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Bavardages - Page 84

  • 3 petites notes de musique


    Hier, je n'ai pas eu une activité très intense. Je veux dire que pour une fois, j'ai essayé de mettre ma cervelle sur feu doux, moins d'ébullition, plus de tranquillité, plus de musique dans les oreilles.

    J'ai passé la journée le Ipod en mode aléatoire, les oreillettes bien en place. J'ai fait un tour rapide au bureau le matin, histoire de pleurer sur la pile de dossiers qui augmente aussi vite que la mauvaise humeur de mon Directeur adoré. Je crois qu'il devrait arrêter d'honorer de sa personne son assistante, ça le stresse ce con.

    Bref après avoir vu l'état de mon bureau, je suis allée faire quelques bricoles, qui ne te regardent pas, et puis surtout de multiples aller-retour dans la journée.

    D'où, j'ai les pieds en feu là, limite je serais allé bosser en gazelle, presque.


    [Note pour plus tard : éviter les talons hauts quand tu sais que tu vas gambader all day long]


    J'ai passé la journée à regarder les gens, et à penser à ce que je dois faire.


    J'ai vu un homme magnifique à la station Havre Caumartin. Il avait un costume noir, très bien coupé, et une paire de tennis Fred Perry bleu ciel. Lui, la trentaine, l'air doux et inspiré. Je suis resté en arrêt devant ses pieds d'abord, et puis son visage. Il m'a souri je crois.

    Pourquoi les hommes ne mettent pas plus de Fred Perry avec leur costume ?


    J'ai vu 3 casquettes Kangol dans la même journée. J'ai vérifié à mon agenda, on était pourtant pas en 1998. Etrange, non ?


    Il y a une liste de choses que je dois faire :


    -Faire une liste.

    -Respecter l'ordre de priorité de la liste.

    -Retrouver ma liste de bouquins à acheter.

    -Retrouver ma liste de CD à acheter.

    -Décider si je veux vraiment un hamster ou bien....

    -Décider si je veux décider de ma vie.

    -Aller chez le coiffeur.

    -Me rappeler qui je suis.

    -Trouver où je me suis perdue, ça ne peut pas être très loin, parfois je me croise dans le miroir. Il faudrait que je me mette la main dessus et que je me parle 5 minutes.

    -Arrêter de parler de mes désirs, et devenir un anachorète socialisé.

    -Décider définitivement de la couleur de mon âme, ou du moins de son orientation générale.

    -En finir avec le romantisme, ou alors en garder juste un peu et l'assaisonner de certitude.

    -Décider si je regarde les choses comme elles sont ou comme elles devraient être.

    -Ne plus regarder derrière moi, il n'y a que la poussière soulevée par mes pas.

    -Refaire mon passeport.

    -Lire, il parait que je sais lire, j'ai négligé ces amis là.


    Une chupa chups aussi, ça serait bien.


    Vous voulez d'autres promesses encore, assez tenables, si je peux dire.


    -Une note « pourquoi je m'appelle Océane » elle me tient à cœur, j'ai peur que tu ne l'aimes pas.

    -Une note « bonjour, je m'appelle Océane, je suis mégalo, égotique et morte de trouille »  pour Damien.

    -Une note about threesome. Si tu vois ce que je veux dire petit coquin : )

    -Une note qui lèverait le rideau : y  a-t-il un avenir après la chantilly ?

    -Une note qui est un hommage à la puissance über sexual de certains vikings so fast and so furious, pour une bitchy cops'

    -Une note sur Océane qui découvre les merveilleuses nouvelles technologies de l'ère internet, sans déc' je m'étonne moi-même.


    Avant de te quitter, pense à dire aux gens que tu les aimes, enfin s'il y en a que tu aimes. Tu ne sais pas ce qui t'attends demain, et si tu ne peux plus leur dire tu seras bien ennuyé. La vie ne prévient pas mon poussin.

    Je suis en deuil de mon phone, enfin, ça c'est pas grave. J'y tenais pas tant que ça finalement.

    Peut-être que je suis vraiment égoïste. Dire et faire ce que l'on pense, c'est égoïste ? Egotique peut-être. Ah oui, ça c'est dans ma liste de truc à voir.


