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Oh Océane - Page 155

  • Faire catleya


    Bon, les gens, je ne savais pas trop quoi vous raconter en ce moment. Non pas que je manque d'inspiration, non. Trop de sujets se bousculent dans ma tête, l'actualité est en mode téléscopage permanent. Et puis honnêtement, tous les textes que j'ai terminés sont très lourds, plein de tristesse et de questionnement. Alors je vais vous les épargner pour l'instant. Ou alors j'en glisse un, mine de rien, entre 2 déconnades. Je verrais.

    En tout état de cause la mort de Mano Solo, puis le suicide de Krystina Rady m'ont inspirés des pensées un peu chafouines. J'y repense. Ou j'oublie.

    Je voulais parler cul, mais ça ne se commande pas. Pourtant j'ai envie. Beaucoup. Grave même. Tout ça c'est la faute de la littérature d'avant, celle avec des mots compliqués dedans et des histoires où il ne se passe finalement pas grand-chose.

    Oui je suis snob, je relis Proust et j'ai envie de faire catleya en permanence. Vous noterez que personne ne lit Proust : on le relit. Mouarffff.

    Faire catleya c'est la façon qu'à le héros de parler d'une partie de cul. Joli non.

    Longtemps je me suis couchée de bonne heure j'ai attendu qu'un homme spontanément me propose de faire catleya, en vain. Dommage, j'aurais dit oui tout de suite, juste à cause de ce mot, cattleya. L'orchidée en soi est une fleur très érotique, vaginale même je dirais. Cette expression proustienne est simplement merveilleuse.

    Je suis toujours snob, et cette fois je lis Wilkie Collins, le gendre de Dickens tellement meilleur que Dickens. Le roman du moment, Basil. Histoire classique d'un jeune homme qui tombe amoureux en dessous de sa condition, du mystère, de grands sentiments, pas le moindre roulage de pelles à l'horizon, le bonheur. Ce type de romans recèle comme un pouvoir aphrodisiaque. Erotique plutôt. C'est le feu sous la glace. Je crois que je suis un peu trop cérébrale. Toutefois le charme d'un beau texte, dit par un beau garçon, n'a d'égale qu'une partie de jambe en l'air devant un débat politique à la télévision.

    Ces romans c'est vraiment le bonheur.

    Bonheur qui trouvera son épanouissement avec La fille perdue de D.H Lawrence. Et puis s'il existe un Dieu des Océane, et bien je trouverais enfin un autre roman de Benjamin Disraëli, à part Tancrède je veux dire. Zut quoi, c'est si étrange de vouloir lire un roman sans atermoiements vampirico-adolescents à l'intérieur ?


    Je crois que je vais me remettre sur le droit chemin de la pensée rive gauche. Ou pas.

     

  • Life Nolife


    Les gens, j'ai un aveu à te faire. Je crois que je suis in the mood for nolife.

    Un jour Manu a parlé de twitter sur son blog, je me suis gentiment gaussé, genre oui ça sert à rien ce truc, et depuis je suis punie par là où j'ai péché : je twitte, je twitte.

    Je follow des gens hyper célèbre : Manu donc, David Lynch, Daydreamer, Ashton Kutcher, Stephen Fry, Vanessa Demouy, Shaya, Gérard Filoche, Angie ma suissesse préférée, bref, Twitter de contrastes : là j'ai fait un jeu de mots, t'as vu ???

    Je twitte des conneries, mais aussi parfois des pensées profondes. Ne me demande pas d'exemple, là tout de suite, je ne me rappelle pas. Mais crois-moi sur parole.

    Et une fois, Vanessa Demouy (qui me followe) m'as répondu !!!!! Trop la classe internationale, non ? Ma vie a changé. Grâce à Twitter ma peau est lisse et je n'ai plus de cellulite.


    Ensuite, comme j'étais dans un élan acharné vers la vie 2.0, je me suis fait une page Flavors.me. Bon là je n'ai pas mis grand-chose, parce que j'hésite sur certains trucs, mais c'est pas mal, comme une carte de visite 2.0, va, clique là et reviens.

    J'envisage fortement l'ouverture d'un Flick, d'un Tumblr, d'un Viméo, voir d'un Last FM. Super, non ?


