Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Food - Page 4

  • Orange County


    Prendre un fruit rond entre ses mains, l'éplucher, voir les spores éclater en mille gouttelettes, au parfum reconnaissable entre tous : manger une orange en hiver.

    Remuer la pâte à crêpes et verser une cuillère d'eau de fleur d'oranger, avec ma grand-mère qui surveille du coin de l'œil.

    Lire un poème, la Terre y est bleue comme une orange, et chercher à comprendre un peu, puis juste se laisser porter par la beauté des mots.

    Attendre son amoureux et mettre un peu de Fleur d'Oranger de Serge Lutens au creux des poignets, là où Il les embrassera.

    Le orange est une couleur, une odeur, un gout, c'est une sensation unique, la couleur ultime.

    C'est la couleur qu'a choisi pour moi Chrys, qui s'y connaît en sensations de toutes sortes !

    Le orange est une couleur qui attire mon œil et tout mes sens.

    J'aime me vêtir de cette couleur, elle me rend de bonne humeur !

    SN153011.JPG
    Robe Episode
    SN153016.JPG
    Jupe Boss Woman
    SN153014.JPG
    Marinière Petit Bâteau

     

    J'aime boire de cette couleur : le thé des Moines m'avait d'abord attiré par cette jolie boite orangée.

    SN153009.JPG
    Thé des Moines

     

    J'aime écrire dans des cahiers orange : je consacre ceux-là à mes élucubrations préférées.

    SN153004.JPG
    Cahier Letterbox Alezan

     

    J'aime lire Christopher Buckley, découvert la première fois grâce à la couverture éclatante de ce roman !

    SN153007.JPG

    Une satyre du système médiatico-politque américain, un régal à lire !

     

    On termine avec un poème d' Alfred de Musset ?

     

    Madrid


    Madrid, princesse des Espagnes,
    Il court par tes mille campagnes
    Bien des yeux bleus, bien des yeux noirs.
    La blanche ville aux sérénades,
    Il passe par tes promenades
    Bien des petits pieds tous les soirs.

    Madrid, quand tes taureaux bondissent,

    Bien des mains blanches applaudissent,
    Bien des écharpes sont en jeux.
    Par tes belles nuits étoilées,
    Bien des senoras long voilées
    Descendent tes escaliers bleus.

    Madrid, Madrid, moi, je me raille

    De tes dames à fine taille
    Qui chaussent l'escarpin étroit ;
    Car j'en sais une par le monde
    Que jamais ni brune ni blonde
    N'ont valu le bout de son doigt !

    J'en sais une, et certes la duègne

    Qui la surveille et qui la peigne
    N'ouvre sa fenêtre qu'à moi ;
    Certes, qui veut qu'on le redresse,
    N'a qu'à l'approcher à la messe,
    Fût-ce l'archevêque ou le roi.

    Car c'est ma
    princesse andalouse !
    Mon amoureuse ! ma jalouse !
    Ma belle veuve au long réseau !
    C'est un vrai démon ! c'est un ange !
    Elle est jaune, comme une orange,
    Elle est vive comme un oiseau !

    Oh ! quand sur ma bouche idolâtre

    Elle se pâme, la folâtre,
    Il faut voir, dans nos grands combats,
    Ce corps si souple et si fragile,
    Ainsi qu'une couleuvre agile,
    Fuir et glisser entre mes bras !

    Or si d'aventure on s'enquête

    Qui m'a valu telle conquête,
    C'est l'allure de mon cheval,
    Un compliment sur sa mantille,
    Puis des bonbons à la vanille
    Par un beau soir de carnaval.

     

  • Odeur de décembre


    podcast
    Yasmine et Marc Lavoine - Lentement


    Tout va trop vite sur la Terre. A peine aurons-nous fêté la nouvelle année, qu'on voguera vers le printemps, les habituels marronniers de la presse, entre les régimes pré-maillots de bain, les conseils pour bien bronzer, la rentrée littéraire de septembre, voilà que reviendra encore décembre.

