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Les derniers jours ont été longs, un peu ennuyeux mais ça va. J’ai subit la première intervention concernant mon œil. C’est « amusant » : l’écrire ainsi, ici, ça m’oblige à le reconnaître et à l’accepter, j’ai mal, en permanence. Il y a les grosses crises qui durent quelques heures, puis le reste du temps, il y a l’écho de la douleur. Est-ce qu’on s’habitue à tout ? Je ne sais pas, mais sinon, ne resterait-il plus qu’à lâcher prise définitivement ?
On fait un point météo ? Putain de bordel ça caille grave !!! J’aime l’hiver, heureusement, mais juste pour me blottir, me réchauffer et mettre de jolis gants…
Bon la météo c’est chiant en fait… Non, parlons d’autre chose. Je voudrais vous remercier, perce que vous êtes là, parce que vous êtes gentils, simples, à l’écoute, présents. Merci.
Sinon :
- des tonnes de commentaires auxquels répondre ! (vous êtes terribles ^^)
- 1347 billets à lire dans mon flux RSS : vous êtes des grands malades ! (je ne lirais pas tout…)
- Je viens de finir la dernière parution de Harlan Coben et de Michel Houellebecq, on s’en reparle !
Encore plein de truc à faire, j’essaie de tenir le rythme ! Avec vous !
Je pourrais appeler ce blog Monday Sucks, tellement je n’aime pas le lundi, même quand je suis chez moi et pas au bureau. Pas grave.
Or donc la semaine reprend et avec elle son cortège de projets, de listes, de trucs à faire, de machins à réfléchir etc. etc.
Pour faire simple, je vais commencer par répondre à un de mes nombreux tags en retards, pas celui de Fr@mboize encore, ni celui de Isabelle, à qui viendra le tour. Aujourd’hui rendons grâce à Jeanette qui voudrait connaître de moi cinq choses inavouables.
Hum, inavouables…. Je crois que je vous ai assez plombé ces jours derniers avec du gros inavouables, alors nous allons faire léger.
Petit un : j’aime tout musicalement, vraiment presque tout. Un peu trop presque tout. Et mon Ipod a le plaisir d’héberger le Requiem de Mozart, les Who, Pink Floyd, Balavoine, Dr Dre, Madonna, Snoop Dogg, Meuuuuuuuuuuuuuriah Carey, Goldman, Blondie, et…. Et…. Et…. Johny Halliday…. Oui j’avoue, le chanteur cocainomane lifté à mort que je voue aux gémonies, j’ai dans mon Ipod trois chansons de lui :
Derrière l' amour
Un jour viendra
Requiem pour un fou
Je dois être vraiment très très eclectique comme fille… Je les aime bien, je chante à tue-tête « doooooooooooooooooooone moi, donne moi ton corps, pour y vivre et pour y mourireeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee », ça me détend…
Petit deux : j’adore, je vénère la connaissance. Au point que si un jeune homme me parle d’un sujet scientifique ou littéraire, enfin bref n’importe quoi d’un peu élaboré, je le regarde avec les yeux de Chimène….Et comme Jamie Lee Curtis dans « Un poisson nommé Wanda », j’adore qu’on me parle anglais, italien, arabe, russe, enfin n’importe quelle langue étrangère pendant que hum, enfin bon tu vois… Et ça fonctionne aussi si on m’explique le pourquoi de la hausse du PIB au Botswana ou la constance de Planck…
Petit trois : j’ai quelques superstitions bien personnelles. Genre, je ne me fais jamais les ongles la veille d’un rendez vous important (du coup faut y penser l’avant-veille !!), ou bien je commence la vaisselle dans un ordre bien particulier, que je ne te révèlerais pas ici, c’est secret défense ^^ !
Petit quatre : je suis extrêmement imbue de ma personne. C’est à dire que j’ai une très bonne opinion de mes opinions. Je sais, c’est moche.
Petit cinq : je m’entraine à chanter mon air préféré de Norma de Bellini, Casta Diva, aussi bien que Maria Callas depuis des années, mais on va dire que je stagne : l’univers n’est pas près à mon genre de talent je crois… Mais je m’en fiche, je connais par cœur le Requiem de Mozart, et toc.
Un billet bien musical, non ? Je ne suis pas peu fière de faire côtoyer Johny Halliday, Maria Callas et les Bangles.
Un dimanche sous le signe de la poésie et de la banane !
La banane d’abord, avec le résultat du concours Philippe Katerine. Alors, bonne nouvelle, ce ne sont plus deux mais quatre personne qui ont été tirées au sort par la main innocente (et mignonne) de mon fiston chéri. Sachez que cela m’a couté deux brownies et un déjeuner au Quick pour convaincre le petit lapin qu’il devait tirer des papiers d’un chapeau. Car, toute blague à part, en ce moment mon fils mange comme quatre, et tout est prétexte à nourriture…
Bref les mimines de ma descendance ont désigné les quatres personnes suivantes :
Camille : mon fils me demande si tu es de la famille de Camille La Chenille, je crois que ma réponse l’a déçu…
Merci de m’envoyer un mail avec votre adresse pour l’envoi de votre CD !!