    Pour en finir avec Twitter, je suis vraiment triste que Stephen Fry, écrivain que j'adore cesse à la fois son blog génial (ici) et de twitter pour se consacrer à l'écriture de son prochain roman. Je me console avec cette idée que je lirais bientôt une nouvelle petite merveille de ce monsieur !


    Bon, sinon j'ai cédé à l'appel du blond et j'ai regardé The Mentalist. Le mec est mignon, l'acteur principal je veux dire, il  est même carrément sexy et calendrisable, mais la série en elle-même, bof. Je préfère Monsieur Monk. Voilà, ça c'était ma chronique télé du mois....


    On pourra dire que j'ai fait une note courte.


    C'est déjà ça !

     

  • Enfourcher un Scooter ?

     

    Hier matin un journaliste de France Inter, en parlant des portiques scanner des aéroports, se demandait jusqu'à quel point on pouvait accepter d'abandonner certaines valeurs au nom de la sécurité.

    Ce qu'il interroge c'est notre capacité à gérer un système de valeurs et ses limites. Quand je dis limites, je ne parle que de celles que l'on veut bien s'imposer, de nous même.

    Pour les nouveaux portiques dans les aéroports et la façon de contrôler les gens, clairement au faciès, ou plus pudiquement au passeport, je suis choquée, horrifié et écœurée. La liste des pays à risque établie unilatéralement pas les Etats-Unis ne contient que des pays musulmans. Quant à celle de la France, on peut y trouver l'Algérie. Ambiance sympa garantie aux contrôles douaniers !

    D'une part il y a une énormité à considérer les pays musulmans comme source de tout les maux : je ne vais pas vous refaire la guerre d'Afghanistan, la première, celle où les talibans étaient armées et payés par les Etats-Unis d' Amérique, grande démocratie moralisatrice de merde.

    Je ne vous referais pas toute l'histoire des services secrets américains, plus grands déstabilisateurs politiques que la Terre a connu. Je ne parlerais pas du bombardement du Sud Vietnam sans défense, idée lumineuse de cet enculé de Kissinger,Prix Nobel de la paix Kikoolol. Je ne vous parlerai pas de la déstabilisation raté puis de l'assassinat le 11 septembre 1973 de Salvador Allende, voilà bien un 11 septembre tragique, il faut croire que cette date inspire les connards de toute sorte.

    Je ne vous parlerai pas de l'Amérique du Sud jardin d'expérimentation des USA pour les conneries en tout genre (lisez plutôt le Pape Vert de Miguel Angel Asturias).

    Je pourrais vous parler des 2 pathétiques guerres d'Irak, mais ce serait trop facile, invoquer l'entreprise Haliburton, société qui a à sa tête ceux qui ont décider la destruction de l'Irak, et qui leur reverse les dividendes agréables grâce à la reconstruction de ce même Irak, marché juteux s'il en est et financé par une dîme mondiale, notamment européenne.

    Je ne vous parlerai pas du financement des trop nombreux groupes terroristes par les USA depuis trop d'année.

    On va résumer grâce à Michelle Bachelet, femme admirable et courageuse. Cette femme a perdu son père directement à cause de la « politique » extérieure états-uniennes. Elle a quand même trouvé le moyen de faire de l'humour à la tribune de l'ONU, si je ne me trompe, en posant la devinette suivante : savez-vous pourquoi il n'y a jamais eu de coup d'état aux Etats-Unis ? Parce qu'il n'y a pas d'ambassade des Etats-Unis aux Etats-Unis. Drôle non...

    Donc un pays aussi peu blanc-bleu sur le plan de la morale politique, aussi peu soucieux de bien-être général, ou même de ses propres concitoyens (oui, faut pas  se leurrer, les seuls intérêts défendus  sont ceux de quelques uns), bref un Etat aussi axé sur le mal (ah ah) et qui se comporte comme un voyou depuis des années, qu'un tel Etat me dise que tel autre pays est ou n'est pas un état voyou, je lui dénie ce droit.

    Je lui dénie ce droit car le voyou c'est celui qui fermait ses portes aux porteurs du VIH, jusqu'à ces derniers jours encore !

    Est voyou un état qui filtre l'entrée sur son territoire en posant des questions sur l'appartenance à un parti politique, et qui laisse agir chez lui des merdes comme le Klux klux klan au nom de la liberté d'expression.

