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chaussures

  • Silver Queen

    Du doré ou de l’argenté, je ne sais pas ce qui est le plus difficile à porter en journée, ai bureau. Je trouve que des chaussures aux tons argentés donnent tout de suite une idée de soirée disco : pardon Boris, ce n’est pas mon truc les soirées disco… pourtant, je suis faible et je cède à l’appel de l’argent. Je n’irais pas vous seriner money money comme Abba, quoique… l’argent dont il est question ce jour se porte aux pieds, sous formes d’escarpins aussi improbables que parfait.

    Buffalo répond une fois de plus à ma soif de folie shoesesque, avec ces escarpins pailletés argentés de toute beauté.

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    Et oui, au risque de vous choquer, ou de vous amuser, je ne destine pas ces merveilles à une quelconque soirée dance/disco ou je ne sais quoi. C’est juste pour le plaisir de marcher dans la rue, de baiser les yeux et de les apercevoir à mes pieds, ça fait comme des petits papillons dans le cœur (qui a parlé d’amour fou ?)

    Evidemment, j’évite le total look bling bling (de toute façons je ne porte quasi jamais de bijoux, et n’associe pas plus de deux accessoires. Après, un pantalon noir, une robe noire, un jean bien brut, je fais simple, sobre discret, le centre de ma gravité s’abaissant au niveau des pieds :)

    J’aime bien cette idée d’être la plus classique du monde, de haut en bas, et puis soudain, comme un flash (c’est le cas de le dire ici), une touche de folie qui sublime tout (ainsi que ma modestie ^^)

    Pourquoi être simple quand on peut être surprenante :) ?

  • L'arche de Noë des chaussures

    Vous avez remarqué ce petit miracle des derniers jours ?

    La lumière… Il fait jour plus longtemps, et ça change tout, non :) ?

    Je me suis fait la remarque en sortant, tard, du bureau, vendredi soir,  il faisait encore jour et malgré le froid, oui ça changeait tout. Puis j’ai regardé mes pieds, chaussés par hasard ce jour là de ballerines noires toutes simples, j’ai pensé au swap couleurs aussi, et j’ai trouvé incongrues ces chaussures noires à mes pieds.

    Est-ce que l’hiver finit toujours pas vaincre ? Et on se retrouve alors habillés de gris, de noir, avec des chaussures avant tout chaudes et pratiques ? Peut-être ?

    Mais on s’en fiche :) trois petites semaines avant le printemps, et moi j’ai envie d’anticiper, d’éclater de couleurs, jusque sur mes escarpins, mes ongles vernis…

    En parlant vernis, il faut que je vous fasse part d’une petite découverte faite pendant les soldes, une marque inconnue de moi, avec des couleurs éclatantes.

    En attendant, c’est à mes pieds aussi que je veux de la couleur. J’ai repéré une autre marque que je ne connaissais pas non plus, Noë, et quand j’ai vu l’arc-en-ciel de couleurs, j’ai juste fait une syncope amoureuse.

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    Non, je n’exagère jamais quand je parle chaussures, ceux qui savent, le savent :)

    Comme sur une véritable arche, on trouve toutes les couleurs de la création, ou presque :)

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     Céleste

     

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    Halle

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    Fuschsia

     

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    Prato

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    Laque Rouge

     

    Alors voilà un peu de cet arc-en-ciel, pour tout dire les couleurs qui me plaisent le plus. Il faut choisir ? Pourquoi ?

    Bleu le lundi, rose le mardi, jaune le mercredi etc.… Voilà la semaine idéale :) Et la votre ?

    Edit du jour : en parlant couleurs, il me manque encore un questionnaire pour le Swap, j'envoie les infos sur votre binôme ce soir !!

