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Bavardages - Page 87

  • Le doute est père de la création


    Encore une pensée de Galilée qui tourne bien rond !


    Bon, je fais toujours tout en retard, après les autres.

    J'ai le chic pour arriver après la bataille. Moi et les tags c'est une grande histoire de retard à l'allumage. Mais c'est pas grave, je les fais d'abord par envie, alors on y va.

    C'est en fait un mix de tag que je vous propose: il y  a celui de la Mère Joie, vu chez Kahlan, et celui d'Aude Nectar.

     

    Comment et où l'on blogue, voilà l'objet du délit !!


    Comment je blogue : c'est très variable. Il y a la lecture et la création de notes.

    La journée en général je suis assez prise par mon travail, et surtout je n'ai pas accès à tous les blogs. Allez savoir pourquoi, certains ne sont pas consultables de mon bureau, comme celui de Daydreamer, Angélita ou de Manu ! Probablement que ces 2 coquines traitent de sujets trop électrique pour être autorisés par le serveur de ma boîte !!

    Mais bon, j'essaie tant bien que mal d'en visiter quelques uns, sur mes temps de pause bien sûr (mais oui, c'est vrai ^^). Tous les autres, je leur consacre une heure environ le soir, si possible. J'aime bien avoir du temps devant moi pour lire tranquillement et éventuellement répondre à ma manière !

    Pour la création de notes, c'est plus bordélique. Disons que je cogite tout le temps, sur tout, en permanence. J'ai un dictaphone numérique dans mon sac, alors dès qu'une pensée géniale (humm...) surgit dans mon esprit compliqué, hop elle est enregistrée. Donc les idées de post ne manquent pas : entre l'actualité et mes dadas perso, je pourrais faire 10 post par jours. Pour autant je ne passe pas systématiquement à l'acte ? D'abord parce que je cogite de trop justement : est-ce intéressant, mon avis vaut-il la peine, et parfois j'attends tellement que l'actualité brûlante est refroidie sous la cendre de l'oubli médiatique.

    J'ai beau noircir mon carnet d'idées en tout genre et saturer la capacité d'enregistrement du dictaphone, j'ai toujours l'impression de n'avoir pas grand-chose d'intéressant à dire.

    Alors souvent je cède à la facilité, et je pars dans des délires futiles, avec un bonheur tout personnel que j'assume !

    Mais parfois, je me discipline un peu plus, et m'oblige à un temps de réflexion, qui est en fait un calvaire en soi. C'est-à-dire que l'écrit devient alors un genre de maïeutique assez douloureuse, et je pars vite dans les atermoiements...

    Discipline ou inspiration bordélique, je ne veux pas  choisir, je me dis que chaque note porte en elle sa raison d'être, autant la laisser s'exprimer.


    Mon environnement de blogueur : un vrai bazar là aussi !!

    J'ai un tout petit bureau, qui est en fait un secrétaire. Je suis une vraie connasse : j'ai privilégié la grelucherie à la praticité du meuble !! Mais je l'adore mon bureau, il est tout mignon, non ???

    Et certes il est petit, mais je pousse le vice jusqu'à l'encombrer d'inutiles petits objets de déco !


    Alors plan moyen large : à côté c'est une des bibliothèques, il y  en a partout en fait !

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    Et gros plan : oui c'est vraiment le bazar. Il y  a en permanence les cordons USB de l'APN, du dictaphone, des Ipod, des clés USB, des journaux, des notes sur papier, des tasses de thé, des bols de thé, des mugs de thé...

     

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    A noter que dans la flûte de champagne, c'est de l'eau : j'aime boire dans du cristal de bohême, faut bien que les cadeaux de mariage servent à quelque chose !

    Il m'arrive quelquefois d'avoir des envies de rangement soudain, et je mets alors tout en ordre, mais ça ne dure guère...


    Voilà, un petit tour de mon panorama qui vous aura plu, j'espère !

     


     

  • La beauté n'est que la promesse du bonheur


    Salut chouchou, coucou chouchoute :)


    On est lundi, c'est toujours mon jour préféré de la semaine, revoir mon boss adoré, ma pile de dossiers qui grandi aussi vite que ma liste de bouquins à lire : et tu te doutes de ma priorité ...


