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Oh Océane - Page 7

  • Fatrasie du vendredi #suite

    Cette fatrasie du jour risque un peu de prendre des allures de Carnets du Monde, versant condoléances. J’avais envie d’évoquer quelques disparus très récents, qui ont marqué le monde des lettres, et que je vous invite à découvrir, si ce n’est déjà fait.

    Maurice Pons nous a quittés cette semaine. On croit les écrivains éternels, et un jour le temps vient pour eux, comme il viendra pour nous, de quitter cette terre. Maurice Pons nous laisse une vie remplie de mots et de combats, une vie discrète et riche, qui a inspiré ses lecteurs. Si vous ne connaissez pas encore, je vous suggère avec force de lire Le Passager De La Nuit, et Les Saisons. Son décès me rappelle combien de ses livres il me reste encore à découvrir… On peut lire sur Bibliobs un très beau portrait de lui.

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    Autre disparition, celle de Marcel Zang, un dramaturge nantais, et oui, Nantes, encore une fois, qui contient le monde et les merveilles qu’il nous apporte, puisque Marcel Zang a des origines camerounaises. J’ai eu l’immense chance de voir une de ses pièces à Paris, je m’en souviens bien car j’étais enceinte de mon fils et c’était une des dernières sorties que j’ai pu faire avant d’être trop fatiguée par la grossesse. Cette pièce, m’avait marquée, presque traumatisée, par sa réflexion sur la liberté, nos prisons intérieures et sur ce qu’est l’Autre : quelqu’un, hum, a dit que c’était l’enfer, Zang nous pousse à nous questionner sur la notion de pureté, qui nous mène à brûler cet autre. On peut lire Slate Afrique un portrait de Marcel Zang, et mieux encore se procurer ses pièces, éditées chez Actes Sud.

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    On reste encore un instant à Nantes, où l’on pourra admirer une œuvre de François Morellet, autre disparu du mois de mai. Si vous avez fait un jour le Voyage à Nantes, vous avez certainement déjà admiré De Temps En Temps, et l’affection de Morellet pour le travail du néon. Par ailleurs, les nantais, quand ils vont à la médiathèque Jacques Demy, passent, parfois sans le savoir, devant une fontaine, œuvre de François Morellet. Et puis, nantais ou non, nous pouvons admirer ses œuvres à Beaubourg, distinction qui lui a été faite de son vivant : assez rare pour être souligné.

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    L’art et la littérature sont objets de vie et de réflexions, et Joseph Andras réveille mon enthousiasme, et avec quelle force ! Je parlerai bientôt de ma lecture de son roman, mais en attendant j’aimerai partager avec vous un entretien, qu’il a donné au site The Dissident. Il parle de son roman bien sûr, mais surtout de son attachement aux mots, aux détails (comment ne pas craquer), aux sonorités et à la musicalité des phrases. Il m’enchante quand il parle de la poésie et de son apprentissage de la littérature. J’admirais déjà son roman, après cet entretien me voilà admiratrice de l’homme. J’ai très envie de le rencontrer et de le faire parler, des heures, de poésie. Doux rêve…

    On reste dans le domaine de la littérature, avec cette fois un côté un peu plus futile, mais très agréable encore. La boutique Etsy de Jane Mount regorge de petites merveilles qu’elle dessine, et qui donnent de très jolies objets, à collectionner forcément. Des badges, des tote bags, à l’effigie de nos romans préférés : là encore, comment ne pas craquer ? C’est juste adorable, ne me dites pas le contraire ^^

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    Si l’on s’y prend bien, les livres nous accompagnent à chaque moment de nos journées, hantent nos pensées et diffusent un mélange d’émotions dont on ne peut plus se passer.

  • Douceur et nutrition au menu du jour

    Dans ma quête perpétuelle de la peau la plus douce possible, voici mes trois produits chouchous du moment. Trois découvertes pour moi, peut-être pas pour vous ! J’avoue être assez infidèle : j’aime changer et tester de nouveaux produits de beauté, même si ceux que j’utilise me conviennent déjà.