Les autres participants, j’espère avoir l’occasion très vite de vous proposer d’autres surprises !
La poésie, ensuite (encore ?) avec les dimanches poétiques de Bookworm.
J'ai tant rêvé de toi que tu perds ta réalité. Est-il encore temps d'atteindre ce corps vivant Et de baiser sur cette bouche la naissance De la voix qui m'est chère?
J'ai tant rêvé de toi que mes bras habitués En étreignant ton ombre A se croiser sur ma poitrine ne se plieraient pas Au contour de ton corps, peut-être. Et que, devant l'apparence réelle de ce qui me hante Et me gouverne depuis des jours et des années, Je deviendrais une ombre sans doute. O balances sentimentales.
J'ai tant rêvé de toi qu'il n'est plus temps Sans doute que je m'éveille. Je dors debout, le corps exposé A toutes les apparences de la vie Et de l'amour et toi, la seule qui compte aujourd'hui pour moi, Je pourrais moins toucher ton front Et tes lèvres que les premières lèvres et le premier front venu.
J'ai tant rêvé de toi, tant marché, parlé, Couché avec ton fantôme Qu'il ne me reste plus peut-être, Et pourtant, qu'a être fantôme Parmi les fantômes et plus ombre Cent fois que l'ombre qui se promène Et se promènera allègrement Sur le cadran solaire de ta vie.
Robert Desnos, "Corps et biens".
Merci encore pour vos mots et vos pensées des jours passés.
Hier, je me suis un peu laissé aller à des états d’âme. J’ai été extrêmement touchée par vos réponses, toutes si pertinentes et tellement émouvantes en même temps.
Hier, j’étais fatigué, physiquement et émotionnellement.
Je suis fatiguée un peu tout le temps en fait. J’ai un problème de santé qui me poursuit depuis quelques mois, et qui m’occasionne des douleurs de plus en plus constantes. Pour tout dire, en ce moment je n’ai que 2 à 3 heures de répit par jour. Je suis proche de me faire opérer, et tout cela m’angoisse profondément.
Certaines d’entre vous savent également que j’ai été enceinte récemment, jusque tard, jusque très tard, mais que j’ai du faire le deuil de mon enfant avant même de le connaître. J’ai cru que j’avais surmonté ces choses. Je m’en ouvre peu, et même pas à des très proches IRL, c’est ma nature. C’est cette nature que je voulais en quelque sorte « dénoncer » avec mon billet d’hier. Une nature qui me pousse à me retrancher quand ça ne va pas, une nature qui me pousse à me tenir éloignée des gens, de peur que l’amitié finisse un jour par se ternir, car cela arrive parfois. Et j’ai connu par le net des gens avec qui cela s’est terni, et ils me manquent. Je ne devrais pas le dire, pourtant c’est vrai, cette ancienne complicité que je croyais presque éternelle me manque. Et l’une d’entre elle se reconnaitra surement si elle me lit encore, mais je n’ai pas compris encore ce qui s’est passé et elle me manque…
Voilà. Je sais que tout cela, ce ne sont que des épreuves que chacun de nous vit et vivra encore, mais là j’étais vraiment fatiguée, et j’avais besoin de l’exprimer un peu comme dans le désert, parce que je ne sais pas faire autrement…
Pardon de m’étaler comme ça, mais les atermoiements d’hier méritaient une explication.
Promis, je reviens très vite avec du plus drôle, et surtout les résultats du concours Philippe Katerine !!!
Il y a un souci. Je en sais pas trop lequel. Je suppose que c'est moi. J'éloigne les gens. Je dois être froide. Ou distante. Ou les deux.
J'envie cette chaleur que certaines de mes "collègues" bloggueuses savent dégager.
J'envie ces jolies amitiés qu'elles savent nouer. J'envie ces complicités que je vois de blogs en blogs, et je sais que je ne suis que foideur et distanciation.
Je ne sais pas trop quelle image je donne de moi, mais elle ne doit pas être fameuse.
Je ne sais pas pourquoi j'éprouve le besoin de dire tout ça, là, maintenant.
Parfois j'ai envie de cesser de venir ici, pour renaitre ailleurs, sous un autre nom, recommencer, faire les choses différemment. Mais ça ne servirait à rien. Je ne suis que moi.
C'est laid d'étaler sa jalousie et son envie.
EDIT: Il ne s'agit pas d'un problème de masses de commrntaired ou de lecteurs, mais juste d'un ressenti général, sur une sorte d'appréciation de moi-même, quelque chose de très subjectif...