"Le bonheur est comme un papillon: plus on le poursuit et plus il nous échappe. Mais si l’on s'intéresse à autre chose, alors il vient se poser doucement sur nos épaules." Henry David THOREAU
Voilà ma pensée du jour, et j’aimerais la dédier à Maud.
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"Le bonheur est comme un papillon: plus on le poursuit et plus il nous échappe. Mais si l’on s'intéresse à autre chose, alors il vient se poser doucement sur nos épaules." Henry David THOREAU
Voilà ma pensée du jour, et j’aimerais la dédier à Maud.
Petite, j’aimais bien les infos, parce que j’y entendais parler du monde, même si je ne comprenais pas tout. Et je me souviens très bien de quelques reportages sur Daniel Buren, lors de l’inauguration des fameuses colonnes, et je me demandais qui était cet homme, à la fois honni et admiré, conspué et porté aux nues, pour quelques colonnes… C’était la grande époque de Christo, également, et de ses emballements qui n’emballaient pas forcément tout le monde… C’était les années 80 et je découvrais l’art contemporain en direct…
La première fois que je suis allée à Paris, j’ai demandé à mon papa de m’emmener voir les colonnes de Buren, on y est allé, j’ai regardé, je n’ai pas tout compris, mais j’ai senti qu’un artiste pouvait être assez libre pour utiliser son art aux fins d’interroger les passants, d’interroger son propre art, et peut-être simplement de faire plaisir à l’œil, le reposer par une certaine beauté.. Moi, cela m’avait reposé, hypnotisé presque, cette infinité de noir et blanc, ces colonnes offertes au passant, l’art vivant, l’art pour tous, dans la rue, objet dépossédé de sa sacralité.
Depuis, j’aime bien Daniel Buren… On est peu de choses :)
J’ai pris un plaisir infini à visiter son installation, puisqu’il est le maitre d’œuvre de Monumenta cette année. Et si l’exposition ne se terminait pas demain, je crois, je vous pousserais à y aller vite, très vite ! Encore une fois, passé la première impression, on ne peut que rester fasciné. Fasciné par les couleurs, la masse presque matérielle de lumière qui nous noie dans des halos irréels.
C’est une promenade hypnotique, propre à nous laisser voguer dans des pensées brouillonnes mais parfaitement de circonstances. J’aime bien me laisser perdre comme ça, sans contrainte, avec au contraire la liberté d’interpréter, de cheminer mon propre sentier artistique…
Vive l’art !
En jetant vaguement un œil hier à L’Amour Est Dans Le Pré, le soir du bac philo, mon esprit un peu tourmenté n’a trouvé à se poser qu’une seule question : pourquoi les gens cherchent l’amour à tout prix. Enfin, quand je dis l’amour, je devrais préciser ma pensée (mesquine) : la compagnie. A chaque fois que je vois une pub pour les sites comme Meetic ou AdopteUnMec ou les émissions autour du même thème, je ne retiens qu’une chose : la nécessité pour les gens d’être en couple. On parle beaucoup d’amour, de construire une vie à deux, mais je ne vois que fuite de la solitude et recherche de la compagnie à tout prix. J’ai l’impression que les gens (oui, navrée, je vais faire des généralités et parler « des gens », tout ceci n’est que le fruit de réflexions personnelles..), j’ai l’impression, donc, que les gens voient comme un échec d’être seul avec eux-mêmes, même très peu de temps après la fin d’une relation, vite il faut enchainer sur une autre et reformer un couple.
Quelles raisons profondes nous poussent à chercher un(e) quelqu’un(e) pour former une nouvelle entité ? Je ne le sais pas moi-même. Souvent j’appelle ça l’amour, mais qu’est-ce que j’en sais ? Je me suis marié, j’ai divorcé, je me suis remarié, j’ai redivorcé. Je crois que chacune de ces unions a été dictée et vécue au nom de l’amour, mais je me rappelle aussi combien j’ai aimé, et j’aime être seule avec moi-même. C’est horrible à dire comme ça, mais j’aime ma compagnie. Et pour autoriser quelqu’un à troubler le doux entretien de mon cœur avec mon âme (ou vice versa) il faut que ce quelqu’un soit exceptionnel, ou que je l’imagine comme tel. Et alors, j’en appelle à tout les clichés de la passion, de l’amour, de l’inexplicable, pour décréter que « JE L’AIME », mais qu’est-ce qui est vrai dans tout ça ? Je n’en sais rien.