    Ça y est, j'ai passé presque une journée sans penser du mal de qui que ce soit : je suis sur le chemin de la rédemption. Non, en fait, j'ai trouvé que la dame au guichet de métro avait une drôle de couleur de cheveux.

    Mais je promets de m'améliorer !

    Par ailleurs je n'ai pas eu une seule pensée pour « mon » jean Balmain, et ça c'est un vrai progrès. Epictète serait fier de moi.


    Du coup je vais aller me manger quelques macarons chez Pierre Hermé, et aussi du saumon, après tout, je m'aime. Mettre Diana Krall, David Bowie, qui est beau oui, et m'allonger sur le lit, les yeux fermés, ne penser à rien, à personne.

    Ecouter la musique. Vivre dans la musique. Etre bien.




    podcast

    Diana Krall

    Why Should I Care


    Was there something more i could have done?
    Or was i not meant to be the one?
    Where's the life i thought we would share?
    And should i care?

    And will someone else get more of you?
    Will she go to sleep more sure of you?
    Will she wake up knowing you're still there?
    And why should i care?

    There's always one to turn and walk away
    And one who just wants to stay
    But who said that love is always fair?
    And why should i care?

    Should i leave you alone here in the dark?
    Holding my broken heart
    While a promise still hangs in the air
    Why should i care?


    Amusant comme on se pose toujours les mêmes questions.

     


    podcast
    David Bowie Space Oddity



    Je vous aime.

     

  • Monologue ventriculaire


    Tu sais lapin que je suis une actrice dramatique ratée et frustrée. Mes envies de mélodrame poétique trouvent en général à se finir au mieux dans les bras d'un homme astucieux, au pire elles méritent de figurer dans le best of des blagues carambar par Elie Semoun (tiens il m'émeut lui, depuis qu'il s'est fait larguer par sa nana, il avoue simplement l'aimer toujours, mon Dieu un homme romantique et amoureux et qui le dit !!!!! Où qu'ils sont les autres ??)


    Bref, comme je ne peux passer ma vie à  attendre le Grand Rôle sur la scène de la vie, je prends les devants et je t'assène, malheureux public, une lecture. Oui, comme Fabrice Lucchini, mais en moins chauve quand même (merci Oenobiol et John Frieda).

    Et puis ça va nous changer de parler d'autre chose que de cul, de vernis O.P.I  ou de Nain Vagal. Bientôt tu vas croire que je suis inculte sinon. Mais, non, j'ai de saines lectures que je m'empresse de te coller mon choupi.


    Tu cliques si tu n'as pas peur d'entendre la voix la plus insupportable qu'il me soit.

    Sinon tu lis après, il y  a les poème lus.

    Ceux-ci sont pour l'amateur dictamo-baudelairien.

     


    podcast

    Parfum exotique


    Quand, les deux yeux fermés, en un soir chaud d'automne,
    Je respire l'odeur de ton sein chaleureux,
    Je vois se dérouler des rivages heureux
    Qu'éblouissent les feux d'un soleil monotone ;

    Une île paresseuse où la nature donne
    Des arbres singuliers et des fruits savoureux ;
    Des hommes dont le corps est mince et vigoureux,
    Et des femmes dont l'oeil par sa franchise étonne.

    Guidé par ton odeur vers de charmants climats,
    Je vois un port rempli de voiles et de mâts
    Encor tout fatigués par la vague marine,

    Pendant que le parfum des verts tamariniers,
    Qui circule dans l'air et m'enfle la narine,
    Se mêle dans mon âme au chant des mariniers.

     


    podcast

    Ciel brouillé


    On dirait ton regard d'une vapeur couvert ;
    Ton oeil mystérieux (est-il bleu, gris ou vert ?)
    Alternativement tendre, rêveur, cruel,
    Réfléchit l'indolence et la pâleur du ciel.

    Tu rappelles ces jours blancs, tièdes et voilés,
    Qui font se fondre en pleurs les coeurs ensorcelés,
    Quand, agités d'un mal inconnu qui les tord,
    Les nerfs trop éveillés raillent l'esprit qui dort.

    Tu ressembles parfois à ces beaux horizons
    Qu'allument les soleils des brumeuses saisons...
    Comme tu resplendis, paysage mouillé
    Qu'enflamment les rayons tombant d'un ciel brouillé !