    Cette semaine, deux coups de cœur et une petite déception.

    Premier coup de cœur avec l’huile soin de l’eau à la verveine du Maroc, de la très jolie et naturelle marque Les Sens de Marrakech. Je ne sais pas si vous êtes passés à côté, mais il y a comme une mode des soins à appliquer sous la douche et puis à rincer ensuite. La casse-pied que je suis était assez réfractaire à ce changement d’habitude : utiliser un soin hydratant sous la douche et non pas après. Je ne voyais pas trop la logique ni l’efficacité. Rien de mieux qu’un usage prolongé pour en savoir plus. J’ai donc pu me faire ma propre idée, avec ce joli flacon, qui promet un vrai soin nourrissant sous la douche. Premier truc : Dieu que ça sent bon ! Il faut dire que moi, n’importe quoi à la verveine je l’aime d’amour. Cette odeur fraîche et citronnée, c’est tout ce que j’aime. Bon point. Première douche, je me lave, voilà vous connaissez le concept je pense ^^ et puis une fois toute propre j’applique cette huile qui sent bon (elle sent TRÈS bon) et ensuite je rince. Et là, je me dis, si je rince, il en reste quoi ? Bon, donc je rince, je me sèche et là, miracle, la peau est douce et sent bon la verveine. Je pige pas trop comment c’est possible, mais l’effet douceur est là (ok, je suis butée, un truc qui est rincé est censé disparaître pour moi…) Et je commence à comprendre l’engouement de certaines pour ce type de produit : une fois que tu es sortie de la douche, tu peux t’habiller direct, sans coller de partout. C’est un bénéfice non négligeable. Et cette odeur de verveine… Divine. Mais je me répète :) Sur le long terme, j’ai constaté un fini de douceur très agréable sur la peau, moins de sécheresse, surtout au niveau des cuisses (à cause du port trop régulier de jeans..) et donc c’est plutôt une bonne surprise pour moi. Pour ceux qui n’aiment pas l’odeur de la verveine (les fous), l’huile soin de l’eau existe dans une déclinaison à la fleur d’oranger, ainsi qu’à l’ambre et au musc. J’ai très envie de tester la version fleur d’oranger, c’est une odeur que j’aime aussi beaucoup et qui me rappelle fatalement les vacances.

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    Je souligne tout de même le plus important : l’huile soin de l’eau, comme le reste des produits Les Sens de Marrakech, est à base d’ingrédients naturels, notamment l’huile d’argan du Maroc. C’est aussi ça qui justifie mon coup de cœur. Et cette divine odeur de verveine !

     

    Autre coup de cœur, chez Bioderma cette fois : l’eau apaisante et rafraichissante Hydrabio Brume. J’étais dans ma parapharmacie préférée, histoire de faire le plein de Serozinc (un truc dont je ne peux me passer), quand, je ne sais pourquoi, je me suis dit tiens change et prend une autre eau pour une fois…. Le matin, après m’être lavé le visage (oui je me lave le visage matin et soir et non je ne suis pas folle), donc après m’être lavé le visage, je m’asperge avec une eau hydratante. J’alterne entre un brumisateur d’eau d’Évian et donc le fameux Serozinc, qui a pour vertu de calmer ma peau sensible. La brume Hydrabio de Bioderma est aussi apaisante que je le souhaitais : il faut dire qu’à Paris et autour, l’eau du robinet est très calcaire et desséchante, d’où la nécessité d’une eau plus apaisante après la douche. Et comme on va vers un temps de plus en plus chaud (enfin je l’espère pour cet été...) j’avais aussi besoin d’une eau à vaporiser tout au long de la journée. Alors, j’ai acheté la version classique de cette brume Hydrabio, pour pas cher du tout, dans les trois euros, mais j’ai vu en fouinant sur le site de la marque qu’elle existe en plus avec un spf 30 : je la veux ! J’ai déjà parlé de mon obsession des spf en ville, surtout l’été ! Bref, j’ai à peine entamé ce flacon, mais je sais que je ne vais pas tarder à acquérir la version avec spf 30. Quitte à se pshitter de l’eau sur le visage, autant qu’elle soit multifonction.

