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Bavardages - Page 58

  • Le monde perdu de Joey Madden

    Il y a quinze ans de ça,  j’ai lu un roman qui m’a beaucoup touché. Un roman d’un écrivain américain que je ne connaissais pas, mais je dévorais tout ce qui paraissait aux éditions 10/18, alors je m’étais naturellement empressée de le lire.

    Le Monde perdu de Joey Madden.

     

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    Puis cette semaine j’ai fait un peu de tri, et j’ai trouvé des livres en double, pas beaucoup, mais tous avaient ce point commun qu’il s’agissait de romans que j’avais particulièrement apprécié… J’ai offert un des exemplaires à ma meilleure amie, puis j’ai relu l’autre. Et c’était toujours aussi beau, aussi fabuleux. La même petite musique s’est mise à chanter dans ma mémoire.

    Alors de quoi ça parle ? Quel est ce monde perdu ? C’est le récit à trois voix, les voix de Joey et de ses parents, qui content l’amour et l’enfance, et les illusions perdues…

     

    Le résumé de l’éditeur : « En 1954, dans une petite ville de Caroline du Nord. Jolie jeune fille de dix-sept ans, May Tilley vient d'une famille de producteurs de tabac, prospère et aimante. Star du lycée, Jimmy Madden est quant à lui promis à un bel avenir de médecin, ou d'écrivain, peut-être. Ils s'aiment d'un amour fou, ils ont la vie devant eux... Jusqu'au jour où May découvre qu'elle est enceinte.

    Le mariage, accepté à contrecœur par Jimmy, marque la fin de ses rêves d'adolescent et le début d'une lente déchéance. Le quotidien entame peu à peu les illusions du couple, sous les yeux de leur fils aîné, Joey, soudain privé de ses repères et d'un modèle paternel dont il a tant besoin.

    May, Jimmy, Joey... trois voix pour raconter l'échec d'un amour, la fragilité du bonheur, la pesanteur et la force des liens familiaux et le difficile passage de l'enfance à l'âge adulte. Tout imprégné de l'atmosphère nostalgique des années cinquante et de la touffeur du vieux sud, Le Monde perdu de Joey Madden est de ces romans qui touchent au cœur. »

    Comme à chaque fois que j’apprécie particulièrement un récit, j’ai du mal à en parler, tant cela relève de l’émotion.

    A travers les yeux de Joey, on assiste à la lente déliquescence d’un couple autrefois presque parfait. Joey va regarder ses parents se noyer dans le quotidien, les désillusions et la mort de leurs rêves. Pourtant au début, il y avait eu le bonheur, le bonheur simple de deux jeunes gens amoureux, May et Jimmy. Le bonheur de leur rencontre, et puis la description de cette vie heureuse, dans un sud profond tellement exotique pour moi… May, Jimmy et Joey nous racontent ces moments parfaits de joie et de projets.

    Et puis le quotidien, l’urgence d’élever l’enfant non-prévu, tout cela arrime de plus en plus ce couple  à une réalité moins joyeuse, moins rêveuse…

    Chacun des trois nous donne à voir le chemin qui mènera à la fin du couple, et à la fin du monde heureux de Joey.

    J’ai été très touché par les récits du point de vue des adultes : il y a une justesse et une précision dans les mots qui m’ont fait vivre cet échec de l’intérieur même du cœur…

    Mais Joey, lui, comment ne pas juste vouloir le consoler, et lui dire que ce qu’il perd n’est jamais que l’enfance que nous pleurons tous un jour…

    Je me rappelle avoir pensé, la première fois que je l’ai lu, qu’il me faudrait être très attentive au bonheur des enfants que je pourrais avoir, quoiqu’il m’arrive de vivre avec leur père. Je m’étais promis à moi-même de me rappeler de ceci qui est essentiel : la vie qu’on construit autour d’un enfant, il arrive qu’on la détruise sans y prendre garde. Alors si on ne peut forcer les choses à ne pas changer, au moins faut-il essayer d’écouter et de parler… Près de quinze ans après cette première lecture, je me retrouve jeune mère, et divorcée. Et je sais que tout ce que je dis ou fait a des conséquences sur mon fils, sa psychologie, son bien-être. Tout ce que je peux faire c’est lui répéter jour après jour, l’amour que ses parents ressentent pour lui…

    Pour en revenir au roman, vous serez bouleversés par la précision des mots, la fluidité du récit. Et c’est curieux comme certains auteurs savent créer des ambiances, jusqu’à s’y sentir bien, si bien.

    Vous serez dans ce vieux sud, avec cette famille qui lentement va se séparer sous vos yeux…

    Un roman qui reste avec vous pour un moment.

     

  • Si, si, c'est vendredi, c'est fatrasie

    Au départ j’avais une excellente idée de billet, hier soir, puis j’ai trainé sur un blog « beauté », tenue par une petite nana qui a des notions très aléatoires de la beauté et du maquillage…

    Tout ça à cause d’Emanu. Je ne te donne pas le lien du blog beauté en question (sauf si tu me corromps et par mail), parce que je ne  veux pas que la jeune demoiselle en question débarque ici. Oui je suis lâche…

    Pourtant, j’ai une de ces envies de partager avec toi ses leçons de maquillage, à base de superpositions de couleurs, qui font ressembler n’importe quelle paupière à un camion volé…

    Et puis le sourire glossé façon duck face (bouche de canard des fois que tu ne serais pas bilingue comme moi..) et puis ses poses alambiquée, j’avoue j’ai pris mon pied de voyeuriste 2.0.