Je m’embrouille comme une lycéenne ahurie devant sa copie. Au début je voulais parler du fait que je ne comprends pas pourquoi les gens cherchent toujours à se mettre en couple, avant même de se poser la question du pourquoi, et au lieu de ça je dévie sur mes propres interrogations.
C’est peut-être la même chose. C’est la même chose. Il n’y a une seule chose dont je suis certaine, celle de m’aimer, de m’apprécier (malgré mes tonnes de défauts), et dès lors, je vis bien, seule avec moi-même. Peut-être un peu trop, au point de n’avoir pas su créer de projet de couple, comme le font la plupart des gens… Je me pose trop de questions, et je ne les pose qu’à moi, n’attendant de réponse de personne d’autre : pas pratique pour équilibrer un couple :) Finalement, pour moi l’homme parfait est celui qui n’aura pas peur de ma solitude, de mon amour pour le silence et le retrait. De fait, je m’accommode d’une absence de vie de couple classique. A tort ?
Je n’ai pas peur d’être seule avec moi-même. Mais ce qui a changé, c’est que j’aime bien être avec les autres, voire l’autre. C’est dire si j’ai progressé.
Bref, je ne sais plus ce que je voulais dire au début, mais ça finira bien par me revenir !
(Et il faut définitement que je trouve un synonyme à "chose" !)
Dimanche, journée particulière. Du soleil (on n’était plus habitué.) J’ai enfin terminé la pile de magazines féminins qui poireautaient depuis février (oui, faut croire que ça me passionne moins ces temps ci !) (par contre je crois que je développe une passion pour les parenthèses !)
Sinon, aujourd’hui je ne suis pas là, aujourd’hui je tricote, tranquille (tout en réfléchissant bien sûr…) (Tiens, encore des parenthèses, c’est louche !)
L’occasion de vous montrer mon super sac à tricot gagné grâce à Siandso et Julie Adore !
Un jour, je vous montrerai un ouvrage terminé, un jour.
D’ici là, je vous propose de gagner deux entrées pour visiter le Stade de France.
[Edit de précision : ce n'est pas un billet sponso, c'est bien moi qui offre de mes deniers ce petit cadeau, pensant que ça pourrait faire plaisir (parfois je pense trop ^^) parce que moi j'aime bien le sport, j'aime bein ce stade près duquel je vis, et voilà !]
Oui, le Stade de France, monument du sport. Il y a en jeu deux entrées, valables jusqu’au 31 décembre 2012, pour visiter les coulisses de ce qui est quand même un sacré lieu !
Pour ce faire, je vous demande de m’indiquer dans les commentaires votre plus joli souvenir de sport, je choisirais celui qui me parle le plus !
Vous avez jusqu’à vendredi 22 juin minuit pour participer !
Un poème de circonstance, qui fait les yeux un peu mouillés, comme l'est ce ciel de juin. Je suis toujours surprise de voir comme parfois les saisons de la nature suivent un peu celles du coeur. S'il pleut au ciel, qu'il pleuve dans mon coeur ou dans le jardin, le résultat sera le même : à quand le soleil ?
Pendant avril et mai, qui sont les plus doux mois,
Les couples, enchantés par l'éther frais et rose,
Ont ressenti l'amour comme une apothéose ;
Ils cherchent maintenant l'ombre et la paix des bois.
Ils rêvent, étendus sans mouvement, sans voix ;
Les coeurs désaltérés font ensemble une pause,
Se rappelant l'aveu dont un lilas fut cause
Et le bonheur tremblant qu'on ne sent pas deux fois.
Lors le soleil riait sous une fine écharpe,
Et, comme un papillon dans les fils d'une harpe,
Dans ses rayons encore un peu de neige errait.
Mais aujourd'hui ses feux tombent déjà torrides,
Un orageux silence emplit le ciel sans rides,
Et l'amour exaucé couve un premier regret.