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La musique - Page 11

  • Hum...

     

    Et je te laisse les paroles :

     

    - Salut Benoît !
    - Salut !
    - Tu as été en boite ?
    - Ouais !
    - Alors ? Racontes !
    - OK !
    - Elle m'a dit : Ah, ah, ... ah, ah...

    J'ai rencontré cette fille
    Dans une boîte à la mode
    Une extra blonde platine
    Sans copains, ni copines

    Elle s'appelait Ludivine
    Me semblait bien caline
    Elle était toute fine

    J'ai donc sorti le grand jeu
    J'ai joué l'amoureux
    Je lui ai parlé de famille
    Parfois je suis débile

    Elle m'a pris par la main
    M'emmena dans un coin
    Pour me montrer ses seins
    Oh oui ses seins

    Benoît, Benoît,
    Tourne-toi, tourne-toi
    Benoît, Benoît,
    Tourne-toi, tourne-toi
    Elle m'a dit ah ah
    Benoît Benoît
    Elle m'a dit m'a dit
    Tourne-toi tourne-toi
    Elle ma dit ah ah
    Benoît, Benoît,
    Elle m'a dit m'a dit
    Tourne-toi comme ça

    - Mega cool !
    - Quel séducteur, Benoît !
    - Mais qu'est-ce que tu lui a dit ?
    - Mais dis-moi quoi ?
    - OK !

    Je me suis donc retourné
    Pour ne pas la vexer
    J'ai senti son gros machin
    Glissé en bas de mes reins

    Il s'appelait Jean-Mario
    Monté comme un taureau
    Il jouait les travelos

    Ca ne sert à rien de se moquer
    Avez-vous essayé
    C'est pourtant pas compliqué
    Laissez-vous donc tenter

    Pour ne rien vous cacher
    Je me suis donc mieux penché
    Pour enfin décoller
    Oui décoller

    Benoît, Benoît,
    Tourne-toi, tourne-toi
    Benoît, Benoît,
    Tourne-toi, tourne-toi
    Il m'a dit ah ah
    Benoît Benoît
    Il m'a dit m'a dit
    Tourne-toi tourne-toi
    Il ma dit ah ah
    Benoît, Benoît,
    Il m'a dit m'a dit
    Tourne-toi comme ça
    Il m'a dit ah ah

    - Alors Benoît, tu as aimé ?
    - Ouais !
    - Mais tu serais pas un peu... techno ?
    - Tourne-toi
    - Moi aussi je suis ta copine !
    - Ah, ah !!
    - Tourne-toi !
    - Je suis la seule ! (ou alors giga funk)

    À tous les tombeurs
    À tous les séducteurs
    Qui à toutes ces filles
    Déchirent le coeur
    Vous vous croyez malin
    En jouant masculin
    Mais vous pleurez maintenant
    Que vous n'étes pas bien

    Benoît, Benoît,
    Tourne-toi, tourne-toi
    Benoît, Benoît,
    Tourne-toi, tourne-toi
    Il m'a dit ah ah
    Benoît Benoît
    Ouh il m'a dit
    Il m'a dit ah ah
    Benoît Benoît
    Ouh il m'a dit
    Ah ah ah ! Mega cool !
    Elle m'a dit
    Benoît, Benoît,
    Tourne-toi, tourne-toi
    Benoît, Benoît,
    Tourne-toi, tourne-toi
    Il m'a dit ah ah
    Benoît Benoît
    Yeh Yeh
    Tourne-toi comme ça
    Il m'a dit ah ah.

     

     

    Voilà, voilà.....

     

    Tu reviens demain quand même ??

  • J'ai deux bananes, t'en veux une ?

    Hello mes amis. C’est lundi, et lundi c’est moche. Mais essayons de démarrer la semaine du bon pied quand même. Genre, avec la banane, j’ai envie de dire….

    Et qui s’y connaît mieux en banane que Philippe Katerine  en ce moment ?? Hein ? Pas grand monde je dirais.

    katerine.jpg


    Pour fêter la sortie officielle aujourd’hui de l’album de Philipe Katerine, je te propose de gagner un exemplaire de cette œuvre déjantée ! Rappelle-toi, je t’en ai parlé là !

    C’est simple, je te pose trois questions, pas trop compliquées je pense, et puis une main innocente tirera au sort deux gagnants parmi les bonnes réponses. C’est ok ?

    Alors les questions :

    -En 2008 Philippe Katerine a « épousé » le Président du Groland, comment s’appelle la capitale du Groland ?

    -Comment s’appelle l’album d’où est tiré « Louxor j’adore » ?

    -Grégori Czerkinsky collabore au dernier album de Philippe Katerine. Donne-moi le nom du duo qu’il a formé dans les années 80. Duo que j’adore, très connu, notamment pour son imagerie « Pierre et Gilles »

    Participation jusqu’à Mercredi 29 septembre minuit. Résultats quand j’aurais cinq minutes pour obliger la seule main innocente de mon entourage (mon fils…) à faire le tirage, donc le vendredi 1er octobre !

