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La musique - Page 14

  • Rien n'est réel sauf le hasard

    Titre emprunté à Paul Auster.


    Les journées passent un peu trop vite. Malgré mes efforts à les rallonger tant et plus, elles passent à l'allure du vent.

    Compiler de jolies photos, passer de longs moments à regarder les visages surgit du passé, la poésie d'un nuage ou la courbe travaillée d'une jolie tasse de thé... Inutile, vain et plaisant.

    Et puis la musique, de la musique, tout le temps. Dans mes oreilles, de la musique classique, de la pop commerciale facile, de la chanson à texte, tout, en fait, du moment que cela distrait mes pensées et m'emmène un peu ailleurs en moi.

    Je me sens dans un état étrange, je n'ai envie que de beauté et de finesse à l'œil. Non pas que je veuille acquérir quoi que ce soit pour moi, mais j'ai juste l'envie de ne m'entourer que de beauté. Comme une nécessité d'échapper à la médiocrité de toutes forces.

    Alors je regarde de belles images et j'écoute de belles chansons, des nappes de piano facile et des larmes de violons. Tout cela fonctionne assez bien sur l'humeur. Il y a comme un sentiment nouveau, un réveil à la vie. Grâce au printemps ? Une forme évoluée de printemps de l'âme en tout cas.

    J'ai même trouvé le temps, enfin, de répondre à quasi tout les commentaires précédents, je m'en voulais tant de vous laisser sans réponse, comme un manque de respect à votre attention.

    Vous croyez aux liens ? À des liens particuliers qui peuvent unir par delà les mots ? Je ressens parfois cela. Je vous observe, tous et toutes, ici ou ailleurs, je ris à vos textes ou bien j'en suis émue et je m'attache. Je me crée toute seule des liens envers les uns et les autres. J'ai beau clamer une certaine misanthropie, celle ci finit par relever de la posture, vu ma capacité finalement à m'attacher et à faire du lien. On se croit distante et cynique et on se découvre des capacités infinies d'attachement envers de quasi inconnu.

    Etre heureux c'est accepter cela, et avoir envie de beauté autour de soi.

    Faut croire que je vous aime tous bien, et que vous me rendez heureuse, à votre corps défendant.

    Pourquoi dire cela ? Parce que je sais parfois sembler distante ou égocentrique, voire égotique. La communication n'a jamais été mon fort.

    Dimanche, j'ai appelé ma mère, au bout de presque deux de silence de ma part. Non pas que nous soyons fâchés. Non, juste quand ça ne va pas, je me renferme et je coupe le son. C'est compliqué ensuite de revenir. J'essaie de changer à cet égard. J'essaie de ne pas voir le téléphone comme un ennemi. J'essaie d'accepter qu'on ait une mauvaise image de moi, même si elle est erronée : ça ne devrait pas être grave tout cela, du moment que j'ai encore accès à la beauté et au savoir, et que le lien puisse encore se tisser.

    Mon Dieu, est-il possible de changer ? De devenir adulte ? Longtemps j'ai attendu un message, qu'un ange descendu du Ciel, ou n'importe qui en fait, vienne et me dise : A. il est temps, ça y est tu es adulte, tu sauras comment faire pour vivre maintenant. Personne  n'est jamais venu.

    Personne.

    Un ange peut-être, indifférent, simple et brut, le reflet dans le miroir, le cadeau du hasard.

    Puis j'ai appelé ma mère.


     

  • La révolution littéraire et la révolution politique ont fait en moi leur jonction

    Le titre est enprunté à Victor Hugo, et résume tout à fait mon état d'esprit actuel.


    Joyeuses Pâques à vous !

    Alors ce week-end prolongé ? Une merveille, non ? Je ne sais pas qui a inventé l'obligation de travailler, mais Seigneur qu'on le pende...

    J'aimerais passer mes journées à lire, écrire, à découvrir de nouveaux jardins dans Paris. Ecouter de la musique, découvrir de nouvelles émotions. Pourquoi n'est ce pas possible quand c'est juste indispensable ?

    Mes lapins (de Pâques) on va faire un premier point sur le challenge Daphné Du Maurier !

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    Les participants :

    Madamezazaofmars

    Camille la it Girl

    Alice

    Frannso

    Val

    Kahlan

    Mademoiselle V

    Palaeksa, si, si, ça t'apprendra, na ! Je me ferais une joie de publier ici le résultat de tes impressions, à moins que tu n'ouvres un blog...

    Céline

    Mademoiselle C la Futile

    Maggie

    Marlène

    Alicia

    Chouyo

    Firemaman

    Et Daydreamer, parce que : sache que tu es vivement encouragée à faire ton compte rendu à base de vidéo, si tu vois où je veux en venir.

    Nouveaux participants:

    Harry

    Mona

    Romain

    Keisha

    Solenn

    Amandine

    Tiphanie

    Caro

    Herisson08


    Je suis heureuse de pouvoir vous signaler les premiers textes en ligne :


    Kahlan s'est penché sur Rebecca et les mystères de Manderley.

    Alice a vogué vers la Crique du Français.

    Alicia a rendu visite à Ma Cousine Rachel, après avoir elle aussi succombé au charme mystérieux de Rebecca.

    Keisha nous parle de Rebecca également ! Et de La Maison sur le rivage, belle ambiance !

    En cliquant sur les titres des romans vous accéderez aux blogs concernés.


    Bien sûr, si j'ai oublié un participant, ou un texte déjà publié, merci de me le signaler.