  • Shoes your way of life (environ)

    Il y a une théorie psychanalytique sur l’amour profond de la chaussure, un truc autour de la peur de l’abandon. La chaussure rattache au sol, et en même temps elle permet de s’en éloigner. On pourrait débattre quelque tems sur la réalité ou pas de cette assertion, mais à quoi bon… Je note juste qu’il se trouve toujours quelqu’un pour émettre un avis que je trouve tellement, mais tellement conforme à ma vie, mon œuvre, mes déboires…

    Alors arrachons quelques mots à Erri de Luca, poète et italien, c’est dire qu’il s’y connaît en chaussures : « Toute notre histoire est une chaussure qui nous détache du sol du monde. » Moi je trouve qu’il a bien raison, Erri…

    Et Walt Disney aussi a raison, du moins je préfère le penser : « L’arithmétique, c’est être capable de compter jusqu’à vingt sans enlever ses chaussures. » J’y vois une sacrée bonne raison à mon incapacité à savoir poser une équation correctement…

    En attendant, les voici alignées, comme à la parade, quelques unes de ces vilaines dont on cause aujourd’hui.

    erri de luca, walt disney, poète, italien, chaussures, shoes


    Et moi je retourne à mes théories oiseuses. A pied.

  • Week (ness) (jeux de mots inapproprié)

    C’est une semaine à projeter dans l’avenir, une semaine à imaginer un futur, tout proche, joli et simple. La simplicité qu’autorise l’amour du détail.

    Le proverbe dit que le diable est dans les détails. Je n’ai jamais compris cette expression. Pour moi, le bonheur, Dieu, la vie, la vérité, c’est cela qu’on trouve dans les détails.

    C’est une semaine à faire la liste de la liste de mes envies, celle des détails les plus invisibles, la liste des moments favoris et des mots doux les plus répétés.

    Il y a aussi les listes plus terre à terre, moins poétiques mais indispensables aussi.

    La liste des séries  reprendre, celle des vieux films à revoir.

    La liste des livres à lire, et celle des challenges à honorer.

    La liste des chansons que j’ai bien aimé et celles que je voudrais partager avec vous.

    Et puis, plaisir ultime, rayer de ses listes ce qui a été vu lu, raconté et partagé.

    Chaque moment est un détail précieux, propre à embellir une journée sans intérêt particulier. Il s’agit de viser la lune : comment décrocher un sourire par jour, au moins.

    Parfois, cela tient à un mot, un regard.

    Parfois, c’est une touche de couleur aux pieds, qui rend octobre moins morose.


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    Escarpins bleus et rouges Unisa - Escarpins jaunes Studio TMLS Malpensa


  • Estivalière, septembriste et fétichisme

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    Nous sommes à J- 2 semaines de l'audit interne, et à plus de 2 mois pour l'audit par la Chambre régional de la Cour des Comptes. Et on est sur le pied de guerre.

    Enfin, moi pas trop, parce que bon, le pied de guerre en talon même que de 11cm, ça fini par être pas très crédible. J'ai du mal à reprendre l'uniforme conventionnel de mes commensaux. Je  fais de la résistance. Je sais que je suis assez apprécié, malgré ou à cause de mes simagrées, de l'insolence naturelle que je ne peux réprimer, et aussi quand même grâce à mon travail. Oui c'est assez étrange, mais j'aime énormément ce que je fais. Et ça se voit, ce qui fait qu'on me fiche une paix assez royale. Et là où pour certains on verrait de l'insolence, de l'arrogance ou de la désobéissance, on ne voit que trait d'esprit, humour et sens de l'initiative. Comme quoi, tout n'est qu'une question d'interprétation. Pour peux que vous mettiez la bonne robe et la bonne paire de chaussure et votre directeur vous trouvera indispensable au bon fonctionnement des lieux. Je suis assez cynique, pense tu ? Viens bosser dans mon service et tu verras !

    Bref, je suis assez heureuse dans ce travail, même si je souhaite le quitter pour de meilleurs auspices le plus vite possible. Pourtant, je pense que ce sera difficile de retrouver pareille liberté ailleurs.

    Je te disais donc qu'on est sur le pied de guerre. Moi pas. Je suis comme à mon habitude, efficace : ouhhhh elle se la pète ! Oui je te dirais aussi fuck you, pour paraphraser la douce Lily Allen.