    Décembre est un mois spécial, un peu comme les mois d'été. Il y a quelque chose dans l'air en décembre. Comme un ralentissement, pas vraiment une torpeur, mais plus une envie d'aller différemment, avec d'autres priorités, plus de douceur, une sorte d'indulgence généralisée.

    Tout cela n'est qu'illusion bien sûr, un point de vue idéalisée, mais ne sentez vous pas en ce mois de décembre l'esprit des gens courir vers des champs plus amènes ?

    J'ai envie d'y croire.

    Mais décembre est surtout un mois de nostalgie. C'est en allant chez Juliette Rigby hier matin que je m'en suis fait la réflexion une fois de plus.

    Je ne sais plus trop ce que les adultes peuvent mettre de sincère dans ces préparatifs de Noël et de Nouvel An, certainement beaucoup d'espoir, de fatigue, d'envie d'autre chose, de bonheur.

    Mais enfant, la magie de décembre nous enveloppe presque à notre corps défendant. Le regard que l'on porte enfant sur cette période est le regard d'un spectateur assez passif et attentiste, mais aussi plein de rêves et d'illusions.

    Aussi désuet que les cartes postales de père noël rougeaud et souriant, mes souvenirs d'enfance bénéficient certainement de la patine du temps qui passe. Mais je crois me souvenir bien.

    Et je me souviens des journées particulières à se demander comment se passeraient nos soirées de réveillon. Quand je repense à ses instants, je me revois surtout entre 7 et 14 ans à peu près. Une période où l'on ne croit plus au Père Noël bien sûr, mais où la magie de l'inconnu continue à vous envelopper. Le fait d'être spectatrice puis bénéficiaire de ces moments passés en famille gardait un attrait presque magique du fait même que les préparatifs étaient réservés aux parents. Je me contentais de savourer et de profiter du moment.

    Je me vois avec Isabelle ma camarade de Collège, sortir subrepticement un soir de l'école au lieu d'aller à l'étude du soir, pour nous rendre au Monoprix et acheter des cartes brillantes, des carnets colorés, des bonbons, revenir vite avant le dîner dans notre chambre et être si contente de ses menues bricoles.

    Je me revois avec Alexandra au Lycée, passer des mercredis après-midi entier chez Coiffard la librairie que nous préférions, lister tout les bouquins qu'on pourrait demander à nos parents.

    Emmitouflées dans nos manteaux, décembre passait bien trop vite, de tasse de chocolat en virées entre copines le mercredi. Le passage Pommeraye et ses escaliers en bois nous voyait passer et repasser, regardant les vitrines des boutiques, rêvassant entre les odeurs de bougies parfumées et les lumières des illuminations.

    800px-Passage_Pommeraye_noel_2007.jpg

     

    Il ne s'agissait pas que de cadeaux ou de dîners plantureux. Loin de là. C'était une pause que nous offrait la vie, un mois entier d'indulgence et de magie, l'idée que l'on peut être généreux et affectueux les uns avec les autres et le manifester sans être ridicule ou ringard.

    Et pouvoir l'être en permanence est un choix d'adulte.

    Quand je pense à décembre, à l'enfance, je me vois derrière le mur de l'école, j'ai 12 ans je crois, j'attends Isabelle, il est 17h il fait déjà nuit, j'ai froid, la brume m'enveloppe, et il y a comme des étoiles qui scintille autour de moi. La lumière des réverbères sans doute. L'odeur même du papier des cartes de vœux me revient en mémoire, mes sensations me reviennent : je crois les ressentir encore. Une forme de bonheur calme, insouciant, sans autre idée que d'être là et d'être bien. Rien n'est un obstacle, la vie nous attend et elle sera belle.


    Le temps passe et la vie nous prend dans son tourbillon, des joies, des peines, et surtout, surtout : la responsabilité. Maintenant, c'est moi l'adulte (enfin, quand j'y pense) et ce n'est plus la même insouciance. Mais il y autre chose, le désir de créer cette enveloppe de magie pour les autres, de veiller ressentir cette même indulgence et à avoir toujours un œil amical sur les gens, ne pas oublier combien cela comptait pour moi.