    Ce matin je serais en réunion, cette après-midi aussi. Passer des heures à reluquer la cravate de mes interlocuteurs n'est pas ce que j'appelle une sinécure. Va savoir pourquoi, l'Institution pour laquelle je travaille est majoritairement féminine, genre à 70 %, mais pendant les réunions importantes, les cadres de directions sont des hommes, à 90 %. Etrange, non ?

    Bref, je vais passer une journée faramineusement intéressante à deviner l'origine des cravates, des costumes et des chaussures. Je fais des paris avec moi-même : oui je me fais grave suer parfois.

    Si au moins j'avais affaire à une pléiade de gentils et charmants jeunes  hommes... Non même pas : il y  a comme qui dirait surabondance de moustachu libidineux ventripotents et quadragénaires...

    Donc le lundi, guère d'inspiration, guère de note constructive ou instructive.

    Non.

    Par contre....


    JE SUIS AMOUREUSE !!!!!!


    DE LUI : IAN SOMERHALDER !

     

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    LOVE LOVE LOVE !!!


    Pour reprendre notre Stendhal du titre, je pressens un bonheur incommensurable en compagnie de ce jeune homme !

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    Bon, je ne connaissais pas son existence avant hier soir, et puis je suis allée trainer chez cette coquine de Kahlan, refaire un peu mon retard de lecture, et sur un de ses post, celui-ci, j'aperçois un regard !!!!! Oh le big crush instantané !!!


    Alors, il est beau, non ??

     

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    Et sexy !

     

     

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    Rien à jeter !


    Have a nice day les biquets !

     

  • L'amour qui naît subitement est le plus long à guérir

     

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    Comme quoi il faut parfois relire Les Caractères de La Bruyère, à qui je vole la phrase titre, la profondeur de son oeuvre n'est jamais en reste.

     


    podcast

    Peut-être l'envie d'y croire prend-t-elle le pas sur la réalité ? Qu'est-ce que la réalité ?

     


    podcast

    Etre une sorcière, tout mettre dans la petite boîte, et l'incendier. Le feu nettoie et réchauffe les coeurs les plus glacés. Mais rien n'est réel, il n'y a rien à brûler. C'est d'une autre dimension. Tout reste brillant et m'éclaire comme des millions de petites lumières assassines. Il faudrait trouver le bouton et éteindre. Non, le bouton est là: il faudrait trouver le courage d'appuyer dessus. Définitivement.

     

     

    Vademecum à la nuit qui tombe:


    Je ne dirai pas les raisons que tu as de m'aimer. Car tu n'en as point. La raison d'aimer, c'est l'amour. Antoine de Saint-Exupéry (un bienheureux naïf )

     

    Qui me prend pour un cinglé n'a pas vraiment aimé. Les fous sont ceux qui oublient de l'être par amour.
    Alexandre Jardin ( optimiste trompeur d'adolescente )

     

    Le plus grand bonheur après que d'aimer, c'est de confesser son amour.
    André Gide ( idiot du village )

     

    Il n'y a pas d'amour, il n'y a que des preuves d'amour.
    Pierre Reverdy (un réaliste)

     

    Mes amours? Je me suis éprise. Je me suis méprise. Je me suis reprise.
    Cécile Sorel ( Girl Powaaaa )

     

    Etre amoureux, c'est se créer une religion dont le dieu est faillible.
    Jorge Luis
    Borges ( Lucide )

     

     

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    Rien n'est jamais acquis à l'homme Ni sa force
    Ni sa faiblesse ni son coeur Et quand il croit
    Ouvrir ses bras son ombre est celle d'une croix
    Et quand il croit serrer son bonheur il le broie
    Sa vie est un étrange et douloureux divorce
    Il n'y a pas d'amour heureux

    Sa vie Elle ressemble à ces soldats sans armes
    Qu'on avait habillés pour un autre destin
    A quoi peut leur servir de se lever matin
    Eux qu'on retrouve au soir désoeuvrés incertains
    Dites ces mots Ma vie Et retenez vos larmes
    Il n'y a pas d'amour heureux