    Est un état voyou un pays qui laisse certains territoires de son union refuser le mariage inter racial dans les textes, ou dicter ce que doit être une vie sexuelle conforme aux bonnes mœurs.

    Est voyou un Etat qui applique la peine de mort à des enfants, les laissant grandir pour avoir l'âge légal de mourir assassiné par ce bel état démocratique, qui exécute des malades mentaux, des innocents coupables simplement de ne pas avoir les moyens de se défendre.

    Est un Etat voyou un pays qui laisse sombrer une partie de sa population dans la paupérisation extrême, l'absence de soins médicaux, sous prétexte de laisser cours au libéralisme, à la libre concurrence, qui, c'est bien connu, s'auto régule pour l'intérêt de chacun. L'absence de couverture santé fait dans les 45 000 morts aux USA selon une étude de Harvard quand le terrorisme à tué 16 américains l'an dernier sur leur territoire. Voilà, où est la priorité du combat.

    Alors oui, j'aime la littérature américaine, j'aime Paul Auster et Joan Didion, Bret Easton Ellis et Philip Roth, Don De Lillo et William Styron, mais j'aimerais que cette conscience extraordinaire qu'ils ont dans leur œuvre, rejaillisse sur leur pays entier.

    Je ne sais même pas pourquoi je m'emballe comme ça, mais ça fait du bien. Juste pour me dire à moi-même que je ne suis pas dupe.

    Ah si, je me rappelle. Au début je voulais chroniquer le roman de Lewis « Scooter » Libby. Qui c'est celui là ? Clique là, tu verras. Un honnête père de famille, conseiller pour les affaires de sécurité nationale de Dick Cheney et Bush junior. Un néo conservateur bon teint, que n'aurais pas renié Leo Strauss, le théoricien du néo conservatisme, cette maladie qui affecte jusque nos « élites » nationales, comme Manuel Valls, le Nain Vagal et d'autres. On pourrait reparler néo conservateur à la française un jour si tu veux.


    Bref, Scooter est un gars bien qui aime Dieu, son Pays et sa famille (je te laisse remettre le tiercé dans l'ordre), mais Scooter aime aussi la grande littérature, et du coup, il s'est dit, pourquoi ne pas en écrire ?? Alors il nous a pondu the Apprentice, roman d'initiation érotico-n'importe quesque. Un jeune homme dans le Japon du début du siècle dernier, découvre l'amour et l'érotisme, hou que c'est chaud chaud chaud.  Scooter avait du visionner l'Empire des Sens la veille de l'écriture.

    Bon, honnêtement, tu peux te dispenser de la lecture de ce truc. Mais ce qui est amusant à noter, c'est cette propension à célébrer dans ce roman des choses que sa morale publique réprouve. Ah le cul, c'est plus sympa dans un bouquin pour certains.

    Et Scooter il était à fond pour la guerre en Irak, à fond, à fond. Tellement qu'il a jugé normal de faire toutes saloperies qui permettent l'engagement des USA dans cette seconde guerre d'Irak ! Parmi ces saloperies, la mise en danger d'un agent de la CIA, Valerie Plame, je te laisse lire là.

    Je pense que Scooter souffrait en fait d'un trop plein d'érotisme que son fripon roman nippon n'a pas suffit à remballer, et peut-être avait-il confondu la guerre, la vraie, la méchante, avec une vision très Steven Meisel des choses...

     

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    On est peu de choses.


    Je crois que c'est la chronique livre la plus marrante que j'ai eu à rédiger. Comment en suis-je arriver à lire ce truc ? Peut-être parce que je lis tout ce qui me tombe sous la main, que je suis curieuse, qu'à l'époque Twilight n'était pas sortie encore (ah, non, ça n'aurait rien changé à mes errements littéraire..)


    Allez, une autre fois, on parlera d'un écrivain, un vrai.

     

  • Le livre est le meilleur ami de l'homme

    Victor Hugo en dit des choses intelligentes, non ?


    L'an dernier, dans les années 00', j'ai été tagguée par ma chère Kahlan. Ça fait bien longtemps, j'étais jeune à l'époque et fraiche et toutes ces sortes de choses. Depuis cette époque, bien lointaine, shokobons, foie gras et hormones en folie ont fait leur œuvre.

    Pas grave. L'heure est à la beauté intellectuelle, oui on va parler livres, bouquins, littérature et toute ces sortes de choses (ça va finir par se voir que j'ai relu récemment Asterix chez les Bretons...)