    Ô femme dangereuse, ô séduisants climats !
    Adorerai-je aussi ta neige et vos frimas,
    Et saurai-je tirer de l'implacable hiver
    Des plaisirs plus aigus que la glace et le fer ?

     

    Un ancien amoureux avait trouvé le moyen de me flatter tout en me fâchant, en me disant que j'étais la femme de ce poème, que mes yeux vairons ne reflétaient que mon âme et mon coeur, hétérochromes l'une et l'autre, inégalement tendres, rêveurs et cruels. Je me demande encore longtemps après la part du reproche et celle du compliment dans cette déclaration.


    [ La prochaine session sera pour celle qui aime les poètes à la langue plus sexy, n'est-ce pas ma bitchette ? ]


    Et aussi ça.

    Je ne suis pas vraiment fan de la demoiselle, du moins je n'aime pas tout chez elle.

    Mais j'avoue être assez touchée par la justesse de ces paroles. Elles trouvent un écho particulier en moi. Je pense que je ne serais pas la seule : tu sais bien toi mon amie, ma sœur de hasard presque, qu'il y a des choses qu'on regarde telles qu'elles sont en se demandant pourquoi. Il y  a une raison à tout ma douce, il faut que je trouve la sagesse de regarder sans peur, d'attendre sans crainte et d'être bien quand même. Je n'aurais plus peur, je ne suis plus seule à me demander pourquoi les choses sont telles qu'elles sont, et à les aimer ainsi.

    Merci d'exister, et d'être toi, un étrange miroir, un cadeau du hasard. Well, you know.



    Il y a là la peinture, des oiseaux, l'envergure, qui luttent contre le vent
    Il y a là les bordures, les distances, ton allure, quand tu marches juste devant
    Il y a là les fissures, fermées les serrures, comme envolés les cerfs-volants
    Il y a là la littérature, le manque d'élan, l'inertie, le mouvement
    Parfois on regarde les choses, telles qu'elles sont, en se demandant pourquoi
    Parfois on les regarde, telles qu'elles pourraient être, en se disant pourquoi pas
    Il y a là là là, si l'on prenait le temps, si l'on prenait le temps
    Il y a là la littérature, le manque d'élan, l'inertie, le mouvement
    Parfois on regarde les choses, telles qu'elles sont, en se demandant pourquoi
    Parfois on les regarde, telles qu'elles pourraient être, en se disant pourquoi pas
    Il y a là les mystères, le silence,ou la mer qui luttent contre le temps
    Il y a là les bordures, les distances, ton allure, quand tu marches juste devant
    Il y a là les murmures, un soupir, l'aventure, comme envolés les cerfs-volants
    Il y a là la littérature, le manque d'élan, l'inertie, le mouvement
    Parfois on regarde les choses, telles qu'elles sont, en se demandant pourquoi
    Parfois on les regarde, telles qu'elles pourraient être, en se disant pourquoi pas
    Parfois on regarde les choses, telles qu'elles sont, en se demandant pourquoi
    Parfois on les regarde, telles qu'elles pourraient être, en se disant pourquoi pas

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    Je vais sur mon chemin, car c'est le seul que je puisse emprunter. Fasse le Ciel que je puisse t'y rencontrer.
    Ou du moins ton image, ton reflet. L'idée que ce serait toi là-bas qui attend au bord du chemin me donne envie de courir à mon destin, le coeur en bandoulière et un rêve au creux de mon âme.
    Les choses sont telles qu'elles sont.
  • Le premier soupir de l'amour est le dernier de la sagesse...


    ...Ce n'est pas moi qui le dit, mais Antoine Bret, click click si tu veux en savoir plus sur lui.

     

     

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    Quant à moi je me contente de penser, avec le temps, qu'on aime les gens non pour ce qu'ils sont mais pour des raisons qui ne tiennent qu'à nous.

    Du haut de mon grand âge (penses-tu, j'ai vu Jospin arriver à un second tour de Présidentielle, je te le rappelle), j'ai eu pas mal d'occasion de réfléchir au sujet. Alors autant je peux scorer 100% en luxure sans problème (c'est une question de talents techniques mon agneau), autant en amour j'ai l'impression de plafonner en dessous de la moyenne.