    J’espère que cette petite plongée dans un univers kitsch et décalée te plaira !

  • La musique, oui, la musique

    Comme promis hier, on parle musique aujourd'hui !

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    Je sors le disque de sa très jolie pochette…

    Je le lance depuis l’ordi. Pendant ce temps je regarde la liste des titres : ça promet !

    D’abord une voix, cette voix bien particulière et prenante, qui nous fait dire «  Louxor j’adore » pendant des mois.

    Intro marrante, une voix nue, comme un moment volé de répèt’ ; qui vient saturer parfois le micro. Pas de doute, Philippe Katerine a l’air en super forme !

    Puis vient « Bla Bla Bla » : un titre que j’aimerais bien chanter à la blogosphère parfois… « Tu parles, bla bla bla , bla bla bla… » ad libitum. Perso j’y ai vu une métaphore du monde, non sans déconner, il est parfois affligeant de lire et d’écouter certaines œuvres quand seul le « bla bla bla » les définit… Au moins avec ce titre il y a un genre de nudité. Comme le reste de l’album en fait.

    P.Katerine prend comme à son habitude le parti du grand n’importe quoi, mais là où d’autre font n’importe quoi sans s’en rendre compte, lui entame une démarche, un travail artistique qui a au moins l’heur de nous faire rigoler un brin. Ainsi, lorsqu’il prend l’accent so british pour nous dire « Bonjour je suis la Reine d’ Angleterre et je vous chie à la raie (…) I shit on your face because the world is perfect » mais le tout sur des harmonies vocales de toute beauté. Il y a de la production, madame, derrière ce n’importe quoi.

    A une époque où l’on voit fleurir des appels aux « hugs » de blog en twitt, il est marrant d’écouter la chanson « Des Bisous » après tout que voudrait-on de plus ?

    Le clip de la  chanson « La Banane » a pas mal marché cet été, faut dire que Philippe se promène à poil, le fessier urbain et chatoyant, à peine drapé dans une sorte de toge…

     

    C’est une de mes favorites de l’album, car j’ai bien écouté les paroles, et nom de nom je suis bien sur la même longueur d’onde « je ne veux plus jamais travailler, plutôt crever. Non je n’irais plus jamais au supermarché » Je sens que ça va être compliqué pour moi de passer mon temps à manger une banane toute nue sur la plage. Mais putain comme j’adhère. Blague à part, ça me fait penser à un récit de Herman Melville, Bartleby « plutôt crever que de me lever parce que vous me le demandez » ! Oui, c’est gentiment revendicatif, à mon goût !

    Je signale à l’aimable assemblée le hiiiiiiiiii duo « j’aime tes fesses » avec Jeanne Balibar, si, si faut l’écouter pour comprendre ! C’est écrit et chanté sous acide !

    « Parivélib », comme vous pourrez l’entendre, c’est une ballade dans Paris by night, à vélib’ et sous ecstasy, je n’en dis pas plus, c’est ma seconde favorite !

    Et puis ce fabuleux travail autour du jingle de Windows !! Oui oui, le jingle de Windows ! Philippe Katerine le prend, le tourne, le retourne, le vocalise, en fait un truc prenant et obsédant pendant 1mn52 !

    Encore une fois, on pourrait s’arrêter à la bizarrerie du concept, aux ritournelles amusantes, mais on ne peut ignorer le travail de production, léché, et l’inventivité du personnage !

    Qui a dit que le punk était mort ? Non, faut voir avec Philippe Katerine, c’est lui qui en a eu la garde !

     

    Merci à Anthony, de chez Barclay, pour m'avoir fait parvenir  cet album :)

  • Lundi voit trembler l'été...

    J’ai adoré mon week-end. C’est la première fois depuis longtemps. La recette est si simple pourtant. Une journée entière dédiée à mon fils ! Une balade dans les jardins du Luxembourg, des glaces avalés, des crêpes dévorées, des courses de voitures à pédales, les voiliers sur le grand bassin… Et au dessus de nous un ciel presque uniformément bleu !

     

    Puis, j’ai été prise d’une frénésie d’ordre, et du coup j’ai trié mes cd… Heureusement, je n’en ai pas beaucoup, 400 environ. Je me suis fait figure de psychopathe psychorigide en classant les cd par genre d’abord, puis par ordre alphabétique ensuite… C’est que j’avais une heure à perdre pendant que mon fils regardait un dvd… C’est comme ça que je suis retombée sur des achats improbables, que je ne préfère pas dévoiler…

     

    Enfin, j’ai passé mon temps à bouquiner deux anthologies de poésie française. L’occasion de redécouvrir un peu de Charles Cros, Théodore de Banville, mes favoris du moment.

     

    Bref, de quoi recharger mes batteries, envisager la rentrée gaiement !

    Aujourd’hui sera une journée chargée, mais j’espère avoir le temps de filer vous lire !