    Alors, les réponses de Kahlan on peut les trouver . Et je crois que le questionnaire est l'oeuvre de Fafa !

     

    Voici les miennes de réponses !


    1/ Si on vous proposait d'écrire votre biographie, vous prendriez qui pour nègre (eh oui, tout le monde n'a pas un don pour la littérature)

    Bah si ce n'est pas moi qui écrit, j'avoue que je confierai bien la tâche à Jean d'Ormesson. J'éprouve une fascination pour cet écrivain depuis un paquet d'année, j'ai du le découvrir en 4ième, vous dire que ça date pas de la semaine dernière... J'aime ses chemises bleues ciel assorties à ses yeux, j'aime sa coquetterie surannée de vieux garçon. J'aime aussi évidemment et avant tout son écriture. C'est un homme cultivé, drôle, éclectique, doué d'une grande sensibilité à l'écriture. Il faut le lire, on apprend beaucoup avec lui. Mon roman préféré reste l'Histoire du Juif Errant, que je recommande à tous, et notamment à Camille : tu y trouveras un portrait amusant et décalé de Poppée !


    2/ Vous êtes en train de lire le tout dernier chapitre d'un livre, celui qui vous a fait passer une nuit blanche, la fin qui vous fait saliver (notez le jeu de mots sioulplé) depuis une centaine de pages...lorsque survient un homme, torse nu. On va dire qu'il s'appelle...Daniel Craig. Il a l'air chagrin. Il a une petite douleur à l'épaule, et est persuadé qu'un petit massage lui ferait le plus grand bien. Que faites-vous ?

    Bon, si c'est Daniel Craig, je continue ma lecture... Par contre si c'est Hugh Jackman, ou Ian Sommerhalder, ou Gene Kelly jeune, je peux éventuellement arrêter un instant ma lecture et voir ce qui est faisable. Mais un véritable gentleman oubliera sa douleur, s'allongera près de moi, me demandera de lui faire la lecture de mon livre, et puis je serais séduite, du coup je lâche le livre, il enlève sa chemise, et puis, et puis..... Mon esprit s'égare !

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    Gene Kelly, pour que tu comprennes l'égarement !

     

     

    3/ C'est la fin du monde. Quel livre mettriez-vous dans la capsule qui sauvegardera une trace de l'humanité ? (voudriez-vous vraiment que ce soit Orgueil et Préjugés ?)

    D'abord Jane Austen c'est très bien ! Ensuite, le choix est trop difficile. A la rigueur je dirais un roman qui possède un certain souffle épique, une sorte d'aventure humaine. Là tout de suite je penserai à Steinbeck avec A l'Est d'Eden (mais tout Steinbeck est superbe), ou bien encore à l'Histoire du Juif Errant de Jean d' Ormesson.

     

    4/ Quelle est pour vous la pause lecture idéale ?

    A vrai dire peu importe, j'aime lire partout. Mais je ressens une plénitude sans pareil si je peux lire au lit, seule, toute seule dans la maison, un dimanche matin !

     

    5/ Si vous aviez le pouvoir de trucider/effacer un personnage de roman, ce serait qui ?

    Et bien sans hésiter Angel Clare dans Tess d' Urberville de Thomas Hardy. Dans le roman, Tess est violée par son lointain cousin Alec D'Urberville, puis vit avec lui un moment « dans le péché », comme soumise à son destin de déshonorée, mais elle finit par se révolter et fuira Alec. Angel Clare qu'elle avait rencontré auparavant, l'épouse. Quand il apprend les mésaventures de Tess avec Alec, son orgueil prend le dessus, et il commence par faire des reproches à Tess pour la quitter ensuite. Tess désespérée ira tuer Alec, et finit pendue. Evidemment entre temps ce nabot d'Angel Clare revient à son foyer, car « personne en peut l'aimer plus que Tess », mais trop tard. Alec est mauvais, mais il assume sa personnalité. Angel se cache derrière une morale bourgeoise pour juger la vie de sa femme, sans se poser de questions sur ses difficultés et son statut de femme pauvre, violée et déshonorée. Il parle d'amour, de morale, de bonté, mais ne fait preuve d'aucuns sentiments quand sa fierté d'homme est en jeu, drôle d'enjeu d'ailleurs. Et c'est pour l'amour perdu de cet homme, qui lui rappelle sa vie ternie, que Tess commet son crime. Je l'aime pas ce con.