    Pourtant ce n'est pas faute d'avoir essayé : un mariage et demi, des tas de fiancés qui ont tenu sur de longues distances, j'ai même eu un enfant avec un légitime époux approuvé fiscalement.

    L'amour est au centre de la vie, simplement parce qu'on côtoie les gens et que tant qu'à faire, essayons de les apprécier, m'enfin pas tous, il y en a des moches quand même. Non, je plaisante, j'aime aussi les moches. Je mets sous le vocable amour cette espèce de coup de cœur qui te pousse vers une personne, homme ou femme, qui te fait apprécier son être entier, son caractère, ses pensées, ses bêtises comme ses plus belles fulgurances. L'amour, l'amitié c'est pareil au début. Et ce début est génial, merveilleux. Regarder cette personne et ne voir en elle que l'appréciable, le beau, et même le laid on lui pardonne, après tout qui peut se targuer de perfection ?

    On apprécie ce qui chante à notre âme et à notre cœur : l'amour nait d'abord de la validation d'une rencontre par nos critères intérieurs. On aime une personne par ces raisons qui ne tiennent qu'à nous. C'est une alchimie secrète, un mystère qui permet la réalisation du grand œuvre. Tu connais les étapes du Grand œuvre qui permettent la réalisation de la Pierre Philosophale : l'œuvre au noir, l'œuvre au blanc, l'œuvre au jaune et l'œuvre au rouge. Si j'osais, je rajouterais ce romantique et niaiseux œuvre au rose : la savante transformation qui s'opère en nous pour aboutir à l'Amour.

    J'ai commencé par te parler d'amour et d'amitié (comme C'line Dion, hein Manu ^^) parce que pour moi c'est la même chose : il y a les gens qu'on aime, et il y a les autres (n'est-ce pas NJC ? !)

    L'Amour dans le couple peut durer longtemps comme ça, si l'on laisse simplement s'opérer et accepter l'alchimie naturelle : ainsi on aime l'autre pour ce qu'il correspond à notre propre formule magique. Mais ça n'est jamais si simple. Pourquoi se met-on toujours, souvent, parfois, en situation d'interpréter ce qu'est réellement l'autre au risque de la déception. Plus généralement on apprécie une globalité en espérant que les détails inadéquats resteront des détails surmontables, voire transformables. Parfois même, fous que nous sommes, on aime ce que l'on déteste car c'est un sentiment plus puissant qui nous gouverne.

    Alors c'est quoi ce truc ? Oui je dis truc parce que je ne comprends vraiment pas ce dont il s'agit. Je ne parle que pour ma propre expérience bien sûr, et peut-être manqué-je de sensibilité ou de compréhension ? La constatation que je fais est simple : je sais ce qu'est l'amour-amitié qui me fait aimer les gens sans sous catégories autre que celles énoncées précédemment : ceux que j'aime et les autres. Je sais aussi ce qu'est l'appréciation du plaisir sexuel. Ce sont là 2 choses bien distinctes. Tant que j'opère cette distinction tout va bien. Cela souffre même d'aller jusqu'à coucher essentiellement avec des personnes que j'admire, apprécie, trouve intelligent, touchant, sensible etc. etc....

    Et puis un moment, fatalitas, viens se nicher dans le cœur ce truc bizarre, qui vient le plisser, le pincer, l'alourdir et l'alléger tout autant. Et ce garçon qu'on trouvait drôle, intelligent, spirituel, tendre, caustique et amusant, désirable et mystérieux, devient soudain essentiel et indispensable au repos de notre cœur. C'est ce truc que je ne comprends pas, que je ne sais pas contrôler. On aborde là les rivages de la possession, de l'exclusivité et de l'inquiétude aussi. Qu'est ce qui fait que l'alchimie trouve à franchir une étape supplémentaire, moins confortable que la situation précédente ? Disons que tant que tout va bien, tout va bien. Mais comme nous avons affaire à 2 personnes distinctes, nous aurons aussi 2 effets distincts de cette alchimie au fil du temps. Il y en a toujours qui est plus « transformé » que l'autre, un qui aime plus, un qui s'inquiète plus.

