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Pour une fois depuis bien longtemps, je suis allée à la médiathèque. Dingue. Moi qui ai un instinct de propriétaire avec mes livres.... Là je fais fort. Mais je n'ai pas l'habitude. La preuve, j'ai emprunté deux romans par erreur : je les avais soulevés pour voir ce qu'il y avait en dessous de cette pile de nouveauté, et je ne les ai pas reposé. Me voilà au guichet de prêt, avec ma pile de bouquins, y compris les deux surnuméraires.
Bon, on verra bien, c'est emprunté, ce sera lu.
J'en ai aussi profité pour prendre Brigadoon, le revoir sera un plaisir, Gene Kelly et Cyd Charisse, un couple superbe...
Et puis ce CD rose et noir : Alain Chamfort et Yves Saint-Laurent, deux élégances qui se croisent dans un concept musical que je vais découvrir.
Voilà de quoi sera fait, entre autre ce week-end. Lire, écouter, regarder, autant de belles choses qui pourront rehausser nos journées de belles couleurs !
Yes, I'm back, enfin j'étais pas très loin, juste très occupée, mais je promets de passer te lire.
Ok j'ai déjà fait le jeu de mot, heaven, I'm in heaven, une fois, il y a fort longtemps....
Mais c'est pour la bonne cause ! Ma douce biche de Banfora, Angie, si tu préfères, me demandait il y bien longtemps (un peu trop même) d'avouer sept choses que vous pourriez ignorer sur moi... Sept ! Comment faire, moi qui ne suis que transparence et épanchement ?
J'essaie tout de même.
Or donc :
-Je pratique la magie, la divination et la sorcellerie. Oui. Rien que ça. Faudra que je t'explique un jour, plus précisément. Mais oracle divers, oui-ja et runes sont mes amis... Papus est un maître pour moi !
-J'ai été présenté à deux concours généraux différents, Philosophie et Histoire. Ce qui en soit est déjà un honneur, je l'ai pourtant mal vécu, car à chaque fois je n'ai eu que des accessits : toujours mon éternel manque de rigueur...
-Je ne distingue que difficilement et depuis peu, ma gauche de ma droite...
-La sardine est pour moi un ennemi total : son idée même me donne envie de vomir tripes et boyaux...
-Je suis superstitieuse et pleine de (mignons) rituels que ne renierait pas Adrien Monk.
-Je déteste le main stream, j'aime faire comme il me plait et surtout venir en aide aux ambulances, au lieu de tirer dessus.
-Je manque énormément de confiance en moi, à un point que tu n'imagines même pas. Et je suis extrêmement timide. Ce qui de facto me conduit à faire des choses parfois trop audacieuses. Va comprendre.
Je ne désigne aucune victime expiatoire, puisque ces questions ont fait plusieurs fois le tour du web, à moins d'une âme consentante ?
Je vous ai dit que j'avais du retard de tag ? Du coup j'y vais, je ne m'attarde pas....
Je fais un passage rapide pour dire que je serais probablement assez indisponible les prochains jours. Donc pas de véritables notes ici cette semaine je pense. Et surtout ne me tenez pas rigueur de ne pas venir vous lire, je n'aurais vraiment pas le temps !Des petites choses à régler.
J'espère ne pas m'absenter plus de quelques jours, c'est que vous me manquerez.
Le coeur tremblant, la joue en feu, J'emporte dans mes cheveux Tes lèvres encore tièdes. Tes baisers restent suspendus Sur mon front et mes bras nus Comme des papillons humides. Je garde aussi ton bras d'amant, Autoritaire enlacement, Comme une ceinture à ma taille.
Et Véronique Sanson.
Ma révérence:
Quand j'n'aurai plus le temps De trouver tout l'temps du courage Quand j'aurai mis vingt ans A voir que tout était mirage Je tire ma révérence Ma révérence
Quand mon fils sera grand Qu'il n'aura plus besoin de moi Quand les gens qui m'aimaient Seront emportés loin de moi Je leur tire ma révérence Ma révérence
Et ma vie, endormie, doucement Et mon cœur sera froid Il ne saura même plus s'affoler Il ne deviendra Qu'une pauvre horloge à réparer Il n'aura plus de flamme Il n'aura plus de flamme Il n'y aura plus de femmes
Et mes amis fidèles Auront disparu un à un Trouvant que j'étais belle Que j'aurais bien fait mon chemin Alors j'aurai honte de mes mains J'aurai honte de mes mains
Quand j'n'aurai plus le temps De trouver tout l'temps du courage Quand j'aurai mis vingt ans. A voir que tout était mirage Alors j'entends au fond de moi Une petite voix qui sourd et gronde Que je suis seule au monde.