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    Bon, après cet usage hasardeux du non moins hasardeux verbe « pshitter », passons à la petit déception. Celle-ci concerne un baume pour les lèvres de chez Sanoflore, vivement conseillé par la dame de la parapharmacie pour remplacer mon baume rêve de miel de Nuxe. Bien mal m’a pris de l’écouter. Il faut dire qu’il y avait un genre d’opération promo sur les produits Sanoflore et je crois bien que la dame voulait faire son chiffre… bref, ce baume s’appelle Baume Lèvres Nourricier, et bien laissez moi vous dire qu’il ne nourrit pas grand-chose. Il a tout les inconvénients du Nuxe : gras et collant, sans l’effet vraiment repulpant du Nuxe. Le matin, c’est à se demander si on a vraiment mis un baume hydratant avant de dormir. Comme dit la chanson, pour tout autre chose, il n’y a que les draps qui s’en souviennent. Navrée pour cette métaphore érotico-musicale, mais franchement c’est ça. Le baume colle au drap, et hydrate que dalle question bouche. Pour un produit assez onéreux au gramme, c’est dommage. J’ai l’impression en plus que le produit n’est plus commercialisé depuis mon passage à la parapharmacie : il ne me manquera pas !

     

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    Allez, la prochaine fois, je parlerai vraiment manucure :)

  • Paris je t'aime

    Le beau temps est revenu à Paris. Brièvement parait-il. Assez cependant pour me rappeler combien j’aime Paris au printemps.

    J’aime me promener au Luxembourg, le matin, vers dix heures, quand il n’y a pas encore grand monde affalé sur les chaises. J’aime marcher sans but, sans autre idée que de traverser la ville, pour la redécouvrir encore et encore. J’aime cet anonymat que Paris autorise. On peut marcher longtemps, sans croiser une connaissance : c’est presque rassurant, et protecteur. La grande ville permet à la fois la solitude et la foule.

    J’aime apercevoir de loin le Grand Palais et y fantasmer mille promenades, passées ou à venir, en amoureux. Paris est bien la ville de l’amour, mais, à ses ponts tristement cadenassés, il faut préférer les jardins qui sont de parfaits écrins aux romances naissantes.

    J’aime regarder les files de touristes venus s’extasier en masse sur les beautés du Louvre, ou d’Orsay, et me dire qu’il m’est donnée de voisiner ces lieux chaque jour de ma vie. C’est fou… Et pas un lieu qui ne me rappelle un roman, un poème. C’est la beauté de Paris : éternelle héroïne des plus grands écrivains.

     

    Le Jardin - Jacques Prévert

    Des milliers et des milliers d'années

    Ne sauraient suffire

    Pour dire

    La petite seconde d'éternité

    Où tu m'as embrassé

    Où je t'ai embrassée

    Un matin dans la lumière de l'hiver

    Au parc Montsouris à Paris

    À Paris

    Sur la terre

    La terre qui est un astre

  • Vincent Hein - À l'est des nuages / L'arbre à singes

    Il y a des livres qui sont comme une intrusion poétique, une ballade inattendue, entre rêverie et réalité. Les livres de Vincent Hein sont de ceux-là.