    Il parait que non, en fait, que tout est une question de rationalisation et de décision personnelle. Faire comme dit Saint-Exupéry et comprendre qu'aimer c'est juste regarder ensemble dans la même direction. Le reste n'est pas l'amour alors ? Et puis même si on ne se pose pas ces questions oiseuses pendant des années et des années, pourquoi un jour peut survenir la fin d'une alchimie ? La transmutation est donc permanente et puis un jour les 2 formules ne se conviennent plus ? Quel est le secret de l'Amour : passer sa vie à rationaliser des sentiments ?

    Je ne sais pas. Par contre j'ai une certitude : sans aimer le drame, la vie ne serait rien sans les soubresauts du cœur. La passion, l'inquiétude, l'envie irrépressible, le besoin vital de l'autre, ces petits papillons à la con qui viennent vous manger le ventre, c'est une drogue, la plus addictive qui soit. C'est comme vouloir se brûler soi-même à ce brasier, de manière consentie et envieuse. Quitte à entendre un jour les mots définitifs du désamour, du détachement et de la rancœur.

    Bon, tout ça j'en sais rien, alors j'arrête de me prendre la tête et la tienne avec.


    Sinon, je voulais quand même remercier les dieux du net de m'avoir permis des rencontres humaines exceptionnelles et je pèse mes mots (tu me connais, moi et la litote, on ne fait pas bon ménage ).

    Bref, je le dis souvent, mais je croise ici ou là des personnalités formidable de sensibilité, d'intelligence et de gentillesse. Je leur dit en général mon affection, et mon attachement. Je ne le répéterai pas aujourd'hui, mais c'est toujours sincère.

    Aujourd'hui je me contenterai de remercier le hasard de m'avoir fait connaître cette nana incroyable, qui sait pourquoi et combien je l'aime, même si cette garce me fait augmenter ma consommation de chupa chups !

    Ouii je sais, je vire gentille et nunuche, mais tant pis !

    Je t'embrasse bitchette chéri de moi !

     

    I love it all night long !!!


    Bon maintenant qu'on en a fini avec la minute Candy au pays des Bisounours, passons aux promesses fallacieuses :


    - Je vais essayer de faire des notes plus courtes, je sais que ça peut être chiant à lire des pavés de 15 kilomètres !

    - Je dois faire le ménage : ma NJC vient bientôt !!!!!!!!!!!!!!!

    - Dois-je te rappeler à ton devoir électoral ? Si tu as aimé cette histoire érotico-patissière, tu peux le dire ici chez Manu !

    Sinon je te bannis. Sans déc'. certaines savent comme je suis rancunière :)

    On va s'arrêter là, parce que je ne pourrais pas tenir plus !

     

    EDIT: aujourd'hui vous pouvez aussi me retrouver chez Angélita pour l'interview parfumée, qui fut un plaisir à faire ! Merci Angélita !

     

  • Looking for Eric, and Kanye, and Josh...

     

    AVANT TOUT: n'oublie pas de lire ma participation à l'énooooooorme concours de Manu, c'est là où tu me verras enduite de honte, et si t'es pas la moitié d'une pute, voire un gentleman ou une princesse, tu votes pour moi ?????? T'auras peut-être droit à la suite de l'histoire comme ça :) !

    Pour voter c'est là click click !


    Mes petits biquets, on est lundi. Bouhhhhhhouhouhhh : ça, c'est pour dire que je pleure de joie d'être de retour au bureau.

    Je pleure surtout parce que ma petite J., ma collègue, est encore à New-York, tu sais bien lapin, je t'en avais parlé, elle est partie avec connardo son amoureux. J'ai eu droit à des petits texto, des news fraiches, tout va bien pour elle. J'ai hâte de la retrouver et pas seulement parce qu'elle est en mission vernis O.P.I and Essie moins cher que pas cher. La liste de couleurs que je lui ai donné devrait m'aider à tenir les prochains 6 mois. Me restera plus qu'à recourir au miracle du sport et de l'absence de nourriture, me faire une belle manucure, prendre un air inspiré et faire han han baby de ma voix mi dictame mi DJ Oriska, sucer mon doigt comme si c'était une sucette Chanel, comme dit la délicieuse Eléa, le tout en espérant que Kanye West ou Josh Hartnett passent par là et me supplient de les épouser (oui, les 2). En même temps le mariage, c'est surfait, je me contenterai largement d'une relation purement physique, hein, sans sentiments ni engagement, du moment qu'il y  a blow job.

