Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Bavardages - Page 60

  • Fatrasie du vendredi

    Une note un peu en fouillis aujourd’hui ! Mais tentons de procéder par ordre ! Commençons d’abord par des remerciements, que je n’ai pas eu l’occasion de faire avant pour cause d’absence.

    Je suis l’heureuse propriétaire d’un très joli ensemble de maquillage l’Occitane en Provence, de la gamme Pivoine, gagné chez Frieda l’écuyère de la mode ! Merci à elle pour ce très beau cadeau !

    J’ai gagné un bracelet en liberty de chez Merci grâce à la plus parisienne des bloggeuses, Nath, qu’elle en soit remerciée (et vive le liberty ^^)

    Je remercie aussi le hasard et Jane la Libelul, pour avoir gagné un joli carnet chez elle ! Octobre a été un mois de jolies petites surprises !

    En parlant de carnets, hier j’ai aperçu un Moleskine gris perle… et un anthracite, et un vert sapin…  Et… (Stop, stop, stop)

    June, une adorable bloggeuse, maquilleuse studio par ailleurs, souhaite réaliser un nouveau book. Elle cherche des candidates en vue d’un shooting. Pour celles que cela intéressent, toutes les informations sont là, chez elle (click click)

    Je découvre de nouveaux blogs, essentiellement littéraires, et sur l’un d’entre eux, chez Livy, que je t’invite aussi à lire, il y a un petit jeu d’écriture sympa, qui consiste à créer un texte incluant une liste de mots imposés par les lecteurs !

    La liste des mots en question : Humidité, chamallow, Beatles, chanson, Yellow Submarine, algorithme (ça c’est moi, un hommage à mon fils, qui passe son temps à me créer des algorithmes de tout et de rien !) diffamatoire, chat, fraise tagada, sequin, et bétyle (ça c’est bien un mot hurluberluesque !) Cette semaine j’ai décidé d’y participer, et tu peux voir le résultat de mon imagination sur mon blog dédié à la fiction : vas-y clique, n’ai pas peur ^^ !

    Ça me fait penser que je devrais faire une page récapitulant les différents challenges lecture-écriture auxquels je participe !!

    Et en parlant de challenge !! Tu n’oublie pas mon mien à moi que j’ai de challenge !!!  Tadam :

    Copie de Daphne.jpg


    Bref tu cliques sur l’image et ça te renvois au billet concerné avec les participations déjà publiées et les règles si tu veux jouer ! Et si j'ai oublier de citer quelqu'un, qu'il se signale.

    Grâce à un ex-mari collectionneur, attentif et toussa toussa, j’écoute depuis hier en boucle une compilation de Talk Talk et une autre de Cindy Lauper ( je crois qu’on veut se rappeler le son de notre adolescence…)

    Sinon, je suis encore en arrêt-maladie, mon œil me fait de moins en moins mal, et je pense échapper au destin de codéïnomane à la Dr House, que je voyais se profiler…

    Et si tu as cinq minutes, va lire le sublime roman de Gamal Ghitany : Le Livre des Illuminations (en fait il faudra un peu plus de cinq minutes, mais bon, ce temps te semblera court et merveilleux, je t’assure…)

    Agneau de ma vie, je te laisse là, et je te récupère demain si tu veux bien !!!

  • Miroir

    Hier soir, alors que je errais à l’abandon sur twitter, je me suis fait quelques réflexions. Car oui, lecteur chanceux : je réfléchis à l’occasion.

    Donc, avec ma jumelle du dedans, on réfléchissait. A plein de truc.

    Genre, les classements tout le monde déteste, jusqu’à ce qu’on nous y mette et qu’on trouve plein de justifications pourries pour dire que là bon c’est pas pareil, c’est un classement qu’il est bien….