    Mon bel amour mon cher amour ma déchirure
    Je te porte dans moi comme un oiseau blessé
    Et ceux-là sans savoir nous regardent passer
    Répétant après moi les mots que j'ai tressés
    Et qui pour tes grands yeux tout aussitôt moururent
    Il n'y a pas d'amour heureux

    Le temps d'apprendre à vivre il est déjà trop tard
    Que pleurent dans la nuit nos coeurs à l'unisson
    Ce qu'il faut de malheur pour la moindre chanson
    Ce qu'il faut de regrets pour payer un frisson
    Ce qu'il faut de sanglots pour un air de guitare
    Il n'y a pas d'amour heureux

    Il n'y a pas d'amour qui ne soit à douleur
    Il n'y a pas d'amour dont on ne soit meurtri
    Il n'y a pas d'amour dont on ne soit flétri
    Et pas plus que de toi l'amour de la patrie
    Il n'y a pas d'amour qui ne vive de pleurs
    Il n'y a pas d'amour heureux
    Mais c'est notre amour à tous les deux

     

    Louis Aragon (La Diane Francaise, Seghers 1946)

     

     

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    Et puis j'ai mal au crâne en ce moment.


     


  • Trop aboyer fatigue les oreilles les plus attentives


    Le Grenelle de l'environnement c'est je crois un des concepts qui me sort le plus par les yeux.

    Précisons avant que de polémiquer. J'aime la nature, les animaux, même en dehors de mon assiette et je trouve que c'est vachement cool d'avoir une calotte glaciaire et des forêts vierge à droite à gauche, ça me permet de rêver à d'éventuels voyage.

    Voilà, les oiseaux qui chantent c'est mignon, j'ai envie de pleurer quand je vois une biche (oui, c'est la maman de Bambi) et le cerf qui brame au clair de lune ça m'arrache des larmes de sang parce que ça me rappelle un magnifique poème d'un auteur peu lu, poème lu au primaire, mais qui m'obsède depuis :


    La biche brame au clair de lune
    Et pleure à se fondre les yeux :

    Son petit faon délicieux
    A disparu dans la nuit brune.

    Pour raconter son infortune
    A la forêt de ses aïeux,
    La biche brame au clair de lune
    Et pleure à se fondre les yeux.

    Mais aucune réponse, aucune,
    A ses longs appels anxieux !
    Et, le cou tendu vers les cieux,
    Folle d'amour et de rancune,
    La biche brame au clair de lune.


    Maurice ROLLINAT, Les Refuges

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    Ceci posé, le postulat de départ est donc « j'aime la nature et je veux la préservation de la Terre et tutti quanti ».


    Et aussi note le tout de suite mon biquet, cette note sera en deux parties : une partie qui t'explique pourquoi le mot écologie me sort par les yeux, et l'autre partie où je retourne élégamment ma veste Hugo Boss Woman, collection hiver 2007.


    Donc au début, je vais te dire un truc simple : je ne suis pas écologiste. Tu t'en fous ? Moi pas, je te rappelle qu'on est ici essentiellement pour parler de moi.

    En fait cette note me trotte en tête depuis bien longtemps, mais je la repoussais, par politiquement correctisme acharné.

    Depuis, il y  a eu le matraquage du film de Yann Artus Bertrand, Home, les bouquins dédiés, le Grenelle, tout ce qui a trait au développement durable, bref c'est l'overdose me concernant. Et maintenant la taxe carbone.


    Je ne dirais même pas ce que je pense de tout ça de manière profonde et argumentée. Je pointerais juste de choses qui me tiennent à cœur.

     

    D'abord j'en ai plus qu'assez de la politique de culpabilisation qui est en œuvre. Nous sommes tous, simples citoyens responsable et coupable de l'état catastrophique de la Terre, par le simple fait d'exister et de consommer. Certes, j'en suis d'accord. Mais la façon peu pédagogique d'aborder ces questions a plus tendance à me hérisser le poil, qu'à me donner envie de changer. D'abord parce que l'exemple ne vient pas d'en haut, comme il devrait. Ne serait-ce que ces histoires d'empreintes écologiques, celles des grands de ce monde donneurs de leçons et moralisateur, est abominable, d'Albert 2 à Nicolas Hulot, en passant par le Nain Vagal. Il est facile d'en convenir.