    Non, je ne suis pas obsédée par le cul, mais entre les fessiers princiers aperçus chez Angie, la leçon de fellation magistralement expliquée par Julie, j'ai tendance à tout envisager à oilp', allongé ou pas, mais à oilp'.

    L'été est fini et bien fini, mais ce n'est pas la fin de tout. Rentrer dans l'hiver est souvent synonyme de ralentissement, de repli sur soi, comme si une routine délicate et sans danger devait nous aider à passer le cap de la saison morte.

    Mais que non mon mignon. L'hiver peut aussi être la saison du désir éclatant et de l'amour. Le froid est propice au rapprochement caliente. Un peu de réconfort calorifère dans des bras puissants, ça ne se refuse pas. Kanyyyyyyyyyyye !!! Justiiiiiiiiiiiiin !!! I'm here !!!!


    Bon, choupi, choupette, on va prendre 3 secondes de sériosité, voir de gravitude. Le monde continue de tourner, comme d'habitude la tête à l'envers, et des fois c'est bien d'en parler. Je rêve (oui comme Martin-Luther, another King) d'un monde de Barbie où tout le monde se ferait des big hug, et où mon plus grand souci serait : le 2 : 55 je le prends en noir, en gris ou les deux ? Or donc mon mignon ce n'est point le cas. D'abord le 2 : 55 est affreusement hors de ma portée, sauf si Kanye est convaincue par mes dons exceptionnels, noon j'rigole je suis pas comme ça, humm hummm...

    Mais plus grave que ça, et là hop je prends mon ton grave que je suis pas contente et que merde font chier les gens pourquoi on me demande pas systématiquement mon avis pour gouverner le monde, hein pourquoiiii ? Il y  a plusieurs choses qui me font hurler en ce moment AAAAHHHHHHHHHHHHH,  mais je vais t'épargner la liste longue comme un jour sans tartine de Nutella parce que je t'aime, surtout toi, et aussi toi et toi aussi je t'aime. Et toi plus encore que les trois précédents...

    Bref mon mignon, je m'en veux parce que samedi je ne suis pas allée à la manifestation  sur la condition féminine dans le monde et en France. Pourtant c'est un sujet qui me tient à cœur et que j'ai toujours du mal à théoriser, même  s'il y  a des principes sur lesquels on sera tous d'accord. Ne serait-ce que dans l'institution où je travaille, et qui sert entre autre à te rembourser tes médocs (suspens, koikecé comme boite ??), bah chez nous les femmes sont ultra majoritaires, mais les dirigeants sont majoritairement masculins, cherche pas, il y  a ce qu'il faut niveau compétences féminines, mais le grand dieu Hasard fait que Directeur ça sonne mieux que Directrice. Quant aux salaires, la différence est patente suivant que tu portes un boxer Calvin Klein for Men ou un string Aubade.

    Tu rajoutes à ces vils questions pécuniaires de femmes vénales, le problème de la précarité au travail, celui des femmes battues, la remise en cause du droit à l'avortement, voire sa négation dans certains pays, et tu as une condition féminine qui a pris quelques coups dans l'aile.

    Je ne sais pas si la gigantesque  manifestation anti avortement de Madrid aura des conséquences néfastes en Espagne, mais nous ne sommes vraiment plus dans une période de progrès où certains droits sembleraient évidents.

    Bref j'aurai adoré me trouver au sein de cette manif' de samedi.


    Pour la suite, je ne sais pas si on va être dans la sériosité ou la rigolitude ? Peut-être juste le foutage de gueule. On va parler de la royale famille Vagale. Côté descendance ascensionnelle : oui tu reconnais là les attributs du Prince Jean le Vagal, dit aussi Jean sans diplôme, mais c'est parce que t'es qu'un gros jaloux qui végète au service contentieux de ta PME pourrie de province quand tu te voyais déjà en haut de l'affiche bras-droit de John Moltonel le king du PQ en Europe, ainsi que te le promettait l'école de commerce qui a couté un œil et deux bras à tes imbéciles de parents non-vagaux.

