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Armoires et Miroirs - Page 13

  • Il ne manque que le vélo, dans la tête...

    Je vous avais parlé tout récemment d’une petite envie d’accessoire pour la tête ? Non ? Si ? Je ne sais plus… En tout état de cause voici :

     

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    S’il y a bien un domaine où je ne grandis pas, c’est les trucs à mettre dans les cheveux... Barrettes, serre-têtes, chapeaux, pinces, foulards… J’ai donc logiquement cédé. Oui une note utile et futile, c’est ce que j’avais de plus chouette à vous raconter ce matin :) !

    C’est affolant non, d’aimer encore se mettre des fleurs dans la tête à mon âge... Et des trucs jaune, rouge, turquoise… quand je vous dit que je n’ai pas attendu ELLE pour ColorBlockiser ma vie…

    Sauf quand j’étais enceinte. Je me suis fait la réflexion qu’enceinte je ne m’habillais qu’en noir, sans un accessoire. Comme si j’avais peur de montrer ma joie… Pour les deux, j’ai attendu des mois entiers  habillée en noir, parfois en gris (oh funky !!) et je n’osais pas formuler la moindre envie de fantaisie, j’attendais le jour J pour laisser éclater ma joie…

    Je crois que j’ai été influencé par cette superstition chinoise, il me semble, où, pour ne pas rendre jaloux les Dieux, il convient de ne pas trop manifester son contententement, sinon les Dieux se vengent.

    Ils leur arrivent de se venger en effet.

    Bon, la couleur, donc.  Je suis une gamine, non ? Mais je m’en fiche. Celui qui me dira comment m’habiller suivant mon âge, ma morphologie et mon teint, il n’est pas né, et s’il est né, il mourra sous les talons de mes chaussures jaunes !

    Pourquoi respecter des codes que d’autres ont établi ? Autant préférer ses propres codes, non ? Je ne crois qu’au coup de foudre, même pour un serre-tête…

    Sur ces bonnes paroles, je vous souhaite un week-end coloré et joyeux !

  • Die monday, Die

    Hier soir j’ai regardé un bout des Ch’tis, que je n’avais jamais vu en fait. Bon, c’était mimi. Scénar’ un peu faible, plein de clichés et de bons sentiments. Mais curieusement je n’ai pas détesté…Je vieillis, j’ai besoin de voir de l’amour et de la gentillesse partout.

    Ça me fera toujours ça de positif, vu le travail de forçat qui m’attend. Je débarrasse les petites affaires de mon fils, celles dont il ne se sert plus, essentiellement des jouets et quelques petits meubles, qui ne sont plus vraiment fonctionnels. Ça me gave plus qu’autre chose. Je préfèrerai lire un peu ou bien avancer dans mes streaming de séries, mais ça ne veut pas.

    Ça ne t’ennuie pas si je te parle un peu de moi ? Parce que là, je crois que je vais me lamenter un bon moment, jusqu’à ce que j’en termine avec ce tri…

    Alors que je n’ai qu’une envie, c’est me consacrer à mon changement de coiffure (oui aujourd’hui c’est du lourd, on s’engage, on fait des choix forts, on aborde des sujets épineux…)

    Bref, mes cheveux.

    Ils sont noirs. Pas brun. Noirs. Je les aime bien par ailleurs. Mais j’ai envie de changement vois-tu. Alors je cogite. Je réfléchis. J’avance. Je recule. Je tergiverse.

    En gros, je voudrais obtenir ça :

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    En dehors du fait que la coiffure est fabuleuse (mais comment fait-on bordel pour obtenir ça ??) j’adore la couleur.

    Bon, comme je n’arrive à rien décider et que c’est un fucking lundi, passons directement à mardi, en chanson.

     


    A demain.

    PS : si tu t’ennuies, tu peux aller me lire là. Je parle de la journée de la jupe. Un de ces jours je ferais un joli encadré dans une des colonnes là, à gauche ou à droite (on s’en fiche) et je mettrais les liens vers les différents lieux où j’écris. Voilà.