    Et puis quand bien même, décembre adulte ; c'est ça aussi :

     

    SN152771.JPG
    Villars c'est l'autre nom de Satan ^^ !

     

     

    SN152772.JPG

     

    Petite consolation chocolatée d'avoir quitté l'enfance !



    podcast

    Loin du froid de décembre - B.O Anastasia

     


    podcast

    Once upon a december - Deana Carter - B.O Anastasia

     


    Vous aurez compris que ceci était ma participation un peu décousue au concours de décembre qui n'est pas en novembre, de Ginie, fournisseuse officielle d'hommes nus pour ses copines ! Et de jolis cadeaux !!!

     

    banniere-decembre1.gif

     

     

  • A-t elle pipe au thé ? Je n'aime pas les vacances #2

     

    Donc je n’aime pas les vacances.

     

    Depuis longtemps, ça me fout le bourdon, le cafard.

     

    Les vacances revêtent une fonction particulière chez moi, dont je ne connais plus l’utilité.

     

    C’est vague, hein. C’est fait exprès. Je vous dirais plus tard pourquoi je n’aime pas les vacances : je fais ma Shéhérazade 2.0.

     

    D’ailleurs, plus ça va et plus j’ai un certain talent pour la vie 2.0, au détriment de la Dure Réalité de la Méchante Vie où les Nains Vagaux sont présidents.

     

    Bref, on en reparle.

     

     

    Constouille à soulevé hier une question intéressante sur le référencement. Ça me permet de vous parler de mon souci à moi : mon pseudo.

     

    Un jour, si vous êtes sage, tata Shéhérazade vous expliquera l’origine politico-romantico-pratique de ce pseudo, qui est mon surnom depuis plus de 10 ans.

     

     

    Mais ceux qui sont un peu observateur, ou fan de Death in Vegas, savent que ce n’est pas mon vrai prénom.

     

    Dès le début de cette merveilleuse aventure qu’est le blog (mode « Secret Story » on), j’ai eu des requêtes google un peu particulière. Disons qu’un nombre incommensurable d’individus atterrissait ici après avoir requêté au sujet de mes seins, de mon cul, de mes capacités litisque (néologisme inside).

     

     

    Comme je ne suis pas complètement un génie, je n’ai jamais pensé qu’il pouvait s’agir d’une autre Océane : non, pendant des mois je me suis sentie flattée. Tous ses lecteurs masculins qui espéraient trouver de moi des photos intimes, quel bande de pervers, mais ça fait plaisirs (ne nie pas toi au fond, tu aimes qu’on flatte ta croupe aussi).

     

    Et puis un jour, une personne bien intentionnée (avec qui je me suis reproduite accessoirement), me demande d’un ton rêveur « et tu n’as pas trop de balourds qui atterrissent par erreur chez toi »

    « -Mais pourquoi donc chouchou ? » (Oui nous sommes urbains entre nous) Bah à cause de cette actrice géniale de film de boules particulière !

    Que-oi ???

     

    Ce n’est pas mes seins et mes fesses que tout ces gens cherchaient ??????

    A quoi ça sert que je me décarcasse à mettre des bannières de moi nue en escarpins, pour apporter un peu de rêve dans leur vie terne, s’ils ne sont là que par erreur ! Monde de merde, bande d’ingrats.

     

    Je suis déçue.

     

    Toutefois, j’ai récemment eue une requête « salope en mellow yellow »,j’avoue m’y être reconnue.

    Mais je doute maintenant.

     

    Pire, un inconscient à cherché «  Océane blog littéraire ». Toi qui a fait cette requête, si tu me lis aujourd’hui, je te demande pardon pour cet alignement conséquent de chick-lit et autre polars estivals, je te promets de reconquérir ma dignité intellectuelle très vite, et de te parler d’un bouquin un peu chiant et humide que j’ai eu du mal à finir, malgré tout mon amour pour l’auteur (indice : avant il chantait avec les Bad Seeds).

     

    Sinon, t’as pas tort, j’ai passé un bac A2 (la première qui demande ce que c’est est bannie à vie : tu ne me feras pas sentir que je n’ai plus 20 ans, ni 21, ni 22, ni 23 etc…), je suis une intellectuelle.