    C'est parce que t'as pas eu assez de bonnes notes en fait. Or donc, le Prince Jean le Vagal n'est certes qu'en seconde année de droit à bientôt 24 ans, mais peu importe. D'abord, tu sais que la précipitation est mauvaise conseillère. Tu sais ce que dit Schopenhauer : tout ce qui est exquis murit lentement. Crois moi que Schopi (oui c'est son surnom à Arthur) c'est pas la moitié d'un con, c'est le gars qui a changé ma vie avec son petit recueil sur l'art d'avoir toujours raison. Je ne te cache pas que je réservai cette maxime sur l'exquise lenteur à des trucs un peu plus sexuels, (cf blow job susnommé par exemple). Mais là le cas de Jean le Vagal me met en lumière la réalité de cette phrase ! Schopi pensait déjà à Jean Le Vagal !

    Et oui, pourquoi faire comme tout le monde quand on peut lentement murir l'étude du droit civil, et de l'histoire du droit, tout ça pour obtenir les faramineuses notes de 11 et 14 sur 20. Je m'étonne que l'Académie du Nobel n'ait pas pensé à lui. On les connaît les notes d'Obama à la fac ??????? Je demande à ce qu'on recompte les voix en l'occurrence !!!

    Enfin, rassure-toi mon mignon, il y a de courageux hommes politiques qui n'écoutent que leur conscience (et le bruit de la robe des juges qui se rapproche) pour voler au secours de l'innocent bafoué. Oui Julien Dray, dit Juju la tocante, l'amateur de montres (bordel je ne peux même pas lui en vouloir de ça, tu me connais moi et mon amour des montres.) Juju vient donc de marquer un but contre son camp (comme d'hab' depuis 20 ans note bien) en déplorant l'acharnement, que dis-je, la meute qui vient dévorer le Vagal Chérubin. Si j'étais mauvaise, je dirais que Juju la Tocante essaie de trouver des amis, des fois qu'il soit dans l'habitude de l'Etat de faire pression sur les juges. Mais ce n'est pas le genre de la maison, n'est-ce pas. J'ai envie de dire Big Up Julien ! Merci de redonner foi en la politique !


    Bon, on arrête de s'énerver et on admire un bellâtre, sans ça ce blog perdrait un tiers de sa ligne éditoriale : beaux mecs, sexe et chaussures.


    Aujourd'hui intéressons-nous à Eric Dane. Tu sais bien, le sexy Dr Glamour de Grey's Anatomy : la seule et unique raison pour laquelle je regarde cette série indigente et larmoyante. Le roi du cunni, l'empereur des sens, c'est lui ! Et qu'on ne me parle pas du Dr Mamour ou je vomis mon petit déj, merci bien !

    Look at that:

     

    eric_dane.jpg
    Ce pull !!!!!

    ericdane-7141591.jpg
    Le jean's !!!!! le torse !!!!!!!
    Arghhh, je meurs !!


    eric-dane-gq-02.jpg

    eric-dane-gq-04.jpg
    La classe, simply !

    eric-dane-headshot.jpg

    eric-dane-in-flaunt.jpg
    Vas-y arrache ma robe, je m'occupe de ton t-shirt !


    dane_mh2.jpg

    hombre.jpeg

    McSteamy_Doctor.jpg
    Il est pas tout choupi comme ça !?


    Bon, je vous laisse, et je retourne à mes quadra bedonnants. VDM !




     

     

  • Should I Wolf ?


    Ahhhhh je suis débordée au boulot !!! Je souffre !

    L'audit interne se termine bientôt Et pour info il est fait par deux nanas même pas terribles, et bordel moi qui me voyais déjà faire la chasse aux beaux mecs en cravate, que dalle.


    Bref du boulot par-dessus la tête, je serais fantomatique blogosphériquement parlant.

    En espérant être de retour bien vite.


    Sauf si je ne me suis pas suicidé à coup de Ben&Jerry's : car c'est  tout ce qui me vient à l'esprit après avoir visionné le clip de Shakira, et son putain de déhanché et son fessier divin, que je veux le même, enfin avec des jambes pareilles aussi ! Pour ma défense, moi aussi je peux faire han han en mettant mon doigt manucuré dans la bouche: c'est un bon début, non ?




    Mais dans le fond, je crois que c'est le costume qui fait tout, hein ? Dis moi que c'est ça ?


    Allez, je replonge dans mon pot de glace mes dossiers.