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Concours - Page 9

  • 2010 et la suite

    "Je rêve de lys blancs

    D’une rue pleine de gazouillis

    D’une maison bien propre

    Je voudrais un cœur de bonté

    Au lieu de mon fusil sauvage

    Je voudrais une journée ensoleillée

    Sans nulle hantise de vaincre

    Comme un fou. . , comme un flot.

    Je voudrais le sourire d'un enfant

    Qui rit d la lumière du jour

    Au lieu d'une machine de guerre.

    Je suis venu saluer des levers de soleil

    Non les crépuscules. . . "

     

    Mahmoud Darwish

     

    Ce poème c’est un peu mon rêve pour les années 2010. Autant je sais pouvoir être assez misanthrope, autant je sais ne vouloir que le bien de mes contemporains. Au risque de paraître un peu nunuche, j’aimerais vraiment qu’il vienne un temps de paix, de tranquillité et de compréhension mutuelle…

    Alors j'aimerais que dans ces futures années je puisse faire quelque chose de bon et de bien pour les autres. Réaliser quelque chose qui vaille la peine.

    Et puis plus égoistement, j'aimerais être publiée :) !

    Voilà  Libelul mes envies pour 2010 !

     

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  • Trois en un

    Aujourd’hui je vais me permettre de faire un billet trois en un !!!

     

    D’abord, pour Zaza, qui veut voir nos tasses, oh l’indiscrète !!! Puis pour Chocoladdict qui nous promet du réconfort à base de théine si on lui raconte un de nos petits rituels !

    Pour les deux une seule photo :

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    Ma jolie tasse à thé, ma préférée du moment ! Et puis ce rituel que j’adore : préparer le thé, le laisser infuser gentiment, le savourer, un bouquin à la main, ou devant l’ordi, tout simplement. C’est un moment de douceur, de réconfort…

     

    Et puis c’est dimanche, et je vous parle bien souvent poésie, alors participons aux dimanches poétiques de Bookworm !

     

    IMAGINONS

    Le temps que met l’eau à couler de ta main

    Le temps que met le coq à crier le soleil

    Le temps que l’araignée dévore un peu la mouche

    Le temps que la rafale arrache quelques tentes

    Le temps de ramener près de moi tes genoux

    Le temps pour nos regards de se dire d’amour

    Imaginons ce qu’on fera

    de tout ce temps.

     

    Eugène GUILLEVIC

    Un poète méconnu, que je découvre depuis peu avec un plaisir inattendu !

  • Lazy Lady

     

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    Quand, les deux yeux fermés, en un soir chaud d'automne,
    Je respire l'odeur de ton sein chaleureux,
    Je vois se dérouler des rivages heureux
    Qu'éblouissent les feux d'un soleil monotone ;

    Une île paresseuse où la nature donne
    Des arbres singuliers et des fruits savoureux ;
    Des hommes dont le corps est mince et vigoureux,
    Et des femmes dont œil par sa franchise étonne.

    Guidé par ton odeur vers de charmants climats,
    Je vois un port rempli de voiles et de mâts
    Encor tout fatigués par la vague marine,

    Pendant que le parfum des verts tamariniers,
    Qui circule dans l'air et m'enfle la narine,
    Se mêle dans mon âme au chant des mariniers.

    Parfum Exotique - Charles Baudelaire

     

    Le poète de la paresse à mes yeux reste Charles Baudelaire. La paresse, ce n’est pas un vice, ce n’est pas un défaut… La paresse, la langueur, la nonchalance, c’est l’écoute que l’on s’accorde à soi-même et au monde qui nous entoure.

    La paresse n’est pas la fainéantise. Paresser est une douce langueur, une chaleur qui envahit le corps, qui engourdit l’esprit gentiment.

    Se lever tranquillement, sans la crainte d’un horaire à respecter, d’une obligation à assurer… Prendre le temps de soi, écouter ses envies les plus simples. Envie de se faire un thé, le boire au calme, mettre une jolie robe, voir qu’il est déjà si tard, mais le temps n’est rien.