    Bref c’était u peu soirée procrastination et maquillage à Pouffland (quoique ça manquait de licornes roses, je le déplore encore, mais il y avait force paillettes, rose Barbie et fond de teint caramel…)

    A part ça je crois que j’ai joué sur la moitié de la blogosphère dans l’espoir de gagner une Mobigo pour ma descendance. Non pas que je souhaite prendre de l’avance sur ses cadeaux de Noël, mais j’avais là l’espoir (enfin) de récupérer l’usage plein et entier de ma DS autrefois blanche (oui, les gosses ont une fâcheuse manie d’avoir les doigts collants, gras etc.. au moment de s’approcher de ton téléphone, ordi, DS etc.…)

    Mais ce n’est pas grave, Junior a tout les droits, vu le rythme foudroyant auquel il dégaine les « maman je t’aime » à l’oral et à l’écrit. D’ailleurs, la mère angoissée et culpabilisée que je suis à une question d’importance : mon fils (il est en Grande Section, c’est un adulte maintenant) me ramène tout les soirs, TOUT LES SOIRS, un voire deux ou trois, ou quatre, ou cinq dessins, avec à chaque fois une petite dédicace de ses mains, genre « maman est belle » ou « je t’aime maman » ou « maman est super » etc. etc.… Donc vois-tu, ça fait du volume en papelard depuis des mois. Vas-y jette moi des cailloux, mis je me suis débarrassé d’un bon nombre de ces chef-d’œuvre… Mais depuis qu’il écrit des petits messages, avec sa petite écriture hésitante, bah c’est moi qui hésite… Alors pour l’instant je les garde. Tu ferais quoi toi ?

    Pour finir, petite minute culturelle (genre…) tu noteras l’apparition d’un lien sur la colonne de là, sur le côté (à gauche je crois ?) intitulée « challenge et littérature ». J’y ai répertorié les quelques challenges auxquels je participe, et notamment celui de Martial, qui me tiens particulièrement à cœur, parce qu’il porte sur deux écrivains japonais que j’aime beaucoup, Haruki Murakami et Ryu Murakami !

    Voilà, alors si tu aimes lire et que tu veux partager tes impressions, clique donc là !

    Pour finir, je t’inviterais, si tu veux bien, à lire mes autres productions, sur d’autres blogs, où je fais semblant d’avoir une opinion super argumentée sur la Journée de la jupe, ou bien quand je me pique de création littéraire. Voilà.

    Demain, on se retrouve parce qu’il faut que je te parle d’un très joli roman que je viens de terminer, de David Payne.

    Passe une bonne journée !

  • Je ne suis pas loin...

    Dites donc les zamis, je vous néglige un peu ces temps-ci ? Je me rends compte que ça fait une paye que je n’ai pas illuminé de ma glorieuse lumière ces lieux, devenu poussiéreux depuis.

    Réparons cela voulez-vous ?

     

    Je fainéantise un peu en terme de publication, alors que là-haut ça fourmille, et que par ailleurs j’ai des tonnes d’article d’avance. Mais bon, je crois que je ne sais plus trop de quoi ou comment parler ici.

    Quand j’aborde des sujets très perso, j’ai l’impression de faire dans le voyeurisme, de vous imposer des trucs. J’ai beau me dire que je suis chez moi et que je ne fais que ce que je veux ici, il y a pour moi une notion importante : être sincère et respectueuse de mes idées, sans offenser qui que ce soit.

    Je crois que j’ai trouvé comme résoudre le souci J

    Sinon, je vous l’annonce haut et fort, je me vautre dans des envies de Do It Yourself, c’en est pathétique !! Une sorte de Bree Van de Kamp a pris possession de mon corps, et je rêve de broderie, de tricot, de dessins, de cakes etc.… Sauvez moi bordel ! (Ou pas…)

    Un autre sujet, soyez francs : je sais que je suis parfois chiante, pas vraiment un clown, mais sans déconner, suis-je si terrible ? J’ai parfois l’impression, par ci par là, que je suis perçue comme quelqu’un de solitaire, snob, prétentieux ? Je ne pose pas la question de manière ironique, vraiment… Je me pose des questions.

    Bref, y a pas mort d’homme non plus ^^ !

     

    Sinon, c’est jeudi, c’est citation ! Ici et chez Chifonnette !

    Alors pour ma part, voici mon choix du jour (ce n’est pas une contrepèterie hasardeuse…)

     

    gre et audrey.jpg

     

    A demain !


     

  • Un synonnyme à fatrasie ? C'est vendredi...

    Alors, on s’approche du week-end, et tu frétilles ? Tu fais bien…

    Perso je ne frétille pas. Je sautille. C’est mieux, non ?