    Puis je me suis fait la réflexion que les rapports humain IRL se reproduisaient à l’identique sur le net, et qu’il faut être une bécasse comme moi pour l’avoir oublié…

    Chipies de cours d’école, wannabe reine avec sa cour, véritable gentilles, il y a de tout. Il faut juste accepter d’être sur le net comme dans le vie parfois déçu, parfois agréablement surpris par les gens.

    Je me rends compte que je ne suis pas très claire dans mes propos. Mais peu importe. J’ai surtout envie de dire que je ne suis pas dupe. Je le dis à moi-même, comme pour me rassurer, me dire que j’ai raison : je continue de lire et de commenter les personnes qui me plaisent, m’émeuvent, ou me font rire, ou m’apprennent quelque chose ou rien, mais toujours avec simplicité, sincérité et passion.

    Pour ma part, j’écris ce qui me passe par la tête bon ou mauvais, mes envies, mes lectures, mes peurs, mes errements, des plus stupides aux plus romantiques parfois. Bizarre, je crois que j’arrive à m’accepter, en écrivant mes conneries ici. C’est stupéfiant d’inanités parfois, mais putain ça fait du bien.

    Je ne sais pas vivre. C’est curieux comme phrase pour certains.  Je ne sais pas faire les choses juste comme ça, profiter parce qu’il faut profiter, vivre quoi. Je fais mécaniquement beaucoup de choses comme les simples tâches du quotidien, mais chaque minute, chaque instant, est jalonné de la même question : pourquoi. Question à laquelle il n’existe qu’une seule réponse : parce que. J’ai souvent pensé qu’il y avait une mission à accomplir en ce bas monde, je commence tout juste à comprendre qu’il s’agit de vivre simplement, et que le mystère de la vie n’est que la façon dont nous décorons notre quotidien. Comment savoir ce qu’on veut vraiment ? Je crois que je ne veux rien. Rien que regarder la vie des autres, de ces vies que je trouve belles et utiles du moins. Pour la mienne, ce qui la fait briller, c’est d’écrire, de lire et d’avoir quelqu’un comme moi à aimer. Quelqu’un exactement comme moi, ou presque, n’importe qui d’autre serait malheureux. Si j’aime observer et voir les tout petits jolis et merveilleux détails invisible à l’œil, je sais aussi que je vois tout aussi bien la laideur cachée derrière de beaux paravents.

    Je pense à une de ces nouvelles de Borges, l’ Homme au cerveau d’or je crois, où le personnage principal voit tout et retient tout, jusqu’au moindre bruissement d’herbe. Son cerveau est envahi de ces multiples détails, jusqu’à le rendre fou. Je me sens parfois un peu comme ça, j’ai du mal à me départir de ces détails, bon ou mauvais. Surtout, je me rappelle de tout, de presque tout, qui me touche ou pas de près, et cela finit par obscurcir la vie d’un voile noire, léger, imperceptible, mais noir quand même.

    Une fois que l’on sait cela, il est paradoxalement plus facile de regarder par-dessus ce voile.

    Ainsi donc, je n’ai pas changé depuis mes quinze ans, et j’en remercie le ciel.

     

    Nous sommes jeudi, c’est donc citation, n’est-ce pas Chifonnette ?


    citation.gif

     

    « C’est la révolte même, la révolte seule qui est créatrice de lumière. Et cette lumière ne peut connaître que trois voies : la poésie, la liberté et l’amour qui doivent inspirer le même zèle et converger, à en faire la coupe même de la jeunesse éternelle, sur le point le moins découvert et le plus illuminable du cœur humain. » André Breton

    Voilà. Demain est un autre jour, non ?