    J'essaie de rattraper mon retard de lecture en attendant !

    Je vous laisse avec mes deux de mes multiples obsessions musicales du moment.


     


     

     

  • La reprise, mes amis, la reprise...


    La semaine démarre doucement, le printemps est là, bien là, un peu de soleil et nos vies retrouvent un peu de chaleur, la mienne en tout cas.

    C'est fou comme on peut dépendre des saisons pour ce qui est de notre humeur. Le soleil, la lumière sur la peau : serait-on comme des papillons qui n'attendent que le bon moment pour sortir du cocon ?


    Mes amis, j'ai reçu déjà quelques participations au concours dans les souliers de Causette. Je vous en parlais là, rappelez-vous.

    J'ai également reçu des mails de personnes un peu débordées par le temps. J'ai moi-même eu des jours un peu rudes, m'obligeant à déserter parfois mes lectures habituelles chez les uns et les autres, et me retardant dans ma réponse à vos commentaires. Je sais donc que ce n'est pas évident et que bloguer n'est pas une priorité mais un loisir et un plaisir avant tout.

    Aussi, comme je souhaite d'abord vous réunir sous cette bannière, celle du plaisir et de la camaraderie, j'ai modifié la dead line de ce concours, afin que ceux qui ne pouvaient proposer quelque chose faute de temps, puisse encore le faire. Il va de soi que celles qui ont déjà participé peuvent du coup retravailler leur idée si l'envie les prend, la fignoler ou la laisser comme telle.

    Encore une fois, la seule priorité est celle du plaisir, alors j'espère que cela vous conviendra à tous.

    Pour mémoire je copie colle la règle de participation, en modifiant simplement la date de fin :

    - Vous cogitez sur une idée de rubrique,

    - Vous la présentez sous la forme d'expression qu'il vous plaira,

    - Vous m'informez de la publication à l'adresse rubriqueoceane@brindecausette.fr

    - Vous avez jusqu'au 31 mars minuit pour valider votre participation.

    J'en profite pour préciser quelques petites choses sur ce concours : il s'agit bien d'imaginer quelle type de rubrique vous attendez d'une revue qui se revendique « plus féminin du cerveau que du capiton ». Après libre à vous de juste décrire vos envies en la matière, ou de carrément introduire un texte, une photo, un dessin, toute création qui serait l'illustration de cette rubrique ! Laquelle peut porter sur absolument n'importe quoi: aussi bien des thématiques déjà existantes que de l'inédit fruit de votre imagination.

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  • La lectrice


    La semaine continue, et avec elle ma liste de tag en retard (à croire que je ne sais faire les tags qu'avec retard et après tout le monde !!)

    Cette fois c'est Thé Citron qui cherche à savoir comment on lit !

    Belle question ! La réponse n'a pas beaucoup évolué depuis mon enfance !

    Petite, je lisais tout le temps partout, dans mon lit, à la récré, dans le bus, à table... Oui à table aussi. Ou plutôt comme je n'avais pas le droit d'ouvrir un bouquin, je passais l'heure de table à détailler la boite de lait, de céréales, ou tout ce qui contenait des caractères écrits. J'étais assoiffée de lecture au point de lire tout et n'importe quoi.

    Depuis ça va mieux, et surtout, je suis grande, j'ai le droit de lire un bouquin à table si je veux ! Na !

    Plus sérieusement, je lis partout où il possible de lire. Le matin, en prenant le bus. Le midi, si je peux éviter de déjeuner avec mes collègues je file au square s'il fait beau, et je lis en croquant une pomme.

    Le soir, une fois que les tâches du quotidien sont remplies, je mets à mon bureau pour une demi-heure de lecture, avant de divaguer sur le net comme une âme en peine.

    Puis au moment de me coucher, vers minuit, je lis encore un moment.

    En fait je me rends compte que je n'ai pas besoin d'un confort particulier pour lire, et tant mieux, sinon cela réduirait le champ de mes possibilités !

    En période de vacances, quand je suis tranquille, ce que j'apprécie par-dessus tout, c'est de m'allonger sur un lit, l'après midi et de lire, je suis alors comme dans un bulle, ailleurs. Depuis ma vie d'adulte, chaque été c'est le même rêve qui recommence : j'essaie de retrouver cette sensation de plénitude et de bonheur simple qui habitait mon cœur lors de ces vacances en famille. Les moments que je préférais étaient ceux de la sieste, l'après midi. La maisonnée entière se reposait à l'abri du soleil. Je savais qu'ils étaient tous là, pas très loin, et moi dans ma chambre, les volets mi-clos, la radio en sourdine, je lisais un roman, pioché dans la bibliothèque parentale.

    Je ne saurais décrire cette atmosphère particulière, cette sensation qui permet tout : on est là, juste bien, il n'y a rien à craindre que la chaleur. Tout est possible et à portée de main. Je voyais chaque bouquin comme un futur plaisir, et comme disait le poète, je me pressais sans hâte vers eux.

    C'est comme ça que j'aimerais lire en réalité : dans cette chambre, avec la chaleur qui se devine à peine, l'ombre des volets sur le sol et la vie qui semble si douce et si simple.

    Et juste pour avoir l'impression d'être encore un peu là-bas dans cette chambre au volet clos, j'ai envie d'écouter un peu de Daniel Balavoine, pour me rappeler ces moments chéris.

     

     

     

    Bloody Selena aura peut-être envie de répondre ?