    À la faveur d’une mise en avant par la médiathèque de quartier, j’ai mis la main sur deux ouvrages de Vincent Hein, auteur que je n’avais jamais lu jusque là. Le premier, A l’est des Nuages, est un mélange de journal, de poésie et de petits faits. C’est comme le journal d’un voyageur statique, qui raconte sa découverte d’un pays, la Chine, comme si un guide touristique devenait soudain un œil poétique. C’est affolant comme Vincent Hein infuse ses mots dans la poésie. Ces petits riens que j’aime tant quand ils prennent l’allure d’un désordre lyrique. Ce recueil a quelque chose de très délicat (je n’ose dire chinois…) dans sa façon de compiler les jours et les pensées. Je parle souvent ici de mon amour des détails, de la façon dont leur observation est en soi un moment de poésie vivante. C’est cette poésie vivante, toute en sensibilité, que j’ai retrouvé dans l’ouvrage de Vincent Hein. Pour autant, nous ne sommes pas dans un monde imaginaire, mais bien en Chine, et l’auteur, français expatrié, se fait un plaisir de nous décrire sa réalité la plus quotidienne. Nous sommes immergés avec lui dans la culture chinoise, et parmi ce peuple de Chine qui se révèle parfois, souvent, moins exotique et plus mondialisé qu’on ne se l’imagine.

    J’ai aimé ce mélange de journal de bord et de poésie, qui est une façon agréable d’aborder un pays encore inconnu pour moi. Et puis, le lecteur assiste à la naissance de l’amour, entre l’auteur et sa future femme. Délicatesse et humour sont convoqués pour décrire les premières heures de cette relation. Comme il est plaisant de lire des passages entiers mêlant autodérision, romantisme et trivialité. Parler d’amour sans sombrer dans le maniérisme et le sentimentalisme n’est pas donné à tout le monde. Vincent Hein fait glisser les mots et les sentiments, doucement, jusqu’à notre cœur de lecteur et on se laisse happer, voyageurs volontaires pour un séjour inoubliable.

    Je vous laisse avec ces quelques lignes que j’adore, et que j’aurais tant aimé que l’on écrive pour moi :

    « Elle a sur l’avant-bras gauche
    Une petite veine bleue
    Qui ressemble
    A une minuscule voie de chemin de fer.
    Je prendrai demain
    L’express Shanghai-Pékin
    Jusqu’à son cœur. »

     

    Il va de soi que j’ai dévoré le second recueil de ses pensées de voyageur : L’Arbre à Singes. Dans la même veine onirique et réaliste à la fois, l’auteur, cette fois, nous emmène dans un périple allant de la Mongolie au Japon en passant par la Corée, avec sa femme et son fils. J’ai aimé retrouver ce lyrisme tout particulier et les mille petits détails qu’il sait nous donner à voir. Son écriture me fait penser à ces dessins chinois ou japonais que j’aime regarder de longs instants. Je peux passer facilement vingt minutes à observer les plumes d’une grue, sans y voir la moindre perte de temps : c’est une forme de méditation des plus apaisantes. La lecture des carnets de voyage de Vincent Hein me fait le même effet : il me ramène au sens aigü de la beauté qui se niche dans le moindre détail et petit fait.

    Vincent Hein a publié il y a peu un nouvel ouvrage, Les Flamboyants d’Abidjan. Je ne l’ai pas encore lu, mais j’ai hâte, compte tenu du plaisir persistant après la lecture des deux premiers.

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    À l’est des nuages - Denoël

    L’arbre à singes - Denoël

  • L'accro du shopping à la rescousse - Sophie Kinsella

    La semaine passée je faisais des recherches sur mon chouchou Picabia (un jour une de ses œuvres sera mienne !), et je suis tombée sur cette phrase de lui : “La bonne conscience du rire me repose des gens sérieux.” C’est exactement ça ! On pourrait sinon, dire comme Les Nuls, que c’est bon de rire parfois. Et je saute de Picabia aux Nuls pour arriver à ma petite joie du jour : Sophie Kinsella.