Prendre un fruit rond entre ses mains, l'éplucher, voir les spores éclater en mille gouttelettes, au parfum reconnaissable entre tous : manger une orange en hiver.
Remuer la pâte à crêpes et verser une cuillère d'eau de fleur d'oranger, avec ma grand-mère qui surveille du coin de l'œil.
Lire un poème, la Terre y est bleue comme une orange, et chercher à comprendre un peu, puis juste se laisser porter par la beauté des mots.
Attendre son amoureux et mettre un peu de Fleur d'Oranger de Serge Lutens au creux des poignets, là où Il les embrassera.
Le orange est une couleur, une odeur, un gout, c'est une sensation unique, la couleur ultime.
C'est la couleur qu'a choisi pour moi Chrys, qui s'y connaît en sensations de toutes sortes !
Le orange est une couleur qui attire mon œil et tout mes sens.
J'aime me vêtir de cette couleur, elle me rend de bonne humeur !
Robe Episode
Jupe Boss Woman
Marinière Petit Bâteau
J'aime boire de cette couleur : le thé des Moines m'avait d'abord attiré par cette jolie boite orangée.
Thé des Moines
J'aime écrire dans des cahiers orange : je consacre ceux-là à mes élucubrations préférées.
Cahier Letterbox Alezan
J'aime lire Christopher Buckley, découvert la première fois grâce à la couverture éclatante de ce roman !
Une satyre du système médiatico-politque américain, un régal à lire !
On termine avec un poème d' Alfred de Musset ?
Madrid
Madrid, princesse des Espagnes, Il court par tes mille campagnes Bien des yeux bleus, bien des yeux noirs. La blanche ville aux sérénades, Il passe par tes promenades Bien des petits pieds tous les soirs.
Madrid, quand tes taureaux bondissent, Bien des mains blanches applaudissent, Bien des écharpes sont en jeux. Par tes belles nuits étoilées, Bien des senoras long voilées Descendent tes escaliers bleus.
Madrid, Madrid, moi, je me raille De tes dames à fine taille Qui chaussent l'escarpin étroit ; Car j'en sais une par le monde Que jamais ni brune ni blonde N'ont valu le bout de son doigt !
J'en sais une, et certes la duègne Qui la surveille et qui la peigne N'ouvre sa fenêtre qu'à moi ; Certes, qui veut qu'on le redresse, N'a qu'à l'approcher à la messe, Fût-ce l'archevêque ou le roi.
Car c'est maprincesse andalouse ! Mon amoureuse ! ma jalouse ! Ma belle veuve au long réseau ! C'est un vrai démon ! c'est un ange ! Elle est jaune, comme une orange, Elle est vive comme un oiseau !
Oh ! quand sur ma bouche idolâtre Elle se pâme, la folâtre, Il faut voir, dans nos grands combats, Ce corps si souple et si fragile, Ainsi qu'une couleuvre agile, Fuir et glisser entre mes bras !
Or si d'aventure on s'enquête Qui m'a valu telle conquête, C'est l'allure de mon cheval, Un compliment sur sa mantille, Puis des bonbons à la vanille Par un beau soir de carnaval.
Et je continue mon voyage dans les profondeurs de l'âme slave, à travers la poésie. Aujourd'hui c'est Pouchkine qui nous offre la vision d'un soir d'hiver...
Ciel de brume ; la tempête Tourbillonne en flocons blancs, Vient hurler comme une bête, Ou gémit comme un enfant, Et soufflant soudain pénètre Dans le vieux chaume avec bruit, Elle frappe à la fenêtre, Voyageur pris par la nuit.
La chaumière est triste et sombre, Chère vieille, qu'as-tu donc A rester dans la pénombre, Sans plus dire ta chanson ? C'est la bise qui résonne Et, hurlant, t'abasourdit ? Ou la ronde monotone Du fuseau qui t'assoupit ?
Mais buvons, compagne chère D'une enfance de malheur ! Noyons tout chagrin ! qu'un verre Mette de la joie au cœur ! Chante comme l'hirondelle, Doucement vivait au loin ; Chante-moi comme la belle Puisait l'eau chaque matin.
