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  • Une pantoufle de vair

    Qu’est ce qui rend beau ? Etre sûr de soi ? Qu’est ce qui rend sûr de soi ? Etre beau ? C’est une question qu’on peut prendre dans tous les sens, elle ne connaît pas vraiment de réponses certaines. Dans le fond ce n’est pas très grave. La réponse est différente pour chacun et est surement une combinaison de plein de choses. De manière un peu prosaïque, certains se sentent plus en confiance parce qu’ils se sentent bien dans leur peau, dans leur apparence, quelle que soit cette apparence.

    Pour ma part, cela passe souvent par les chaussures, appelez-moi futile, n’empêche avec une belle paire de chaussures aux pieds je me sens capable de (presque) tout. Et les escarpins ce sont mes chaussures favorites.

    Accessoires mais nécessaires :) cela confère une certaine assurance, un peu de cette confiance en soi magique et indispensable. S’agit-il de séduire ? Je ne sais pas… Mais de jolis escarpins sont toujours parfaits pour se sentir bien. Enfin, chacun son truc :) J’aime particulière ceux-ci, qui sont de chez Blink, avec ce nœud presque extravagant.

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    Idéal pour se sentir particulière et spéciale :)

    Je crois que la première personne que j’essaie de séduire, c’est moi. C’est un plaisir égoïste de regarder ces petites chaussures à mes pieds. Et cela me fait sentir bien. C’est une sorte de secret, non :) ?

    Et le votre ?

  • Fatrasie du vendredi avec des ♥ ♥ ♥

    Une semaine qui s’achève doucement, et l’heure de se rappeler de quelques moments que j’ai aimé, et puis un peu aussi de ceux que j’ai moins apprécié…

    Cette semaine j’ai bien aimé voir, presque par hasard, l’adaptation BBC de Raisons et Sentiments de Jane Austen, et cela me conforte dans le fait qu’Ellinor est celui de ses personnages dont je me sens la plus proche. Il faudra que j’écrive un jour tout ce que cela signifie pour moi.

    J’ai aimé réécouter Tubular Bells de Mike Olfield, et redécouvrir des détails, des subtilités et toute l’incroyable technique de ce compositeur.

    J’ai bien moins apprécié apprendre la mort du dessinateur Fred, même si cela fait bien longtemps que je n’ai pas ouvert un album de Philémon, ceux-ci ont fait partie de ma jeunesse. Quand un auteur, un créateur meurt, il y a toujours une part de nous qui part avec lui, vous ne ressentez pas ça ?

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    J’ai aimé reprendre un peu une forme d’atelier artistique avec mon fils, autour de la peinture, et de l’origami, pas les deux en même temps je vous rassure :) Un peu laborieux au départ, mais très plaisant, une expérience à renouveler plus souvent.

    J’ai aimé découvrir de nouvelles saveurs de thé, chez Kusmi notamment, avec un thé vert à la fraise, très savoureux, et une version thé vert également de mon préféré, le Zubrovka.

    J’ai moins aimé constater mon abominable retard en matière de réponse aux commentaires, mais promis je…. (Bonnes résolutions blablabla…)  

    Je n’ai pas trop aimé recevoir un livre offert par une amie, pensant me faire plaisir, parce que l’auteur tenait un blog avant et qu’elle pensait que cela me plairait, sauf que je l’ai lu, que je n’ai pas aimé, et que je sais pas si je dois honnêtement en parler, ou bien juste le passer sous silence. Quoique j’ai vraiment envie d’en parler, tant il représente pour moi ce que je n’aime pas dans une certaine littérature contemporaine, le côté « sans estomac » pour reprendre les termes de Pierre Jourde, du titre à la Pancol jusqu’à l’histoire à la Muriel Barberry, avec une histoire de petite fille qui croise un vieux sage blabla et l’attendu road trip générationnel cousu de fil blanc. Mais si j’émets une critique négative, ne sera-elle pas prise comme de la simple jalousie, moi qui ne rêve que de me faire publier ? Je ne sais pas quoi penser, et peut-être que je me prends la tête pour rien… Bref ça m’emmerde un peu quand même.

    Par contre j’ai aimé, voire adoré me plonger dans le roman d’Eric Chevillard, Le Vaillant Petit Tailleur, cet auteur est vraiment exceptionnel et particulier ; lui, je sais que je vais en parler très vite :)

    Je n’ai pas aimé casser une de mes tasses à thé. Voilà. Vraiment pas aimé…

    J’ai aimé recevoir un rameau de buis, à l’occasion de Pâques, une bénédiction à distance qui m’a émue jusqu’aux larmes, merci encore Jonastree, je le garde précieusement.