  • Sans un adieu

    Hier on parlait de novembre qui commence, aujourd’hui, on va carrément s’intéresser à la manière d’occuper nos futures longues soirées d’hiver. Du moins, on va parler lecture… Oui, moi quand je ne sais pas quoi faire, je lis, tu commences à le savoir…

    Alors, après Houellebecq, intéressons-nous à une autre star des ventes en librairie : j’ai nommé Harlan Coben :

    Romane a eu la gentillesse de m’envoyer le dernier opus de ce maître du polar :

    « Sans un adieu »

     

    harlan.jpg


    Le résumé de l’éditeur : « Laura Ayars et David Baskin, l'ancien top model devenue femme d'affaires et la superstar de l'équipe de basket des Celtics : un couple béni des dieux !
    Mais, en pleine lune de miel, la tragédie frappe.
    David part nager et disparaît.
    Sans un adieu…

    Accident ? Meurtre ? Suicide ? Laura se lance dans l'enquête et découvre bientôt des secrets vieux de trente ans, que ses proches ont tout fait pour enfouir…

    Mensonges, trahisons, jalousies, meurtres… Quand le passé menace de ressurgir, un tueur tapi dans l'ombre est prêt à tout pour empêcher la vérité d'éclater. »

     

    Alors, tu le sais, j’en ai déjà parlé ici, je suis plutôt fan de Harlan Coben, depuis « Ne le dis à personne ». Je lis chacune de ses sorties, avec en général le même plaisir, et parfois un certain étonnement, car le monsieur sait se dépasser.

    Pour l’ouvrage qui nous concerne ce jour, il s’agit du premier roman de Coben, et il est édité sans rajouts ni correction. Coben nous le précise dans l’intro du roman, afin de remettre le style dans le contexte. Et ces précautions de l’auteur sont honnêtes et louables. En effet, on retrouve bien le talent de Coben pour monter et broder un suspense sans pareil, avec toutefois un peu plus de formules faciles, voire de clichés littéraires que dans ses autres romans.  On sent bien les contours de ses futurs succès, et si effectivement le style n’est pas aussi assuré, il y a déjà les prémisses dignes d’un maître du suspense !

    On aura beau deviner peut-être quelques ficelles de l’intrigue, on sera bien accroché aux basques de Laura jusqu’à découvrir ce que David pouvait bien vouloir cacher !

    Premier roman ou pas, Harlan Coben est un bon faiseur ! Il a ce truc, cette façon de décrire ses personnages, de nous les rendre attachants. Camper un personnage, voilà qui n’est pas facile…  Coben sait y faire. L’intrigue n’est pas la meilleure de sa carrière, mais elle a les faiblesses des grands débuts après tout !

  • Sweet november

    Novembre est entamé, il fait froid, gris, c’est franchement lugubre ce temps ! Bon, le fait est que j’aime bien l’automne et l’hiver, mais là bizarrement ça m’est un peu tombé dessus, comme si j’étais mal préparée.

    Le week-end s’est passé couleur citrouille et au bon gout de bonbons de toutes sortes, bref un week-end pas trop mal.

    Janine Devost - Automne - Fauré

     

    Je ne sais pas pour vous, mais il y a comme une atmosphère douce et agréable qui s’installe. Je me sens dans de très bonnes dispositions, avec des envies nouvelles, un regain d’énergie et de la volonté, surtout de la volonté…

    Je me retrouve avec un certain nombre de chose à faire, qui vont m’occuper les jours prochains :

     

    • répondre à vos commentaire d’abord, j’ai pris un peu de retard !
    • réfléchir à mes envies d’écritures pour les billets suivants : trop d’idées tuent la production !
    • mettre à jour ma blogroll : il y a tant de nouveaux blogs que je lis, et d’autres avec qui les liens se distendent, hélas…

     

    Ce n’est pas tout, mais c’est déjà beaucoup pour le moment.

     

    Vous ai-je signalé que j’avais ouvert un blog culinaire ? Non ? Si ? En tout état de cause, j’avais envie d’un espace où parler un peu plus régulièrement de bouffe, cuisine, gourmandises, livres de recettes etc.….