     


  • La joie est en tout ; il faut savoir l'extraire

    ...Confucius est un petit joyeux :)

     

    En un an on change, un peu, la façon de voir la vie, sur ce que l’on peut retirer de ce que l’on voyait comme des tares. Mais il y a des choses qui ne changent pas, comme je le disais hier, des avanies auxquelles on tient.

    Je ne suis pas fan de vacances, au sens courant du terme. Je n’aime pas travailler et je préférerais être rentière en mon palais, il va de soi, mais les loisirs, les vacances à dates données ce n’est pas ma tasse de thé. J’ai une notion très personnelle des vacances, un peu chiante aussi, un peu comme moi en fait, pénible et chiante : les vacances maintenant pour moi, c’est une pièce blanche, un lit, quelques bouquins, et l’absence du monde. Je crois que je supprimerais même la radio. Je me contenterais de mes films et séries préférés. Juste 15 jours, ça devrait aller. Mais là je rêve debout. Cette pièce blanche en dehors du monde n’existe pas.

    Alors je ferme les volets. Et je me rappelle les vacances d’avant…. Tu sais, je t’en avais déjà parlé….

     

     

    C'était pas l'année dernière
    c'était pas à Marienbad
    comment voulez-vous que je m'en rappelle
    à force de l'attendre
    je ne savais plus qui l' attendait
    Le temps est un traître de cape et d'épée
    qui vous glisse sa poudre d'oubli
    dans votre coca
    Faudrait pouvoir choisir son film
    j'n'avais plus qu'à me barricader
    dans la p'tite maison
    près du lac
    avec le canoë rose, à deux places
    qui flotterait, comme ça
    pour personne

    Fermer les volets
    et ne plus changer l'eau des fleurs
    oublier qui tu étais
    ne plus jamais avoir peur
    Se dire qu'on était pas
    vraiment faite pour le rôle

    Pleurer plus que le saule

    Plonger sous les draps
    et ne plus jamais remonter
    dormir sur le pont du galion
    qui s'est laissé couler
    parce qu'il t'a connu
    une de plus à t'aimer

    Le soleil essaie de se glisser
    par le store vénitien
    c'est pas lui qui m'f'ra lever
    je commençais une longue nuit
    j'ai pas l'intention de demander le réveil
    je regarde les photos qu'il à prise de moi
    j'en ai aucune de lui
    il s'est jamais laissé prendre
    Le vent fait grincer le canoë rose, à deux places
    Il servira, peut être, pour un autre film

     

    Dans la maison familiale des vacances tout le monde dort.

    Je suis allongée, dans la pénombre des volets clos, la douce torpeur de l'après midi, la sieste endormait toute la maisonnée dès 15h00.

    Plus jamais je ne ressentirai ce total abandon, l'absence de toute crainte, juste le bonheur d'être là.

    Quand on arrivait, ma première pensée était tournée vers ma grand-mère, et quelle que soit l'heure de notre arrivée, je courais vers la maison, vers ses bras, la chercher pour la ramener chez nous. Un lien très fort nous attachait toutes les deux. Je suis née en Algérie au milieu des années 70. Mon père était déjà parti vivre et travailler en France, mais ma mère ainsi que mon frère aîné et moi, nous étions restés dans notre petite ville de Kabylie, en attendant de le rejoindre. Alors ma grand-mère était très présente pour nous. Ça n'a jamais cessé jusqu'à sa mort, il y a 9 ans.

    Jusqu'à mes 18 ans, les vacances, ou au moins une bonne partie, c'était retrouver ce cadre familial et amical. Le soleil surtout. Tellement présent et chaud, il rythmait la journée.

    J'ai eu de très bons moments et de moins bons, mais la mémoire est sélective parfois, et ne retient que les joies passées.

    Je pourrais mettre encore quelques paragraphes pour te raconter cette époque formidable, mais pas aujourd'hui. Je n'ai pas l'inspiration. Je me rappelle encore pourquoi je ne revivrai plus ces moments. D'abord on grandit tous, on perd nos amis, ils s'éparpillent loin de l'îlot central du début. Et puis les gens meurent aussi. Parfois à tout jamais.

    Les vacances c'est l'enfance insouciante, les petits déjeuners bruyants, les départs agités pour la plage, les caprices pour une glace, une autre encore, la petite sortie en barque, pas trop loin du bord (j'étais peureuse...) Et puis surtout la Méditerranée. La crique à Bejaïa, avec seulement ma cousine, nos petits copains et moi, marcher sur les rochers glissants, les garçons qui plongent  la tête sous l'eau pour fanfaronner... Et le soleil qui tape sur l'eau bleue.

    L'après midi, reprendre le chemin de la maison pour la sieste, que je faisais toujours en écoutant la radio, RMC ou Alger Chaîne 3 la station francophone.

    Dans la pénombre l'atmosphère est unique : le véritable sens de la tranquillité est resté là, coincé à cette époque.

    Au bord du saule, comme dans la chanson de Viktor Lazlo, avec Lui. Mais il s'est jamais laissé prendre...

     

     

     

    Ceci est une petite participation au thème des vacances, évoqué par Maman@home !