    6/ Sauveriez-vous Voldemort, juste pour avoir un huitième tome ?

    Tu me donnes le choix ? Je bute Harry au premier tome, ou même je fais exploser l'école et tout les sorciers par un séide d'Al Qaida à la page 3.

     

    7/ Jusqu'où êtes-vous allé pour un livre ?

    Jusqu'à la Fnac... Sinon, étudiante, je préférais m'acheter un bouquin que des tickets de Resto U, et puis manger c'est surfait...

     

    8/ Si vous pouviez retourner dans le passé rencontrer un auteur. Ce serait qui ? Quelles seraient vos toutes premières paroles ?

    Ce serait Jack London, je le remercierai d'abord pour le Talon de Fer, le Peuple d'en Bas, Radieuse Aurore, Martin Eden entre autre. Puis je le remercierai d'avoir su donner un souffle littéraire au socialisme avec le Talon de Fer, et puis je le supplierai de ne pas se suicider, de continuer à écrire, malgré les hommes et le monde.

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    9/ Décrivez la bibliothèque (personnelle ou pas) de vos rêves.

    Et bien, un immeuble de quelques étages, un système magique qui me ressort le livre auquel je pense, juste par la pensée...

     

    10/ Vous retournez dans le passé (décidemment, bande de veinards !), en pleine 2ème guerre mondiale. Quel livre donneriez-vous à Hitler pour qu'il arrête de cramer des bouquins ?

    Suicide mode d'emploi et basta.


    C'est sur cette note ô combien joyeuse que s'achève se questionnaire... Voilà, voilà...

     

    Faudra quand même qu'on parle de Ruth Rendell un jour.

     

  • Un nouveau pas

     

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    Le premier jour de l'année est le jour des bonnes résolutions. Parait que c'est une tradition occidentale.

    Bon, moi ce n'est pas vraiment ma tasse de thé. Ou plutôt, si je veux m'assurer de ne pas réaliser certaines choses, il suffit que j'en prenne la résolution. Etrange, non. Une croyance chinoise, si je ne dis pas de bêtise, veut que l'on ne dise pas trop fort ce qui nous tient à cœur, car les dieux seraient jaloux et contrecarraient nos projets. Il faudrait que je vérifie d'où je tiens le souvenir de cette croyance.

    Bref, pas de bonnes résolutions. Mais ceux que ça titille peuvent aller sur le site officiel du gouvernement des Etats-Unis, où ils trouveront une liste de bonne résolutions envisageables. Cliquez là pour voir.

    Je vous mets la liste en français :


    • Perdre du poids
    • Payer ses dettes
    • Économiser de l'argent
    • Trouver un meilleur travail
    • Se remettre en forme
    • Manger sainement
    • Avoir une meilleure éducation
    • Boire moins d'alcool
    • Arrêter de fumer
    • Réduire son stress, en particulier au travail
    • Faire un voyage
    • Se porter volontaire pour aider les autres

     

    Le lundi, c'est une journée guère évidente, comme le premier pas d'un chemin de braises ardentes.

    Comment dire, cela fait des années et des années que le passage du dimanche soir au lundi midi se fait dans la même douleur. Sans exagérer.

    Le passage du 31 décembre au 1ier janvier est différent. Un peu mélancolique, car finalement cette année passée renferme des souvenirs bons ou mauvais, des instants de vie que l'on voulait peut-être différents mais qui font partie de nous. Il y a aussi de l'espoir, l'espoir ferme qu'on peut vivre autrement, sans répéter les erreurs passées, en attendant quelque chose de magique de l'avenir, juste parce que cet avenir est inconnu encore. Quelle différence cela fait-il avec de bonnes résolutions ? Peut-être est-ce simplement un point de vue différent que l'on veut adopter : décider que l'avenir sera ce qu'on l'en fera. Etre soi toujours, car on ne peut être quelqu'un d'autre bien sur, mais avoir confiance en soi, aimer ce que l'on est et fabriquer son avenir.


    podcast

    Jil is Lucky - The wanderer


    Voilà ce que je me souhaite et que je vous souhaite aussi pour ce premier lundi de l'année.

    Bonne reprise à tous !