    Si ça vous dit de me rendre visite, c’est là : http://saladeoceane.hautetfort.com/

     

    J’espère l’enrichir de manière personnelle. Ce n’est pas un blog de spécialiste, mais simplement mes aventures avec la bouffe sous toutes ses formes !

     

    Sinon, on se retrouve ici demain !


  • Cadavre Exquis

     

    Aujourd’hui on fait dans le cadavre, mais exquis le cadavre !!

    En effet, je prends  la suite du roman interactif initié par Doudette !

    Alors le premier épisode et les règles ici chez elle donc !

     

    Le premier chapitre chez Doudette:  Mais que diable allait-elle faire dans cette galére?
    Le deuxième chapitre chez Patrice: J’ai besoin d’air
    Le troisième chapitre chez Spads:  Ecrire
    Le quatrième chapitre chez TitiMoby: La musique adoucit les moeurs
    Le cinquième chapitre chez Manu: Rêve et Alpaga
    Le sixième chapitre chez Nipette: La renaissance

    Enfin, le  huitième chapitre chez Emma : Ma vie sans moi

     Et ma participation !!!

    Chapitre neuf : Respiration

     

    J’avais pensé qu’avec le temps le souvenir de ces années heureuses, avec lui, s’effacerait. Le temps efface tout, non ? Il faut croire que ça ne fonctionne pas toujours aussi simplement.

    Oui, je ne fais que regarder ma vie se vivre sans moi : j’observe les autres, je ne participe pas.

    Mais dans le fond, si je suis devenue si passive, si je me laisse comme ça errer au gré du courant, c’est que je n’ose plus me tromper, ni souffrir. Qui ne tente rien n’a rien, certes, mais qui en tente rien, ne risque pas non plus l’effondrement de ses espoirs…

    Pourtant je me rends compte que tout me ramène vers cette question essentielle : le revoir, une dernière fois, peut-être pour le chasser définitivement de mon cœur, peut-être pour recommencer quelque chose ? Mais je dois agir, faire quelque chose de moi, de ces sentiments qui m’étouffent.

    Le retrouver, lui parler, faire mon mea culpa ? J’ai tout gâché avec mes peurs d’autrefois, et il me manque… Oui, contrairement à ce qu’on lit dans les magazines féminins, c’est moi qui ai eu peur de construire quelque chose de définitif avec lui : je pensais qu’il me restait encore des mondes à conquérir sans lui, qu’il serait un obstacle à mon épanouissement…

    Las… Je me retrouve seule, à cracher de la ligne au kilomètre, racontant des histoires de trentenaire parisienne célibataire et battante…

    Demain, je trouverai son numéro, un mail, quelque chose… Je vais l’appeler, lui dire simplement le vide que j’ai créé autour de moi

    Sa voix... Comme elle m’apaisait avant… Juste sa voix au creux de mon oreille et la chaleur de sa main sur ma nuque… Ses mots rassurants, encourageants. Il aimait ce que j’étais : audacieuse, ambitieuse, lumineuse parfois, oh oui ! Je ne comprenais pas son besoin de rester à mes côtés, juste comme ça, se contentant de notre amour. Se contenter, voilà bien la plus vilaine des choses que j’ai pu lui dire !

    Son manque d’ambition professionnel me l’avait presque fait mépriser. Et des années après, je me retrouve écrivaillonne de bas étage, pendant que lui… Lui…

    Je cherche frénétiquement cette coupure de presse que je garde dans mon portefeuille. Il y est photographié, souriant, si calme et aussi beau que dans mes souvenirs… Je sais comment le contacter, et je sais que demain, oui, demain je prendrais ma vie en main. Je vais l’appeler, le revoir, expurger le passé de mes erreurs.

    Ecrire c’était notre respiration à tout les deux… Il ne l’aura pas oublié. Il ne m’aura pas oublié j’espère… Demain….

     

    Et pour la suite, j’aimerais voir ce que la plume avisée de Sandra pourrait inventer !!