    A demain, encore.

  • Ce qui rime avec escadrille ne peut être bon


    Gens de la toile, ça ne va pas. Ça ne va pas du tout même je dirais.

    On est à deux Sveltesse chocolat-pistache de l'été et donc tous les magazines féminins (sauf Causette, ouf !) nous abreuvent des conseils saisonniers pour perdre les kilos laissés par les chocolats de Pâques et la galette de janvier entre autres. Bon, tout cet unanimisme me ravit en réalité, juste pour une chose, et une seule : on sent que l'été approche... Mais il y a une autre déferlante qui menace, et qui me plaît bien bien moins.

    Il semble qu'il y ait imminence pour une sorte d'attaque géante d'espadrilles. Oui, tu as bien lu, gens, des ESPADRILLES !!!!

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    Toi qui me lis depuis si longtemps, depuis une éternité, un siècle, deux ans (copyright inside), tu sais mon attirance pour la shoes, la chaussure, le soulier, la pompe, la grolle etc... On ne va pas se faire le dico des synonymes, pas de ça entre nous mon gens à moi. Tu sais ma haute tolérance, voire ma fantaisie en la matière. J'ai même été jusqu'à posséder des tongs (traîtresses sur les rochers bretons, soit dit en passant...). Mais mon bon goût et mon élégance naturelle, ouais, rien que ça, connaissent deux barrières, deux interdits ultimes, THE tabou about the shoes, j'ai nommé la CROC (beurk) et l'ESPADRILLE.

    Oui, tu pourras faire et dire ce que tu veux, y mettre du sigle, du LV, du YSL, du Minelli, du American Vintage, l'espadrille c'est juste moche, synonyme de laid et de pas beau.

    Et depuis une semaine mes yeux me piquent. J'ai fait mon habituel réassort de magazine à la con, de Marie-Claire à Cosmo en passant par le Charançon Libéré, et bordel de tatane, de l'espadrille comme s'il en pleuvait !!!!! Je n'ai rien contre nos amis des Pyrénées, m'enfin bon s'ils pouvaient garder en circuit fermé leur production d'espadrille, je n'en ferais point un deuil. Que nenni.

    Sache lecteur chafouin que je renifle d'ici, que je ne parle pas sans savoir. J'en ai porté de l'espadrille, du temps que j'étais mineure et sous la garde pas toujours éclairée fashionistiquement parlant de mes parents. Qui non contents de m'avoir fait porter des sous-pulls en acrylique et des fuseaux, sous une immonde parka Chevignon de rigueur à l'époque, m'ont aussi « offert » des espadrilles pour trainer l'été. Alors non seulement c'est moche, mais ce n'est pas confortable. Je passais ainsi des heures, les orteils endoloris à rêver sur les escarpins Lanvin de mes magazines de mode, espadrilles honnies aux pieds....

    Pourquoi les bureaux de tendances ont décidé de me faire revivre ces atroces années ? Partout des espadrilles, en toile, en denim, en liberty, en chais pas quoi, mais moche et surtout prometteuses d'ampoules que le plus loyal tube de crème Nok ne saurait empêcher.

    J'ai envie de dire : fuck l'espadrille.

    Tu sais, gens de mon cœur, que la semelle de l'espadrille, ainsi que nous l'apprend Saint-Wikipédia, est composé de chanvre. Du chanvre. Repeat after me : du chanvre. Outre que j'aurais des idées d'utilisation autrement plus réjouissantes pour ce fameux chanvre, quelqu'un peut me dire pourquoi un produit qui est interdit dans le cadre d'une utilisation un peu psychotrope et joyeuse, est autorisé dans le cadre d'une utilisation d'enlaidissement du pied ? Que fait la police ? Au lieu de s'embêter à faire des descentes à Tremblay-en-France pour démanteler les trafics de cigarettes qui font rire (grâce à l'aide précieuse d'Emmanuel Chain), la police devrait s'intéresser à cette plaque tournante de l'espadrille au Pays Basque ! Des tonnes de chanvre pour des tonnes d'espadrille ! Ça mérite au moins du ferme pour les responsables !