    Paresser c’est savourer à l’avance la promenade inutile qu’on fera. S’arrêter au square de la Tour Saint-Jacques, juste pour regarder la tour… regarder les pigeons avant de reprendre le chemin non tracé. Les vitrines des boutiques sont un point de mire agréable, s’y attarder, comme ça, pour rien, juste pour regarder.

    Mais le véritable plaisir de la paresse vient plus tard, de retour à la maison. Allongée sur le lit, les pieds au mur, les mains sur le ventre, et ne rien faire que regarder les détails ignorés. Fermer les yeux et laisser son esprit vagabonder, loin, dans les étoiles.

    S’il y a un paradis sur Terre, il est dans ses bras, dans sa voix, dans son regard. Ne rien faire avec celui qu’on aime, c’est ne plus avoir peur de rien, des jugements, des silences, du vide. Pas besoin de combler un manque par une activité quelconque, se forcer à quoi que ce soit. Passer la nuit à parler, discuter des petites choses qui émerveillent.

    Etre avec lui, s’aimer et se taire en confiance…  Ne rien faire, seule ou avec lui, ce n’est pas que de la paresse : c’est comprendre que l’on n’a pas peur de la personne que l’on est…

     

    Voilà Sandra mon image idéalisée de la paresse.

  • Breizh Izel

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    La Bretagne, c’est la région de France qui fait battre mon cœur. J’aime la Bretagne, c’est simple et net. Je n’y suis pas née pourtant, mais peu importe. Je suis arrivée à Nantes à l’âge de 3 ans environ. J’entends d’ici dire « Nantes ce n’est pas la Bretagne » ! Pff… Administrativement, peut-être, et suite à une aberration de la seconde guerre mondiale. Mais Nantes historiquement reste la capitale du duché de Bretagne.

    En grandissant à Nantes, j’ai grandi avec la culture et l’histoire bretonne. Les vacances, les petits séjours à Guérande, Perros-Guirec, Quimper, Quimperlé, les calvaires, l’océan… Voilà la Bretagne avec qui j’ai grandi.

    J’aime cette région qui s’est toujours distinguée par ses valeurs. J’aime le caractère franc et un peu rude de ses habitants. J’ai toujours été étonnée par l’extrême générosité et la discrétion des bretons. L’art de faire ce qui est bien et juste. Sans sombrer dans le cliché, j’aime ce côté bourru qu’on y sent. Et je suis comme ça. Distante d’abord, peu expansive, et puis j’aime qu’on me fiche la paix (en théorie), mais j’ai un bon fond et suis prête à tout quand j’aime une personne : l’amitié c’est rare et sacrée.

    La Bretagne avec laquelle j’ai grandi est pleine d’elfes et de korrigans. Judicaël navigue sur une barque fragile vers son destin, la statue de Saint-Gilles a l’air de manger les crêpes qu’on laisse à ses pieds…

    Petite, j’avais une collection de livres que j’adorais : les contes et légendes, chez Fernand Nathan. Un de mes préférés était évidemment celui consacré à la Bretagne :

     

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    Ces histoires ont contribuées à renforcer mon affection pour la Bretagne.

    Et puis plus tard encore, la musique et la danse bretonne, les fest noz, le cœur Breton, l’universalisme dans le particularisme, tellement bien raconté par Tri Yann :

     

    « Le breton est-il ma langue maternelle ?
    Non ! Je suis né à Nantes où on n'le parle pas.
    Suis-je même breton ???... Vraiment, je le crois...
    Mais de pur race !!!... Qu'en sais-je et qu'importe ?
    Séparatiste ? Autonomiste ? Régionaliste ?
    Oui et non... Différent...
    Mais alors, vous n'comprenez plus :
    Qu'app'lons-nous être breton,
    Et d'abord, pourquoi l'être ?

    Français d'état civil, je suis nommé français,
    J'assume à chaque instant ma situation de français.
    Mon appartenance à la Bretagne
    N'est en revanche qu'une qualité facultative
    Que je peux parfaitement renier ou méconnaître...