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    Une semaine de plus dans un printemps qui se fait désirer... J’espère que la votre a été belle.

  • Je n'ai pas peur - Niccolo Ammaniti

    La rencontre entre un livre et son lecteur est souvent le fruit du hasard. Il y a les auteurs qu’on apprend à connaître, qui sont comme de vieux amis qu’on aime retrouver. Et puis il y a les camarades d’un moment,  les amants d’une nuit, ou les invités indésirables. Je pourrais trouver encore beaucoup de catégories pour désigner ce que je ressens face aux livres.

    Celui dont il est question aujourd’hui, est d’une sorte particulière : comme un inconnu rencontré au parc, entre midi et deux, et qui se met à vous parler, sans trop savoir pourquoi, jusqu’à raconter sa vie. Et vous, vous restez là, un peu embêtée, un peu intéressée, et finalement prête à écouter, après tout il ne s’agit que de cela.

    Le roman de Niccolo Ammaniti me fait un peu cet effet. Acheté par hasard (on dira que je fais bien trop de choses par hasard), lu un matin que je ne savais plus quoi choisir, lu d’une traite presque. Ai-je aimé ? Je ne sais pas trop.

     

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    C’est un roman de sensations, de souvenirs et d’étouffements. Il y a le soleil de l’Italie du sud, qui est là à chaque page, avec sa chaleur caniculaire ; il y a les maux d’enfance et les mots d’enfants qu’on étouffe, parce qu’on ne veut pas paraître comme-ci ou comme-ça devant les copains, ou parce que les parents n’écoutent pas vraiment de toute façon.

    Je n’ai pas peur est un roman réussi, qui décrit un moment particulier de l’Italie des années soixante-dix, de la pauvreté du sud, avec la violence froide des rapports de classe de l’époque (quoique cela n’a pas vraiment changé…)

    Tout cela est raconté par un jeune garçon, son village, ses camarades de jeu, sa découverte qui va bouleverser sa vie et celle de sa famille, la violence.

    En fait si, je sais : j’ai bien aimé. J’ai aimé que l’auteur s’asseye à côté de moi sur le banc dans le parc, et qu’il me raconte un petit bout de sa vie, alors que je ne l’avais peut-être pas envisagé comme ça.

    J’espère bien le recroiser un jour :)


    Je n'ai pas peur - Niccolo Ammaniti

  • Playlist de mars (sans les One Direction)

    C’est l’heure du bilan musical de mars. Plutôt que bilan, je parlais d’évocation musicale : juste envie de partager quelques titres que j’ai écoutés le mois dernier, sur lesquelles je suis tombée par hasard, où dont le souvenir m’est revenu au hasard des pensées et des événements.

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    Let’s go :)








     

    Sarah Vaughan – Fly me to the moon

    Je ne saurais mieux dire : fly me to the moon, please love.

     

    Jean-François Cohen – La tour de Pise

    Une chanson qui m’est revenue de la nuit des temps, du fond de ma mémoire. Je me rappelle très exactement du clip (réalisé par Michel Gondry !) et des paroles. Cette chanson m’avait marqué à sa sortie, et il y a quelques jours j’en ai rêvé, au point de me réveiller un matin en murmurant les paroles.

     

    Chrisette Michele – Blame it on me

    Une belle voix, chaude et un air qui m’a accompagné quelques jours.


    Zazie (avec Dominique Dalcan)  – Rose

    Parce que j’ai écouté le nouvel album de Zazie, que je n’ai pas aimé, snif, et que je me suis consolée en écoutant ce vieux titre que j’aime bien, B.O. d’un film très bien aussi par ailleurs.


    Luca Turilli – Princess Aurora

    Pour finir, un peu de métal mélodique, avec cette chanson que j’aime beaucoup, dans sa version française autant qu’en anglais. Peut-être parce que je rêve parfois que ma magie opère un peu plus loin que dans mon imaginaire…

    Bref :)

    J’aime bien ces petites réminiscences musicales. Vous ne trouvez pas que c’est magique à quel point n’importe quelle petite musique peut s’attacher à notre mémoire ? Je serais curieuse de savoir ce qui tourne dans la votre :)