    Les courageux qui me lisent depuis quelques années savent que l’éclectisme littéraire est un sport que je pratique beaucoup, enfin je crois que ça se voit assez ! Et c’est ainsi qu’un de mes auteurs chouchou de ce qu’on nomme Chick Litt (est-ce que je suis une poule, je vous le demande !), n’est autre que Sophie Kinsella. Je suis tombée dans le sac à main de son accro du shopping dès le premier opus, pour la meilleure raison du monde, la plus simple : Becky c’est moi. Et oui, mon lourd secret, enfin pas si secret que ça, c’est d’être la madame Bovary du shopping (pardon Flaubert), et j’ai été ébahie à la lecture des premières aventures de Becky, tellement j’avais l’impression d’un miroir que l’on me tendait… c’est dire si j’ai de suite accordé mon affection à cette héroïne. J’avais l’impression de me voir, jusque dans ses maladresses et ses erreurs. Depuis, je suis présente à chaque nouvelle aventure de mon Accro du Shopping préférée. J’avoue avoir moins aimée L’Accro du Shopping Attend un Bébé, pas assez renouvelé à mon gout et trop prévisible. Mais Sophie Kinsella est un auteur dynamique et surtout plein d’une incroyable candeur imaginative. Aussi j’ai allègrement replongée pour les aventures de Becky en jeune maman et Becky à Hollywood.

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    C’est donc à Hollywood qu’on avait laissé Becky, blasée des paillettes et des mirages de la célébrité. C’est une Becky plus authentique qu’on retrouve, la gentille petite anglaise, nature et bienveillante, attachée à ses amis, à sa famille et sur qui on peut compter. L’Accro du Shopping à la Rescousse c’est un véritable road trip dans les plaines désertiques du Nevada, où chacun cherche non pas son chat mais une personne chère. Becky part retrouver son père, lui-même parti aider un ami, pendant que Suze se fait du souci pour ce cher Tarquin ! Quel plaisir de les retrouver, tous. Ça m’a vraiment fait l’effet d’une famille réunie, des amis qu’on connaît depuis toujours : c’est ce qui arrive quand un auteur dessine avec amour ses personnages de roman, avec profondeur et caractère.

    Il y a de tout dans la Chick Litt et j’ai déjà dit combien je n’aimais finalement pas ce terme si réducteur ! Avec Jennifer Weiner, Marian Keyes et Isabel Wolff, Sophie Kinsella fait partie des femmes dont j’aime lire l’humour et la sensibilité. C’est une écriture difficile à tenir, car arriver à amuser, émouvoir, surprendre et faire rire aux larmes son lecteur en un seul roman, c’est du grand art. Et de l’émotion, du rire, des larmes, on en trouve à foison dans ce nouvel opus des aventures de Becky. J’ai apprécié un certain retour aux racines de la série, à la simplicité et à l’amitié encore plus forte et présente. J’ai retrouvé cette bonne vieille Becky qui gaffe mais qui ne veut que du bien aux gens, j’ai retrouvé l’inénarrable Suze et Tarquin le lunaire… Une petite tribu qui m’a vraiment manqué : même Alicia la vilaine aux belles jambes m’avait manquée ^^ Bref, un vrai retour réussie pour Becky.

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    J’ai aussi eu la chance d’assister à une des rencontres avec Sophie Kinsella, et quel bonheur, toujours, d’entendre les auteurs parler de leur façon d’écrire, de leur cheminement et de ce qui les motive ou les fait douter au contraire. J’ai trouvé Sophie Kinsella aussi pétillante que Becky, accessible et follement drôle. C’est amusant, je ne pensais pas être aussi charmée par son naturel. J’ai ri en écoutant Sophie Kinsella, presque autant que j’ai ri en lisant Becky : c’est cette spontanéité du rire qui fait tant de bien. C’est bon et précieux !

    Alors oui, je perds souvent quelques heures à cogiter sur des questions oiseuses, ou à me lamenter des duretés de la vie : j’équilibre en me plongeant dans le rire dès que j’en ai l’occasion. Écoutez ce que dit Picabia et faites comme moi :)

     

    L'accro du shopping à la rescousse - Belfond