’être acrimonieuse et méfiante.

    Je suis triste de ne pas arriver à oublier.

    Je suis triste de ne pas arriver à passer à autre chose.

    Je suis triste de ne plus exister vraiment.

     

    Je crois que j’avais besoin de dire tout ça à quelqu’un, à personne, à tout le monde. C’est aussi pour dire qu’en fin de compte, ce n’est pas grave, puisque c’est comme ça, faisons avec.

    Dire ces choses là éloigne les gens, ou leur fait peur.

    J’aimerais que certaine choses changent.

    Suffit-il de l’espérer ?

  • Le cas de l'espadrille

    J’ai un aveu à vous faire : j’ai changé. Encore !!! Mais oui encore. Bon, rien de grave ça concerne juste ma détestation de l’espadrille… je crois avoir déjà publié un billet ou deux pour expliquer à quel point ce n’était pas mon truc que cette chaussure en corde. Et puis mes pieds en ont chaussé une paire.

    B%** quel fabuleux confort ! C’est le piège, ce confort parfait, le pied qui garde sa souplesse, même pendant de longues marches… je le sais, j’ai expérimenté. Après, le souci, c’est que la plupart des espadrilles qu’on peut trouver sur le marché ne sont pas terrible, question style. Ce qu’on pourrait se demander, c’est : existe-t-il de jolies espadrilles ?

    La réponse est oui ! J’ai enquêté, rien que ça, je prends la chose très à cœur ^^ Et j’ai trouvé ! Quoi donc ?

    Regarde :

    1789-Cala-RAYURES-RIVIERA-202973_350_A.jpg

     

    C’est pas juste magnifique ces rayures ?

    1789 Cala est une petite marque française du sud, qui re-dépoussière l’espadrille, avec style et gout, et qui m’a même convaincue de redonner sa chance à cette chaussure emblématique de nos vacances. D’un coup, ça m’a paru moins vieillot, moins ringard. La multiplicité des couleurs proposées, le petit écusson, tout me plait.

    Je suis très fan de ces rayures fushias par exemple:

    1789-Cala-RAYURES-MARINES-202972_350_A.jpg

     

    Sinon, il y en a pour tous les gouts, y compris les plus classiques, avec ce joli beige :

    1789-Cala-UNIE-SABLE-202982_350_A.jpg

     

    Mes pieds sont parés pour affronter les promenades estivales, et mes yeux sont ravis de ce qu’ils voient, tout le monde est content ! Et vous :) ?

  • Sur la pointe des pieds, en ballerines.

    Les petits rubans, les petits fronces, le tissus liberty…. Malolès c’était ma première sensation ballerines de « grande ». La ballerine autrement. Déjà, la couleur, les nœuds, tout un univers fait de délicatesse.

    Ma première paire de Malolès pourtant, avait des talons, parce que je suis indécise, que je n’arrivais pas à me décider pour une paire de Zoe, avant de voir des petites babies avec un nœud liberty, une merveille.

    Depuis j’aime autant, sinon plus Malolès, à travers ses déclinaison de Zoé.

    Alors, quelle couleur pour cet été ? Jaune soleil ou beige tout sage ?

     

    Ballerines-Maloles-ZOE-177594_350_A.jpg

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    Je sais que souvent les ballerines ne sont pas vues comme sexy ou élégantes, parce que trop basiques, et puis le plat ça reste plat il parait. Mais je ne suis pas d’accord. Dans le choix des accords de couleurs, le détail des nœuds, et des fronces, on peut se faire des plus élégants, fun ou sexy, c’est cette détente du style que j’aime chez Malolès.

    Je me rappelle d’une série mode, dans Marie-Claire je crois, la première fois où j’avais aperçu cette ballerine magique pour moi, autant j’ai oublié les tenues de cette série de photos, autant j’ai gardé longtemps dans mon agenda le petit découpage des ballerines en question….

    Il y a des choses qui s’accrochent :)