    Si tu veux rejoindre le comité pour l'abolition et la destruction de l'espadrille, envoie moi un chèque et résiste !

    Non mais sans rire, des espadrilles.....

     

  • Orange County


    Prendre un fruit rond entre ses mains, l'éplucher, voir les spores éclater en mille gouttelettes, au parfum reconnaissable entre tous : manger une orange en hiver.

    Remuer la pâte à crêpes et verser une cuillère d'eau de fleur d'oranger, avec ma grand-mère qui surveille du coin de l'œil.

    Lire un poème, la Terre y est bleue comme une orange, et chercher à comprendre un peu, puis juste se laisser porter par la beauté des mots.

    Attendre son amoureux et mettre un peu de Fleur d'Oranger de Serge Lutens au creux des poignets, là où Il les embrassera.

    Le orange est une couleur, une odeur, un gout, c'est une sensation unique, la couleur ultime.

    C'est la couleur qu'a choisi pour moi Chrys, qui s'y connaît en sensations de toutes sortes !

    Le orange est une couleur qui attire mon œil et tout mes sens.

    J'aime me vêtir de cette couleur, elle me rend de bonne humeur !

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    Robe Episode
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    Jupe Boss Woman
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    Marinière Petit Bâteau

     

    J'aime boire de cette couleur : le thé des Moines m'avait d'abord attiré par cette jolie boite orangée.

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    Thé des Moines

     

    J'aime écrire dans des cahiers orange : je consacre ceux-là à mes élucubrations préférées.

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    Cahier Letterbox Alezan

     

    J'aime lire Christopher Buckley, découvert la première fois grâce à la couverture éclatante de ce roman !

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    Une satyre du système médiatico-politque américain, un régal à lire !

     

    On termine avec un poème d' Alfred de Musset ?

     

    Madrid


    Madrid, princesse des Espagnes,
    Il court par tes mille campagnes
    Bien des yeux bleus, bien des yeux noirs.
    La blanche ville aux sérénades,
    Il passe par tes promenades
    Bien des petits pieds tous les soirs.

    Madrid, quand tes taureaux bondissent,

    Bien des mains blanches applaudissent,
    Bien des écharpes sont en jeux.
    Par tes belles nuits étoilées,
    Bien des senoras long voilées
    Descendent tes escaliers bleus.

    Madrid, Madrid, moi, je me raille

    De tes dames à fine taille
    Qui chaussent l'escarpin étroit ;
    Car j'en sais une par le monde
    Que jamais ni brune ni blonde
    N'ont valu le bout de son doigt !

    J'en sais une, et certes la duègne

    Qui la surveille et qui la peigne
    N'ouvre sa fenêtre qu'à moi ;
    Certes, qui veut qu'on le redresse,
    N'a qu'à l'approcher à la messe,
    Fût-ce l'archevêque ou le roi.

    Car c'est ma
    princesse andalouse !
    Mon amoureuse ! ma jalouse !
    Ma belle veuve au long réseau !
    C'est un vrai démon ! c'est un ange !
    Elle est jaune, comme une orange,
    Elle est vive comme un oiseau !

    Oh ! quand sur ma bouche idolâtre

    Elle se pâme, la folâtre,
    Il faut voir, dans nos grands combats,
    Ce corps si souple et si fragile,
    Ainsi qu'une couleuvre agile,
    Fuir et glisser entre mes bras !

    Or si d'aventure on s'enquête

    Qui m'a valu telle conquête,
    C'est l'allure de mon cheval,
    Un compliment sur sa mantille,
    Puis des bonbons à la vanille
    Par un beau soir de carnaval.