    Je l'ai d'ailleurs fait...
    J'ai longtemps ignoré que j'étais breton...
    Français sans problème,
    Il me faut donc vivre la Bretagne en surplus
    Et pour mieux dire en conscience...
    Si je perds cette conscience,
    La Bretagne cesse d'être en moi.
    Si tous les bretons la perdent,
    Elle cesse absolument d'être...

    La Bretagne n'a pas de papiers,
    Elle n'existe que si à chaque génération
    Des hommes se reconnaissent bretons...

    A cette heure, des enfants naissent en Bretagne...
    Seront-ils bretons ? Nul ne le sait...
    A chacun, l'âge venu, la découverte... ou l'ignorance ! »

     

    Tri Yann – La découverte ou l’ignorance.

     

     

    Et puis, petite anecdote : mon ex-mari, du temps que nous « sortions » ensemble, m’avais offert un petit bol breton, à mon nom… Un souvenir de nos jeunes années…

     

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    Voilà ma Bretagne chère Heidi ! La parole à José-Maria de Heredia pour finir :

    Bretagne

    Pour que le sang joyeux dompte l'esprit morose,
    Il faut, tout parfumé du sel des goëmons,
    Que le souffle atlantique emplisse tes poumons ;
    Arvor t'offre ses caps que la mer blanche arrose.

    L'ajonc fleurit et la bruyère est déjà rose.
    La terre des vieux clans, des nains et des démons,
    Ami, te garde encor, sur le granit des monts,
    L'homme immobile auprès de l'immuable chose.

    Viens. Partout tu verras, par les landes d'Arèz,
    Monter vers le ciel morne, infrangible cyprès,
    Le menhir sous lequel gît la cendre du Brave ;

    Et l'Océan, qui roule en un lit d'algues d'or
    Is la voluptueuse et la grande Occismor,
    Bercera ton cour triste à son murmure grave.

  • Le papier est patient, mais le lecteur ne l'est pas...

    ...nous puisons encore une pensée dans l'oeuvre hélas oubliée de Joseph Joubert.

     

    Pour noter les petits détails de la vie, il faut des carnets… Beaucoup de détails, beaucoup de carnets…

    Le fait est que tout prétexte est bon à l’acquisition d’un carnet, d’un cahier, d’un stylo…

    Chocoladdict nous demande de parler carnets, blocs etc.…

    C’est une occasion de me pencher sur une manie supplémentaire : la papeterie-manie (ça se dit ? Non ? Pas grave)

    Bref, j’aime les jolis carnets, les moches aussi, les feuillets, les blocs, n’importe quoi du moment que je puisse noter tout et n’importe quoi qui me passe par la tête.

    Parfois, je suis dans la rue, et je pense à un auteur, ou juste à un mot, dont je ne sais plus vraiment à quel souvenir il se rapporte ; alors je le note, pour y penser plus tard…

    Il me faut des carnets pour les pensées qui surviennent dans le bus, pour celles qui surgissent au réveil aussi. Il me faut des carnets pour noter mes auteurs préférés, leur citations, des paragraphes entiers de bouquins. J’ai besoin de carnets pour noter les multiples listes de choses à faire, à lire, à visiter, à gouter aussi !

    Et puis je veux des carnets pour tout les soubresauts du cœur, les bêtises, les péchés, les remontrances, et d’autres pour les souvenirs du matin, les récompenses du soir et les promesses de la nuit…

    Et puis, il y a bien sûr le carnet du blog, celui où je note les idées de billets, les tags en retard (toujours en retard..) et tant de choses à se rappeler.

     

    Un échantillon de cette manie ? Vois, juge et pardonne…

     

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    Des petits blocs...
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    Des cahiers colorés...
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    Des agendas, dont un moleskine pour le sac à main, un pour le bureau...
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    Des cahiers de note en tout genre: unis...
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    Des fleuris, des fruités...
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    Des grands cahiers encore...
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    Des carnets encore...
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    Et encore...
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    Des Moleskine, une passion...
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    Moleskine qui se décline aussi en couleur !
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    Et puis des feutres, des crayons, et sur le côté: oh ! des cartes qui partent ce jour rejoindre leur destinataire (au fait tout le monde ne m'a pas envoyé son adresse par mail !)