    Mais surtout, la seule façon que ces personnes ont de s'adresser à leurs concitoyens, c'est par la culpabilisation et par la sanction. Uniquement la sanction.


    Pire quand il y a des initiatives autre que la simple sanction, comme la recherche de solutions alternatives, on tombe alors dans un pathétique ethnocentrisme, un tropisme tout européen, blanc, consommateur (dans lequel je m'inclus !)

    Tu veux un exemple : l'alternative au pétrole pour les bagnoles, on pense carburant écologique. Ça semble bien comme ça sur papier, utiliser des matières végétales pour faire fonctionner nos bagnoles. Oui. Mais ces ressources végétales qu'ont cultive pour du bio carburant, sont autant de nourriture qu'on retire aux Pays en voie de développement, de la bouche de leurs enfants. Je ne te parle même pas des malheureux qui crèvent déjà de faim ! Non, il s'agit des céréaliers qui changent la destination de leurs production, la mettant à l'export, dans ce nouveau marché à la hausse que sont les bio carburants.

    Bref ce n'est pas si simple, et j'aimerais quand on parle d'écologie, que toutes ces questions de globalisations des choix soient aussi abordées.


    Maintenant, retournage de veste, en toute élégance qu'on a dit !


    Avant que d'entendre des cris d'orfraie sortir de ton mesquin gosier, sache que je pense avoir au quotidien conscience de la nécessité d'une nouvelle façon d'appréhender mon environnement et ses ressources. Eteindre la lumière, ne pas utiliser ces saloperies de lingettes jetables pour un oui ou pour un non, tenter de m'éduquer encore à de nouveaux gestes de ce type, c'est une réalité.

    Je sais qu'il y  a urgence, mais je pense aussi que les solutions n'ont pas encore été proposées pour que cela change vraiment. Il y a surtout un effet de saupoudrage, de poudre aux yeux.

    Tu me diras c'est déjà ça ? Non, il ne faut jamais se contenter de ce qui existe déjà, sous prétexte que cela pourrait être pire.

    Alors en attendant, à part chouiner dans mon coin, je n'ai pas plus d'idée à te proposer.


    A part peut-être aller trainer avec mes nouvelles copines : les Angry Green Girls.

     

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    J'adore leur leitmotiv: hot, green and shameless !


    Clique là, tu verras leur site, j'adore, et il y  a plein d'info et d'idées pour être so green and so sexy !


    Tout n'est jamais perdu !


    Bisou mon colibri des mers du sud !

     

  • Vivre, c'est s'obstiner à achever un souvenir

     

    J'avoue tout, je n'ai pas eu le temps de finir mon histoire originale pour le jour spécial classement miko, mais à la place je vous propose un merveilleux poème de René Char. Poème qui me fait penser à la plupart d'entre vous, alors ça me va, et je vous laisse le lire, j'espère avec plaisir !

     

     

    Le Marteau sans maître, 1934

    In Commune présence


    Tu es pressé d'écrire,
    Comme si tu étais en retard sur la vie.
    S'il en est ainsi fais cortège à tes sources.
    Hâte-toi.
    Hâte-toi de transmettre
    Ta part de merveilleux de rébellion de bienfaisance.
    Effectivement tu es en retard sur la vie,
    La vie inexprimable,
    La seule en fin de compte à laquelle tu acceptes de t'unir,
    Celle qui t'est refusée chaque jour par les êtres et par les choses,
    Dont tu obtiens péniblement de-ci de-là quelques fragments décharnés
    Au bout de combats sans merci.
    Hors d'elle, tout n'est qu'agonie soumise, fin grossière.
    Si tu rencontres la mort durant ton labeur,
    Reçois-là comme la nuque en sueur trouve bon le mouchoir aride,
    En t'inclinant.
    Si tu veux rire,
    Offre ta soumission,
    Jamais tes armes.
    Tu as été créé pour des moments peu communs.
    Modifie-toi, disparais sans regret
    Au gré de la rigueur suave.
    Quartier suivant quartier la liquidation du monde se poursuit
    Sans interruption,
    Sans égarement.


    Essaime la poussière
    Nul ne décèlera votre union.