    Tout ça pour préciser au charmant jeune homme qui souhaite me rencontrer vendredi à Etampes, que je ne suis pas cette petite greluche dévergondée actrice talentueuse. Et non, ce blog n’est pas un sas de décompression pour oublier la (dure, très dure) vie du show bizz à paillettes avec des zizis dedans. Mais je pense que ta Océane serait touché de ta sollicitude. Vraiment. Au plus profond d'elle-même je me risquerais à dire !

     

     

    Je suis une ennuyeuse juriste, et je n’ai pas de double vie dans les quartiers chauds de la Capitale. Sauf quand on va avec mon meilleur ami regarder des filles faire de la pole dance ou de la table dance au Pink Paradise, mais ça compte pas, c’est pour m’apprendre à faire pareil dans mon salon, mon meilleur ami pense que ça peut aider à ferrer un homme, il s’y connaît, il en choppe plus que moi le sagouin, alors je suis ses conseils avisés.

    Sinon, j’ai faim et je m’ennuie.

    Voilà.

     

     

     

    A part ça, hier, une personne bien intentionnée me demandait si j’aime le thé. Je ne sais pas. Je réfléchis et je reviens.

     

    m_SN151768.JPG

     

     

    m_SN151771.JPG
    m_SN151772.JPG
    m_SN151775.JPG
    m_SN151778.JPG
    m_SN151958.JPG
    m_SN151959.JPG
    Je crois que tu connais la réponse: et en plus je ne suis pas bégueule, Fauchon, Mariages Frères, Lipton, Kusmi, je bois de tout.
  • L'heure du thé

    Il est rare que je trouve ce que je cherche facilement, de manière linéaire.

    Ainsi la plupart des gens qui cherchent un objet vont se rendre dans une boutique dédiée au dit objet et le trouver: moi pas!

    J'ai envie depuis quelque temps de renouveler mes tasses à thé, j'ai envie de fleurs anglaises, de fine porcelaine, pour tout dire j'ai envie de Wedgwood:

     

    ar.jpg
    Harlequin collection


    GoldenBirdChina_BSlg.jpg
    Golden bird China Collection


    Mais vous vous doutez bien que chaque pièce coûte un bras et demi...Hélas...Donc en attendant la promotion du siècle ou de gagner au loto (faudrait que j'y joue, hein,mais bon...), et bien en attendant, je vaque, je cherche, je regarde.

    Imaginez un peu ma frustration. Mais je la combat ! Si si !

    Il faut bien un ersatz, mais même ça je ne le trouve pas ! Pas de coup de coeur à moins de 90€ la tasse ! Fatalitas !

    Et puis tiens, il faut que j'aille chez Truffaut, rapport aux promesses de jardinage que j'ai faite (imprudemment) à ma descendance.

    Donc je cherche des pots, des fleurs, tout ça quoi, et puis tiens il font de la déco à l'étage de mon Truffaut ! Je flâne de chemin de table en photophore, et puis mes yeux (ébahis ) se posent sur ça :

    SN151482.JPG
    Athezza pour Truffaut

    Pardon, mes excuses pour la photo pourri comme d'hab' !

    Alors c'est sûr ce n'est pas pile ce que je recherche, mais dans un autre genre j'ai eue, enfin, un coup de coeur ! C'est du bel ersatz quand même !


    Et samedi, je vais au Louvre, comme souvent avec Fiston, et en partant on passe par le Carrousel du Louvre, et comme souvent nous rentrons dans la boutique Fragonard.

    Et j'aperçois un ensemble de cuillères toutes mimi et originales, ainsi qu'une boule à thé !

    SN151491.JPG
    Dans le genre c'est chou, non ?


    Et voilà : je cherche des pots de fleurs et je repars avec des tasses (et les pots de fleurs^^) ! Je viens prendre un flacon de Billet Doux de Fragonard, et hop des petits accessoires pour le thé en plus !

    Au passage, le parfum Billet Doux est une merveille à base de pivoine et d'agrumes, très agréable pour l'été.



    Je m'en vais me faire une tasse de thé, bien mérité !