Ciel de brume ; la tempête Tourbillonne en flocons blancs, Vient hurler comme une bête Ou gémit comme un enfant. Mais buvons, compagne chère D'une enfance de malheur ! Noyons tout chagrin ! qu'un verre Mette de la joie au cœur !
Et je suis toujours une princesse, au moins à mes propres yeux, et certainement pas la plus antipathique....
Un peu du genre à trépigner, à bouder, à fulminer.... Mais pas la plus antipathique...
Et si Daydreamer a cru bon me (re) tagguer comme Fr@mboize l'avait spontanément fait sur mon insistance, c'est que je le vaux bien, hein ? Non ? Si ?
Du coup je me replonge en moi, chouette !
Un auteur que j'aime, et bien cette fois rendons hommage à Joseph Hansen, un des auteurs découverts grâce à Rivages Noir. Je vous ai dit que j'adorais les éditions Rivages et toutes leurs collections ? Je me dis qu'à force d'écrire Rivages Noir, Rivages Fantasy, Rivages Poche, Rivages, Rivages, Rivages, un mécène de chez Rivages m'enverra toutes les sorties de Rivages.... Rivages....Mais je m'égare. Joseph Hansen donc, et son héros si particulier, Dave Brandstetter, détective viril, lettré, fin, un peu solitaire et accessoirement homo, j'en suis tombée tout de suite amoureuse, et je crois avoir lu l'intégralité de l'œuvre de Hansen. Je trouve souvent réducteur de justement réduire une œuvre en la qualifiant de polar ou thriller, bref... Hansen est un grand écrivain, qui sait comme Ruth Rendell se servir du prétexte d'une intrigue policière pour creuser les galeries qui sous-tendent l'âme humaine...
Lisez le s'il vous plait : Joseph Hansen chez Rivages Noir (faites moi penser à vous parler un jour de ma passion pour les éditions Rivages, je crains que cela ne passe inaperçu...)
Un livre que j'aime : V. de Thomas Pynchon. Encore un auteur pas commun et pas commode, insaisissable, mystérieux, aucunes photos ne circule de lui, pas d'interview, pas de publicité et à chaque sortie, trop rare, d'une de ses œuvre, la magie et le magnifique opèrent ensemble. Thomas Pynchon et V. ma première rencontre avec lui : un tourbillon, une aventure extra-lucide, hors du temps et de la simple compréhension des mots. La lettre V. comme « héroïne » improbable, la lettre V. comme soutènement aux mystères de l'univers. V. ne se raconte pas, V. se lit. Lisez-le s'il vous plait.... Et tout les Thomas Pynchon d'ailleurs, il y en a si peu, trop peu.
Les choses que j'aime : écouter de la musique, toute sorte de musique, les Planètes de Holst, ou Camélia Jordana, Arnaud Fleurant-Didier ou Tété, peu importe, les notes m'emportent. Et parfois danser sur des musiques improbables juste pour voir sourire mon petit garçon.
Ce que je déteste : les sardines depuis 17 ans maintenant, entendre le mot G-E-N-O-U ou bien entendre quelqu'un raconter des chose sales ou vulgaire, mesquine. Je suis vraiment pénible, mais je ne supporte pas qu'on parle de v-o-m-i ou de c-r-o-t-t-e-s-d-e-n-e-z....
On ne va pas finir comme ça avec ces horribles mots n'est ce pas !!
Alors mes choupis d'amour, je vais faire ma pute et je vais linker 7 victimes qui devront faire ce tag, bah oui, la mode est au désingage de linkage, mais comme on dit en russe mne vse ravno grave de chez grave ^^ !
Bref, passons aux victimes du jour :
Manu, parce que c'est ma belle-mère, qu'elle va gueuler, dire non, mais m'en fiche.
Pétula la pétulante (depuis le temps que je voulais le placer celui là...)
Julie BBG si elle n'est pas encore noyée sous le boulot...
Laurent parce que je l'aime, faut-il une autre raison ?
Firemaman juste pour voir si ses réponses vont me plaire (et je sens que oui...)
Nicolas pour qu'il me parle de lui, un peu, et c'est tout de même le e-mari de mon e-belle-mère.
Gazelle, juste pour souligner à vos yeux sa subliminance sublimité.
Voilà. Allez en paix mes frères et sœurs et à demain.