    Alors.

    Le Prince William se fiance. On s’en fiche, mais j’ai la même bague de fiançailles que celle qu’il a offert à sa meuf, et ça, ça claque sa chatte.

    Je réfléchis aux petites merveilles que je pourrais dénicher pour les swaps de Pivoine et de Thé Citron.

    Je dessine des nuages bleus, jaunes, orange, roses, et des gouttes de pluie de toutes les couleurs.

    Je réfléchis à une façon moins vindicative de vous raconter ce que je pense de cette enflure de Dominique Strauss-Kahn.

    Je réfléchis à une manière un peu plus polie de vous expliquer l’atroce indifférence des politiques qui mènent au Karachigate.

    Je sais que j’ai quelques tags en attente, je suis désolée, je prends toujours un peu beaucoup mon temps pour ça….

    J’ai encore participé au jeu d’écriture de Livvy. Le résultat sera publié dans la journée sur ce blog (click click^^)

    Je suis contente parce je découvre quelques nouveaux blogs, que je lis souvent sans commenter, par timidité…

    Au passage, je te remercie de me lire, et de parfois me laisser un mot. C’est une énorme satisfaction tu sais, un petit bonheur sur lequel je ne mégote pas…

    Je dessine aussi des petites montgolfières de couleurs, comme prêtes à s’envoler vers mon amour, où qu’il soit.

    Je regarde une jolie carte postale venue de loin juste comme un signe amical inattendu.

    Parfois je fais un tirage avec l’Oracle de Belline, juste pour être certaine que l’Oracle des fées ne me ment pas. Parfois c’est l’inverse.

    Je suis contente parce qu’une adorable Julie veut bien converser en russe avec moi.

    Je suis parfois triste ou perplexe à cause des « amies » ou « collègues » blogueuses qui désertent, ne viennent plus te lire, ou ne te parlent plus, comme ça, du jour au lendemain.

    Je suis souvent contente de découvrir de nouvelles personnalités, même si cela reste superficiel, cela suffit à contenter ma curiosité.

    Je suis émue de la simplicité et de la gentillesse de certaine maman à la maison, je l’en remercie encore…

    Je suis heureuse de pouvoir dire que je ne lis et ne commente que ceux que j’apprécie un minimum, sans espoir de retour par ailleurs, par simple envie. On s’en fiche, mais j’avais besoin de le dire.

    Je suis contente quand je lis de bonnes nouvelles chez les unes, et triste quand elles sont empreintes de tristesse…

    Il m’arrive aussi de dessiner de drôles de petits oiseaux de couleurs, comme des repères sur le fil de la journée.

    J’aime l’idée qu’il y a quelque part dans le monde quelqu’un d’inconnu qui reblogue un de mes posts sur Tumblr, comme je le fais moi-même.

    Je regarde les écheveaux de laine, les fils de couleurs et voilà que j’ai envie de broder, de tricoter, de coudre de la couleur partout.

    Je voudrais avoir une baguette magique pour effacer d’un geste toute la douleur du monde, et d’abord celle que j’ai causée, puis ensuite celle que l’on m’a causée.

    Je voudrais un Diana Edelweiss. Et un Yashica rose pêche.

    Je veux continuer à être gentille, peut-être un peu niaise, parfois un peu étrange ou décalée. Mais continuer à être moi, et tant pis pour ceux que ça n’affole pas de joie.

    Je regrette d’avoir tant détesté avant mon œil gauche parce qu’il n’était pas de la même couleur que le vert : je voudrais qu’il redevienne comme avant, absent et calme.

    J’aimerais parfois écrire comme Elizabeth Goudge, parfois comme Thomas Pynchon. Parfois comme Jim Thompson. Ou Jack London. Alors je rêve et je passe de l’un à l’autre.

    J’aimerais trouver une Tardis qui me mène à l’endroit et la date exacte de la faille, et tout recommencer.

    Je vais juste dessiner un nuage de plus, violet je crois, avec des gouttes jaunes et grises.

    A demain.

  • Fatrasie du vendredi, encore

    Hello du vendredi mes amis. Je ne sais pas si vous profitez d’un quelconque pont, viaduc, ou simple week-end, mais j’espère que vous allez bien.

    Note courte, avec pas grand-chose dedans. Quoique ça dépend…

    D’abord, encore du retard de commentaires (comment ça je l’ai déjà dit ?) bah oui, mais bon là, voilà quoi….

    Je suis sur le point de reprendre le travail, après mon opération et l’arrêt maladie ça va me faire tout bizarre… Il faut que je me prépare psychologiquement, sans déconner…

    J’ai fait des muffins, sont pas mauvais…

    Et enfin, je participe au jeu d’écriture de Livvy !

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    Cette semaine il fallait caser les mots : romantique, bouquet de roses, cœur, catalogue de jouets, chorégraphie, informelle, papaye, fatrasie, renifler, frigidaire, captcha, anamorphose, étincelle.

    Le résultat de mon imagination est sur mon (autre) blog d’écriture : Bright Star, si tu veux cliquer, tu pourras me lire !

    Voilà, je vous souhaite une belle journée !