    La tenue de travail est ici source de certaines habitudes, très rigoureuses et ternes comme un hiver à Vladivostok. Il est de bon ton d'alterner le gris avec le noir, et les jours de fête ou de départ en retraite de Marcel du service contentieux, tu peux taper dans le bleu marine clair. Pas très chatoyant tout ça, non ? Or je suis une personne chatoyante, dixit mon voisin de bureau. Alors au boulot je gruge. J'ai l'habitude du gris, noir et bleu marine, mais je me jette sur le moindre accessoire de couleurs, colliers sautoirs, broches, pour éveiller tout ça. Sous les vestes, je ne porte que des hauts de couleurs vives, très vives parfois, mais tu t'en doutes d'une coupe impeccable, et de très bon goût. Et si tu as des doutes, va-t-en je te parle pas à toi.

    Et ensuite il y a évidemment les chaussures. Ahhhhhh les chaussures. Tous les matins mon directeur se pose devant mon bureau, me salue et jette un œil à mes pieds, et puis il me dit sur le ton de la confidence, s'il a ou non deviné avant de les voir, la couleur des escarpins du jour. Ça l'amuse et moi aussi. Mais en ce moment, je me laisse un peu aller à faire durer ce qu'on appel chez nous le casual summer outfit : enfin, quand je dis nous, c'est ma copine little J et moi.

    [digression du jour bonjour : le prénom de ma collègue commence par J, elle est plus jeune que moi de 10 ans la salope, et je l'appelais comme ça avant la mode Gossip Girl]


    Bref, on fait péter le short en jean, le bermuda, la mini en denim brut, les havaianas dorées et l'escarpin de folie. Sauf que là on est le 3 septembre. Et que c'est plus possible il a dit le directeur.


    Alors aujourd'hui, dernier baroud d'honneur en summer fit ; malgré le temps pourri.

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    L'uniforme de la boîte, un peu austère, non ???

     

    Et le directeur m'a dit en pleine réunion : Mademoiselle S-L (tu devines que ce sont là les initiales de mon nom petit coquin), Mademoiselle S-L donc, il va falloir être raisonnable maintenant, les vacances sont terminées. Bon, je n'ai même pas eu honte en fait. Il a raison le bougre, je m'obstine. Evidemment j'ai fait une remarque sur le fait que l'on portait le deuil du trou de la sécu depuis un peu longtemps quand même. Il a souri. Oui, c'est un joyeux mon directeur.

     

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    Martine, du service contentieux.

     

    Après la réunion, il s'est approché de moi, fébrile, en me disant tout bas, pour les audits, vous nous mettrez ces si jolis escarpins noirs, si simples. Oui comprendre surtout, tellement pas jaune, ni vert, ni rouge.... Je n'ai jamais compris le blocage qu'il faisait à ce sujet. Pour lui gris = sérieux ! la fantaisie ne s'autorise qu'entre soi, et pour ce genre de situation, il veut un service uniformément centré sur la concentration dû aux comptes, aux lois et règlements, sans la possibilité de se faire remarquer pour toute autre chose. J'en arrive à penser que c'est en fait un véritable fétichiste de la chaussure, vu l'attention qu'il y prête. J'avoue m'amuser à tester ses réactions à ce sujet. C'est assez drôle de voir passer sur son visage moult sentiments et perturbation neuronales suivant la paire de chaussures du jour.

    Un cas d'étude tout à fait intéressant que mon directeur.


    Sinon, minute VDM du jour : je décroche la ligne de la salle de réunion, devant 30 personnes, au bout du fil un directeur de laboratoire, je réponds à ses questions. Jusque là tout va bien. Puis je vais pour raccrocher, et de ma bouche sortent les mots suivants « bisous bisous et  à demain.... »Tu t'imagine bien que cela ne lui étais pas destiné, c'était les derniers mots du SMS que j'étaie en train de rédiger en même temps. Oui, nous les femmes on peut faire plein de truc en même temps, mais des fois, vaut mieux s'abstenir....

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